Quichottine en Galice (2)

Au début de mon voyage, j’aurais pu lire un autre livre, et faire de ses mots les miens.

« J’ai commandé une boisson fraîche, tenté de regarder un peu la télévision, mais je ne parvenais à me concentrer sur rien. Je pensais seulement que dans deux jours j’allais revivre, en plein XXe siècle, un peu de la grande aventure humaine qui avait ramené Ulysse de Troie, accompagné don Quichotte dans la Manche, mené Dante et Orphée aux Enfers et Christophe Colomb jusqu’aux Amériques : l’aventure du voyage vers l’Inconnu. »

(Paulo Coelho, Le Pèlerin de Compostelle, Éditions J’ai lu, 2009, p.24)

Mais non, Nous n’étions plus au vingtième siècle, je n’avais rien commandé, je n’avais pas non plus regardé la télé… Mais, c’est vrai, j’étais partie vers l’inconnu.

Au bout de mon voyage, un lieu mythique.

Compostelle

Une amie m’a prêté cette image, la mienne était bien moins jolie ! Et puis, elle ne correspondait pas  à ce que j’ai pu lire à la page 123… (Ne me demandez pas pourquoi je vous livre cette page plutôt qu’une autre. C’est, plus qu’un « tag », un rendez-vous.)

L’intensité de la lumière a augmenté et j’ai deviné qu’elle enveloppait le monde entier, pénétrait par toutes les portes, par chaque ruelle, et atteignait une fraction de seconde au moins tous les êtres vivants.
J’ai senti que l’on prenait mes mains ouvertes et tendues vers le ciel. À ce moment, le flux de lumière bleue est devenu si puissant que j’ai cru qu’il allait disparaître. Mais j’ai réussi à le garder encore quelques minutes, jusqu’à la fin de ma chanson.

(Paulo Coelho, Le Pèlerin de Compostelle, Éditions J’ai lu, 2009, p.123)

Il me fallait partager ces lignes avec vous, même si je fais partie des sceptiques, de ceux qui voudraient bien mais ne peuvent point… Ce que j’ai éprouvé là-bas, c’est indescriptible.


Comme à Troyes, une cathédrale.

Pas n’importe laquelle… Saint Jacques de Compostelle. L’un des plus hauts lieux de pèlerinage depuis le Moyen Âge.

Étais-je Quichottine, étais-je Clément, le troubadour au vert pourpoint, qui avait fait le voyage, bien avant moi… ou étais-je moi, seulement moi ?

J’étais pèlerine, et je n’étais pas immobile. J’avais en moi un sentiment intense, je vivais.

Les pèlerins de Compostelle y arrivent épuisés, le plus souvent, mais, lorsqu’ils franchissent la dernière porte, après avoir parcouru les ruelles de Santiago, on les voit se redresser, comme si plus rien n’importait des fatigues du voyage, des écueils évités ou non, des moments d’abattement.

Ils ont réussi… et le bonheur se lit sur leur visage. il s’épanouit, le sourire est indéfinissable, le regard est entre joie et larmes…

Je crois qu’il y a un nom pour cela, mais dans mes dictionnaires, j’hésite entre l’extase et la béatitude. Les deux pourraient convenir.

Je les envie…
Je voudrais leur demander le pourquoi et le comment de ce voyage. Mais pourraient-ils, à ce moment-là, trouver les mots ?

Une journaliste est sur la place, elle pose les questions que je voudrais poser.

Alors, je me détourne, et je reprends mon rêve inachevé.

Faire ce chemin… à mon rythme, parcourir à mon tour les ruelles, franchir les portes une à une…

Arriver sur la place où quelque chose m’attend, quelque chose qui s’appelle, peut-être, l’envie de comprendre le pourquoi de ma présence ici, à ce moment précis.

Mais la Cathédrale est grande, si grande ! Je m’éloigne. J’essaie de trouver l’endroit où mon objectif la capturera en entier.
Je voudrais alors être photographe, savoir « cadrer » correctement.

Bien sûr, je pourrais retoucher les images… mais non, je vous livre le tout comme je l’ai vu ce jour-là.

Comment raconter ? Je suis loin, une grille m’attire…

Qu’y a-t-il là ? Je redeviens en un instant Quichottine, la conteuse.

Qu’y avait-il là-bas ? Vous le saurez demain.

86 commentaires à propos de “Quichottine en Galice (2)”

  1. me voila revenu chez moi pour quelques petits jours..et puis moi aussi je repars pour une aventure….tu sais au mois d’octobre je fais une expo à gradignan dans un relais chateau eglise de compostelle…. je penserais à toi..besos
    tilk

    • Bon retour chez toi, Tilk.

      Je suppose que tu vas avoir beaucoup à faire avec ton exposition.

      Merci d’être passé.

  2. Santiago de Compostella ! Lieu mythique, lieu magique, que l’on soit croyant ou pas… Comme toi, j’y ai vu « cette lumière… qui enveloppait le monde entier ». As-tu ta coquille de pélerin(e) ? 
    Douce nuit, Amielle. Gros bisous, tout plein

    • J’en ai une… que l’on m’a offerte. Mais je n’étais pas vraiment pèlerin.

      C’est une superbe aventure, tu sais, j’ai adoré pouvoir la vivre !

      Passe une belle journée, Amielle. Gros bisous, tout plein, pour toi aussi.

    • Voilà le mot que je cherchais.

      « Le ravi » c’est un personnage des crèches de Provence. C’est celui qui accueille les bas ouverts, celui qui croit, je pense, en l’amitié aussi.

      Merci, Florence.

    • Merci à toi d’être passé. Tu as un beau projet. Vu ce que j’ai vu sur ton blog, tu y arriveras !

  3. Je suis heureuse que tu partages tes impressions, tes émotions..avec nous…J’ai fait le chemin jusqu’à Roncevaux seulement..Arriverai-je ,un jour, jusqu’au bout ?

  4. je suis avec toi là_bas…comme tu contes bien…j’ai fait un jour 300m sur le chemin de Compostelle, c’était quelque part dans le gers près de Laressingle…une petite côte, j’étais déjà essoufflée mais contente …j’avais suivi les traces de milliers de pélerins…
    un pélérinage n’a pas seulement une conotation religieuse…la connaissance de soi, la rencontre avec les autres …chacun peut trouver son propre chemin de Compostelle !
    j’attends la suite de ton voyage, les écoutilles bien ouvertes

    • Merci pour ce partage de souvenirs.

      Je crois que tu as raison, chacun fait son chemin, mais c’est, je crois, surtout un chemin vers soi.

  5. Merci encore pour ce parcours, comme tu sais très bien conter, il est impossible de sauter une ligne, même par inadvertance, car il faut retourner en arrière pour saisir l’idée et l’émotion que tu ressens !!

    Ciao et belle journée. Bises de nous deux;

    • Merci Patriarch. Tes mots me touchent beaucoup.

      Je vous souhaite à tous deux une belle journée. Bisous.

  6. Compostelle, c’est un pélerinage qui m’attire, je comprend l’état de ces personnes à leur arrivé. C’est comme une longue méditation le corps devient dans un état second. J’aime beaucoup tes photos et la manière dont tu nous amènes dans tes promenades.

    • Je le ferai un jour, pour de vrai, si je peux.

      Merci, Solange. Je pense que tu as raison. Que l’on soit croyant ou non, il se passe quelque chose.

  7. C’est un lieu magnifique et magique que j’ai eu la chance de visiter. Le mieux, bien sûr, serait de venir en pélerinage.
    Bisous

    • C’est évident… Moi, je ne l’ai pas fait en tant que pèlerin, mais j’aurais bien aimé.

      Bisous.

  8. Les comédiens? ah mais oui… où avais-je la tête? Les comédiens bien sûr!
    Alors pour les comédiens…. c’est une autre histoire! Je n’en avais pas sous la main, ou plutôt j’en ai mais ils sont un peu défraichis puisqu’ils datent du théâtre de rues d’Aurillac de l’année dernière. Mais après-tout pourquoi pas?

  9. il y a des sensations parfois difficiles à expliquer… je ne peux pas entrer dans une chappelle sans me sentir différente… alors que je ne suis pas du tout bercée dans la religion… mais il se passe quelque chose… j’ai eu le même sentiment dans tous les lieux saints que j’ai visité… respect par rapport aux autres, ou sentiment de petitesse, de n’être pas grand chose… très curieux ! bisous…

    • Tu as raison de le souligner. Je ressens cela sans distinction de religion.

      C’est tout à fait cela.

      Bisous à toi.

  10. superbe câthédrale: à elle seule , elle vaut le voyage; moi aussi j’envie  ces gens  qui  sont portés par  la foi ; d’autres peu-être doutent-ils et ce  pèlerinage les aide-t-il à se retrouver eux-mêmes! oui, il y en aurait des questions à leur poser!!

    • Je suis d’accord… et tu n’as pas vu l’intérieur !

      Il y a je crois de nombreuses raisons, mais je n’ai pas pu leur poser de questions.

  11. Dans ma région beaucoup de pélerins « passent » ou s’arrêtent…je suis sur cette route…

    Toujours la « quête »…pour certains c’est marcher et atteindre cette cathédrale dont tu nous montres de très belles photos…pour d’autres, c’est simplement marcher « sans penser », pour d’autres c’est encore autre chose…chacun cherche et tous ne trouvent pas.

    Je t’embrasse

    • J’aime bien ce que tu dis de ceux qui cherchent…
      C’est vrai que tous ne trouvent pas, mais au moins ils auront cherché.

      C’est une justification de l’existence… non ?

      Je t’embrasse

  12. Toute l’ambiguité est là : « Ne pas se justifier pour être »

    Beaucoup cherchent un « sens » à leur vie, à la vie, sans doute par insatisfaction, cette insatisfaction que nous ressentons tous et qui ne date pas d’hier…

    Le principal c’est d’essayer de « vivre » le mieux possible en harmonie avec son ressenti à condition de « l’entendre ».

    Bisous

    • Ne pas se justifier et pourtant, chercher un sens à sa vie.

      … et vivre, le mieux possible…

      Tout un programme !

      Tu vois, je me mets en « mode veille » parce que j’ai besoin aussi, de cette réalité qui est la mienne.

      Bisous, Lmvie.

  13. la galice sera le pays mis en valeur au festival inter celtique
    je ne connais que leur musique
    mais je suis sure que j’aimerais !

  14. Qu’il est long le chemin jusqu’à compostelle….. Beaucoup le font maintenant sans avoir la foi pour marcher en se donnant un but. C’est eux qu’il serait intéressant d’interroger, Faire le chemin de Saint Jacques a t’il un sens pour eux ? Pourquoi, je me pose cette question aussi. Je sais à qui je vais la poser. Bises

    • Tu me donneras sa réponse ?

      Je crois qu’on se lance tous des défis un jour.
      Faire un pèlerinage à pieds, sans rien de superflu à emporter avec soi, c’en est un magnifique !

      Après… je crois que foi ou pas, c’est avec soi que l’on marche. Une façon comme une autre de se trouver.

      Bises à toi aussi. Merci.

  15. Un site dont on entend beaucoup parler mais que l’on voit peu finalement alors c’est agréable de découvrir içi à quoi ressemble ce lieu de pèlerinage. Excellent dimanche.

  16. intense émotion à St Jacques …. qu’on y aille en voiture (comme toi et moi…) ou à pied comme les pèlerins ( mon mari cette année…)

    • Un jour, je prendrai le temps, celui qu’il me faudra, je ne marche pas vite… et j’irai là-bas, à pied, comme le font d’autres, ceux qui croient.

      Merci pour l’émotion partagée.

  17. J’aime tes mots de ce matin là, car je veux imaginer que c’était un matin, mon rêve à moi.
     Le matin en effet, tout me semble parfait et plein d’espoir.
    Alors je t’installe dans le matin de Compostelle où le ciel s’est habillé d’un beau bleu de lumière et je ressens tes sentiments tellement intenses et les fais miens.
    Vois-tu Quichottine, il m’arrive souvent, lorsque je pars seule à la découverte de tels lieux de me sentir imprégnée de leur histoire sans vraiment la connaître et je comprends tout à fait ce sentiment d’extase des pélerins, de questionnement quant à ta présence « là » .
    Ah! je viens de voyager dans un rêve…Merci.
    Bisous
    Sophie

    • C’était un matin… nous étions partis de bonne heure pour nous rendre là-bas. Nous y avons passé une belle journée.

      Merci de me comprendre aussi bien…

      Plein de bisous pour toi.

  18. Je n’ ai pas besoin d’ attendre à demain 🙂
    J’ y cours tout de suite !!!!!

  19. Et zut, il faut attendre. 
    Tu sais, tes photos sont très belles, elles le sont d’autant plus, que chaque fois, tu les accompagne de ton ravissement à te retrouver là.
    Bien sûr, les mots de Coelho que tu cites sont exacts, mais ils ne me parlent pas comme tes mots à toi et tes frémissements d’aise à découvrir ce lieu.
    Merci pour ce partage
    Bisous à toi du jeudi débutant 

    • Eh oui… mais pas trop longtemps. Demain…

      Je crois que tous ceux qui y sont allés en ont rapporté quelque chose.
      Je ne savais pas ce que j’y trouverais.

      Bisous à toi aussi, bien que plus tardifs…

      (Tu sais, je ne connais pas vraiment Coelho, j’ai un autre livre à lire de lui dans ma PAL… L’Alchmiste, tu connais ?)

  20. Elle sont vraiment très belles ses images. J’ai envie de visiter ces lieux. bon jeudi à toi

  21. J’avoue avoir du mal à comprendre cet enjouement pour Compostelle … Peut-être parce que je n’y suis jamais allée ?
    Bon, on va attendre pour savoir ce qu’il y a derrière cette grille.
    Bon jeudi ! Bisoux.

    dom

    • Peut-être… Vois-tu, moi je ne comprenais pas non plus.

      Tu n’attendras pas trop longtemps.
      Bon jeudi à toi aussi. Bisous.

  22. Coucou Quichottine, ce n’est pas possible ! Toi, une bonne du curé comme dans la chanson d’Annie Cordy.
    Je n’ai pas pu m’en empêcher mais je sais que tu me pardonneras …
    Bonne journée,

    PS: J’attend de savoir ce qui se cache derrière cette grille …

    • Je n’ai rien à te pardonner…. au contraire !
      Mais non, je ne suis pas la bonne du curé, mais j’avais adoré cette chanson !

      Bonne journée à toi aussi…. pour le reste, il faudra attendre demain.

  23. En revenant du Portugal, j’ai fait halte à Compostelle, donc pas vraiment de voyage iniatique sauf que je venais d’Altamira , au coeur des débuts de l’homme . Je me souviens avoir hésité à toucher la coquille, comme un reste de superstition, et à l’intérieur une ferveur internationale noyée dans des brumes d’encens, en fait une ambiance surréaliste mystique….Bises   VITA

    • Altamira… je me souviens en avoir entendu parler pour ses magnifiques grottes… C’est le « Lascaux » des Espagnols.

      Merci pour ce partage. Tu sais, en pensant « pèlerinage », au début, je pensais « superstition », je pensais surtout à ces extrémismes religieux qui me font si peur. Eh bien non. Je crois que ce que l’on ressent là-bas était autre.

      Comme le dit si bien Siratus un peu plus haut, je crois que même celui qui est profondément athée, s’il est sincère, percevra un peu de l’atmosphère particulière de ce lieu.

      J’aime ce que tu dis, je crois que tu l’as ressentie aussi.

      Bises à toi.

  24. Une cathédrale en dentelle avec ses bâtiments fortifiés.

    Merci pour le partage et je reste sur ma faim pour la suite.

    Bonne journée.

    • Merci, Pierre-Louis. J’aime bien les tiens aussi.. D’ailleurs, j’ai sans doute de la lecture chez toi aussi !

      Bisous.

  25. Tu m’en donnes l’envie…
    Il faudra qu’un jour je fasse le voyage.
    Merci Quichottine.

    KLC

  26. J’y pense !
    Pourquoi pas en Otto-stop…?

    KLC

    • Rire… Oui, aussi !

      Tu peux aussi en auto… mais tes compagnons de voyages n’auraient pas assez de temps pour faire connaissance correctement.

  27. Bonjour Quichottine
    Je connais « l’alchimiste », mais je l’ai lu il y a très longtemps, et ma foi, il faudrait que je me replonge un peu dedans.
    Mais comme j’ai toujours plusieurs livres qui m’attendent et (j’ai l’impression) de moins en moins de temps pour les lire, je ne sais quand je m’y mettrai.
    Passe une belle journée
    Bisous du jeudi midi 

    • Tu sais, je vais laisser un peu mon blog se reposer, je vais faire provision de lectures… écrire un peu sur d’autres supports.

      Alors, je te parlerai de l’alchimiste à mon retour, c’est un livre qu’on m’a conseillé.

      Je ne serai pas loin…

      Passe une douce nuit, Renard. Bisous du vendredi tout neuf. (rire… je te plagie un peu, mais ne m’en veux pas, j’adore ta façon de faire)

  28. J’ai découvert hier ou avant hier, dans mes visites de blogs (je ne sais plus lequel) cette magnifique cathédrale de Compostelle…je n’en connaissais pas l’existence.
    Sais tu que tu peux parcourir un petit morceau du Chemin de compostelle chaque année….ne pas faire le grand voyage en une fois!
    En vacances, je parcours 5 ou 10 kms du chemin (je crois qu’il y a 5 itinéraires différents en France) quand je repère une coquille dans le sol.
    Il y a même un itinéraire qui passe en plein centre de la ville de Namur (en Belgique), peu le savent!

    • Oui, je sais que l’on peut, il faut bien préparer son voyage.
      Certains le font aussi avec un âne… pourquoi pas ?

      C’est bien de le faire comme on peut, à son rythme.

      Merci pour ce partage, Kri.

  29. J’ai une de mes connaissances qui revient de Compostelle. Elle y est allée seule…. Quel courage de partir seule, et à pieds…. et même pas fatiguée, à 57 ans, faut le faire quand même. Mais bon, elle est célibataire, pas d’enfants…. et assez sportive évidemment. Ceci explique peut-être cela. Je ne sais ce qui l’a poussée à le faire…
    Alors à demain.

    • Seule, je ne sais pas si je l’auras fait. On ne sait jamais ce qui peut arriver.

      Mais avec un(e) ami(e), pourquoi pas ?

      Merci pour ce partage, Petite Elfe.

      Je vais être un peu absente mais je passerai…

  30. L’immobilité n’empèche pas de vivre Quichottine!! sourire… Ah Compostelle…Ferais-je un jour ce chemin..? je me dis quesi cela arrive un jour, ce’st qu’il y aura eu un grand bouleversement quelque part…. Je le souhaite..Le bouleversement? non, mais  le pas…oui! Martine me dit qu’un jour « je partirai »….
    Moi, non plus Quichottine, je vais être moins présente (juste pour les mails à partir de dimanche… devine!! sourire)

    • C’est vrai…

      J’ignore si tu feras ce chemin, qui sait ? Nous le ferons peut-être ensemble, mais tu seras mieux armée que moi, tu es plus sportive.

      Martine a raison… j’en suis certaine.

      Je crois deviner… et je te souhaite un excellent mois d’août.

  31. Coucou Quichottine !
    j’ai vécu 15 ans dans le Sud-Ouest et beaucoup de gens faisaient le Chemin de Compostelle ; je n’ai jamais entendu de gens s’en plaindre ou dire qqchose de négatif… DONC il doit bien y avoir qqchose « au bout »… et si certains pensent « n’avoir rien trouvé », je pense qu’ils ONT trouvé qqchose qu’ils … ne « voient » pas encore !!

    en tout cas le faire en plusieurs étapes étalées sur plusieurs années, pourquoi pas ?

    • Je pense que chacun trouve sa raison d’être sur le chemin qu’il parcourt.

      Merci pour tes mots. Je crois qu’il faut se garder toutes les possibilités.

  32. Le chemin de Compostelle ! Ce chemin que vient de terminer une de mes amies photographes! Pour l’instant quelques bribes de son périple; j’en saurai plus bientôt.
    Je comprends ton émotion et celles des pélerins!
    Bises du soir Quichottine!

    • J’espère que ton amie racontera son périple… et que tu en parleras.

      Bisous du soir aussi… mais pas le même.
      Merci !