Le caquichottinard du lutin bleu

On dit…

On dit qu’avant de quitter la Quichottinie pour son île, le lutin bleu réunit une dernière fois tous les habitants de la forêt des merveilles.

Il y avait là : le Roi, bien sûr, qui se demandait, pour une fois (une fois n’est pas coutume) s’il devait ou non se mettre à rire ou à pleurer.

Sa sœur, la Reine de la Montagne, avait belle figure et ses colliers de glace scintillaient dans le soleil couchant. Il faut dire que mars s’ouvrait à peine et que la noble dame n’avait pas encore troqué sa longue robe blanche contre celle de brume qu’elle revêt au printemps.

Les petits lutins de toutes les couleurs se bousculaient, essayant d’avoir la meilleure place. Même le lutin arc-en-ciel avait quitté son jardin enchanté.

Le lutin bleu s’était installé sur un magnifique champignon rouge dont le chapeau en corolle lui avait – de prime abord – paru confortable.

100224_Chris_Lutin_bleu.JPG

Comme toujours lorsqu’il songeait à l’histoire qu’il allait raconter, le lutin bleu était soucieux.

Il savait bien qu’il ne pouvait pas plaire à tout le monde, c’était impossible. À moins de se transformer pour être à la fois lui et un autre, il faudrait bien qu’il déçoive quelques-uns de ceux qui s’étaient déplacés pour l’écouter. Il l’avait toujours su, depuis la toute première fois où sa voix s’était élevée dans la clairière.

Le Roi grognerait un peu, la Dame cacherait une larme, et chaque lutin essaierait de comprendre, le mieux possible, en ne retenant que ce qui l’arrangeait. C’était toujours comme ça, dans la Forêt des Merveilles… et peut-être ailleurs, qui sait ?

Quand tout le monde fut installé, qui sur une souche, qui sur un tapis de mousse ou sur quelques pétales récemment détachées, le lutin bleu souleva son livre.

– Oh !

Ceux qui étaient derrière se hissèrent sur la pointe des pieds pour mieux voir.
Un œuf ? Ça en avait tout l’air. Mais c’était bien trop gros pour un œuf de moineau !

– Est-ce son histoire que tu veux nous conter ?

(Le roi,ne voulant pas paraître sot, n’osait pas demander quel oiseau pouvait pondre un tel œuf.)

Un lutin brun s’étant approché un peu trop fut gentiment remis à sa place.

– Il ne se mangera pas. Interdit de cuisine !

Comment ? C’était un œuf qui ne se mangeait pas ?

– Et ce ne sera pas non plus pour ton shampoing ! Même si tu le vaux bien !

(Ironisa un lutin vert au lutin rose qui déjà élaborait une nouvelle formule…)

– Pourquoi nous as-tu fait venir si tu n’as qu’un œuf à offrir et qu’on ne peut même pas aller se le faire cuire à Yeur ?
– C’est qu’il est très spécial, et il faut en prendre grand soin, répondit le lutin bleu. C’est un œuf de caquichottinard.
– Un cas quoi ?

Un très vieux lutin rouge, qui arborait fièrement une immense barbe blanche approcha, saisit délicatement l’œuf et l’examina attentivement.

Après quelques minutes qui parurent des siècles à ceux qui attendaient, il déclara :

– C’est bien un œuf de caquichottinard. Mais il y a bien longtemps qu’il n’ en passe plus par ici. C’est étrange. Où l’as-tu volé ?
– Je ne l’ai pas volé, répondit le lutin bleu. Quichottine me l’a confié avant de partir. Elle m’a dit que je pourrais le laisser dans la quichottineraie. Qu’il va bientôt éclore. « Bientôt. » C’est ce qu’elle m’a dit… Mais, je dois partir, et l’œuf est toujours intact.

On demanda au lutin d’or de faire un peu de lumière.

Il s’approcha, et chacun put voir, par transparence, que la coquille était déjà toute fissurée.

Le lutin rouge, tout cramoisi sous sa barbe blanche, bondissait comme un jeune cabri.

Le Roi de la forêt et sa sœur de la montagne n’en revenaient pas. Nul n’avait jamais vu ce lutin rouge, très rouge, autrement que s’activant, très sérieusement, lors de la veillée de Noël.

– Mais que t’arrive-t-il donc ?

En essayant de couvrir le brouhaha ambiant, sa voix – d’habitude très grave – fusa comme une trille, dans les aigus, sous les regards ahuris des courtisans.

– Mon vœu le plus cher va être exaucé ! C’est merveilleux ! Je vais voir un caquichottineton avant d’être trop vieux pour pouvoir m’en souvenir !

Un petit bruit venant de l’œuf serait passé inaperçu sans la présence du lutin bleu.

– Chut ! Écoutez !

La coquille fissurée se fendit d’un seul coup, et une tête apparut.

Une tête… toute bleue, bleue… Bleue ?

– Ce n’est pas possible ! Hurla le roi pour se faire entendre.

– Si, si ! Déclara le Père Noël un sourire dans les yeux.

L’oiseau avait un plumage bleu mais ressemblait à s’y méprendre à un petit caneton.

– Je vous l’avais bien dit ! Quichottine savait que c’était un oiseau merveilleux, un bel oiseau bleu.
Mais pas n’importe lequel, l’un de ceux qui s’habillent de bonne humeur dès le matin, qui fredonnent des refrains délicieux à écouter lorsque le ciel est gris, qui vous racontent des histoires drôles quand ils vous savent tristes, afin de vous faire éclater de rire.

C’était un petit caquichottinard, un caneton bleu qui ne demandait qu’à grandir, bien à l’abri…

C’était le dernier de son espèce.

– Voilà, je vous le confie à mon tour. Déclara le lutin bleu avant de sauter de son perchoir pour se fondre dans la nuit.
– Mais, tu n’as pas le droit de partir comme ça ! C’est impossible ! Qu’allons-nous faire de lui ?
– Vous ? Rien. Ce sont les quichottiniers qui sauront qu’en faire. Le caquichottinard a besoin d’eux pour survivre, et c’est pourquoi tant d’arbres ont poussé ces derniers jours.
Vous ne le saviez pas ?
Moi, je le savais, Quichottine aussi, et lui aussi, ce tout petit canard bleu qui est né sous dans l’univers de Chris, sous son quichottinier.

100111 Christine Quichottinier

Merci infiniment à Christine pour les images qui m’ont permis d’écrire ce conte.
Un « clic » sur chacune d’elle vous la montrera chez son auteur.


PS du 24 mars 2010

J’ai supprimé aujourd’hui de cette histoire les images qui montraient le caquichottinard.
Le petit canard bleu de Christine a trouvé d’autres pages, bien plus jolies, et une belle histoire.

Ceux qui le veulent peu
vent le retrouver sur ses pages, ici ou là… Il s’appelle « Nuage », c’est un très joli nom, et, comme moi, il ne sait pas nager. Merci à Christine et à Valérie pour ce projet de livre qui, je l’espère, ira jusqu’à sa réalisation. Un canard qui a peur de l’eau redonnera sans doute confiance à des milliers d’enfants. Je le lui souhaite, de tout cœur.

73 commentaires à propos de “Le caquichottinard du lutin bleu”

    • Ce billet était resté bien loin dans le tiroir de mes commentaires sans réponses…

      Je suis heureuse que tu aies bien aimé.

      Belle journée et bises à vous deux.

  1. Clin d’oeil au malicieux caquichottinard bleu …
    Merci à Christine et à toi Quichottine, fabuleuse brodeuse de mots.
    Bises du lundi

  2. j’adôore les créations de Christine, elle a un talent fou. Je me souviens de toutes ces images découvertes sur son blog il n’y a pas si longtemps. Encore un très joli conte avec tous les lutins qui peuplent ce joli pays qui est le tien, bizzzzzzzzzzz

  3. Tu crois qu’un clou chasse l’autre, qu’il fallait que le lutin bleu parte pour qu’il y ait de la plce à offrir au caquichottineton ? Non, sinon ta porte ne resterait pas grande ouverte sur le flot de tes visiteurs ! Je me mets dès aujourd’hui à la recherche de quichomiettes pour le nourrir. Une adresse à me suggérer ?

    • Des quichomiettes ? Tu pourrais essayer au jardin, qui sait ?

      Le caquichottineton a pris son vol vers une autre histoire, et j’en suis bien heureuse pour Chris. C’est tout à fait ce qu’il lui fallait.

      J’ai hâte d’avoir l’album entre les mains, alors, les deux complices ont intérêt à travailler rapidement…

      Et, pour répondre à ta question… oui, je crois qu’il arrive qu’un clou chasse l’autre, mais pas toujours.
      Parfois, le second ne sert qu’à mieux enfoncer le premier.

  4. Il me plait bien ce caquochittinard bleu…Joli clin d’oeil des « dessinateuses- conteuses ».
    Quelle richesse!
    Bisous de Dame Sophie.

    • Je l’ai trouvé très beau… mais il s’appelle maintenant « Nuage » et il court sur d’autres pages où il a peur de l’eau.

      C’est superbement trouvé !

      Bisous à toi aussi, Dame Sophie.

  5. Je sors de la forêt des merveilles un peu étourdie, mais dans le coeur une joie souriante, pleine d’idées, pleine de lutins, de couleurs, de caneton bleu et d’une énorme admiration pour toi, Quichottine. Je viens chez toi « en récréation », quand j’ai besoin d’air frais, de ravissement, de douceur, de bonté, d’amour. Tu es une fée. Je ne suis certainement pas la première à te le dire, mais cette impression d’irréel est tellement puissante! Tes doigts semblent effleurer le monde invisile dans lequel tu puises des petits personnages attachants et divers. Merci, merci mille fois. Je t’embrasse.

    • Je ne suis pas une fée, Lorraine. J’essaie seulement de laisser mes chagrins personnels au vestiaire, de m’en défaire pour qu’ils ne ferment pas la porte de mes rêves.

      Lorsqu’il y a trop de nuages, je regarde le ciel, et je vois toujours un petit coin de ciel bleu même infime, et je le fais grandir jusqu’à ce que les nuages disparaissent.

      Je crois que tu le fais très bien aussi.

      Alors, c’est vrai, pour être ici, je dois passer de l’autre côté du miroir…
      J’y entraîne ceux qui acceptent de me suivre.

      Merci d’avoir été là en mon absence. Je t’embrasse très fort.

  6. Un réel plaisir de lire ton histoire et les illustration sont une richesse de plus
    Amitié, gros bisous, Flo

    • Alors, il a perdu cinquante pour cent de sa valeur… mais c’était pour la bonne cause !

      Merci, ma Flo.
      J’ai modifié l’article, mais l’histoire est toujours là.

  7. Merci pour ce conte !
    Mais je ne suis pas d’accord, cet adorable caquichottinard ne peut pas être le dernier de son espèce ! D’autres oeufs, bien protégés des regards indiscrets, vont peut-être bientôt éclore ?  

    • Qui sait ?

      Seul l’avenir sait ce qu’il adviendra.
      Pour l’instant, j’ai seulement ôté deux images, ce qui n’était pas forcément prévu.

      Mais c’est pour la bonne cause.

  8. Bonjour Quichottine.
    Non on ne peut pas plaire à tout le monde en caquichottinier ou kakichottinier et c’est peut-être mieux ainsi!

    • Sourire… je sais bien.

      Mais que change une lettre ou même plusieurs dans ce qui doit être fait ou dit ?

      Merci, Patricia.
      Pardon de te répondre avec tant de retard.

  9. Joli conte et illustrations superbes…coup de chapeau Mesdames pour cette journée exceptionnelle.
    Bises

    • Elle restera sûrement dans les annales.

      Merci, Bruno. Il ya un peu moins d’illustrations aujourd’hui, mais je pense que ce n’est pas grave pour ceux qui avaient pu admirer le petit canard bleu de Christine.

      Les autres iront le voir chez elle ou chez Valy.

      Merci pour ta présence et pardon de te répondre si tard.

  10. Un oeuf bien curieux et qui nous offre une petite merveille…
    Merci Quichottine, ton cadeau est bien utile…

  11. Un oeuf bien curieux et qui nous offre une petite merveille…
    Merci Quichottine, et les artistes, votre cadeau est bien utile…

    • Les images se sont envolées, mais je crois que le caquichottinard est encore là, quelque part, bien caché.

      Merci, Marlou.

    • J’en ai retiré deux images… mais le petit canard bleu de Chris a maintenant une véritable histoire qui sera bientôt imprimée. Ce sera génial !

      Merci Solange.

  12. Adorable, ce petit « caquichottinard » mais il porte un nom … à « coucher dehors »… et par le froid qu’il fait… froid de canard…

    A bientôt j’espère. Ton île semble te plaire et tu as bien raison.

    • Tu as raison… d’ailleurs, ce n’est plus un caquichottinard aujourd’hui. Il s’appelle « Nuage » et il a peur de l’eau. (article modifié)

      Il me ressemble beaucoup en fait, mais il a de la chance, il a une maman pour lui apprendre à nager.

      Il fait moins froid aujourd’hui. Vu le temps que j’ai mis à te répondre, c’est déjà le printemps.

  13. Magnifique conte… Le mot caquochittinard est plaisant à entendre. Les enfants apprécieraient. Je pense le conter lors de mes « prêts d’enfants ».
    BISOUS.

    • Merci, Marité.

      Mais ne déforme pas son nom… il est difficle. C’est un caquichottinard (il faut penser à Quichottine, puisque c’est un mot-valise) bleu…

      En fait, non, ce n’est plus un caquichottinard. Il s’appelle nuage et il a peur de l’eau.
      Ce sera une belle histoire à raconter aux enfants dans pas longtemps.

      Format papier, chez Christine et Valy, ce sera plus agréable à lire pour eux.

  14. mon problème avec les contes surtout quand c’est toi qui raconte c’est que j’y crois fort!
    adorables illustrations…

    • C’est tout gentil d’y croire… Les illustrations étaient magnifiques mais j’en ai retiré deux pour ne pas empiéter sur un autre projet.

      Merci, Saadou.

  15. il est beaun le lutin bleu assis sur le champignon
    et le caquichottinard, il est trop mignon, il veillera sur tes quichottiniers

    super  ton article

    bisous

    tu vois je suis encore plus en retard que toi

    • Ils sont magnifiques… Je suis contente que tu aies pu les voir.

      Ne t’en fais donc pas, Corinne. Tu vois, moi, je te réponds avec trois jours de retard !

      Passe un bon weekend.

  16. Ce matin je suis allé à l’épicerie. Entre emplettes, qui étaient un prétexte, je choisis un carton d’une douzaine d’oeufs. Précautionneusement j’en ai soulevé le couvercle., pour les examiner et les soupeser l’un après l’autre…. Mon épicier qui m’observait du coin de l’oeil, s’énerva un peu en me disant qu’ils étaient tous frais. Je lui ai explique timidement que je cherchais un oeuf où couvait un cakichottinar, de préférence de couleur bleue, de celle des merveilleux dessins de Christine.  Comme je suis un vieux client et qu’il ne voulait pas faire d’esclandre dans son magasin, il mit son index sur sur sa tempe et le fit pivoter deux fois ce qui fit rire les commères. J’ai pensé m’attarder et lui expliquer que cela n’était pas un rêve puisque je l’avais lu dans la bibliothèque de Quichottine, et que les livres ne mentent jamais en Quichottinie. Alors à la caisse j’ai choisi un oeuf en chocolat, et le marchand sourit, heureux de me voir sortir.
    A la maison,je l’ai débarrassé de son papier argenté. J’ai cassé la coque sur la table avec précaution, et qui apparut ? un caneton mais en plastique bien sur. Attendez, ne partez pas, je n’ai pas fini ! Le soir, j’ai choisi mon pinceau le plus fin et le plus beau bleu de ma palette et j’ai habillé mon caneton d’outremer, celui qui fait rêver !
    Le lendemain matin, je suis rentré dans l’épicerie,et comme si rien ne s’était passé, bonjour ! Je suis allé au fond de la boutique, ai soulevé délicatement le couvercle d’un carton, et ai remplacé un oeuf fendu par mon petit canard bleu et suis sorti sans rien dire. Je vous laisse imaginer la suite de cette histoire, et la figure abasourdie de mon épicier (qui ne me croyait pas) devant la réclamation de la clientèle…..

    • MERCI !

      J’espérais que vous le feriez… je ne suis pas déçue ! Quelle bonne idée !

      Et le petit canard outremer trouvera une autre vie, sans aucun doute, dans la main, si douce et chaude d’un petit enfant aux yeux bruns.

      J’en suis certaine.

      Votre épicier a-t-il un petit-fils ?

  17. Ah Fée Quichottine ! Comment ne pas revenir chez toi pour découvrir de si
    magiques récits ! BRAVO et MERCI ! MIAOUUUUUUUUU!!!!!!!!!!!!!!!!!!

  18. « Votre épicier a-t-il un petit-fils? »

    Vous m’avez rappelé notre épicier à Alger. Un sage mozabite à la barbe abondante qui exposait chose naturelle, des sacs ventrus remplis d’épices. Ce n’était pas un palais de verre et de lumières où tout est soigneusement enveloppé,conditionné, protégé par des vitrines  des mains inquisiteuses et des mouches, mais une échoppe, plutôt une antre odoriférante de l’exhalaison des fromages, mêlée à celle des harengs dorés dans leur tonneau  et aux huiles d’olives. Et bien il avait un aide fidèle et efficace, en la personne de son fils, qui était né imberbe bien sur mais avec un rictus malencontreux qui déformait sa bouche et faisait croire à un rire perpétuel. Lorsque maman franchissait le seuil, j’entendais le pas rapide des babouches qui frottaient le sol. Bonjour Madame Régalia ! A votre service ! criait-il en se saisissant du panier vide de ma mère pour le remplir des commandes. Cette famille originaire du lointain M’zab travaillait et semble-t-il dormait dans l’arrière boutique, secrètement sombre. Mes grands parents avaient un Moulin dont la marque de fabrique « Régalia » de la farine était imprimée sur une figurine en couleur du sachet en toile que ma tante Suzanne avait dessinée. Depuis déjà de nombreuses années le Moulin qui avait été volé par le Commissaire aux Questions Juives en 1941 et restitué après la guerre avait été vendu. Mais pour  cet épicier, maman resta Madame Régalia jusqu’à son dernier achat, à la fin de la présence française. S’il vous arrive de passer un jour rue Cabot, je suis sur que vous y trouverez un vénérable  mozabite, mais cette fois à la caisse, ce doit être le fils avec une longue barbe cachant enfin son rictus.

    • Merci pour ce partage… J’ai cru entrer dans la boutique de votre épicier…

      Un moulin… je souris, parce que Kri dit qu’il n’y a pas de hasard, qu’il n’y a que des rendez-vous.

      Il était donc normal qu’un jour je croise votre route… Petit-fils du meunier…

      J’ignore si je passerai un jour rue Cabot, mais si je vois cet épicier, je lui demanderai s’il se souvient de Madame Régalia. C’est promis.

      Merci, Georges.

  19. Merci pour ton mot sur mon blog et pour ton soutien à cette histoire…J’espère comme toi qu’elle plaira à un éditeur …Tu as un univers super sympa, qui nous emmène en voyage…bise
    Valy

    • J’en suis certaine… il n’y a pas de raison !

      Merci d’être venue m’apporter ta réponse.
      Bonne continuation à vous deux.

    • Merci. Il avait beaucoup plus à Christine.

       

      Je suis navrée qu’elle ne publie plus… j’aurais bien aimé.

    • Je l’aime bien… Il faudra que je lui rende ses images.

      Merci à toi pour ta longue visite sur mes pages.

      Bisous.

  20. Clin d’oeil au malicieux caquichottinard bleu …
    Merci à Christine et à toi Quichottine, fabuleuse brodeuse de mots.
    Bises du lundi

  21. Bonjour Quichottine.
    Non on ne peut pas plaire à tout le monde en caquichottinier ou kakichottinier et c’est peut-être mieux ainsi!

  22. Adorable, ce petit « caquichottinard » mais il porte un nom … à « coucher dehors »… et par le froid qu’il fait… froid de canard…

    A bientôt j’espère. Ton île semble te plaire et tu as bien raison.

  23. Ah Fée Quichottine ! Comment ne pas revenir chez toi pour découvrir de si
    magiques récits ! BRAVO et MERCI ! MIAOUUUUUUUUU!!!!!!!!!!!!!!!!!!

  24. Et ça mange quoi un caquichottinard ? J’ai bien du rizotto à la cantine mais je ne suis pas  sûre …

  25. oh la la …vlà une nouvelle bestiole à nourrir…va falloir cultiver des champignons?

    • Non, pas la peine… Le caquichottinard a trouvé une nouvelle histoire, il s’appelle Nuage, maintenant.

      D’ailleurs, il faut que je pense à retoucher ce billet.

      Merci, Pat. Passe une belle journée.

  26. je suis …scotchée !!! MAGNIFIQUE surprise ! merci infiniment  , c’est une belle histoire !!!

    • Merci, Chris…

      Je te réponds avec beaucoup de retard, j’en suis navrée. Mon absence en est la cause.

      J’ai modifié l’article pour en supprimer les deux images qui appartiennent désormais à une histoire qui sera sans aucun doute publiée, je l’espère, très bientôt. Je ne me sentais pas le droit de les garder. Leur présence ici aurait pu vous porter préjudice.

      Mais, je t’en remercie, infiniment, ici. Sans elles, je n’aurais jamais eu l’idée de ce caquichottinard.
      Je suis heureuse que ce conte t’ait plu.

    • Moi, ça me plairait bien… sait-on jamais ?
      Si un jour j’écris la suite de cette histoire, je te l’emprunterai…

  27. je passe à toutes vitesse car mes valises sont encore chaudes

  28. Fantastique histoire et fantastiques dessins !!!
    Merci beaucoup à vous deux 🙂
    Mille bisous ma sœurette

    • C’est vrai que les dessins de Chris sont merveilleux… il reste le lutin et son quichottinier, j’ai ôté le canard bleu, mais il restera longtemps dans mes pensées.

      Je suis heureuse que cette histoire t’ait plu.

      Mille bisous à toi aussi.

  29. Grr! Quelle galère pour poster et naviguer… je n’ai pas pu aller sur tes liens…

    • Tu as raison, Marie, c’est à nouveau la panique sur OB.

      Mais ça s’arrangera certainement. Je l’espère.

  30. entre nous ces deux images n’aparaissent pas dans le projet . d’autres mais pas ces deux là.
    celle-ci font partie  de ce monde , de ton merveilleux conte.
    disons que ce n’est qu’un jumeau !
    il n’y a pas la naissance de nuage dans la ravissante histoire de valérie , et le caquichottinard ne naitra et ne fera ses premiers pas qu’une seule fois ! ici .

    merci énormément pour ton soutien quichottine .

    • Merci… je ne le savais pas.

      Mais, c’est mieux… ça me donnera l’occasion de les utiliser lorsque votre conte paraîtra.

      Moi, j’y crois très fort. Ce sera une belle histoire.

  31. Bonjour

     

    Ton conte pour lutins expérimentés et nains à barbes en fleurs est plein de promesse.

     

    Il me vient en mémoire l’histoire que je raconte quelquefois aux enfants de 4 à 8 ans,  celle du petit caneton jaune qui s’amusait avec un pot de peinture et qui est tombé dedans sans que personne ne le voie.

     

    Il en sort tout (bleu, rouge, vert ) selon le choix de l’auditoire  que je fais participer.

     

    Puis il va voir sa maman qui le chasse,  Maman, c’est moi, ton petit caneton  : Non, tu n’es pas mon petit caneton jaune (bis ou ter) Tu est (rouge vert ou bleu) .   Bruitage, pleurs du caneton avec coin coin et sanglots.  Puis il va voir le chien : Même scène, redoublement des coin coin éplorés. Puis la vache, puis le cheval …  

     

    Enfin, il va voir la grenouille qui est dans l’étang !!  Et la peinture s’en va.  Il part à toutes pattes vers la cour de la ferme ( bruitage )

     

    Retour chez la maman qui cherchait son caneton jaune tout partout  et embrassades

    .

    Succès garanti et le lendemain, ce sont le ou les enfants qui racontent.

     

    Bises du grillon bleu

    • Christine est en pause actuellement, j’espère que c’est pour avoir le temps de terminer l’histoire de son « Nuage ».

      Ses images m’avaient inspiré ce conte. Je dois dire que j’ai aimé l’écrire.

      Le tien est très porteur aussi. Je crois que les enfants sont très réceptifs à ce genre de conte… et comme je les comprends !

      Merci pour ce partage, Christian.

  32. Coucou Quichottine, c’est une très belle image.

    Bonne journée et à bientôt,

    Bises,