Et si…

Lorsque nous avons des points d’interrogation, ils arrivent à se transformer en points de suspension…

Et si ? Avais-je dit un jour.

Et si ? Eh bien ! Il y a, souvent, des choses que l’on voudrait changer, qui ne nous plaisent pas vraiment, mais qui résistent, longtemps, si longtemps que nous finissons par baisser les bras en pensant qu’il n’y a rien à faire.

Ça ne vous arrive jamais ?

À moi, si.

Souvent.

Je suis pleine de points d’interrogation. Il  en a partout, dans mes pensées, dans mes gestes… Même au jardin.

Faut-il ? Dois-je ?

Que de questions auxquelles je ne sais pas répondre !

Mais, pourtant, il y a aussi des moments où je ne m’en pose aucune. Je suis seulement bien.

Alors, aujourd’hui, je m’assieds un moment face à cette image et je me dis simplement :

« Et si… si la vie se contentait d’être belle comme un coucher de soleil… »

En Bretagne, Photo de Quichottine
En Bretagne, Photo de Quichottine

16 commentaires à propos de “Et si…”

  1. Il y a toujours tant de beauté à decouvrir dans la journée que nous vivons…Tu parles d’or ! Merci.

  2. Oui, il y a des si, trop souvent, des questions pertinentes et des impertinentes qui font chauffer la tête, et qui même parfois nous la font baisser.
    Alors je la lève, ici, sur ce merveilleux moment, juste pour me sentir bien avec toi à le regarder ensemble.

    comme un instant de grâce, sans rien d’autre en nous que le présent.

    je pense à toi très fort.

    Je t’embrasse.

    • Ce présent qui peut être si beau… ou si insupportabe parfois.

      Mais là, oui, c’était le plus beau !

      Merci pour ta présence, Polly.

  3. Bien sûr que tout comme toi j’ai mes moments de « SI ».
    De ces moments curieux où nous ressentons un vide impressionnant.
    La photo que tu mets à l’honneur est une véritable thérapie… Je suis très attachée à ces petits moments de recherche du mieux, de l’oubli des soucis, des peines et des chagrins…Une photo, quelques paroles amies, un regard, une main, une pensée, une musique (bien que certaines trop chargées d’émotion provoquent un flot de larmes ).
    Un bon bouquin, tu sais de ceux dont tu parles parfois, un roman d’amour bien doux…
    Et parfois, oui, je l’avoue, une visite sur un site de plantes et jardins, une balade à la Redoute ou bien encore sur un site de décoration d’intérieur.
    Il m’arrive aussi lorsque je suis « au plus mal »( ça arrive) d’aller tout près de chez moi, juste chez jardiland. Une vivace, une plante verte, un petit objet…
    Alors, là, ce matin, je te tends la main en toute amitié, je t’envoie un sourire, un bouquet de nuages( c’est tout ce que je vois ce matin de ma fenêtre) . Cette belle rose, transparente dans les derniers jours de l’été, je te l’offre.

    Je t’embrasse très fort Quichottine.
    Sophie


    .

    • Merci pour ce partage, ma Sophie.

      Je sais que ce n’est pas si évident, de trouver ce qui va apaiser, rassurer.

      Merci pour ce bouquet de nuages et pour cette rose transparente des derniers jours de l’été.

      Je t’embrasse très fort.

  4. et si la vie est belle comme un couché de soleil…tu dirais qu’avec ce couché de soleil  » là  » il fera forcément beau demain…et je me disais tout à l’heure avant d’avoir vu cet article qu’il y a bien longtemps que je n’ai eu l’occasion de faire des photos de couchés de soleil…philosophons : y a t il une coîncidence de pensées entre des êtres dans la vie ?

    • Tu sais, je ne suis pas sûre que l’on puisse vraiment partager ses pensées.

      Un coucher de soleil, oui. Celui-ci était splendide !

      Merci pour tout, Pat.

  5. Mais si c’était le cas, est-ce que nous l’aimerions autant le coucher de soleil ? 🙂

    • Je ne sais pas…

      Nous regarderions peut-être chaque minute comme un cadeau.

      OU nous ne verrions plus rien.

  6. C’est vrai, parfois la vie peut être belle comme un coucher de soleil, comme une fleur qui penche sous le vent, comme le chant de la rivière ou de la mer ou le vent dans le feuillage… Et heureusement qu’il y a toutes ces belles choses que nous offe la nature pour nous faire oublier celles qui le sont moins … 

  7. Tu vois, ce que je t’ai dit est assez paradoxal parce que lorsque ma mère est partie, je ne pouvais plus regarder ce qui était beau autour de moi, ni écrire sur ce qui est beau. J’avais l’impression que je n’avais plus le droit d’admirer ce qui m’entoure et que j’aime tant regarder…  Et j’ai toujours un peu de mal depuis… Mais je sais que j’y reviens petit à petit….
    Va chercher d’autres images, Quichottine. Je pourrais t’en donner tout plein mais c’est mieux que tu ailles les cueillir toi-même. Ça te fera le plus grand bien…

    • Non, ce n’est pas paradoxal… C’est je crois tout à fait normal. Il faut du temps. Et je crois que la présence d’un ami est alors très importante. Tu n’oublieras pas ce chagrin… (celui-ci est tellement grand !)… mais tu arriveras à vivre avec l’idée que où qu’elle soit, elle voudrait que tu continues à regarder autour de toi.

      Ce qui estbeau, et que tu montres, l’est davantage pour ceux qui le regardent.

      Hier, tu étais là pour moi… et tu ne peux pas imaginer le bien que ça m’a fait.

      Je t’en remercie.

      Je te souhaite un beau dimanche, Petite Elfe.

  8. Moi qui mets tant de point d’interrogation et encore plus de points de supsension dans mes écrits et dans ma vie… je m’assids là, face à cette photo comme bientôt face à la montagne, et je resterai là, sans point d’auncune sorte, jetse rester et savourer le présent.!

    • Savourer le présent, ne penser à rien d’autre qu’à ces paysages qui s’offrent à nous.

      Mer ou montagne…

      J’espère que tu en profites aujourd’hui et que les images accumulées t’aideront à attendre tes prochaines vacances et le prochain séjour dans ton « à Yeur ».

      Merci, Mahina, pour ta chaleureuse présence.