Le quichottinier de Joëlle

Dans la quichottineraie, il y a des « incontournables », c’est certain.

– Des arbres qui manqueraient s’ils n’étaient pas là.

Tout à fait ! C’est le cas pour Joëlle. Vous savez bien ! Elle est si présente en Quichottinie, dans mes tableaux, dans mes contes, dans mes histoires à dormir debout, que s’il n’y avait pas eu d’arbre venant de sa galerie, les Quichottiniens auraient pu se demander si elle était fâchée.

– Fâchée ? Joëlle ? IMPOSSIBLE !

Vous avez raison, impossible… C’est comme imaginer Quichottine sans un livre ou une passoire en guise de couvre chef ! Quoique… finalement, ce n’est pas si impossible et vous le verrez bientôt.

Voilà donc cet arbre, celui de Joëlle. Chez elle, il s’appelle « Racines« .

100122_Joelle-Chen_Racines.jpg

– Mais, Quichottine…

Oui ?

– Joëlle avait déjà un quichottinier dans la bibliothèque !

Ah bon ?

– Tu ne te souviens pas ? Pourtant, il était beau avec ses feuilles étoilées ! Tu devrais te souvenir !

C’est vrai… mais ce n’était qu’une illustration dans une page consacrée au quichottinier de Christian.

100119 Joelle Chen Etoiles-d-arbre

Ce n’est pas du tout la même chose. Ici, Joëlle aura sa page à elle seule, pour la quichottineraie. C’est important aussi puisqu’il y a tant de quichottiniers chez elle !

– Ah ! Il  en a d’autres ?

Bien sûr ! Il y en a un réservé au Lutin bleu. Je vous le montrerai très bientôt, pas tout de suite. Aujourd’hui, je voulais vous parler des racines…

– Celles de Joëlle ?

Non, celles de tous les arbres… Celles qui les empêchent d’aller plus loin, de voyager. J’aurais aimé pouvoir vous présenter le saule de Lorraine.

– Tu exagères ! Ici, c’est la page de Joëlle, et tu digresses, tu digresses ! Tu n’arrêtes pas de faire du hors-sujet !

Ce n’est pas du hors-sujet. C’est une question de racines. Voyez-vous, nous avons de la chance, nous sommes des « bougeants », dans le monde de Pierre-Louis.

– Encore ! Mais tu n’écoutes rien, tu es une vraie gamine ! Quel âge as-tu ?

Ce n’est pas une question d’âge, c’est une question de références… et, pour les « bougeants », je les dois à Pierre-Louis et à sa Rémige Bleue, vous en êtes d’accord ?

– Oui, bien sûr ! Mais tu pouvais expliquer autrement ! Comment veux-tu que les nouveaux s’y retrouvent dans tous ces Quichottiniens ?

Ils n’ont qu’à suivre les liens !

– Et voilà ! Yapuca ! marmonna Pat dans sa barbe de marin au long cours… Yapuca ! Mais si tu crois que nous n’avons que ça à faire ! Suivre des liens, toujours, alors qu’il serait si simple d’aller directement au fait ! Il faut du temps pour flâner comme tu le fais de blog en blog !

Il faut du temps… mais vous n’êtes pas obligés de le faire, même en sachant que cela me fait plaisir de vous retrouver sur les blogs où j’aime aller !

Bon, je reviens à mes racines… Finalement, les arbres sont obligés de croire tout ce qu’on leur dit. Ils ne peuvent pas vérifier si c’est vrai… ils sont obligés d’envoyer les oiseaux (peu fiables, vous pensez ! avec un si minuscule cerveau, ils ont du mal à se souvenir de ce qu’on leur a demandé) ou les quatre pattes en mission d’exploration.

– Les quatre pattes ?

Bien sûr ! Et ces mots-là, je les dois à Françoise. Par opposition aux deux pattes – nous – il y a les chats, les chiens…

– Ceux de Françoise ou de Dany, les chats philosophes de Charles ?

N’importe ! Ceux qui savent leur parler et qui ne se contentent pas de lever la patte ou de gratter au bas de leur tronc…

– Bon, passons. Si tu ne mets pas de lien dans ton billet, tu peux parler de qui tu veux, personne n’y verra rien.

Voyez-vous, j’ai pris des nouvelles de Prudence, de Donna, pour savoir si tout allait bien, j’ai même écouté Caramel et Moussa…

– Et tu as trouvé tes racines ?

Non, bien entendu ! Puisqu’elles étaient ici !

– Il faut dire qu’elles sont imposantes ! C’est pour ça que tu n’es pas partie ? Avoue ! Tu voulais prendre la poudre d’escampette toi aussi ! Tu nous aurais plantés là, au milieu de tes quichottiniers, sans plus d’explication que des mots mystérieux… Tu sais, tes « On dit« , tu nous les as laissés, et certains ont tout à fait compris !

Mais…

– Mais heureusement, tu t’es pris les pieds dans tes racines et tu es toujours là !

C’est vrai… c’est un peu ça. Le saule ne peut que rêver ses voyages, C’est Lorraine qui le dit :

 (…)

Le saule aux longs cheveux assoiffé d’aventure
Éblouit le passant que charme sa splendeur
Tandis que peu à peu sa discrète blessure
Courbe de plus en plus le vieux saule pleureur

 
« Le rêve du saule« 
Cahier du jour, cahier du soir
21 janvier 2010

C’est beau, un saule… et je ne suis pas si loin de mon sujet… Vous vous souvenez de celui de Joëlle ? Non ? Vous avez oublié, celui qui accompagnait son magnifique moulin ?

Moi, pas… Parce que c’est une histoire en attente, comme d’autres ici. Une histoire que je n’ai qu’entrevue à l’ombre du moulin, ce jour-là, chez Joëlle, et qu’il faudra vous raconter.

– Là, tout de suite ?

Non… un peu plus tard, si vous êtes très sages… Pour l’instant, je laisse ici seulement les racines, les étoiles… et le moulin, pour le soleil dont j’avais envie d’illuminer mon billet du jour.

090906_Joelle_Moulin-1.jpg

Un grand MERCI à Joëlle Chen.

Comme je n’ai pas mis de liens dans mon billet (sauf sur les images, la première conduit chez Joëlle et les deux autres chez moi), pour qu’il soit plus facile à lire, merci également à mes « bonheurs du jour », Christian, dit « le Grillon » un vrai sage qui parle si bien de ses racines, et Lorraine qui me raconte, sans le savoir, mes souvenirs au fil des jours.

Merci à Pierre-Louis dont le conte m’enchante, à Françoise qui fait parler Donna sur son blog (un régal), à Dany dont Prudenc
e nous donne régulièrement des nouvelles, à Charles Daney qui ne manque pas une occasion de me faire réfléchir par l’intermédiaire des dialogues savoureux entre Moussa et Caramel.

Merci à Pat pour sa complicité involontaire ici, je n’ai pas pu m’en empêcher, j’ai adoré son « yapuca » d’aujourd’hui.

Et merci à tous ceux auxquels je dois encore rendre visite… Je n’ai pas encore fini mes lectures chez vous.
Mais n’ayez crainte, je n’oublie pas. C’est petit à petit que l’oiseau fait son nid, même en Quichottinie !

À très bientôt chez vous.

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64 commentaires à propos de “Le quichottinier de Joëlle”

  1. J’ai eu aussi des nouvelles de Prudence elle a l’air de bien se porter dans tout ce chambardement chez Dany…..J’aime beaucoup les saules et j’en ai pris deux en photo hier à Saint Ouen l’Aumône. Bisous

    • Merci pour les nouvelles que tu me donnais de Prudence et de Dany…

      Beaucoup déménagent en ce moment…

      Je suis heureuse que tu m’aies envoyé aussi ton quichottinier.

      Bisous.

  2. Aujourd’hui, ma tête n’est pas dans les racines !
    C’est pourtant la mémoire de l’arbre, et je les respecte, profondément …
    Mais, le saule et ses branches ont momentanément pris leur place dans mon esprit. Je n’y vois pas des larmes, ni des cheveux …
    Des bras, qui se penchent pour ac-cueillir … pour chuchoter au petit peuple de la terre, et aux racines … pour consoler …
    Quichottine, les arbres ont des émotions et des mots, tu le sais bien, et tes visiteurs aussi …
    Gros bisous, tout doux … 

  3. Il a trouvé sa place, c’est bien, très bien! Joëlle et toi, deux amies découvertes simulanément.
    Chacune de vous me fait rêver me donne envie de continuer ce si beau chemin de mots et de couleurs.
    Protégeons-nous restons ensemble, c’est un si beau chemin.
    Je suivrai tes liens un peu plus tard car la matinée avance et je suis déjà un tout petit peu en retard! Avoue que pour une retraitée c’est naturel! Je vis au rythme du soleil sans doute et ce matin il illumine les alentorus de la maison avec ces restes de neige si blanche c’est une pure merveille!
    Bonne journée, je pense à toi et t’embrasse très fort.
    Dame Sophie

    • Je suis contente qu’il te plaise, et que te plaisent les mots que je lui ai donné.

      La neige chez toi est magnifique !

      Bonne fin de semaine, Dame Sophie.

  4. Ton histoire de racines, chère Quichottine, est ravissante comme toutes les autres. Je découvre de mieux en mieux ce quichottinier aux multiples visages, aux personnages avenants, aux dialogues déroutants de spontanéité et d’invention. Je me perds encore un peu, mais je me retrouve toujours en un endroit inattendu, bienheureux, comme dans  les contes et les imaginaires qui font du bien au coeur; merci d’être ce personnage qui volète comme l’elfe et surprend le secret des arbres et des fleurs. Et des êtres!

    • Tu ne te perds pas tant que ça… mais ce n’est pas la même navigation que sur Canal…

      Merci à toi, et pardon de ne pas t’avoir répondu en temps et heure.

  5.  

    Bonjour, oui c’est déjà Févrirer, comme ca court vite
    Passe une bonne journée, à bientot
    amitié
     
     
     

    • Eh oui ! Et, comme j’ai mis longtemps à te répondre, nous sommes presque à son milieu !

      Passe une belle fin de semaine, Didier.

  6. J’ai des racines, comme tout un chacun, mais il y en a tellement qu’elles se mêlent et s’enchevêtrent, et que, parfois, je me demande d’où je suis vraiment. J’aime être ici, et là, je m’adapte partout, pourtant j’envie ceux qui ont grandi à l’ombre du même clocher, usé les mêmes bancs d’école, vu vieillir leurs aînés et grandir leurs camarades, ceux qu’ils ont quittés puis retrouvés. Ici, tu fais partie de mes racines !

    • Je comprends ce que tu ressens…

      Ici, il y avait aussi des blogs qui comptaient beaucoup pour moi… Clerval, Eolina… toi. Vous êtes les trois personnes qui m’ont accueillies sur le monde des blogs, dans mon Orangeraie, et qui ont gardé le contact.

      Faisons-nous partie du même « clocher » obéien aujourd’hui ? Je crois que oui, mais nous pouvons nous envoler un jour ou l’autre, comme Eolina et Clerval.

      Passe une bonne journée, Galet.

  7. Le quichottinier de Joëlle semble robuste, bien enraciné et tortueux à la fois, comme s’il voulait s’échapper et se donner un peu de fantaisie.
    Les racines des arbres ont une mémoire infaillible.
    Belle journée. BISOUS.

    • Un peu de fantaisie… et beaucoup de mémoire.

      J’aime bien cette définition pour l’arbre de Joëlle.

      Belle journée à toi aussi, même si ce n’est pas la même.

      Bisous, Marité.

  8. Et comme elle a raison Joëlle de penser aux racines Et j’ajouterai que connaître ses racines c’est déjà la moitié du chemin vers sa propre connaissance de parcouru.

    Les oiseaux comme messagers? nous utilisons bien les pigeons! et pourquoi pas les autres? mais parce qu’ils sont libres pardi et certains sont des poètes alors pour la fidélité du message…. tu repasseras. Et les oiseaux… les oiseaux… sont tellement soumis aux saisons! que deviendrait un message envoyé au printemps? Ah non! pas les oiseaux et quant aux quadrupèdes leur vitesse est telle que le message serait sûrement moisi avant qu’il n’arrive à son destinataire. Sans compter que eux aussi sont soumis à des variations saisonnières: imagine un message donné à un loir en automne… il arriverai après une petite sieste de quatre mois….

    Ah ces racines! quel boulet!

    • Je savais bien que quelqu’un parlerait des pigeons…
      Je susi contente que ce soit toi.

      Sourire devant ton message… tu penses à tout ! Merci.

  9. Je l’avais déjà vu chez Joëlle, c’est un arbre qui se répand alors il y aura des livres partout.

  10. Bravo à Joelle, son arbre est si beau, quelle chance de pouvoir dessiner ainsi. Bises

  11. là tu as joué au moulin à paroles et au saule pleureur !!!! Rires !!!

    Mais….nous avons l’habitude lorsque l’on vient chez toi, d’être pris par le bout du nez. Tu as autant de bras que cet arbre de racines !!!

    Bises de nous deux et belle journée la Miss !!

    • Un peu… et je suis vraiment contente de te retrouver ainsi sur mes pages alors que je rattrape mon retard.

      Je ne sais pas si j’ai autant de bras, je le voudrais parfois.

      Bises affectueuses à vous deux.

  12. Je me disais que j’avais vu cet arbre quelque part! …..mais c’est bien sûr chez Joelle. Bravo a vous deux. A+

  13. Je voulais juste vous remercier de vos passages et vos gentils messages
    pendant mon absence
    Désolée pour le copié/collé

    Bisous

    • Pas de souci…

      Je sais que tu ne pourrais pas passer partout aujourd’hui.

      Bisous, Corinne. Prends soin de toi. Désolée pour le retard de ma réponse.

  14. Des racines tournées vers le ciel… C’est notre ancrage, ou celui des quichottiniers dans l’univers ?

    Au fait, Quichottine… Tu exagères ! Tous les oiseaux ne sont pas des linottes !

    Bon, trève de plaisanteries… Je t’envoie plein de bisous du vendredi soir avant de poursuivre ma promenande jusqu’au prochain quichottinier !

    • Là, tu me poses une colle…

      Mais je suppose que Lmvie aurait une réponse.

      Pour les oiseaux, je suis d’accord… Ils se souviennent de beaucoup de choses… mais peut-être pas de tout.

      Plein de bisous du vendredi soir (chouette ! suis à l’heure pour toi aujourd’hui !)

      Merci infiniment pour ta longue promenade dans la quichottineraie.

  15. un moulin d’éclairage donc… 🙂
    et les racines qui puisent au ciel, ça c’est du génie !!

    un gros bisou pendant que ça bloblotte…
    passe un beau week-end
    sans le barre tabac d’en haut

    • Un très beau moulin pour moi… Joëlle a beaucoup de talent !

      Merci, Mamalilou.
      … La barre… je crois qu’il n’y a plus rien à faire.

  16. Caramel et Moussa sont des chats humanisés, si tu veux un quatre pattes qui peut aller vérifier loin très loin et raconter ce qu’ils ont vu aux arbres, je te signale qu’il y a les renards..  
    Bon, je vois que tu voudrais encore que nous allions et venions au gré des liens… je le ferai plus tard, car j’ai pris tellement de retard que j’ai des blogopotes qui doivent se demander si je ne les ai pas oubliés, il faut que j’aille les rassurer.
    Gros bisous à toi ma Quichoottine 

    • Oh, je sais bien que le renard aussi peut m’aider… Mais, en ce moment, il a beaucoup, énormément, à faire.

      Je plaisante… Tu sais bien que personne n’est obligé de suivre les liens…

      Aussi ne les ai-je mis qu’à la fin du billet.
      Certains chez moi aussi doivent penser que je les oublie… il n’en est rien. Chacun fait ce qu’il peut.

      Gros bisous à toi aussi, Renard. Cela me fait plaisir que tu sois revenue. J’espère que tu vas bien.

  17. Bonjour ma douce Quichottine, il faut toujours trouver ses racines.. et ce premier dessin me rappelle un film qui s’appelait ainsi.. l’as-tu vu ???
    C’est si agréable de se promener dans ta Quichottineraie .. et le saule de Joëlle a de très beaux cheveux.. et sans doute un petit Lutin bleu viendra les coiffer..
    Toi avec une passoire sur la tête  ? mais après tout rien n’est impossible en Quichottinerie..
    Oui le Gros bec casse noyaux, casse vraiment les noyeux et son bec contient des muscles qui en se contractant ont une puissance de 45 kgs.. c’est ce qu’on appelle « casser la graine »
    bonne journée à toi avec mille bisous
    le matelot de la terre ferme

    • Racines ? Non, je ne l’ai pas vu.

      J’ai toujours eu une passoire sur la tête depuis que j’ai une image ici, mais personne ne la voit plus.

      Merci pour ta réponse au sujet du bel oiseau qu’il y avait chez toi. Je suppose qu’il ne vaut mieux pas le taquiner

      Passe une belle fin de semaine, Chantal. Bisous pour toi.

  18. Il est beau ce quichottinier racine
    Il me fait penser à une citation (ben vi tu sais je les collectionne ;-))

    D’en haut… – Vues des anges, les cimes des arbres peut-être sont des racines buvant les cieux
    ( R.M. Rilke)

    • Tu fais bien de les collectionner. Je te remercie pour celle-ci !

      Un autre point de vue bien agréable à imaginer.

  19. il est beau et rassurant ce quichottinier, il doit faire bon s’y réfugier……………..;; bisous

  20. Bon ben …. « yapuca »  creuser avec nos doigts de fée pour les voir, les racines …! Car c’est bien des racines, dont tu voulais nous parler à un certain moment, juste avant tes digressions ….?
    Bonne semaine à toi …

    • Comme tu dis, oui, tout à fait.

      Yapuca…

      Merci, Glorfindel. Bonne fin de semaine à toi, même si ce n’est pas la même.

  21. il y a chez Joêlle un petit arbre rouge que j’adore, il est dans les techniques mixtes, mais celui là est très beau aussi!
    merci beaucoup pour m’avoir fait découvrir Lorraine, quelle merveille!
    bises Quichottine et bonne journée

    • Tu parlais de celui-ci ?

      C’est vrai qu’il est très beau, même si je préfère celui-là

      Je suis contente que tu aies apprécié Lorraine. Je l’aime beaucoup.

      Bises à toi, Azalaïs, et pardon d’avoir tant tardé à te répondre.
      Passe une belle fin de semaine.

  22. ah Joëlle…..un de mes coups de coeur……

  23. Et il porte bien son nom. Celui-ci est imposant. Je ne sais si ce sont ses racines ou ses bras, qui sont le plus….
    Un arbre, ça semble si facile à dessiner et pourtant, quand on (je) m’y met(s), c’est une vraie catastrophe… Plus nulle que moi en dessin, ça n’existe pas…
    Bonne journée.

  24. Bon, j’ai suivi tous les liens, j’ai vu et j’ai pu qu’à laisser un sourire ici, sous le quichottinier de Joëlle.
    Il est enraciné, mais il veut s’évader on dirait, attirer par je ne sais quel autre branchu qui doit lui faire du charme.

    Bisous plein.

    • Il s’évadera je crois bien… Mais il aura laissé une belle trace.

      Merci, ma Polly. Bisous tout plein pour toi.

  25. Bonsoir Quichottine

     

    C’est un tourbillon d’images qu’a fait naitre le dessin de Joelle, et pour le compléter, je suis allé apprivoiser ses lions, me baigner dans ses tableaux où la lumière est taillée au couteau avant de jaillir avec force.

     

    Quand j’en suis revenu, les yeux encore éblouis de la vigueur des tons, l’arbre avait à peine bougé. Ce  gigantesque mollusque aux deux antennes lorgnant sur le sceau rouge de la sagesse s’est doté d’un camouflage végétal, tel le crabe qui se colle une anémone sur sa carapace. Et les oiseaux de passage, chacun à leur tour y laissent une de leurs plumes en paiement de la nuit écoulée.  Ce cairn à plumes ne pouvait germer que dans l’imaginaire de la Quichottinie,  gigantesque prière d’un bonzaï  bouddhiste pour la sauvegarde de toutes les forêts.

     

     

    Bises du grillon, submergé par un tourbillon et  regardé avec bienveillance par l’œil droit  de cet arbre.

    • Merci !

      L’arbre de Joëlle est très beau, et plus encore ses tableaux, où, comme tu le dis, la lumière est taillée au couteau.

      J’adore me rendre chez elle, et chaque fois,  je suis éblouie de la force des sentiments exprimés.

      Tu as fait une grande promenade chez moi aujourd’hui, Christian… et les mots que tu m’as laissés sont magnifiques. Merci, merci pour ces messages.

  26. Magnifique l’arbre de Joëlle …On reconnaît son style entre mille ..

    • Je crois que je ne pourrais montrer ici l’un de ses tableaux sans qu’on sache qu’il est d’elle…

      Merci, Liza.

  27. Je vois que la Quichottineraie grandit, et qu’il y fait bon se promener, quoi de mieux que de se réfugier sous les larmes d’un saule, de s’adosser à son tronc et d’y rêver…

    • Il y a mieux encore à découvrir… mais ce n’est pas tout à fait prêt.

      Merci, Jim, pour ce rêve.