Le livre de mon ami

Il y a quelque temps, presqu’un mois déjà… je vous ai promis de vous présenter le seul livre que j’aie jamais lu d’Anatole France.

Vous savez comme le temps passe vite ! Pour peu que je vienne vous rendre visite, je n’ai plus le temps de rien, c’est une catastrophe !

Un mois a passé… mais là, il faut bien que je le range, ce vieux Livre de Poche qui traîne sur le coin de mon bureau… depuis le quatorze janvier !

Sur la couverture, le nom de l’auteur apparaît comme une signature, au-dessus d’un portrait un peu ancien. J’imagine bien… un daguerréotype en noir et blanc auquel le temps a donné de pâles reflets sépia. Un peu plus bas, le titre, sur trois lignes :

LE
LIVRE
DE MON AMI

Il était resté très longtemps sur mes étagères…  J’en avais gardé une impression de douceur, de veillées au coin du feu, de fraîcheur enfantine. Je l’ai feuilleté de nouveau, avec un peu de honte.

Vous est-il déjà arrivé de téléphoner à un ami (un ami de la vraie vie) que vous n’avez pas cherché à joindre depuis trop longtemps ? C’est cela que je ressentais… l’impression de l’avoir abandonné, de ne pas avoir cherché à obtenir de ses nouvelles… Pourquoi ? Par paresse, par lassitude, par envie de faire autre chose… On trouve toujours des raisons… Jusqu’au moment où l’on a honte !

Moi, je l’avoue, ça m’est déjà arrivé
et je n’en étais pas fière !

Avec ce livre-là, c’était comme ça ! J’avais promis de vous en parler, mais, je ne m’en souvenais plus. Il y avait si longtemps !

Pensez… je n’avais pas encore vingt ans ! Pour être plus précise, j’avais  à peine dix-huit ans. Le bel âge pour faire des bêtises, à ce qu’il paraît ! Moi, à cet âge-là, je préférais rêver… et travailler aussi.

(Attention, je n’ai pas dit non plus que je ne faisais jamais de bêtises, mais, cette année-là, j’allais passer mon bac… Comme à d’autres avant moi, quelqu’un de très sensé m’avait dit : « Passe ton bac d’abord !« )

J’ai encore digressé ! Vraiment, je suis impossible ! Comme le dit si bien Bandolera, dans la bibliothèque, on vous accueille autour d’une tasse de thé ! …

Euh, je connais quelqu’un qui me dirait aussi : « Thé toi et lis ! »… Forcément, si l’on parle de thé…

Non, je voulais vous présenter ce livre

L’éditeur évoque les souvenirs d’enfance qu’on peut y lire :

Le livre de mon ami est un recueil de souvenirs d’enfance, vrais ou rêvés, un des plus délicieux jamais composés sur ce temps où l’enfant découvre peu à peu le monde qui l’entoure.

Je ne vous montrerai pas les deux livres, celui de Pierre et celui de Suzanne qui se succèdent… mais seulement quelques épisodes, juste pour vous en donner le goût, comme si j’avais préparé un bon plat, ou un gâteau, et que je vous laisse lécher la cuillère…

Parfois, cela suffit !

En première page, comme une introduction, et une date incomplète : 31 décembre 188… Fin d’année. Réveillon.

J’imagine cet homme, cet écrivain, Académicien de surcroît, qui vient d’achever son ouvrage… « Vingt fois sur le métier… » C’est Boileau qui le disait. Mais là, il s’agit d’un homme qui, « Au milieu du chemin de la vie« , se penche sur son passé, sur les années qui se sont écoulées, et qui s’installe, comme je m’installe avec vous. Lui, il va vous raconter des souvenirs, ceux qu’il ne veut pas perdre.

Il vous raconte, et, pour ce faire, il commence par le premier vers de La Divine Comédie de Dante. Un livre que je n’ai pas encore lu… La citation plairait à Chris, parce qu’elle est en italien, langue qu’elle maîtrise parfaitement bien.

Nel mezzo del caminn di nostra vita…

Sa vie…Il l’aime encore, et il le dit :

Je ne l’accuse pas. Elle ne m’a pas fait les blessures qu’elle a faites à tant d’autres. Elle m’a même caressé par hasard, la grande indifférente ! En retour de ce qu’elle m’a pris ou refusé, elle m’a donné des trésors auprès desquels tout ce que je désirais n’était que cendre et fumée. Malgré tout, j’ai perdu l’espérance, et, maintenant, je ne puis entendre dire « A demain ! » sans éprouver un sentiment d’inquiétude et de tristesse.
Non, je n’ai plus confiance en mon ancienne amie la vie. Mais je l’aime encore. (p.8-9)

Après, les souvenirs s’égrènent, au fil de chapitres très brefs… Je savoure.
Je revois des moments, non de mon enfance mais de celle de mes enfants… Les rites du coucher, vous connaissez ?

C’était toute une affaire de me coucher. Il y fallait des supplications, des larmes, des embrassements. Et ce n’était pas tout : je m’échappais en chemise et je sautais comme un lapin. Ma mère me rattrapait sous un meuble pour me mettre au lit. C’était très gai.
Mais, à peine étais-je couché que des personnages tout à fait étrangers à ma famille se mettaient à défiler autour de moi. (p.12)

L’imagination du petit garçon est débordante… J’imagine assez ce qu’il pouvait ressentir au moment où l’on éteignait la lumière. « N’éteins pas la lumière… » C’est ce que me disait ma fille à cet âge, et ce que me dit à présent ma petite-fille… bien que je n’aie jamais eu à aller les chercher sous un meuble !

Premier amour
… celui qu’il éprouve pour la dame en blanc, l’une des deux dames qui habitent la même maison, de l’autre côté de la cour. Il faudrait que je vous le lise en entier, que je vous laisse découvrir ces deux dames, qui n’ont pas d’âge dans le souvenir de l’enfant, mais qui « sentaient bon » ! La dame en blanc, c’est celle qui dit de lui « C’est mon petit mari. » L’histoire est tendre, comme seules peuvent l’être des amours enfantines. On rit, on pleure aussi, comme la dame en blanc.

[…] elle riait de ce que je disais ou bien elle ne m’écoutait pas parler. La dame en blanc avait ces deux défauts, sans compter un troisième qui me désespérait : celui de pleurer, de pleurer, de pleurer. Ma mère m’avait dit que les grandes personnes ne pleuraient jamais. Ah ! c’est qu’elle n’avait pas vu
comme moi la dame en blanc, tombée de côté sur un fauteuil, une lettre ouverte sur les genoux, la tête renversée et son mouchoir sur les yeux. (p.17)

Le petit garçon observe. Il grandit. J’adore ce qu’il dit de sa mère.

Ma mère […] passait sa journée dans le petit salon, devant sa table à ouvrage. Je jouais à ses pieds sur le tapis, avec un mouton qui n’avait que trois pieds, après en avoir eu quatre, en quoi il était indigne de figurer avec les lapins à deux têtes dans la collection tératologique de mon père ; j’avais aussi un polichinelle qui remuait les bras et sentait la peinture : il fallait que j’eusse en ce temps-là beaucoup d’imagination, car ce polichinelle et ce mouton me représentaient les personnages divers de mille drames curieux. Quand il arrivait quelque chose de tout à fait intéressant au mouton ou au polichinelle, j’en faisais part à ma mère. Toujours inutilement. Il est à remarquer que les grandes personnes ne comprennent jamais bien ce qu’expliquent les petits enfants. Ma mère était distraite. Elle ne m’écoutait pas avec assez d’attention. C’était son grand défaut. Mais elle avait une façon de me regarder avec ses grands yeux et de m’appeler « petit bêta » qui raccommodait les choses.
Un jour, dans le petit salon, laissant sa broderie, elle me souleva dans ses bras et, me montrant une des fleurs du papier, elle me dit :
« Je te donne cette rose. »
Et, pour la reconnaître, elle la marqua d’une croix avec son poinçon à broder.
Jamais présent ne me rendit plus heureux. (p.25)

Je pourrais vous en parler encore, vous raconter les anecdotes… mais, je réfère vous laisser les découvrir, comme je viens, moi-même, de les retrouver sur les pages jaunies de mon vieux, très vieux, Livre de Poche.

Je ne sais pas ce que vous en penserez, mais, moi, je me suis régalée !

Anatole France
Le Livre de mon ami
Calmann-Lévy, « Le Livre de poche », 1970

82 commentaires à propos de “Le livre de mon ami”

  1. Bonjour de Canton en Chine,un bel article, j’aime bien le « thé toi… », , bonne semaine bye

    • Cette formule n’est pas de moi, mais de Flo. Personnellement je trouve ça plutôt super… C’était un clin d’oeil…

      Passe une belle journée

  2. Je l’ai lu Quichottine il y a bien longtemps j’étais adolescente…. Je l’avais oublié. Tu me rappelles le bonheur que j’ai eu à le lire.. Encore un livre à rajouter à la longue liste de livres à lire quand j’aurai un peu de temps à la retraite…… tu sais quand « je serai bien vieille , le soir à la chandelle »……

    • Quand je vois tout ce que tu fais, je pense que lorsque tu seras bien vieille, je te retrouverai encore, derrière ton écran, à nous montrer comment ce qui nous entoure est joli !

  3. J’étais heureux, j’étais très heureux. Je me représentais mon père, ma mère et ma bonne, comme des géants très doux, témoins des premiers jours du monde, immuables, éternels, uniques dans leur espèce. J’avais la certitude qu’ils sauraient me garder de tout mal et j’éprouvais près d’eux une entière sécurité. La confiance que m’inspirait ma mère était quelque chose d’infini : quand je me rappelle cette divine, cette adorable confiance, je suis tenté d’envoyer des baisers au petit bonhomme que j’étais, et ceux qui savent combien il est difficile en ce monde de garder un sentiment dans sa plénitude comprendront un tel élan vers de tels souvenirs.

    Je me souviens tellement bien de la lecture de ce livre, il était merveilleux cet ami…Bonne journée Quichottine
    Bisous d’amitiés, Flo

    • Bisous d’amitié à toi aussi, Flo. Merci pour ce passage que je n’avais pas cité… Tu as eu raison de le faire.

  4. Abandonner un ami…. sentiment de culpabilité énorme, lié à la honte….
    Tu expliques exactement cet état d’ esprit, quand après moult tergiversations et fausse excuses, ce sentiment nous taraude jusqu’ à devenir quasi obsessionnel…..
    Bonne journée Quichottine 🙂

    • Tu en trouves d’occasion… et tu peux aussi télécharger le fichier pdf ou le commander… bref, il est tout à fait accessible. Je pense que si tu as une bibliothèque pas loin de chez toi, il y est !

  5. Fichier hébergé par Archive-Host.com les passages que tu as choisi sont très bons…merci c’est un cadeau..je ne connaissais pas , trop feignante pour lire ces belles choses…Bien sûr le nom et le titre forcémenent sont venus jusqu’à moi mais bien sûr je ne l’avais pas ouvert…Je me souviens de mes débuts de nuit, enfant terorisée par les dessins de la tapisserie sur les murs autour de mon lit..mes petites filles ont besoin d’une petite lumière aussi…je crois que les enfants ont tous peur du noir…gros bisous…bonne journée.;.

    • Merci… Je crois que tu as raison et qu’il y a peu d’enfants qui n’aient pas, à un moment ou à un autre, peur du noir.

  6. J’ai plein de choses à te dire:
    1) oui pour les images..dis moi ce que tu veux sur mon mail
    2) je suis comme toi : sur mes étagères j’ai des livres que je caresse et que je retrouve de temps en temps. J’aime la possession des livres que j’achète en grand nombre et que je pose là en attendant de les choisir..
    3) la langue française par les grands auteurs est un petit trésor et il faudrait que nos petits enfants réapprennent à lire la prose bien écrite ..
    4) anch’io parlo italiano
    5) bises

    • Merci pour les images, je te les indiquerai.

      Pour le reste, tu vois, mon grand regret, c’est de ne pas parler italien…

      Merci d’être là, toi aussi

  7. C’est un bonheur de te lire, on lit de bout en bout, on ne lache pas prise, un régal !

    bravo pour ton article et bonne soirée

  8. ah mais tu donnes envie de lire un livre d’un Monsieur que je n’ai jamais lu là

    suis en train de lire un livre de Werber : le papilllon de l’espace

  9. Bonsoir,
    J’en ai quelques uns aussi, ils ont une odeur particulière de vieux papier jauni, je les garde précieusement.
    Belle journée aujourd’hui !
    Bonne nuit.

    D@net.

  10. Quel plaisir de venir lire chez toi. J’ai bien aimé cet extrait d’Anatole France. Quand je pense que mes livres sont enfermés dans une armoire !! les pauvres, et pourtant je les aime tant que je ne voudrais pourtant pas m’en séparer. Je t’ai retrouvé la photo complète de l’entrée du parc Güell, ravie que cet article t’ait plu. Elle est dans un nouvel article. Je repasserais par ici seulement dans une quinzaine de jours. Bisous.

    • Il faut les libérer s’ils sont enfermés !

      Je vais aller voir… A bientôt donc ! Bonnes vacances…

  11. Encore un bouquin que je n’ai pas lu, merci Quichottine combler cette lacune. J’aime cette  manière que tu as de nous faire la lecture, je ne m’en lasse pas. Merci beaucoup. Grosses bises.

  12. J’ai cru lire chez Chris que tu étais en manque d’affection. Alors je t’envoie plein de

    Je profite des vacances pour commencer Don Quichotte …

    • MDR !! Tu as bien lu ! Je t’adore, Val’r ! plein de pour toi aussi…

      Tu me diras ce que tu en penses… ne te mets surtout pas aux travaux forcés !

  13. anataloe france, un auteur que j’ai oublié de lire, mais je ne peux pas tous les lire, et puis je me rend compte que tu le fais tres bien pour moi
    bisous quichottine

    • Grand merci, Oursonne ! Mais, si tu ne peux pas tout lire, j’espère qu’il y aura quand même, de temps à autre, un message qui te donnera envie d’en savoir plus…

      Gros bisous à toi

  14. Bon, en fait, ce soir, trop fatiguée, j’ai les neurones qui marchent à l’envers ! Je passe juste te faire un gentil coucou avant d’aller les reposer !
    Je reviendrai m’installer pour la lecture lorsqu’ils auront recouvré leur vivacité !
    Bonne soirée à toi et bises, Quichottine !

  15. Gros bisous de la nuit, amie Quichottine.
    Je relirai volontiers ce « livre de mon ami », je ne m’en souvenais plus.
    Souvenirs d’enfances…J’y ai pensé dans la journée.
    Ce soir je ne retiens que ce qu’Anatole France dit de sa vie. « mais je l’aime encore ».

    • Je suis heureuse de te savoir là, Siratus.

      La vie, elle est si belle parfois, et même quand elle fait mal, comment ne pas l’aimer ?

  16. tites bisouilles et merci quichottine

    pour toi aussi :

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    ZZZZ__________ZZZZZZZZ
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    _________ZZZZZ________Z
    __________ZZ___________
    bisous

  17. Bonjour de Canton en Chine,un bel article, j’aime bien le « thé toi… », , bonne semaine bye

  18. Bonsoir,
    J’en ai quelques uns aussi, ils ont une odeur particulière de vieux papier jauni, je les garde précieusement.
    Belle journée aujourd’hui !
    Bonne nuit.

    D@net.

  19. J’ai cru lire chez Chris que tu étais en manque d’affection. Alors je t’envoie plein de

    Je profite des vacances pour commencer Don Quichotte …

  20. Bon, en fait, ce soir, trop fatiguée, j’ai les neurones qui marchent à l’envers ! Je passe juste te faire un gentil coucou avant d’aller les reposer !
    Je reviendrai m’installer pour la lecture lorsqu’ils auront recouvré leur vivacité !
    Bonne soirée à toi et bises, Quichottine !

  21. Il était heureux cet enfant qui découvrait peu à peu le monde qui l’entoure. De nos jours les distances ont changées, la notion d’un espace même protégé disparait, et il n’y a plus de clôture…Encore heureux, il restera la culture.

    • Je ne sais pas ce qu’il restera, Diche ! Nous verrons bien. En attendant, il y a des gens comme toi qui regardent autour d’eux, qui savent écouter la nature et qui ensuite écrivent de belles histoires en images…

  22. Ton vieux, très vieux livre de poche n’a visiblement pas pris une ride. Tu en parles tant et si bien que tu le fais vivre (ou revivre). Merci Quichottine.

  23. Coucou Quichottine, même si cet ami a été longtemps délaissé, je trouve que tu en parles avec beaucoup d’émotion et de justesse.
    Je te souhaite une très bonne journée et comme c’est aujourd’hui le jour des enfants, je t’invite à faire une bêtise. 
    En y réfléchissant, ce n’est pas si facile que ça mais je suis sûr que tu trouveras une belle bêtise à raconter …
    Je t’embrasse,

    • Faire une bêtise… oui, j’aurais pu !

      …à demain, ami Muad, pour la prochaine histoire à raconter.

  24. Dans ma bibliothèque, je ne possède que  » Le lys rouge « …..que j’ai lu quand j’étais adolescente….
    J’ai un vague souvenir de douceur toute florentine……de douceur et de délicatesse, d’un style très policé…..
    Et puis, les poètes maudits , les Kafka, les Sartre, les Céline,les Lautréamont, l’ont submergé comme un tsunami………

    • C’est sans doute pour ça que je suis restée celle que je suis et que tu es celle que tu es. On dit que les contraires s’attirent…

      Ton tsunami m’a emportée.

  25. Moi aussi je me suis régaalée ! tu sais si bien dire…… et ce livre est là oublié sur une de mes étagères! le comble, je ne pense pas l’avoir lu!
    …… quelques minutes après! non il n’y est pas! ne trône là que la Rôtisserie de la reine Pédoque!
    autnat pour moi!
    Belle jornée bises dany

  26. Je ne l’ai pas encore lu, mais ta façon de nous le présenter me plait, et m’en donne envie 😉

  27. je me suis retrouvée dans le fait qu’on pense à son ami(e) et qu’on tarde à l’appeler… c’est tjrs comme ça, le temps de rien faire vraiment , mais en fin de cpte, on a tjrs un peu de temps…
    bizzz
    estelle

  28. c’est sûr que l’on garde de vieux livres de poche qu’on lisait à 18 ans ;
    quand on retombe dessus (un déménagement ?)  on est vraiment tenté de relire ;  et….on est surpris ….avec les années on a une lecture différente, des ressentis différents ;  un régal !

  29. coucou ..dona je me demandais si ça t’interressais que je complète ta collec de quichotte …., qd je passe ..? BISES j’ai lu …

  30. merci d’avoir laissé un commentaire chez mon petit garçon (Latios)

  31. merci d’avoir laissé un commentaire chez mon petit garçon (Latios)

  32. Et bien je crois qu’il va falloir que je le trouve … tout ça m’a mis l’eau à la bouche. Mais c’était le but, non ? Gros bisous

  33. j’ai pas le temps de tout lire, je reviendrais demain, bonne nuit, bises….

  34. J’ai ce livre aussi, très vieille édition du début du siècle, de mon papa, seul ouvrage d’Anatole France dans ma biblio aussi. Sans mauvais jeu de mots, ça m’a toujours évoqué une « vieille France » de la distinction, de l’expression fine et bien tournée, du raffinement, bon enfant en même temps… Sans doute un reste de parfum nostalgique de mon enfance… SI je remets la main dessus, je le relis, tiens!  @mitiés!

    • Je suis d’accord avec toi… Je ne vois dans ton commentaire aucun mauvais jeu de mots, merci !

      Et si tu le relis, dis moi ce que tu en auras pensé…

  35. J’ai ce livre aussi, très vieille édition du début du siècle, de mon papa, seul ouvrage d’Anatole France dans ma biblio aussi. Sans mauvais jeu de mots, ça m’a toujours évoqué une « vieille France » de la distinction, de l’expression fine et bien tournée, du raffinement, bon enfant en même temps… Sans doute un reste de parfum nostalgique de mon enfance… SI je remets la main dessus, je le relis, tiens!  @mitiés!

  36. Merci pour le clin d’oeil 😉
    Passe un beau dimanche
    Bizz

  37. Sébastien Cauchois vous livre son enfance après des années de maltraitance. Il vous livre son vécu poignant, se libère, s’exprime et vous emporte dans un monde hors du commun, proche de la barbarie. Il vous y dévoile ses plus grands secrets. A vous, simplement d’accepter le pacte de départ pour entrer dans une vie aux périples multiples. Peut être arriverez-vous à vous reconnaître dans cette oeuvre?
    Venez découvrir son oeuvre sur thebookedition.com (A quelques pas de l’enfance)
    merci de votre collaboration