Rien de Janne Teller

C’est la première fois que ça m’arrive. Peut-être pas la dernière et pourtant je dois dire que je n’aime pas ça !

Ces jour-ci, j’ai lu un livre que j’avais acheté depuis quelque temps. Je suis comme Roland, moi, je lis des livres, j’en mets partout dans la maison, il y a des piles sur et sous mon bureau…  et il y a la pile des livres que je n’ai pas encore lus, qui me tendent les bras et que je regarde de temps à autre, pour être sûre qu’ils sont toujours là !

(Il ne faudrait pas qu’un lutin malicieux s’amuse à me les cacher !)

Donc, aujourd’hui je vais vous parler d’un de ceux-là… enfin, il faisait partie des livres-pas-encore-lus jusqu’à maintenant.

Il a un titre épouvantable… il s’appelle « Rien« . Comment peut-on appeler un livre comme ça ? Un roman… un roman destiné à la jeunesse

C’est vrai.

Parce que ce roman est destiné à la jeunesse…
…et qu’il a même reçu un prix pour ça !

… Moi, je ne sais pas si je le lui aurais donné… du moins pas celui-là !

Je vous vois déjà en train de vous demander pourquoi je vous en parle. Je deviens suicidaire ? Non, pas du tout. Je vous en parle parce qu’il s’agit à mon avis d’un livre pour adultes, pas pour adolescents, du moins, un livre qu’ils ne doivent absolument pas lire seuls, sans personne à qui en parler.

C’est un livre violent
, dans tous les sens du terme.

D’ailleurs, ils en parlent sur Ricochet (clic) … Vous savez, le site spécialisé en littérature de jeunesse.

Et puis, il y a une merveilleuse critique sur le site d’un libraire belge : Par quatre chemins…  Il faut lire. Je crois que l’erreur est de l’adresser aux adolescents, parce que pour nous, adultes, il est riche d’enseignements !

Une façon de comprendre ce qui peut se passer dans la tête de nos grands ados, parfois.  C’est peut-être une façon de nous aider à éviter que ça arrive, pour de vrai, cette horreur

Parce qu’en fait, pour les élèves de la classe de 4e qui sont les héros de cette histoire, elle se résume à ça : Prendre ce qui tient à coeur, aux uns et aux autres, s’en séparer, en le déposant sur un « mont de la signification« , sans qu’il puisse y avoir de retour possible, avec au long des pages, une ascension vers l’horreur… et puis, après un épisode où cette montagne malodorante va se changer en oeuvre d’art pour laquelle on offre au village des millions de dollars (Chris, c’est pour toi… !), voir tout cela se transformer en « rien« …

C’est à la fin du livre que j’ai compris le titre

Parce que de tout ça, il reste un cadavre calciné, rien.

J’ai peut-être trop dévoilé le roman. Bien sûr, il s’agit  d’une fiction… Mais dans ce pays qui vit naître des contes aussi beaux que La Petite Sirène, d’Andersen, je me demande encore comment ils ont fait pour lui attribuer le  « prix du meilleur livre jeunesse« …

Cela n’a aucun sens !

Rien, Janne Teller
Traduit du danois par Laurence W.O. Larsen
Paris, Editions du Panama, 2007.

61 commentaires à propos de “Rien de Janne Teller”

    • Je suis d’accord, Tilk, ce que je dis, c’est qu’il faut l’apprivoiser, et sans doute pour cela être plus fort qu’elle.

    • Moi non plus… Mais je crois qu’il faut en parler et ne pas se voiler la face.

      Passe une belle journée, Martine

  1. Ai-je bien compris ???????
    Dans un pays scandinave ??????
    Une montagne malodorante ?????
    Millions de dollars ???????

    Je ne sais pourquoi ça me rappelle quelque chose, effectivement !
    Je suis en train d’ESSAYER e l’expliquer !!!
    J’y conseille un livre, moi aussi !

    Est-ce là un hasard, Quichottine, que la blogosphère doive se faire une culture sur les ordures européennes ????’     RIRE !

    • Oui, j’ai vu… et j’ai réagi à ton article… Bisous Chris, tu fais partie de ceux qui luttent.

  2. Les temps changent ! les contes les gosses maintenant tu sais … le week-end arrive ! yesssssssssss!!! gros bisous du vendredi, christel

    • Ils aiment les contes revisités, Christel, la preuve en est le succès de Disney.

      Je te souhaite un bon weekend…

  3. Il n’y a malheureusement rien qui puisse surprendre aujourd’hui…
    La violence sous toutes ses formes est la nourriture de ce monde totalement corrompu , la jeunesse qui ingére de telles saletés n’est pas complètement responsable d’actes grâves qu’elle peut commettre…il faudra des décennies pour revenir de ça …si on a la chance de les avoir….vu la vitesse de la descente sur pente actuelle… Bon, pas une raison pour se laisser aller à la tristesse ça n’arrangerait personne – Gros bisous Chère Quichottine.

    • J’aime bien ce que tu dis, pourtant j’aimerais que tu aies tort !
      Gros bisous à toi aussi, Blanche… Passe une bonne journée !

  4. Fichier hébergé par Archive-Host.comJe ne peux pas parler de ce livre que je ne connais pas mais moi je suis inquiète de la répercussion de certains livres et de certaines images aussi sur les enfants…je vois certains albums jeunesse avec des dessins qui ne présentent aucun intérêt de couleur violente, parfois limite horreur…
    Quand je vois les araignée et le serpent dans le film D’Harry Potter, « la chambre des secrets », je pense que trop petits ça doit marquer les enfants…et je ne te parle pas de ces jeux vidéos violents, et de films psychologiques interdits au moins de 12 ans, que je considère moi qu’il devraient l’être au moins de 18…Je suis moi même assez sensible à certains films, à certaines images…et je suis même restée profondément marquée par Le Petit Poucet…J’ai craint toute mon enfance que mes parents me laissent en forêt…je  dois être un « cas. »..gros bisous…bonne journée…

    • Non, tu n’es pas un cas… Ou alors je le suis aussi !

      Je suis d’accord avec toi. En ce qui concerne les Harry Potter, je pense que les parents n’ont pas compris qu’ils s’adressaient à des jeunes gens du même âge que les héros… le tome 1 pour les dix-onze ans… et le reste, avec chaque année une année de plus. C’est le livre d’une génération et je suis sidérée de voir que les parents continuent d’emmener leurs plus jeunes pour voir les films… Ils ne leur sont pas destinés.

      Bonne journée à toi aussi, Bigorneau !

  5. Bigre c’est du sérieux dis donc, j’aime pas trop ça moi la littéraire…
    On voit donc comment le roman  oriente chronologiquement le récit historique pour aboutir à un cul-de-sac où l’Histoire est comme absente. Dès le VI chapitre de la troisième partie, le récit se replie sur un passé qui est lui-même dépourvu de profondeur, et finit par évacuer dans cette ressouvenance qu’est l’épisode final (l’excipit) toute la matière du roman.
    Amitiés
    Flo

    • Je ne sais pas si nous parlons du même livre… Mais ce qui est certain, c’est qu’on reste un peu sur un goût d’amertume.

  6. Bonne question. Moi aussi, certains livres de jeunesse me laissent perplexe… Je les lis souvent. Un exemple, pas dangereux, c’est Claude Ponti, qui est souvent plus accessible aux adultes qu’aux enfants.
    Et j’ai aussi des piles de livres en attente, dans lesquelles je plonge en ce moment.

    • J’avais déjà dit que je ne crois pas à une véritable scission entre littérature de jeunesse et tout le reste… Mais je crois toujours qu’il y a des livres à ne pas mettre entre toutes les mains.

      Merci pour ta visite, MP… Je vois que nous avons le même mode de fonctionnement avec les livres, c’est rassurant !

  7. J’aime bien ce titre rien
    Sais tu que les riches n’en manquent pas
    Que les pauvres en ont beaucoup
    Que ce n’est pas mieux que Dieu mais pire que le diable
    Et que si tu en manges, tu en meurs
    (B.Werber)

    • Ta citation est sensationnelle ! Merci… Je ne la connaissais pas.

      Merci de ton passage, Irène ! Bienvenue dans ma bibliothèque…

  8. J’ai un peu de mal à comprendre qu’il y  ait des livres pour adolescents. Il en existe suffisamment des classiques ou moins classiques à lire, non ? 😉

    (ah, au passage, en ce qui concerne le nom de ton libraire belge en ligne, un s final ne serait pas superflu 😉

    • Merci infiniment, Maître Po !  😉 Je savais que je pouvais compter sur toi… mais je ne dirai pas que j’avais laissé exprès une faute d’orthographe ! Je l’ai corrigée, grâce à toi. 😉

      Il y a de nombreux livres, mais il s’en publie encore, chaque jour. Nous ne lirons jamais qu’une infime partie de cette bibliothèque universelle… Il faudrait des milliers de vies pour le faire ! Certains livres tombent dans l’oubli, d’autres non. Il y a toujours des écrivains qui vont trouver des mots qui n’ont pas encore été écrits.

      Je n’ai pas d’autre réponse, pour l’instant. Passe une bonne soirée, Maître Po. Je suis vraiment contente que tu sois là.

  9. Merci pour tes conseils quichottine , je ne lirai rien…. 😉
    Dans la liste des livres proposés par l’éducation nationale, il y a quelques ouvrages très durs que je ne me vois pas faire étudier en classe. On se demande comment ils sont choisis…

    • Tu fais comme tu veux, Val’r.

      Je me pose aussi beaucoup de questions sur les livres prônés par l’Education Nationale. Peut-être que les enfants avalent tant de violence partout qu’ils sont immunisés ?

      Pour ma part, je continue de penser que les lectures que l’on fait à certains âges ne sont pas anodines… Il y a des livres que je n’ai jamais traités, en classe, même avec les plus grands. J’ai toujours estimé que ce n’était pas à moi de le faire. On ne sait jamais comment les 32 élèves vont réagir… Chacun a sa propre sensibilité et l’on ne doit pas, je le crois, risquer de passer à côté d’une incompréhension, d’une mauvaise interprétation, d’une interférence avec la vie privée de l’un ou l’autre… Quand tu as un enfant, que c’est le tien, tu sais ce qu’il a vu et ce qu’il peut voir et comprendre, quand tu en as trente-deux, tu ne peux pas avoir la même écoute de chacun, au moment où il le faudrait. Tu fais ce que tu peux.

      Moi, je préfère parler d’aventures, de réussite ou d’échec même, oui, d’échec lorsque ce dernier peut conduire à un dépassement de soi, que de montrer la violence, contre laquelle, moi-même, je ne suis pas armée. Un livre qui m’a choquée, je ne le lis pas avec mes élèves. c’est un peu mon critère de sélection.

  10. Ce que je voulais dire, c’est que je trouve curieux qu’il y ait des livres pour els adolescents. Pour les enfants, oui, admettons, mais pour les ados, il existe tellement de livres que l’on peut leur en trouver sans qu’ils soient spécifiquement écrits pour eux 😉

    Et bien sûr, parmi ces livres, il en est des classiques comme des contemporains,  voire des à venir 😉

    • Tu sais bien que maintenant il y a de tout, on classe, on catégorise à l’infini… pour les livres aussi.

      Mais heureusement, pour l’instant, les barrières sont encore perméables et certains livres passent de l’une à l’autre des étagères… 😉

  11. C’est un âge où on expérimente la violence et ou la notion d’altruisme n’est encore qu’un concept mais je suis d’accord avec toi, ce n’est pas aux auteurs que revient le rôle d’en abreuver les jeunes lecteurs.

  12. C’est l’un des meilleurs romans que j’ai lu. Vivement qu’il soit de nouveau disponible.

    • Merci,  Bru.

      Je ne savais pas qu’il n’était plus en vente… il est récent, pourtant.

      Sois le bienvenu dans la Bibliothèque.

  13. J’ai un peu de mal à comprendre qu’il y  ait des livres pour adolescents. Il en existe suffisamment des classiques ou moins classiques à lire, non ? 😉

    (ah, au passage, en ce qui concerne le nom de ton libraire belge en ligne, un s final ne serait pas superflu 😉

  14. Merci pour tes conseils quichottine , je ne lirai rien…. 😉
    Dans la liste des livres proposés par l’éducation nationale, il y a quelques ouvrages très durs que je ne me vois pas faire étudier en classe. On se demande comment ils sont choisis…

  15. Ce que je voulais dire, c’est que je trouve curieux qu’il y ait des livres pour els adolescents. Pour les enfants, oui, admettons, mais pour les ados, il existe tellement de livres que l’on peut leur en trouver sans qu’ils soient spécifiquement écrits pour eux 😉

    Et bien sûr, parmi ces livres, il en est des classiques comme des contemporains,  voire des à venir 😉

  16. Bonjour de Chine,tout n’est pas toujours positif, mais il faut en parler, bisous , bon vendredi ,亲吻和早晨好 bye
    • Tu as raison, là, il y a beaucoup de choses à comprendre et à glaner, mais pas pour tous…

      Bon vendredi à toi, en Chine !

  17. Bonjour de Chine,tout n’est pas toujours positif, mais il faut en parler, bisous , bon vendredi ,亲吻和早晨好 bye
  18. Je reçois ce matin un mail en réponse à ce que j’ai pensé de ce livre.

    Je copie sa réponse, pour en garder trace, et parce qu’il voulait le laisser en commentaire ici :

    Bonjour, merci pour « merveilleux article », j’en suis tout intimidé.
    Ce livre m’a plu énormément, je n’ai aucune réserve. Vous avez sans doute raison quant à la réception de l’œuvre (ados? adultes?…), je crois cependant que « Rien » est un conte et non pas un roman. C’est un formidable conte moderne, de très grande valeur, à la hauteur des contes classiques. Il n’est donc pas étonnant que ce livre ait été salué comme tel, ni que le lecteur d’aujourd’hui hésite à savoir si « Rien » est un livre pour enfants ou non… On dit exactement la même chose des contes classiques depuis Perrault… Je trouve dans le livre de Teller le même humour ambigu, la même force tragi-comique, le même décalage avec la réalité, que dans les grands contes. Avez-vous noté, par exemple, l’absence totale des parents dans le livre de Teller ?… On ferait une grande erreur en jugeant ce livre selon les critères du roman. Ce n’est pas du tout un roman. Il faut au contraire le lire avec la même distance qui nous est familière (?) face aux contes.
    PS. Je ne suis pas arrivé à poster ma réponse sur votre blog (message de maintenance). Quant à la fonction commentaire sur mon site, elle ne fonctionne pas en effet.

    Bien à vous,

    Stéphane Lecrignier, libraire

    • Un conte ? C’est vrai qu’on pourrait le prendre comme ça. Un conte que je n’ai pas du tout pris pour une fiction. Malheureusement je crois que l’absence des parents devient une réalité pour beaucoup d’adolescents. J’ai eu l’occasion d’assister à des réunions préparées par des juges pour enfants. Les ados, certains, mais sans doute plus qu’on ne croit, vivent en bandes, se construisent dans des sphères qui ne sont pas les nôtres, qui ne sont pas celles que nous aurions choisies pour eux.

      En tant que conte moderne, et même en tant que roman, il a une énorme valeur. Je ne le nie pas. Je ne sais pas ce qu’est le texte original mais la traduction est certainement bien faite et doit respecter le style de l’auteur, je suppose. L’intrigue, quelle qu’en soit la violence, est bien menée… elle nous amène au summum de ce qui pourrait être la réalité, toute proche chez nous. J’ai oublié pendant toute la lecture que l’histoire ne se passait pas en France, parce qu’en fait, elle pourrait y avoir lieu. C’est dans le domaine du possible… et c’est pour ça que je dis que ce livre est riche d’enseignements.

      Je sais que l’on dit des contes qu’ils ne sont pas faits pour les enfants. C’est vrai. Au départ, la tradition orale, c’était des textes destinés à tous à un moment où le statut d’enfant n’était pas reconnu. Chacun y prenait ce qu’il pouvait en comprendre. Une façon sans doute de rentrer dans l’âge adulte et d’acquérir certaines notions du bien et du mal.

      Ce conte-ci, je ne suis pas sûre d’y avoir vu autre chose que des adolescents qui poussent jusqu’au crime leur désir de trouver un sens à la vie. S’il faut tuer pour cela, c’est vraiment dommage.

      La distance, pardonnez-moi, mais je n’ai pas réussi à la garder, au delà de la première page. On entre dans le conte, ces enfants que l’on décrit, comme vous l’écrivez si bien, sans complaisance, ce sont les nôtres, ceux que nous côtoyons tous les jours, que nous soyions enseignants, parents… ils sont le reflet de notre société, de celle que nous continuons à construire et dans laquelle nous n’arrivons plus à donner des limites. Notion du bien et du mal ? Ici, il n’y en a pas. recherche de sens, mais au delà de tous les interdits, de toutes les croyances, de tous ce qui pourrait encore sembler avoir de la valeur. Tout est détruit quand le livre se ferme, même s’il y a parfois une note d’humour, ou si les héros ont conservé, un souvenir un peu morbide, un peu de cendre dans une boîte d’allumettes vide.
      Merci d’avoir lu, merci d’avoir donné votre avis, et merci encore pour votre article, qui est, vraiment, merveilleusement écrit.

      J’espère que mes visiteurs n’hésiteront pas à visiter votre site et à vous envoyer par l’intermédiaire du « contact » leurs propres commentaires.

  19. Le passage à l’adolescence est bien assez difficile comme ça … Je ne connais pas ce livre mais à te lire, il ne me semble  pas fait pour eux….
    Si en plus, les auteurs commencent à mettre dans leurs têtes, de la haute philosophie…  Une pholosophie, oui, mais celle de la vie, la vraie… la belle … Mais hélas, le monde dans lequel on vit,  est parfois moche…. Je vois que tu vas mieux, même très bien ,à ce que je vois par ton superbe coup de gueule… Bravo, Quichottine!

    • Merci Eolina… Je ne sais pas si j’ai bien fait, parce que ce livre est intéressant, mais pas pour eux, sauf s’ils peuvent ensuite en parler, pour se soulager…

  20. Le premier film que j’ai vu  ,m’a «  traumatisée », c’est….. »Bambi », te dire……
    tu as trouvé… mais c’est jacqueline  qui a gagné ! merci d’être venue bises.

    • Je crois qu’il y a dans tous les films de Disney des passages, traumatisants… Je fais toujours le même cauchemar après avoir vu Blanche-Neige, c’est dire… et la première fois, c’était il y a très, très longtemps ! Pour te dire ! Mais, l’avantage, c’est que la fin est toujours belle, enfin jusqu’à présent et j’espère que ça ne changera pas. Il faut tout de même avoir de l’espoir.

      Je crois que c’est ce qui m’a manqué ici… l’espoir. Ici, il n’y avait que la folie grandissante… et rien qui puisse l’arrêter, sauf la mort.

      Pour le reste, je te réponds sur ton blog. Merci d’être passée !

  21. LES INCOMPREHENSIONS EXISTENT DANS BIEN DES DOMAINES!!
    BIZZ A TOI

  22. Coucou Quichottine……
    Te voilà rétablie, on dirait ? Et c’ est tant mieux 🙂
    Pour une fois, tu ne me donnes pas envie de lire .
    J’ imagine, peut-être à tort, que ce livre est le compte-rendu d’ une société dédadente, où même la violence n’ étonne plus, tant elle fait partie du quotidien.
    Navrée 🙁

    • Oui… Quasiment ! Et je dois dire que c’est bien agréable de retrouver la forme ! 🙂
      Non, pour le livre, ce n’est pas tout à fait ça, mais les personnages sont le reflet de ce qu’on peut observer autour de nous. Ils sont trop vrais. C’est sans doute ce qui rend le choc douloureux.

      C’est un « rien » qui fait mal…

      Je suis navrée aussi. Je pense que c’est bien que je l’aie lu, parce que je crois qu’il s’agit d’un livre important, mais je crois aussi que j’en garderai des traces. Sa lecture n’est pas anodine.

  23. Je vais le mettre dans ma prochaine liste.
    Ce que tu en dis ne peut que m’intéresser, les ado je les fréquente chaque jour avec leur fracas.

    J’ai vu que dans le Q, tu n’as pas de livre?
    Quichotte n’est pas là évidemment.
    J’ai lu un beau roman d’Hubert Mingarelli qui commence par Q.
    ‘quatre soldats’, il a eu un prix à l’époque.
    quatre soldats, et un cinquième qui sait écrire…

    • Merci Polly… En fait, je ne cherche pas à tout prix à remplir ma liste. Il me faudra un écrivain au non commençant par Q… mais ce ne doit pas être impossible à trouver.

      Qui sait ? Peut-être un jour vous parlerais-je de Quevedo… ?

      Pour « Rien« , tu me diras ce que tu en penses si tu le lis…

      Gros bisous

  24. ben oui, ce sont les auteurs par ordre alphabétique! quelle cruche je fais.
    Bon, y-a Quignard avec « tous les matins du monde ». Pour moi c’est un grand livre.
    Je t’embrasse.

    • C’est vrai… il y a Quignard. Je dois avouer que j’en avais un autre, que l’on m’a offert, à présenter. Je le ferai bientôt. Mais tu as raison, Tous les matins du monde, c’est un très grand livre.

      Je t’embrasse aussi, Polly.