Blog imparfait

J’avais envie d’écrire quelque chose… et je suis restée muette devant la page blanche.

Alors, plutôt que de vous raconter une histoire qui n’aurait pas d’écho, plutôt que de vous montrer une image, je vais vous recopier un texte que j’ai écrit… dans mon pays, un jour.

Blog imparfait

J’ai deux espaces, l’un et l’autre un peu « imparfaits »…
L’imparfait de mes textes joue sans le vouloir avec des passés composés.
Un passé composé, composé de mille souvenirs imparfaits !
Conjugaison inutile
de verbes oubliés
de mots en marmelade
de présents achevés
de futurs qui n’ont même plus à exister…
et qui se cachent derrière des conditionnels pervers
qui ont dérobé leurs terminaisons
à l’imparfait…

30 mai 2007

12 commentaires à propos de “Blog imparfait”

  1. Imparfaits, conditionnels…ce que tu veux !
    Mais pas de futurs pareils !
    Grammaire traîtresse, fut-elle poétique.
    Je connaissais ce pays, c’était du passé, dépassé !

    Ton week-end t’a épuisée…
    Bonne nuit
    Affectueux bisous, Quichottine 

    • Tu as raison, Siratus… comme si souvent !
      Bisous ma sirène.

      Je l’ai seulement mis là pour ne pas le perdre…

  2. ça aurait été dommange de ne pas nous en faire profiter, c’est très beau, comme tout ce que tu écris.

    me pose des questions sur quichottine….elle à l’air tellement perdue quelques fois, comme dans un monde qui ne serait pas fait pour elle ^^

    Fait nous profiter de tes mots..ils sont très beaux 😉

    • Merci pour ton message, Loralie 😉

      C’est tout gentil…

      Je crois que tu as parfois raison. Mais quand je suis perdue, j’ai toujours un petit coin où j’aime bien me retrouver !

      Passe une belle soirée

  3. Je les trouvait belles tes photos et voila que tes textes m’emballent aussi 😉
    J’aime beaucoup ta « conjugaison »;) 
    Bravo!

    • Merci Domi…
      Moi, j’aime te rendre visite.

      Tu fais des photos magnifiques et tu as la magie des mots.

  4.  J’aime trop la marmelade …donc j’aimerai ce que tu nous serviras – je vais apprendre à te connaître tout doucement , à travers tes mots – Un sourire pour toi Quichottine.

    • Merci pour ce sourire… et merci pour tes mots.

      Ici, rien ne doit aller trop vite.
      Je me suis mise à l’abri du temps qui passe…

  5. des futurs…jusqu’à pervers…
    Tu m’expliques  ta vision de ceci ?

    Bisous

    • Les conditionnels pervers ?

      C’est un jeu de mots…

      Un simple problème d’orthographe. Lorsque j’étais enfant, pour me souvenir, on m’avait dit que c’était simple. Au conditionnel, tu prends ton verbe au futur, tu ôtes sa terminaison et tu la remplaces par les terminaisons de l’imparfait. Parce que ce conditionnel, c’est un futur « si », un futur qui n’a pas pu s’accomplir, un « futur imparfait »…

      Lorsqu’ils deviennent conditionnels, les futurs n’ont plus à exister, ils ont comme une bonne excuse… Mais c’est vrai que nous pourrions en parler.

      Pervers… là, je ne sais pas expliquer. Il faudra que j’y réfléchisse aussi. Comment ce mot-là est-il venu si naturellement sous mes doigts ? Je ne sais pas.

      Je n’ai pas d’autre réponse.

  6. J’aimle beaucoup ta conjugaison Quichottine. Normal pour une ex- instit…