La pierre de Clément

Le petit peuple de la Forêt fait courir une légende… depuis près de mille ans ! Les lutins bleus ou verts se la racontent au coin du feu, le soir, au moment où tout s’endort.

 

On dit qu’il y a fort longtemps, dans le pays des géants qui ravagent tout sur leur passage, naquit un soir de la Saint Jean un troubadour qui répondait au doux nom de Clément. Les circonstances de sa naissance, son enfance un peu triste au milieu de personnes qui n’avaient que faire de ses histoires, sa jeunesse aventureuse, ses voyages qui le conduisirent bien loin de ses amours avec la belle Aude, ses rencontres diverses, tout cela n’était rien…

Bien sûr, chacun des lutins présents aurait pu vous les raconter ! Mais, ils préféraient tous l’histoire des gisants !

 

Les gisants ? Mais oui ! Les lutins sont comme nous, ils aiment les histoires que l’on peut inventer !

 

Ah bon ? Ils devaient inventer l’histoire ? Mais pourquoi donc ?

 

 

Parce que…

 

 

Chaque année au coin du feu, un lutin bleu et un lutin vert venaient en raconter une autre… après avoir fait un pèlerinage… jusqu’à la pierre de Clément.

 

Ah ! C’est vrai, vous ne savez pas…

 

Clément, après des années de voyage, après des milliers d’histoires racontées aux dames, jouvencelles ou matrones (il n’avait parfois pas le choix de l’auditoire), s’installa dans une petite maison au toit de lauzes, à la sortie d’un village du cœur de la France. Il y resta longtemps, sans plus sortir, personne ne savait ce qu’il faisait. Ses voisins crurent qu’il était un peu sorcier, qu’il écrivait des grimoires… Ils voyaient parfois son ombre tremblante projetée sur le mur de la cuisine par la flamme d’une bougie.

 

La rumeur enflait, enflait… mais qui était-il donc ?

 

Clément en fut averti, un soir, par un ami de passage. Il devait remédier au problème sinon il finirait au bûcher !

 

Depuis lors, chaque jour, les passants purent apercevoir, assis sur la pierre de son seuil, Clément, le vieux troubadour, appuyé à sa porte… Il les observait de ses yeux noirs. Le manège dura des années…

Ce que les gens ne savaient pas, c’est que le vieux poète, perclus de rhumatismes, un peu gâteux aussi, avait oublié depuis longtemps les histoires qu’il racontait dans la grande salle des châteaux qu’il visitait ! Il avait vidé sa mémoire. La seule chose qu’il savait c’est qu’elles commençaient toutes par une même phrase « Il était une fois » et que la fin dépendait du sourire de la châtelaine et du regard du châtelain…

 

Un jour, il prit le petit couteau qu’il avait dans la poche (un de ces couteaux que l’on fabrique à Thiers et dont le manche se replie) et commença à graver sur le seuil l’image du dernier des chevaliers qui lui avait offert le gîte et le couvert…

 

C’était un jeune homme à la belle prestance, fougueux et impatient qui revenait des croisades… Il avait noble figure, et des yeux bleus, magnifiques, où l’on pouvait imaginer tout le ciel de la Provence et les champs de lavandes en fleurs. Sa voix était chaude et son rire si clair que même les cloches des églises se taisaient pour mieux l’entendre. Le chevalier était amoureux. Cet amour lui avait donné la force nécessaire pour triompher de ses ennemis. Lorsqu’il avait rencontré Clément, sur le chemin du retour, il l’avait invité à se joindre à lui. Il lui avait parlé de sa dame… Clément l’écoutait…

 

Vous savez ? Non, vous ne savez pas…

 

Clément n’avait pas l’habitude d’écouter. C’était lui qui, d’ordinaire, racontait, en parlant ou en chantant, des histoires terribles, des épopées, des tragédies, ou alors, des contes gentillets où des elfes légers comme des papillons courtisaient des demoiselles aux ailes argentées. Tout dépendait de son humeur, des êtres qu’il avait croisés. La plupart du temps, il transposait dans des récits décousus ce qu’il avait vu sur sa route.

 

Avec le chevalier, il apprit à se taire, à écouter. Peu à peu, lui aussi, il tomba amoureux de la belle jeune fille dont on lui parlait tous les jours. Il rêva d’elle… comme seuls les troubadours savent rêver, en poète. Il lui donna toutes les qualités, plus encore que celles que lui attribuaient son amant. Il rêva d’elle, tout éveillé, tandis qu’il chevauchait, il rêva d’elle chaque nuit et, bien qu’il ne voulût pas trahir son compagnon, il ne pouvait qu’imaginer le doux moment où il serait enfin près d’elle, lui contant fleurette… comme tout bon troubadour le ferait !

 

Il se mit à espérer l’arrivée au château…

 

On raconte que ce jour-là, le chevalier entra chez lui et n’y trouva pas sa dame. On voulut lui expliquer, le retenir… mais au milieu de la chapelle, un grand cercueil de bois sombre semblait l’attendre. Une seconde suffit pour qu’il comprît son malheur.

 

Lui qui avait vaincu tant d’ennemis ne put pas surmonter son chagrin. Il vacilla et tomba près de sa dame.

 

Le lendemain, ses parents et amis les enterraient tous deux, côte à côte, dans le même tombeau.

 

Clément ne vit jamais la dame, il l’imagina seulement, et tandis que, des années plus tard, il sculptait dans la pierre l’image du chevalier, il décida de la mettre auprès de lui…

 

Il ne l’avait jamais vue, ce n’était pas facile. Le chevalier occupait presque toute la pierre. Il grava donc la dame de profil, en se disant qu’il y aurait bien quelqu’un pour donner du sens à cette image.

(Merci à AA pour cette histoire) 

Plus tard, bien plus tard, un soir de novembre, deux petits lutins, l’un bleu et l’autre vert, comme il se doit, s’avancent vers le cercle où sont réunis tous les lutins de la forêt des merveilles. Ils sont bien fatigués… Comme le font chaque année les plus jeunes de la forêt, ils ont accompli le pèlerinage. Ils ont fait le chemin à pied, comme il se doit aussi.

 

(Merci à Koulou pour cette image…)

 

Ils s’avancent en silence. Le roi de la forêt leur donne la parole… L’un puis l’autre doivent narrer l’histoire de ces gisants. Ils ne se sont pas concertés, ils n’en ont pas le droit.

 

 

Le Comte de Rohan se faisait une joie de retrouver son épouse, après cinq années de captivité dans les geôles de Jérusalem.

Malheureusement, le destin n’avait pas fini de se jouer de lui.

À bout de force, il parvint à rejoindre ses terres pour apprendre que Malvina, sa tendre épouse dont le souvenir lui avait permis de tenir pendant toutes ces années, avait été emporté par une mauvaise fièvre pendant l’hiver.

Terrassé par la douleur, il rassembla ses dernières forces pour se précipiter dans la crypte familiale où il s’enferma.

Aveuglé par les pleurs, sourd aux coups frappés contre la porte par ses serviteurs, il s’agenouilla devant le gisant de son épouse.

Ses paroles implorantes ne rencontrèrent q
ue la désolation de ces murs froids et se perdirent sans écho.

Las, il finit par s’allonger à côté de Malvina.

Il aurait voulu la prendre dans ses bras, une dernière fois, mais le contact de la pierre était si froid qu’il se sentit gagné par l’engourdissement.

Dans un dernier effort, il parvint à étreindre le gisant, posa ses lèvres sur ces lèvres de pierre et s’éteignit dans un dernier souffle.

 

L’éternité sera le seul témoin de leurs retrouvailles.

 

(Merci à Muad, pour cette histoire.)

 

Les auditeurs sont frappés de tristesse… les petits lutins pleurent facilement ! Le lutin bleu voit bien que les larmes sont sincères ! Il a imaginé cette histoire d’amour qui ne finit jamais parce qu’il rêve encore à un amour éternel. Mais ces deux êtres que le troubadour a gravés dans la pierre, s’aimaient-ils vraiment ?

 

Le lutin vert, un peu mutin, prend alors la parole. Sa voix s’élève puissante et claire dans le silence qui vient de s’installer.

 

 

Je m’appelle Brunehaut de PEYREPLATE… du Languedoc.

Depuis huit siècles, je gis là, de guingois… et ce n’est pas la norme. Écoutez mon histoire.

Je naquis au château de mon père le seigneur de BOURSEPLATTE. J’étais heureuse, les ménestrels nous visitaient souvent, la musique et les jongleries coulaient à flot  ainsi que les vins rares d’EBAY…

Le troubadour Jehan de Alidé m’aimait courtoisement… Hélas, le trésor qu’avait amassé mon père aux croisades (pour sauver le tombeau du Christ, vous savez…), ce trésor s’épuisait. Mon père me « vendit » à un riche seigneur voisin de nous… Il devint mon époux : il était laid, mais passe encore, il était bête… et il puait comme un goret.

Vous comprenez pourquoi je me tiens de guingois, et pourquoi  j’ai une main sur un sein et l’autre sur le ventre  !… LE BON MARIAGE… vous comprenez ?

 

(Merci à Nymphea pour cette histoire) 

Il y a tant de bruit autour du feu à présent (les lutins rient, d’autres se tapent sur le ventre, certains s’insultent aussi (« Tu t’es vu quand t’as bu ? ») que le roi doit faire donner la garde ! Ils s’emparent des fauteurs de trouble et les autres restent cois.

 

Le roi décide de leur donner une seconde chance… Ils ont la nuit pour trouver d’autres histoires !

 

… à demain, si vous le voulez bien !

60 commentaires à propos de “La pierre de Clément”

  1. L’intervention de Nymphéa m’a beaucoup plu. J’aime qu’on dénonce l’hypocrisie.
    Je découvre ces histoires du début de ta bibliothèque. J’aime beaucoup.
    Bises.

    • Nymphéa manque… Quelqu’un de très carré que j’aimais bien. Son blog est toujours là, en souvenir, mais elle n’est plus…

      Merci d’être allée jusque là.

      Bises et douce veille de Noël, Pimprenelle.

  2. Où est encore passé mon commentaire ? Disparu !
    Je te disais que je me suis régalée. Que je comprends encore mieux votre complicité et que vous avez dû prendre un gros plaisir à croiser ainsi vos mots.
    Merci de m’avoir permis de connaitre cette partie de blog.
    Je disais, mais, je ne sais déjà plus.
    Bisous chauds.

    • Ob a parfois des problèmes d’affichage… ils appellent ça pudiquement des « lenteurs ».

      Ton commentaire était bien là…

      Bisous doux… C’est vrai que ces texte mêlés donnaient du travail mais c’était une belle complicité.

    • Je ne les ai pas encore tous utilisés, Martine… Il y a de quoi raconter encore !

      Passe une belle journée

  3. Si j’ai bien compris, tu en veux une autre !!!!…..histoire !
    Je ne te promets rien…..le temps !!!!!!

    • Mais non, Chris, toi tu as déjà fait le nécessaire et je n’ai pas encore utilisé ton histoire !

      … cependant je ne t’empêche pas d’en écrire une autre (rire !)

      Passe une belle journée

  4. Seb……….tu cherches la cogne ?????????      RIRE !!!!!

    • Comme auraient dit mes parents : Battez-vous, tuez-vous, mais surtout, ne vous faites pas de mal…

      Rires !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

  5. Bravo à tous ces auteurs bien inspirés! C’est sympa d’avoir mis le petit couple de Koulou, je le trouve adorable… Bonne journée Quichottine…

    • Je trouve que tout le monde a bien travaillé… Et Koulou est toujours très gentil avec moi… Mon avatar… les lutins aujourd’hui… quelle chance pour moi !

      Bonne journée à toi aussi, Val’r !

  6. C’est magnifique…je rêve encore…quel travail d’écriture. ! ..chapeau bas Quichottine, tu mérites  bien ce pseudo…j’adore ces  petits lutins qui nous font rêver…je vais avoir du mal à revenir à la réalité…Merci pour ce moment….bisous et bon courage pour la suite…bon après-midi…

    • Merci pour tes souhaits… Tu as raison, il faut que je me mette à la suite très vite, sinon je vais être en retard !

      Passe un bon après-midi

  7. coucou dame quichottine, merci pour ton passage et ton commentaire à la suite de mon article sur le marronnier d’anne frank
    tous ces contes ravissent encore mon esprit. Triste histoire que celle du comte de rohan et de son épouse malvina. Les lutins ont toujours enchanté mon enfance. bon mercredi
    amitiés
    béa

    • Merci pour ton passage, Béa. J’adore les contes, et les miens sont souvent peuplés de lutins !

      Bonne soirée

  8. Deux fadets du Poitou

    Joyeux buvaient le coup…

    Arrosant fort le chabichou,

    Piquant peu et de bon goût.

     

    Festin de faquins,

    Les p’tits coquins,

    Au baldaquin,

    Quittent les brodequins…

     

    Aux bras de Morphée

    Pas atrophiés,

    Y vont ronfler,

    Effrayent les fées !…

     

    Rêvent tout haut,

    De Reine Mahaut,

    D’son godelureau,

    Messire Sureau …

     

    Tant y épris,

    Ce rabougri, 

    Qu’en vieux mari,

    Reste mari …

     

    Trouve en sa couche

    Et c’est fort louche,

    Une autre souche

    Aux cuisses de mouche… 

     

    L’affaire est laide…

    Ô Mahaut les remèdes !

    Appelle à l’aide

    Si fort, qu’en tombe raide …

     

    Sureau foudroyé…

    Finie, l’aventure !

    Ici, four, voyez …

    Sa déconfite hure !…

     

    Ne Cesse le cauchemar,

    Des fadets y cuvant…

    S’éveillent dans la mare

    Au diable de Rohan …

     

    Si fétide est l’haleine,

    Des croque-mitaines,

    Qu’aux étangs de la Brenne,

    N’y danse Blanche Reine …

     

    Moralité :

     

    A trop boire le coup,

    Ne faites pas les fiers,

    Ne tenant plus debout,

    Y ferez mousse, en bière…

     

    Farfadet de Bellebouche* 

    NB: Etang de Bellebouche près de Mézière-en-Brenne dans l’Indre …  Souvenir de  mono de colonies de vacances en 1964 …
     ;-)

    Bises des Farfadets
     

     

     

        

     

  9. Et zut c’est déjà fini ! J’étais bien moi, au milieu des lutins espiègles et rigoleurs, à écouter toutes ces drôles d’histoires.
    Je reviendrai alors demain à la soirée des lutins.

    • Tu seras déçu, si tu reviens demain. Les lutins n’ont pas le même temps que nous… Ils seront là mecredi 😉

  10. Salut….est tres magnifique ton blog….
    Je suis cristina et suis de Roumanie….J’ai un blog comme tu as…Je vois(si tu veut)a visite mon blog et poste un commentaire…:):):)parce que aissi je reussi a avoir un blog plus interessante…comme tu as….
    Merci beaucoup!!!Un grand baiser!!!Bon nuit!!

  11. Lutins bleus au coin du feu
    Résilles volées au grenier
    Le facteur sonne toujours deux fois
    Un thé chez Anaïs Nin…

    Pénéloop

  12. Bonsoir Quichottine,
    Je viens prendre un peu de conte aux pays du lutin bleu. J ai passé un moment merveilleux en compagnie de Clément le troubadour et ce petit lutin bleu et vert…
    J’aimerai vous poser une petite question : « est-ce-que vous publiez? »
    Lorsque j ai commencé à lire, je me replonge comme dans le monde de Tolkien en vous lisant…
    Merci beaucoup et je suis très jeureuse d’avoir découvert ce petit coin de féerie où mon âme d’adulte garde son âme enfant…
    Bises amicales et bonne soirée à vous
    A bientôt

    • Bonsoir Maïlyse.

      Pour répondre à votre question, j’ai publié… et une nouvelle publication est en cours.

      Tolkien ? C’est très gentil. Je ne suis pas sûre de pouvoir m’y comparer, mais c’est gentil de votre part.
      Merci.

      Bonne soirée à vous aussi. À très bientôt.

  13. Bonjour Quichottine,
    Y a-t-il un lieu précis pour savoir vos livres publiés? J’aimerai vous lire… Merci et excusez moi si c’est une petite question indiscrète de ma part…
    Bises amicales et bonne journée

    • Rire ! Non, vous n’êtes pas indiscrète.
      Le premier est épuisé… mais disponible à la BNF.
      Si un jour je fais mon « comming out », j’en donnerai les références.

      Cependant, je travaille en ce moment à des publications sous le nom de Quichottine.
      Il sera plus simple d’en parler ici.

      Ne soyez pas pressée, il y a beaucoup de mes écrits ici ou au jardin.

  14. Bonsoir Quichottine,
    Ce soir, après une dure journée de joby, je passe juste te faire un tio clin d oeil…
    Je passerai lire demain, c est une journée repos…
    Je reviendrai m’enivre au pays de la féerie tout comme j aime…
    Bises amicales et à bientôt
    Bonne et douce nuit

    • Pas si fermé, Michka !
      Dans deux ans, j’aurai une vraie photo… si tu peux y retrouner et si je suis encore là.

      Merci encore à toi… et grand merci pour cette image

  15. Des petits lutins, Clément, des troubadours, des histoires contées. Je m’installe….mais oh ! c’est déjà fini ! Je n’ai pas vu le temps passer. Promis ? Il y en aura d’autres ? Comme les contes de mille et une nuits ?  Alors je reviendrai demain !
    Je vous salue gente Dame.

    • Bien sûr qu’il y aura encore à lire puisque vous avez tous déposé une histoire et que je ne les ai pas toutes utilisées…

      Je te salue aussi, bien amicalement, Chana

  16. Ma chère Quichottine, affaires cessantes, je viens de lire ton conte avec délice.. j’adore tes petits lutins.. et leurs histoires sur les gisants est bien belle.  C’est un tel régal pour moi de te lire, que le soir souvent avant d’aller dormir, je reviens et je relis..me délectant de tes mots.  Une sacrée bibliothèque que la tienne…
    je te souhaite une bonne journée ensoleillée et plein de nouveaux mots.. mais pour cela je te fais confiance.
    Plein de bisous
    chantal

    • Merci pour cette magnifique image et pour l’invitation à rejoindre ta communauté… en fait je me demandais si mes histoires te conviendraient… Tu viens de répondre à ma question. Merci !

      A bientôt, Kri. Passe une belle soirée…

  17. Sous l’enchantement de tes contes de lutins, je continue de rêver en regardant ces deux-ci (un nouveau tableau, de Koulou, quelle chance !). J’aime beaucoup le vieux troubadour Clément. Et le lutin bleu et le vert…
    Belle nuit, amie Quichottine
    Gros bisous 

    • Belle nuit à toi, Siratus… Clément, c’est mon favori… il est un peu comme moi, parfois ! Il regarde mais n’ose pas sortir de chez lui pour aller très loin. Tu l’emmènerais au fond de l’Océan avec toi ?

      Bisous affectueux

  18. Magnifique conte. On a envie de sucer son pouce et de se laisser bercer par ton histoire. Mon absence des blogs m’a fait rater cette proposition d’écriture, mais je me régale de lire ce que tu en as fait.
    Bonne journée Quichottine, je reviendrai lire ton prochain article.
    Bisous !

  19. Quelle est dure la vie du troubadour à succès qui après avoir placé la barre très haut se trouve obligé, pour satisfaire le public qu’il a conquis, de repousser toujours plus loin les limites de son imagination.
    Te voila maintenant dans l’absolue nécessité d’aller toujours plus loin, toujours plus haut, toujours plus fort.
    Je suis sous le charme, Quichottine. Attention, désormais j’attends la suite.
    Bises

    • A force d’aller trop haut, je vais soit m’envoler soit me retrouver par terre, le nez dans le ruisseau… Tu ne crois pas ?
      Je ferai ce que je pourrai…

      A bientôt, Roland

  20. Je commence par une soirée contes, quelle chance d’avoir tous ces lutins dans ta bibliothèque!

    • C’est vrai que j’ai eu beaucoup de chance aussi de vous trouver !

      Merci d’être là aussi, Polly !