John William Waterhouse

J’ai hésité…Je voulais appeler ce billet « La Tempête« … ce qui était de circonstance.

Mais, chacun de mes « tableaux » a pour titre le nom de son auteur. Je ne dérogerai pas à la règle que je me suis imposée depuis que j’en accroche sur les murs de ma bibliothèque, de temps à autre…

Celui-ci, je l’ai découvert par hasard, je ne l’ai jamais vu « en vrai », je l’imagine à travers les reproductions que j’ai trouvées, ici ou là, sur le Web ou dans mes livres.

Nous dirons que, pour une fois, ce n’est pas si grave, que ce qui compte, c’est de pouvoir vous le montrer, comme je l’ai vu ce soir-là.

John_William_Waterhouse_1916

John William Waterhouse (1849-1917)
Miranda, La Tempête, 1816
(Huile sur toile, 98cm x 136 cm)

Je lisais… Je m’étais mis un disque en fond sonore. Wilhelm Kempff… Il interprétait au piano la dix-septième… Une sonate de Beethoven.

Je vais vous dire un secret… C’est un morceau que j’ai joué, il y a très longtemps, très…

Enfin, je triche un peu. Si je l’ai déchiffré en entier, je n’ai joué correctement que le troisième mouvement… Je crois que ça a été le morceau le plus difficile que j’aie jamais interprété ! Je le jouais bien. J’avais dix-sept ans. J’avais écouté au moins cent fois Wilhelm Kempff… Je n’ai jamais été un pianiste virtuose, j’essayais de le jouer… le mieux possible .

Le propre des grands pianistes, c’est de ne jouer comme personne.
Moi, je jouais comme lui.
Comme Wilhelm Kempff !

Vous me regardez d’un air de dire :

Voilà, elle en rajoute encore ! Depuis qu’elle parle de ceux qui sont vivants, Quichottine fait ce qu’elle veut avec les morts… Elle nous bassine avec son Don Quichotte, nous annonce qu’elle va bientôt dialoguer avec Cervantès, et maintenant, ne voilà-t-il pas qu’elle interprète du Beethoven à la manière de Wilhelm Kempff ? Et pourquoi pas Claudio Arrau ou Arthur Rubinstein, tant qu’elle y est ?

Pourquoi pas ? Mais tout simplement parce que je ne les ai pas entendus jouer La Tempête, je ne les ai écoutés que dans d’autres partitions, pas la mienne ! La mienne, c’est lui qui la jouait ! Il faut me croire… Je l’écoutais du matin au soir, et du soir au matin. Pourtant, à l’époque, il n’y avait pas de baladeur, pas de format mp3…

J’allais dans les salles de musique, et j’écoutais mon disque vinyle 33 tours ou les cassettes de mon professeur de piano. Cette année-là, j’allais passer mon baccalauréat… et c’était ma dernière année avec elle. Je l’admirais, je l’aimais, elle qui me dispensais ses cours sans me les faire payer ! Alors, je travaillais de tout mon coeur… pour la remercier !

Je suis encore partie très loin… C’est votre faute aussi ! Il ne fallait pas me dire que je vous racontais n’importe quoi !…

Il faut que je revienne à ce tableau dont je dois vous parler aujourd’hui… J’écoutais La Tempête, ce troisième mouvement en ré mineur que j’aime tant… je lisais une pièce de théâtre. Et c’est alors que je l’ai vue !

Qui ? Et bien ELLE… Miranda. La fille de Prospero !
Vous ne le connaissez pas ? Ce n’est pas grave… Ce sont des personnages de Shakespeare, William de son petit nom, comme dirait Prévert.. Ce sont des personnages de la pièce que je lisais…

Prospero, c’est celui qui dit, alors qu’il parle à sa fille :
(à la scène 2 du premier acte)

Pour moi, pauvre homme, ma bibliothèque était un assez grand duché.

Vous ne croyez pas qu’il me le fallait, ici, cet homme-là ?… ce magicien qui sait provoquer des tempêtes où nul ne souffre du naufrage ?

Et puis, pour ceux qui voudraient réfléchir un peu… un texte « emprunté » à une « introduction » au texte intégral…

« Le mot Personne a été transporté de la Scène à tout Représentant de parole ou d’action, aussi bien dans les Tribunaux que dans les Théâtres », ainsi le théâtre, transporté dans les lieux de pouvoir, devient l’endroit même du débat du pouvoir, mieux que l’image, il donne la règle du fonctionnement, le politique s’avance masqué et c’est le masque qui le représente, il n’y a pas de roi dont la nudité même ne soit un déguisement, les habits, cette étoffe des songes dont nous sommes faits, que chacun porte, sont l’être et non pas l’apparence, la fiction du pouvoir c’est son essence et non pas son simulacre, auteur, acteur ou personnage tous sont « persona » masque, illusion d’illusion, car seule l’illusion est vraie.


Vous pouvez voir une autre « Miranda » de  J.W. Waterhouse, mais du début de sa carrière de peintre, ici.

Vous pouvez écouter les autres mouvements de la sonate en ré mineur de Ludwig Von Beethoven, La Tempête.
Le récital a été enregistré à Paris en 1968.
Wilhelm Kempff joue le premier mouvement et le second… Voici le troisième, comme je le jouais, deux ans plus tard.

 

 

110 commentaires à propos de “John William Waterhouse”

  1. Bonjour de Canton en Chine,excellent tableau, et merci pour le rappel de siratus, j’y suis d’ailleurs passé hier,et j’y retournes ,bonne semaine bye

    • Je sais bien que tu y passes, Dany…. et c’est pour ça que je t’en remercie.

      Belle journée à toi aussi !

  2. siempre es un placer de leerte aqui y en mi blog
    entonces eres musica  yo tambien pero claro bateria en una banda punk
    besos
    tilk

    • Ta présence dans la bibliothèque est aussi un plaisir pour moi…

      Punk ? C’est amusant, je ne te voyais pas entouré de tant de bruit… je te voyais dans le silence et la méditation.

      No sé lo que soy, pero sé lo que me gusta… Gracias, Tilk, por tu presencia.

  3. Encore une très belle page dans ta bibliothèque. Mon chat couché à côté de mon ordinateur a beaucoup apprécié la sonate. J’ai beaucoup aimé le tableau. Je suis une visuelle. Bises

    • … Tu me fais rire, Martine ! Un câlin à ton chat de ma part…

      Je suis contente d’avoir pu vous faire plaisir à tous les deux !

      Passe une belle journée !

  4. Je ne connaissais pas du tout ce tableau. Il est vraiment superbe.
    Cette femme, en scrutan cette tempête, cherche-t-elle à calmer sa tempête intérieure?

    • Elle a peur pour les marins… et elle sait que celui qu’elle aimera est là, parmi eux.

      Que ferais-tu en ce cas ?

      Tempête intérieure, oui, sans aucun doute !

      Merci d’être là, Zazou !

  5. Magnifique ce tableau. Et tu nous parles de piano et de Shakespeare. J’aime les deux, et pour démarrer ma journée (il est temps que je me dépêche), cela va me mettre de très bonne humeur. Merci, merci.

    • Je suis presque contente de t’avoir mise en retard ! (rire !)

      Merci de t’être attardée dans la bibliothèque, Pivoine !

      Gros bisous à toi

  6. merci pour la tempête..en peinture et en musique…c’est bien d’écouter la tempête quand on est apaisé

  7. Merci Quichottine pour cette rétrospective musicale des années 68.
    Grand compositeur,  bien que mon coeur balance plus pour Wagner.
    Très grand pianiste au sommet de son art ,qui vivait sa musique.
    (vu la petite vidéo)
    Aurais tu délibèrement choisi cette année là ? Alors que nous allons fêter le trentième anniversaire  des événements .Pour ceux qui les ont vécus.
    j’ai bien aimé le début de ton article……….dommage  pour la suite….(sourires).
    Bonne journée à toi.

    • Wagner, je l’ai mis dans ma réponse à Chris… pour toi aussi !

      Non, je n’ai pas « délibérément choisi »… mais ça s’est présenté ainsi, parce que tout est vrai dans mon billet, l’année, le piano, le tableau… et l’illusion qui semble si souvent plus proche de la réalité que la réalité même !

      Et puis, c’est vrai aussi que 68 va apparaître partout… mais je laisserai les autres blogs en parler…

      Mon 68 à moi, c’étaient mes premières leçons de piano… et cette joie que j’ai eu de voir comment j’avais pu progresser de ces premières leçons, en septembre 67 à ce final de la 17e, au printemps 70… trois ans… et le souvenir de morceaux que j’aurais aimé apprendre !… (de ceux que j’aurais peut-être pu jouer alors et que je ne jouerai jamais, de ceux que je jouerai peut-être un jour, sans doute plus faciles, parce que même si je le voulais, les années sont là et les mains qui jouent si bien sur le clavier de l’ordinateur n’ont plus la même agilité sur celui du piano !… Je ne suis pas Wilhelm Kempff… ça, je le vois de plus en plus, lui, il jouait encore merveilleusement bien…)

      Ton 68 à toi, monsieur le Lutin, tu nous le raconteras ?
      Tu me diras ce que tu as vécu, toi ?
      Ou tu en parleras avec d’autres… tiens, sur le blog de P-BR (qui est là, un peu plus bas, dans les commentaires… l’adresse est bonne !)
      Merci pour ton passage, Guthin… Je suis heureuse que tu aies aimé le début de mon billet… c’est toujours ça ! (sourires…)

      Bonne journée à toi aussi…

  8. Tableau romantique de circonstance avec les tempêtes qui se sont succédées. T’en fais pas pour moi (les visites de Siratus me manquent mais je survivrais: je reviens régulièrement voir si elle a mis un petit mot) tu es très attentive, mille merci. J’aimerai aussi passer + souvent ici mais je choisis souvent mes oiseaux…A + de toute façon.

    • Tu as raison de choisir tes oiseaux… Siratus a mis un nouveau billet aujourd’hui, il est magnifique !

      … c’est là qu’il faut aller ! Merci dêtre aussi dans la bibliothèque ce matin.

  9. Bonjour,
    Ce fut un pur moment de bonheur…suis allée voir Siratus.
    Bonne journée.
    D@net.

  10. Avant d’aller écouter la musique , je me suis fait la réflexion dès que j’ai vu le beau tableau de la tempête : Voilà un tableau pour Bill….. je n’en dirai pas plus. Bisous chère Quichottine.

    • J’en suis heureuse…

      Dis, monsieur PBR, si tu viens dans la bibliothèque, tu feras aussi partie de mes Blogopotes… ça, c’est génial !

      Gros bisous à toi aussi… tout pareil que pour les autres !!! Merci d’être là.

  11. Coucou Quichottine  😉

    Oui, de vrai trésors chez toâ, un plaisir sans cesse renouvelé.  :-)))
    MERCI!

    Bonne journée, bisous.
     

  12. Fichier hébergé par Archive-Host.comMoi qui n’aime pas les tempêtes, avec ce magnifique tableau et cette musique bien sûr je change d’avis…j’aime beaucoup ce troisième mouvement…je n’ai pas le temps pour les deux autres mais si je peux je repasse….gros bisous…Merci pour ta visite supplémentaire au nom de Siratus…j’y passe tous les jours…voir ce qu’elle nous concocte de beau…je l’envie un peu…de voir de telles merveilles..mais moi la plongée…c’est pas dans mes cordes….Bonnne journée à toi…

    • C’est dommage pour un bigorneau !… (de ne pas avoir la plongée dans ses cordes !)
      On ne peut pas tout avoir… toi, tu es douée pour les dialogues !

      Merci d’être là… Je suis contente que ça t’ait plu !

    • Je crois que tu fais bien, Ruegy !

      … même Ulysses s’en était méfié…

      Merci à toi d’être là.

  13. Au moment où je lis cet article, je ne peux écouter W.Kempff car quelqu’un joue du piano juste à côté de moi… 
    Encore un bien bel article qui nous fait découvrir une nouvelle facette de ta personnalité…

  14. Ton post m’a transporté dans ton monde Quichottine !!!J’avais un instant oublié qui j’étais et où j’étais !!!!je me prenais peut être pour Miranda que je ne connais pas, seul William est porté dans ma mémoire !!!!! Je ne me prenais pas non plus une virtuose du piano car je ne sais pas jouer mais je rêvais car je t’imaginais dans toutes ces situations et je trouvais cela ravissant !!!superbe ce tableau…c’est vrai qu’il était de circonstance !!!! Bonne soirée !!!!bises

  15. Toujours aussi envôutante cette musique..Par contre,je n’aime pas vraiment le tableau,la femme ne me semble pas impliquée par cette tempête,je ne ressens aucune émotion  VITA

    • Il y a beaucoup, dans le texte de shakespeare, pour expliquer ce tableau… Elle attend, mais elle ne sait pas trop ce qu’elle attend.

      Il faudra qu’on le lui explique.

      Merci pour ton passage, Vita…

  16. un peu décor théâtral avec les cheveux habilement disposés malgré le vent  pour laisser voir le profil, le vêtement léger et le bateau qui coule au loin sans drame… cela n’empêche pas le tableau d’être beau!
    moi aussi dans ma vie précédente il y a environ 100 ans je jouais du piano…

  17. C’est un festival comme j’en rêve Quichottine chez toi ce soir … Un peu de musique, un peu de peinture, un peu de théâtre … et que du bonheur !!! Douce soirée et gros bisous à toi !

    • Merci, Bandolera… tu sais que c’est agréable de t’avoir dans la bibliothèque ?

      … pour le message, les mots, et les  gros bisous, merci à toi !

      Que ta soirée soit douce !

  18. Pour ma part, je connaissais la tempête de Shaekespear pour l’avoir quelques fois vu au théâtre, mais j’ignorais celle de Waterhouse (un nom prédestiné) tout autant que celle de Beethoven qui sont, à mon sens, superbe toutes deux également !

    Tu sais jouer du piano ? C’est un instrument qui m’est complètement inconnu (en fait, pas musicienne pour deux sous) mais qui m’a toujours fascinée et laissée admirative pour la dextérité qu’il appelle et ses sons si nuancés qui peuvent être incroyablement violents comme incroyablements doux…

    • Je ne l’ai jamais vue !… mais je l’ai lue…

      Ce devait être magnifique !

      … J’ai beaucoup joué… aujourd’hui, j’ai beaucoup de mal, mes mains ne sont plus aussi agiles, mes doigts ont du mal à m’obéir… alors, nous dirons que je joue plutôt des morceaux plus « doux » qui ont besoin de moins de force, et moins d’agilité. je le regrette, mais je n’y peux rien.

      Alors, je me contente le plus souvent d’écouter les autres jouer… et j’adore !

  19. Miranda serait bien un peu une de ces sirènes qui attiraient les marins à leur perte vers les récifs par leurs chants envoûtants.

    Il est trop tard (ou trop tôt) pour voir et écouter la vidéo alors je reviendrai demain… pour le plaisir.

    • L’image peut être interprétée ainsi…

      Tu reviens quand tu veux, Alphomega… Merci d’être là

  20. Qu’est-ce  la main  ?…
    Sinon cet envol scintillant
    Qui fait vibrer l’âme
    Des Serviteurs de l’Univers …
    Comme les cordes sensibles
    Sous de frémissants archets …
    La tempête, le tumulte de leurs voix ,
    La tempête, la puissance de leurs émois,
    La tempête, sous le jeu de ses doigts …

    Farfadièse sans soupir …
    Bises au Maître et à son Elève … 

    • Merci, Farfadets !

      … Le maître était extraordinaire… l’élève ne peut qu’en rêver…

      Belle soirée à vous.

  21. Merci à toi de relayer ainsi Siratus, c’est vraiment très gentil
    Merci pour tes coms.
    Bonne nuit

  22. Je viens de passer un agréable moment, ce morceau de musique est sublime, merci de nous le faire partager, je l’ai dégusté sans modération.

    Santounette

  23. « un disque vinyle 33 tours » j’étais en train d me dmander à quoi ça pouvait bien ressembler XD, je te taquine ! * pas taper*

    hum moi quand j’ai vu ce tableau je n’ai pas pu m’empecher de penser au personnage d’Edelweiss dans mon histoire. C’est saisissant ! OO on dirait que c’est elle ! une jeune femme à la cheveleure flamboyante et au port altier qui peut difficilement dissimuler la noblesse de ses orignines, venue par bateau s’échouer  sur les rives d’un pays au confin du monde…. Ooops ca y est ! moi aussi je commence à m’égarer ( c’est contagieux)

    Donc voilà ta Miranda je l’ai repatisé Edelweiss sans le vouloir ^^ »

    biz

    • Je ne vais pas taper… ^^

      Je suis contente, tu vois, parce que tu m’as rappelée sur ce billet que j’aimais tant ! 😉

      J’ai adoré ce tableau, et, si je suis revenue sur « Miranda », c’est que c’est le personnage qui l’a inspiré.

      Merci d’être passée, et d’avoir proposé une autre version, de m’avoir rappelé ton histoire.
      Je viendrai lire, très bientôt ! (surtout que depuis que tu as fait le ménage sur ton blog, c’est plus facile de retrouver les épisodes !)

  24. Je viens d’écouter religieusement….en fermant les yeux……

    J’ai vu la mer…..des vagues se former…..hésiter…les notes basses essayer de prendre le dessus….

    J’ai attendu, en vain, jusqu’au bout, qu’elle se fache vraiment, dans un tonnerre d’écume…..

    • Il eût fallu que le compositeur soit Wagner…

      Là, tu peux écouter, c’est une pure merveille ! Je voulais te trouver l’ouverture… comme ça. Mais bon, à défaut, tu auras deux extraits…

  25. le tableau est magnifique….et puis, pour un pirate…….lol

  26. MUSICORA…en avril ..souvenirs des salons d’antan ! tu jouais bien tu sais .. Dona Bisettes

    • Oui, je sais que je jouais bien, ce morceau !

      … mais je ne sais plus le jouer !

      Merci d’être là…

  27. Suis venue tard dans la nuit…la tempête s’était adoucie et tous étaient assoupis sauf Miranda qui veillait encore…. j’ai déplacé certains livres! excuse moi! je cherchais Erri……qui l’a pris? il n’est plus là!
    Pardon, je parlais d’Erri de Luca! Je me demandais ce que tu pensais du fait qu’il a enlevé le Don à Quichotte!
    Suis allée voir Goggle! étonnant !une avalanche de Quichottine!!!!! est ce toi?
    Bises Dany

    • Erri de Luca, je l’ai trouvé là (clic) parce que je ne connais pas ce spectacle.

      Ce doit être magnifique, vu ce qu’ils disent…
      J’aime bien l’idée des « invincibles » et de la chaise vide qu’occuperait tous les soirs un Quichotte différent…
      Comme là…

      don Quichotte dans la salle

      Et puis, j’allais oublier… a priori, sur la Toile, il n’y a qu’une seule « Quichottine« … et c’est ce moi qui est bien plus présent sur Google que moi… (Rires !)

      merci Dany !

  28. Il est très beau ce tableau… inquiète par cette tempête, son mari va t-il enfin regagner le port…
    Bon vendredi

  29. Je ne connaissais pas ce pianiste… il faut dire que je suis assez ignorante en musique à vrai dire mais je sais que j’ai toujours aimé le piano, un regret de ne pas l’avoir pratiqué plus jeune mais mes parents n’en avaient pas les moyens.
    Hier j’ai regardé le pianiste, l’histoire est dure car en temps de guerre mais lui aussi m’a transporté dans sa façon de jouer.
    Merci pour cet interméde de douceur.

    Oups : le tableau non plus je ne le connaissais pas, mais il est très beau.

    Bises.

    • J’ai eu de la chance d’avoir ce professeur incroyable…

      Bon choix, pour le film d’hier…

      Merci d’être là… Passe une belle journée, Rainette !

  30. J’ avoue mon ignorance ! Je plaide coupable !
    Je ne connaissais ni le peintre, ni le pianiste !
    Mais quel moment de douceur en compagnie de ces 2 là ….
    Bises Quichottine et merci pour le joli montage que tu as posé sur mon blog

    • On ne peut pas tout savoir, tu sais, Clo !
      J’avoue si souvent mon ignorance que je me demande parfois ce que je fais là au lieu de passer ma vie dans les dictionnaires… mais bon, l’important, c’est de continuer à apprendre…

      Merci à toi d’être là ce matin…

  31. Yes, yesssssss………
    cette fois, je les ai entendues courrir, grandir, monter, déferler….

    …..ces roulements de tambours………..
    Aaaah   !….merci !…..je me sens beaucoup mieux….Beethoven…..trop gentil pour moi !

    Vous allez bien réussir à me passer une autre maladie : la musique classique !!!

    • J’en suis heureuse, Chris !

      Il faudra que je t’explique comment on met une vidéo… ou un lecteur de musique sur ton blog…

      Je pourrais presque savoir ce que tu nous feras écouter !!!!

      (Non, là, je plaisante ! tu es tellement imprévisible que je ne pourrai pas deviner !)

      Bisous à toi

  32. Gros bisous des Philippines, amie Quichottine. J’écouterai volontiers dès que possible. 

    • Merci d’être passée, Amielle… je sais que tu le feras… et ça peut attendre que tu rentres !

      Profite plutôt de tes plongées et postes-nous de tes magnifiques photos qui nous font tous rêver…

      Belle journée à toi ma Dame de l’Océan !

  33. « J’aimerais avoir vingt ans et tout recommencer.J’aimerais faire jeu égal ave la musique et la peinture. J’aimerais chercher enocr pendant trois cents ans.Le théâtrequi veint sera rebelle à lui-même ou turlututu.. »
    Ces mots sont de Pierre Debauche, mon ami et maître …
    LIZAGRECE

    • Merci… tu ne pouvais pas me faire plus plaisir qu’en me faisant découvrir ce grand  monsieur du théâtre…

      Tu vois, je ne le connaissais pas… Belle journée qui commence que celle où je vais devoir aller en quête de renseignements… Bises à toi, liza !

  34. Merci pour le tableau  que trouve superbe et pour  Beethoven qui l’accompagne  à merveille!
    Miranda me fait  penser à Maria Zambaco avec qui Burne-Jones a eu une relation amoureuse très « tempétueuse » et qui était dit-on un démon de la tentation aux cheveux de flammes !
    J’aime beaucoup les tons chauds de la terre qui répondent aux tons froids de la mer, engloutisseuse d’âmes que l’on retrouve aussi sur le personnage de la grève.
    J’aime beaucoup les préraphaélites et leur vision de la nature et de la femme

    • Je l’ai trouvé génial… mais je crois qu’il faudra remercier Maître Po qui m’a fait découvrir les préraphaélites sur son blog.

      Tu vois, c’est une école que je ne connaissais pas du tout et qui me plaît infiniment pour tout… je ne m’en lasse pas.
      Merci d’être là, Azalaïs et pour ces précisions que tu me donnes…

  35. Un vrai plaisir ta vidéo !
    j’ai toute une « éducation » à faire, mais j’aime le Piano !
    mon mari est un grand fan de musique classique, il a ses écouteurs  jour & nuit sur les oreilles !!! (une abeille dans la maison !)

    et mon rêve de petite fille était de jouer du piano – mais comme il y avait une prof de violon , voisine, mes parents n’ont pas voulu la vexer….NUL !

    mais je me suis rattrapée avec mes enfants et ils ont eu prof à domicile –

    bon, pour une fois qu’on ne nous montre pas que les mains du pianiste !!

    ben DIS, si tu jouais COMME lui, BRAVO !!!

    (tu joues les coquillages pour Siratus ? !!!) – t’en as des dons dis donc !

    • Tu m’as fait rire avec ton abeille… mais j’imagine tout à fait !

      J’ai trouvé qu’il y avait beaucoup à voir dans le regard du pianiste, sur son visage… comme si l’on pouvait voir sa pensée…

      ….  pour le reste, il faudra deviner. Réalité ou fiction ? ou souvenir enjolivé ??? Qui sait ? Il faudra demander à ceux qui me connaissaient !

      Merci d’être là, Melly !

  36. Alors là Quichottine, bravo. Bravo pour avoir joué ce morceau que je viens d’écouter. Très enlevé, pas facile. Mais beau, très beau. J’imagine aisément la satisfaction que tu as du avoir après avoir joué cela. Et la fierté aussi. Et le plaisir aussi. Bref, tout.
    A mon grand regret je ne joue pas de piano, juste un peu d’orgue et encore plus à l’oreille que sur une partition. Horreur du solfège qui pourtant est un passage obligé pour qui n’a pas de don. Je me suis alors tournée vers le théâtre puis l’écriture et enfin la chanson  mais c’est une autre histoire.
    Quant à Miranda, si les deux tableaux sont beaux j’éprouve une nette préférence pour le second de 1816. Plus fougueux, plus fort, plus dangereux, plus …. risqué. Mais c’est juste mon avis bien sûr.
    Merci Quichottine. Pour les tableaux, pour ce beau moment de musique et pour toi qui te livres ici.
    Je t’embrasse.

    • Il est difficile, tu peux me croire… J’en étais très fière… et maintenant je regrette de ne pas au moins avoir conservé le niveau… mais bon, la vie, ce n’est pas toujours ce qu’on voudrait, pas vrai ?

      Toi tu fais beaucoup de choses, aussi…

      Merci pour ton avis sur le second tableau… ça me fait plaisir que tu aies pris le temps d’aller le voir.

      Merci enfin, à toi, d’être là.

  37. J’aime beaucoup ce tableau que je trouve vraiment très beau ! Bises et bonne soirée Quichottine !

  38. Un petit coucou du soir. Je vois qu’ici il y a toujours autant de monde, c’est bien. Désolée de ne pas être présente  ces jours-ci. j’espère que la tempête va se calmer la semaine prochaine: celle d »‘Eol est passée mais  je veux parler de l’autre, la tempête électorale qui sévit dans ma petite commune, d’habitude si tranquille…. 
    Tu es une bibilothèque ambulante, je vois aussi que tu es une musicienne… Bonne soirée.  A bientôt. 

    • La tempête a fait de vrais dégâts vers chez toi… Et pour la seconde, dimanche tout sera joué… Encore un peu de patience, et plein de courage à te souhaiter.

      Tiens bon, Eolina !

      Bonne soirée à toi…

  39. J’aime beaucoup ses tableaux, plein de douceur et de mélancolie 😉

    Ton article et ton gout pour la musique me rappelle un recueil que j’ai lu. Le nom m’échappe mais il me semble que c’était « leur fabuleuse » le titre.

    C’est loin mais cela m’a marqué. un poète qui raconte les symphonies qu’il a pu entendre, il en parle comme si c’était des femmes. c’est superbe 😉

    Enfin je n’ai pas suivi tout tes liens, mais je reviendrai voir ça en plusieurs fois. ^^

    Bonne soirée Quichottine.

  40. une image ? ma superbe tête avec son gros nez et mon chapeau horrible……sourire

  41. Rien à voir avec les livres; juste un petit passage pour mettre en valeur ta gentillesse et ta grand amitié pour Siratus. Bravo à toi et merci pour Siratus ! Biiiiiiizzzzzzzzz

  42. Merci pour ce superbe tableau Quichottine.
    Tu vois, cette jeune héroine était venu se recueillir et s’incliner devant cette mer impétueuse qui lui a volé son fiancé.
    La tempête s’est levé d’un seul coup sans qu’elle s’en rende vraiment compte jusqu’à ce que ce bateau en détresse entre dans son champ de vision.
    Les sens en alerte, elle réagit enfin. 
    Il faut venir en aide à ceux que la mer aura décidé d’épargner …
    Bises,

    • C’est tout à fait comme ça que je le vois, Muad !

      … elle réussira à sauver le meilleur d’entre eux. Leur vie ne sera plus jamais la même !

      Merci…

  43. Je me suis régalée d’abord avec la sonate de Beethoven, et ensuite dans tes réponses aux com’, avec Wagner. Et mon ordi a pété les plombs! Alors frustrée j’ai mis l’or du Rhin par Karajan et Fisher Diskau dans le rôle de Wotan.Et j’en suis à la descente dans la forge. C’est quand même fabuleux tout ça. La version de Karajan est la plus douce que je connaisse, déjà il fallait oser prendre un baryton plutôt qu’une basse, et c’est un orchestre restreint comme dans une musique de chambre… enfin presque.
    J’ai eu l’occasion (passé à la télé) de visionner la tétralogie de Boulez et Chéreau. Heureusment que la mise en scène de Chéreau étati géniale, parce que Boulez m’a beaucoup irrité avec son âpreté, ne serait-ce jutement la descente dans la forge qui est magique, lui il en fait vraiment quelque chose d’infernal avec des coups de timbales et triangles disgracieux.
    il y a un passage dans l’or du Rhin que j’adore c’est l’arrivée d’Erha. Ce moment me fait pleurer chaque fois.
    En tous cas merci pour ce moment sublime.
    Bisous.

    • Et à toi, merci pour ce message qui me transmets tes émotions…

      Quoi de plus merveilleux que de sentir quand l’un de ses visiteurs s’est attardé parce qu’il était bien ????

      Gros bisous à toi…

  44. Juste en passant, j’écoute la tempête, 3° mouvement, et savoir que tu la jouais comme ça!
    Quels frissons tu as dû éprouver.
    Bonne journée à toi.
    Bisous plein.

    • C’était mon préféré… parmi ceux que je savais jouer !

      Ma plus jeune fille a longtemps pensé que lorsque je le jouais, j’étais en colère… il est vrai que ce troisième mouvement demande de l’énergie et qu’il me permettait de me défouler…

      Je ne devrais pas le dire… trop tard ! :-))))

  45. Coucou Quichottine, je l’avais beaucoup aimé cette femme le regard plongé sur l’horizon déchaîné comme pour conjurer les démons du passé.
    La mer a ceci de formidable, elle prend, elle donne, mais elle ne peut laisser indifférent.
    Je t’embrasse,

    • La mer ne laisse jamais indifférent…

      Tu sais, Muad, ce qui me plaît avec toi ? C’est que lorsque je m’absente tu n’hésites pas à revenir et à dépoussiérer mes anciens billets !

      Merci !

  46. De tempête en tempête, le vent souffle et nous entraine dans les profondeurs du temps….