Être ou ne pas être…

Vous attendiez tous une histoire aujourd’hui, l’une des histoires du lutin bleu…

Ce que je ne vous ai pas dit, c’est que cette histoire-ci, vous la connaissez peut-être déjà.
Je l’ai racontée, petit à petit, comme un feuilleton, à Flo, du 21 au 24 février dernier… et je lui ai donné l’histoire. C’était un cadeau.

Elle a présenté mon texte sur son blog à l’occasion de son anniversaire….

Je lui avais dit alors :

Tu peux, bien sûr, le texte est à toi… Si un jour je veux le mettre chez moi, je te le demanderai.

Là, je le lui ai demandé, et elle a accepté.

J’avais envie de vous raconter cette histoire aussi, parce que je crois qu’elle aurait pu faire partie de mes « Paraboles« .

Il suffit de fermer un instant les yeux, le temps d’oublier tous les soucis qui vous rappellent que vous n’êtes plus un enfant, et, ensuite, d’imaginer que vous êtes ici, dans la bibliothèque, assis sur l’un de ces coussins que mon amie a disposés auprès de la fenêtre où j’aime me tenir pour vous raconter mes histoires.

Vous avez le droit de froisser votre jolie robe, votre beau costume… même de jouer avec les fils de votre jean déchiré… Ce qui compte, ici, ce n’est pas l’habit que vous avez revêtu pour me rendre visite, c’est ce « vous » que vous êtes, et que vous redeviendrez, une fois que vous aurez quitté ce fil ténu qui nous relie vous et moi, par écran interposé.

Être
(Comment le lutin bleu apprit à rester soi)

Il était une fois, un tout petit lutin, un lutin que la vie avait trahi.
Il avait tant à lui pardonner qu’il décida de gravir une montagne, si haute qu’il lui semblait qu’elle serait inaccessible et qu’il serait mort avant d’y arriver.

Il partit, un matin, à l’aube, seul. Il ne voulait avertir personne. Il avait bien un peu peur… mais, il était comme ça. Il ne voulait pas déranger.

Il commença l’escalade. Ce n’était pas facile… C’était même très dur !

Alors qu’il était prêt à tout laisser tomber, non pas à rebrousser chemin, il aurait eu trop honte, mais à s’asseoir, là, sans plus rien dire, il vit une fourmi, tout près de lui. Elle portait une graine plus de trois fois grosse comme elle ! Ce devait être bien difficile aussi, mais elle ne pliait pas.

Le petit lutin se releva. Il poursuivit son chemin… encore un peu.

Au moment où le soleil se couchait, il s’arrêta sous un arbre. Il était bien fatigué. Il s’endormit.

Tu sais, ou tu ne sais pas, les lutins, qui vivent si vieux,
ont besoin de très peu de sommeil.
C’est d’ailleurs pour ça qu’ils peuvent venir dans les maisons
pour aider les gentils ou pour y faire des bêtises
quand les gens sont trop méchants.

Ce lutin-là n’avait jamais fait de mal à personne… Il voulait seulement réussir à oublier.

Pendant qu’il dormait, un rossignol vint se percher sur l’arbre et il se mit à chanter.

Tu sais que les rossignols chantent la nuit ?
Ce que tu ne sais pas,
c’est que leur chant a des vertus thérapeutiques.
Il guérit ceux qui ont l’âme en peine… le plus souvent !
Il y a un « mais », bien entendu…
il faut pour cela que celui qui a l’âme en peine puisse l’entendre
alors qu’il est endormi…

Malheureusement, le petit lutin entendit les premières notes de la chanson du rossignol et s’éveilla tout de suite…

Ça, c’était vraiment dommage !

Le rossignol trouvait que le petit lutin était bien gentil. Il ne lui avait pas lancé de caillou, contrairement à ce que faisaient certains, les jaloux… Il l’avait seulement regardé, un peu étonné. Il lui avait demandé comment il se faisait qu’un petit oiseau minuscule et pas vraiment très joli puisse chanter une aussi belle chanson.

– Pas joli ? Moi ? Je ne suis pas très joli ?

Le rossignol faillit mourir de rire ! Il expliqua au lutin que ce qui comptait, ce n’était pas l’apparence… Que d’autres oiseaux, bien plus beaux, avaient une bien moins belle voix, et qu’ils n’étaient pas si gentils !

– Ah… (Ça c’était le lutin… qui ne savait plus trop quoi dire)
– Mais il faut donc tout t’apprendre ? Où vas-tu ? (Là, c’était le rossignol, un peu agacé…)
– Je vais là-haut, sur la montagne, tout en haut… Il faut que je sache ce qu’il y a en bas.
– Tu vas en haut pour savoir ce qu’il y a en bas ? Tu as de drôles d’idées, toi ! Tu ne penses pas que ce serait plus facile d’aller en bas ?

Le lutin regarda le rossignol sans rien dire. Il ne pouvait pas lui expliquer que, justement, il venait d’en bas… et que s’il allait en haut, c’était pour voir si de là-haut la vie semblait plus belle !

Ce soir, il faudrait que je termine mon histoire…
Il m’arrive d’avoir envie que l’histoire dure très longtemps,
comme les contes des Mille et une nuits…
Des histoires qui commencent et ne finissent jamais.
Je me dis que c’est dur quand une histoire finit,
qu’elle soit seulement une histoire, ou un peu plus.
Le mot « fin » ne devrait pas exister…

C’est d’ailleurs ce que pensaient le rossignol et le petit lutin bleu.


C’est vrai ! Je ne t’avais pas dit que mon lutin était bleu,
bleu comme les mots que je dépose sur mes pages.
Il était bleu comme un coin de ciel, tu sais, un petit coin de ciel,
celui qu’on aperçoit parfois entre deux nuages.

Il aurait dû être heureux, tout le monde le lui disait, à longueur de journée.

Mais pourquoi donc es-tu triste ? Tu as tout le nécessaire…

Oui, il avait tout. Si l’on veut.
Il avait à manger, à boire, et de temps à autre, il avait même des amis qui venaient lui raconter des histoires… Mais, ce qu’il aurait aimé, c’est pouvoir dire son chagrin, son rêve détruit. Et ça, il ne le pouvait pas. Personne n’aurait compris.

Lui, il aurait aimé être un oiseau… ou un poisson… ou même une araignée, de celles dont les toiles se perlent de rosée dans le sole
il pâle du matin. Il aurait aimé être n’importe quoi, mais surtout pas lui.

Pourquoi ? Parce qu’un jour, comme ça, entre deux portes, il avait surpris un secret… On ne devrait jamais les dire, car c’est ainsi qu’ils sont découverts par ceux à qui on voulait les taire.

Il n’avait jamais compris pourquoi les autres se moquaient de lui quand il chantait, pourquoi ils riaient si fort quand il essayait de danser, pourquoi les mots qui lui venaient n’étaient jamais ceux qu’il aurait fallu dire…

Ce jour-là, il avait tout compris. Il ne ressemblerait jamais aux autres lutins de la forêt des merveilles, il ne saurait jamais évoluer avec grâce sur les planchers de bois ciré, il ne saurait jamais déclamer, et encore moins chanter, comme il aurait voulu le faire. Il ne le pouvait pas… il lui manquait ce petit quelque chose que la vie ne lui avait pas donné.

Il serait toujours « différent », inutile…

Le petit lutin bleu se mit à regarder le rossignol. Il avait des larmes dans les yeux. Je crois qu’il avait parlé sans le vouloir, et ses mots, ceux dont tous se moquaient, n’avaient pas semblé incohérents au rossignol.

– Mais non ! Pourquoi dis-tu que tu es inutile ? Je suis sûr que tu vas trouver une place ! Je t’accompagne, tout en haut, tu verras.

Le voyage dura un peu, parce que la montagne était bien haute, et le lutin tout petit.

Tandis que le lutin grimpait, s’arrêtant de temps à autre pour boire à l’eau des ruisseaux ou pour grignoter quelques myrtilles….

Tu me diras qu’il allait se salir… mais il était déjà tout bleu !

… le rossignol lui racontait ce qu’il voyait. Il lui donnait des mots… des couleurs… il habillait le vide de tout ce que le lutin n’avait pas encore pu admirer. Parfois, il s’envolait très haut, puis revenait se percher sur son épaule.

C’est à ce moment-là que le petit lutin se sentait bien… mieux que jamais.

Peu à peu, il apprit que ces mots étaient aussi à lui, qu’il pouvait s’en servir et que ce n’était pas si grave de ne pas savoir chanter comme le rossignol, que ce n’était pas si grave de ne pas savoir danser.

Il se mit à rêver de choses si belles qu’il put enfin les peindre en mots.

Tout en haut de la montagne, il se pencha… il essaya d’apercevoir la forêt, les autres lutins.

Tu sais bien que c’est impossible ! Ils étaient bien trop hauts !

Le rossignol, qui n’avait rien perdu de la surprise que ressentait le petit lutin bleu, lui dit alors son secret :

– Tu n’es pas un oiseau, non, tu n’es pas non plus un petit poisson au fond de l’océan. Ce n’est pas grave. Des oiseaux, il y en a des milliers dans le ciel, des poissons, il y en a des milliers dans l’océan… et, tu vois, même les araignées qui te semblent si parfaites quand elles tissent leur toile, inlassablement, du matin au soir et du soir au matin, il y en a tant et tant que tu ne pourrais pas arriver à les compter toutes ! Tu crois que tu es inutile… tu as tort. Chacun a sa place et le monde est très grand.
Tu vois, ce qu’il faut que tu saches, ce qu’il faut que tu n’oublies jamais, c’est que la vie ne t’a jamais trahi. Elle t’a donné tout ce qu’il fallait pour que tu puisses être toi, seulement toi, toi l’unique. Toi seul es arrivé au sommet de cette montagne où aucun lutin n’était jamais allé. Maintenant, tu vas pouvoir descendre dans la vallée, te perdre à nouveau dans la forêt, plus jamais personne ne pourra se moquer de toi.
Toi, tu seras le seul à pouvoir leur raconter ce qu’ils ne savent pas.

Voilà…

On dit que le petit lutin bleu avait appris du rossignol la joie d’être soi, seulement soi, avec toutes ses différences.

Quand il revint dans son village, il avait, sur l’épaule, un drôle de petit oiseau brun… et, chaque nuit, pendant que le lutin dormait, le rossignol, tout doucement lui murmurait sa chanson.

Quichottine, pour Flo, 21-24 février 2008.

124 commentaires à propos de “Être ou ne pas être…”

  1. Une histoire qui fait tant de bien à lire…Tu joues au rossignol maintenant ? Bon dimanche, Quichottine

  2. Voilà une bien belle histoire pour les grands enfants que nous sommes … merci pour ton gentil commentaire. Loralie nous revient avec un nouveau bébé et c’est tant mieux (le lien se trouve sur son premier blog). Je te souhaite un bon dimanche.

    • Merci… J’ai vu le lien d’Ange et démon… Ce sera un très beau blog.

      Bon dimanche à toi aussi, et merci pour cette visite en retour…

  3. Tu tisses de jolis fils Quichottine à travers l’écran avec tes belles histoires. A+

  4. Savoir que l’on est unique et se dire que c’est là le plus beau cadeau de la vie…Mais ,nous sommes UN avec TOUS.bises de VITA

  5. Quel bel ami ce rossignol, quelle sagesse…
    Ta réflexion sur les maisons neuves est très juste. en effet, il ne tient qu’à nous de fabriquer des souvenirs.
     Mon grand âge m’a amené souvent dans de très vieilles maison, notamment à Castres, dans la famille de Patrice où nous passions nos vacances au coeur de la ville, dans cette maison aux volets bleu-charette mi-clos pour conserver la fraîcheur. il y avait tout, les odeurs, les marches usées, les tomettes provençales dans chaque pièce, les gros meubles anciens sentant la cire… Et puis ce poème, je l’ai appris en 1955, nostalgie, nostalgie!
    Je t’embrasse fort Quichottine, à demain pour une nouvelle histoire.
    Sophie

    • Merci Sophie…

      Et merci de ta réponse à mon commentaire chez toi. C’est vrai que l’on ressent toujours une certaine nostalgie à se pencher sur des souvenirs.

      Demain, il n’y aura pas de nouvelle histoire, mais il y en a d’autres dans mes tiroirs… Je sais que tu les explores en ce moment.

      Merci d’être là. Je t’embrasse fort

  6. coucou me revoici et oui les vacances sont finies, demain on reprend le boulot, déjà
     Bisous

  7. Coucou a toutes et tous je ne passerais sûrement

     pas de la semaine ma fille arrive chercher son fils ,

    et reste la semaine avec nous,

                   Merci bisous…..

    désolé pour le copier, coller , mimi ton petit zozion

                    Camelia

  8. Une très belle histoire… Une histoire qui nous parle à tous.
    On a effectivement tous un rossignol pour nous accompagner les jours de doute, il nous faut juste savoir l’écouter et l’entendre…
    Gros bisosu à toi et douce semaine, Syl

    • Je sais qu’il n’est pas toujours facile de l’écouter… Il faut parfois tendre le l’oreille.

      Merci, Sylviane, de ta présence. Douce semaine à toi aussi

  9. Grace à toi, j’ai commencé à m’accepter telle que je suis avec mes différences
    Merci et bisous

  10. c’est une tres belle histoire quichottine , je te souhaite un bon debut de semaine  

  11. Ton histoire est très belle, pleine de petites clés pour apprendre à effacer les tracas quotidiens … Nous sommes tous des petits lutins et il nous faut de temps en temps des rossignols pour nous aider à avancer 😉 En revanche, je crois que si le mot fin n’existait pas, les choses perdraient de leur charme … Merci pour tes passages en mon absence Quichottine … Je vois avec plaisir que septembre se rapporche … Belle journée et gros bisous

    • Je sais que certaines choses perdraient leur saveur, tu as raison, Bandolera.

      … Pour septembre aussi. J’espère que nous arriverons à nous rencontrer !

      Belle journée à toi aussi

  12. Le sommet de la montagne est le point le plus rapproché du précipice…. Le rossignol est sage et il y a bien des choses dans ce conte aussi joliment écrit. Merci et agréable soirée

  13. oh, magnifique histoire!
    Il faut toujours un peu de temps pour voir son rossignol, mais l’essentiel c’est de le trouver!

    bisous

  14. un petit tour dans ta bibliothèque..j’enpreinte un livre et je le raporte demain
    besos
    tilk

  15. Aujourd’hui cela sera juste un petit passage pour déposer quelques bisous et te souhaiter une bonne journée…
    A tout bientôt,

    Syl

    • Même ce « petit passage » est agréable pour moi !

      Merci Sylviane ! Bonne journée à toi aussi !

  16. J’aime bien ton histoire,je la raconterai à mes petits enfants la semaine prochaine quand ils seront là..C’est très important de comprendre que chacun a sa place,tel qu’il est…

    • J’espère qu’elle leur plaira… et qu’ils ne sont pas trop jeunes pour comprendre.

      Merci de ta présence, Gazou !

  17. Tu es ou tu n’es pas là… Là est la question ? lol
    En tous cas, j’espère que tout va bien pour toi.
    Gros bisous et à bientôt,

    Syl

  18. Coucou !
    Je suis de retour et, désolée pour le copier/coller, mais je tiens à tous vous remercier pour votre fidélité pendant mon absence.
    Je reviendrais lire plus longuement les articles en retard …
    Bon vendredi ! Bisoux.

     

  19. un peu « ose devenir qui tu es  » un peu  » le spleen » du lutin … j’aime bien
    bises

  20. Une bien belle histoire comme tu sais les raconter…je te fais des gros bisous…ainsi qu’au lutin bleu…et au rossignol…que j’aimerai entendre chanter, mais par chez nous il n’y en a pas…

    • Merci !

      Je crois que je n’en ai jamais vu en vrai… mais, j’ai en tête un autre rossignol… (clic image)

  21. Tu as raison de t’évader un peu de la bibliothèque pour mieux en redécouvrir les rayons … 😉 Tu nous manques mais nous t’attendons sagement … A très bientôt … Gros bisous !

    • Merci de m’avoir attendue… et de ne pas en avoir profité pour déranger mes étagères… (sourire)

      Gros bisous à toi aussi, Bandolera !

  22. Coucou, je reviendrai lire demain tous les articles que je n’ai pas eu le temps de découvrir chez toi car j’ai à nouveau l’ADSL. Bises

    • Je suis bien contente pour toi que tu aies l’ADSL de nouveau… je sais ce que c’est quand ça ne marche pas… Merci d’être là !

    • Être où ne pas être… ce pourrait aussi être la question.

      Tu me manquais aussi, Tilk. Je suis contente que tu sois passé, même plusieurs fois, pendant mon absence ! Merci !

  23. Consciencieusement, j’ai lu en suivant les liens. J’ai lu le « lutin et le rossignol » chez Flo, je l’ai relu avec plaisir ici, parce que tes mots ont l’harmonie d’un chant, et qu’il est bien doux de se laisser bercer par eux… Je serai désormais encore plus attentive au rossignol.

    • Un sourire… Merci ma douce amie.

      Ce conte-ci me tient à cœur.

       

      Passe une bonne soirée. Je t’embrasse.

  24. C’est une belle histoire .. et on a tous un petit oiseau brun sur l’épaule non ? Il suffit d’ouvrir les oreilles …. bisous

  25. Cette histoire est magnifique!!! On a tous un petit oiseau brun mais beaucoup ne veulent pas le voir

  26. Coucou Quichottine, j’aime ces chemins de traverse sur lesquels tu nous entraînes l’air de rien.
    Tu vois, ce petit lutin prend la route mais c’est au plus profond de lui même, là où les rossignols peuvent parler, qu’il trouvera son salut.
    Merci de nous entraîner dans ce monde magique où tout est possible.
    Je t’embrasse,

  27. J’avais le rossignol, là, sur l’épaule… c’était toi avec la douceur et sagesse de tes mots.
    Je ne sais pas pourquoi, ce matin je me sens aérienne… je crois que je devine.
    Je t’embrasse.

  28. J’ai brillé par mon absence ces derniers temps, j’espère que tu ne m’en veux pas, sinon je me promets d’éternels regrets snifff
    En attendant, te voilà, une fois de plus, couronnée !
    Le prix « Brillante weblog » premio-2008 a été décerné à… Si, si, va voir…
    Mille bisoussssssss

  29. Coucou ma Quich’ 🙂
    Je me souviens d’ avoir lu ce conte chez Flo.
    A l’ époque, je l’ avais lu 2 fois de suite, et là, je le retrouve avec énormément de plaisir.
    Merci pour ce petit chef d’œuvre
    Gros sœurette 🙂

    • Merci à toi… Je suis heureuse que tu sois là pour cette histoire, et que tu sois revenue !

      Tu es trop gentille avec moi, soeurette 🙂 

  30. Que ce conte est beau, je comprend que flo l’ai mis chez elle, il est superbe, et c’est une belle leçon de vie.

    On est tous des petits lutins quelque part non ? toujours à vouloir autre chose que ce que l’on a, pour finalement ne plus savoir qui l’on est ^^

    Je t’embrasse quichottine, raconte encore de jolies histoires comme ça 😉

  31. quelle magnifique histoire pleine de sagesse et de messages que bien devraient s’en inspirer pour etre meilleurs !
    ce petit lutin est un sage lui-même ou du moins a appris a l’être grace à un plus petit que lui , et est devenu son ami ! avoir un ami que demander de meilleur ?
    ici dans notre maison nous avons plein de lutins , quand mes enfants étaient petits on riatit car les lutins faisaient plein de betises inexliquées — quand on ne savait pas « qui » avait fait cette bêtise , ou il y avait des choses qui disparaissaient , encore les lutins ???
    on en rit encore ensemble et on perpétue l’histoire des lutins de mamie ,
    bisous et merci pour tes histoires qui nous enchantent / IRIS

    • Il n’y a rien de mieux qu’un ami… si, deux !
      Je plaisante… mais je sais que l’amitié est un bien rare et précieux.

      Merci pour ce partage, Iris !

  32. oh alors là, en voilà une jolie histoire, je l’aime ton lutin bleu ! de toutes façons je ne veux être que moi, em…deuse, ch…euse, une nana quoi, et ça me prend déjà assez de temps comme ça !
    bizzz et bonne soirée

  33. J’arrive de chez Tilk et …j’espérais devoir taper « livre » en com » chez toi !!! – ben non !

    tu es un ange toi ? – si le gentil com le dit, je le crois bien !

    c’était juste un « coucou », mais j’espère qu’il ne te désespèrera pas !

    • Ben non, pas de « livre » aujourd’hui !… mais bientôt !

      (Tu as réussi à le taper quand même ! coquine, Melly !)

      Non, je ne suis pas un ange… mais sans doute pas un démon non plus !

      Je n’ai rien contre les « coucous », Melly… je ne suis donc pas désespérée !

      Merci d’être là !

  34. C’est très courageux d’escalader les montagnes… Mais c’est parfois aussi courageux de rester en bas…  alors, courage ou lâcheté… That is the question.. mais être soi, évidemment…. En tout cas, j’aime beaucoup ton histoire. Bonne journée Quichottine.

    • On peut toujours s’interroger, il n’y a pas de réponse évidente…

      Et quant à être soi… j’espère y arriver moi-même.

      Je suis contente que mon conte te plaise. Bonne journée à toi aussi, Eolina

  35. j’aime beaucoup !  qu’il  est bien agréable de venir dans ton univers !  bise  amitié

  36. J’espère que tu vas bien… ça fait bizarre de ne pas te voir ici ou là…. Bisous et bonne journée.

  37. S’accepter, ressentir la joie d’être soi grâce à un ami qui te respecte, t’écoute et sait trouver en toi l’être unique que tu es. C’est le bonheur parfait car la réciproque s’installe tout naturellement.
    Quel joli texte! Ah, ce joli lutin bleu n’a pas fini de nous sortir toute sa panoplie de magicien !!!!
    Gros bisous Quichottine, passe une bonne nuit !

    • J’aime ce que tu dis de l’amitié… C’est tout à fait ce que je pense.

      Merci d’être là, Alrisha, et de ta présence chaleureuse ! Bonne nuit à toi aussi

  38. Comme c’est beau, je me suis laissée bercer par la musique de tes mots. Un conte qui finit bien comme quand j’étais une petite fille et que ma grand-mère m’en lisait un avant de m’endormir..j’ai retrouvé ma petite enfance et suis un peu nostalgique. Le petit lutin bleu a eu beaucoup de chance de rencontrer le rossignol… cette nuit j’espère que dans mon sommeil, je vais l’entendre chanter …
    Merci Quichottine pour ce tendre moment.
    plein de bisous du matelot de haute savoie
    chantal

    • Si je pouvais te l’envoyer, c’est avec joie que je le ferais…

      Merci à toi pour ta longue visite ! Plein de bisous

  39. bonjour donquichottine j’ai vue au fond d’une grande  et belle allée un batiment ancien superbement rénové avec inscrit dessus la blibliothéque de quichittine et ça ma dit d’aller voire j’étais sur dit trouver  un joli livre parsque rien que le batiment et le nom de la biblothèque m’inspirai sergio42 .

    • Bonjour Sergio ! Je ne sais pas si tu étais en vélo, mais ce que je sais, c’est que je trouve ton arrivée magnifique !

      Merci…