Et toi, c’est quoi ta couleur ? par eMmA MessanA

Il y a déjà un moment que j’ai reçu ce livre, et j’aurais dû vous en parler avant, c’est vrai.

Mais il y a des livres, si courts soient-ils – celui-ci ne comprend que 32 pages d’après son éditeur – qui demandent du temps.

– Du temps ? Parce qu’ils sont compliqués ?

– Non… parce qu’ils nous font réfléchir et que c’est important de le faire correctement.

– Explique !

–Il ne suffit pas de survoler les pages, de les lire en diagonale, en se disant que plus tôt on en parlera mieux ce sera pour l’auteur et l’audience qu’aura le livre dans le public.

– Ah… Il faut en parler pour qu’il soit lu ?

– Le plus souvent… surtout depuis qu’il y a bien trop de livres pour qu’on les lise tous. Un livre dont on parle aura plus de chance de toucher les lecteurs potentiels, même s’il devrait, de par son contenu, nous toucher tous.

– Ah…

(Le lutin bleu hésita avant de poursuivre… d’habitude, il était plus réactif, mais il avait appris récemment qu’il fallait tourner sa langue sept fois dans sa bouche avant de parler.)

– Tu dis que l’éditeur a écrit qu’il y avait 32 pages dans ce livre… il a mal compté ?

– Non, il y a vraiment 32 pages dans l’album d’eMmA MessanA… mais la dernière feuille est toute blanche, comme le sont presque toujours les dernières pages d’autres livres…

– Tu penses peut-être aux Anthologies Éphémères ?

– Entre autres… et je me suis longtemps demandé à quoi servaient ces pages blanches… je les aurais préférées au début, pour pouvoir écrire des dédicaces, par exemple.

– Une dédicace, ça ne sert qu’une fois… et on n’a pas forcément besoin de toute une page.

– Voilà ! Alors, en lisant ce dernier livre, je me suis dit que ce n’était pas une feuille inutile, comme je le croyais.

– Ah bon ?

– Je me suis dit que c’était l’espace réservé au lecteur, l’instant de la réflexion…

– Mais on n’a pas toujours besoin de réfléchir…

– Si. Même lorsqu’on ne se pose pas de question, il faut le temps de l’émotion.

– De l’émotion ?

– Oui. Un peu comme lorsque tu vas assister à un concert, à une pièce de théâtre, ou même à une projection au cinéma.

– Je ne comprends pas !

(Le Lutin bleu secouait la tête. Il s’était gratté l’oreille droite comme s’il cherchait à en extraire ce qu’il avait entendu et qui n’avait pas trouvé d’écho en lui.)

– Lorsque l’émotion ressentie est forte, qu’elle t’a fait vibrer jusqu’au plus profond de ton cœur, de ton corps, tu as le droit de rester sans voix, inerte, et ce temps de récupération peut durer un instant ou plus longtemps.

C’est le silence qui précède le tonnerre d’applaudissements…

– Le temps qu’il faut à l’orage entre l’éclair et le tonnerre ?

– Euh…

(Ce fut au tour de Quichottine d’hésiter. Les évidences du Lutin bleu ne l’étaient pas forcément pour elle.)

– C’est le moment que prend le pianiste avant de se lever et de saluer son public. Un retour au calme nécessaire, une pause ou un soupir, au gré de chaque artiste.

– Tu digresses, tu digresses… et si nous en revenions au livre dont tu parlais avant de te pencher sur les pages vides…?

– Oui. Mais ces pages sont importantes. Tu pourrais y noter tes impressions de lecture, les questions que tu t’es posées, tes préférences aussi…

– Ici, il était question de couleurs… C’est quoi ta couleur ?

– Ma couleur c’est le bleu, tu sais bien… sinon tu serais vert, ou rouge, ou même blanc, même si on dit que le blanc n’est pas une couleur.

Mais… là n’est pas vraiment la question.

Pour moi, eMmA, ce sont d’abord ses collages, ces personnages qu’elle découpe et colle sur des supports divers.

– Mais il n’y a pas que ça !

– Non, mais ils lui ressemblent.

(Le Lutin bleu décida qu’il fallait désormais laisser la Bibliothécaire enquichottiniser sa page, comme elle le faisait d’habitude, et il se mit à lire le petit album d’eMmA, découvrant une à une ses pages et leurs couleurs.)

– Voyons, voyons… parler du livre sans pour autant évoquer la préface d’Yves Duteil ?

J’aurais tort, j’aime beaucoup cet artiste et son engagement auprès des enfants qui n’ont pas comme les nôtres autant de facilités pour aller à l’école.

“Nos enfants sont un peu les siens, et puis, avec Emma, entre nous, ça colle depuis si longtemps…” (extrait de la préface d’Yves Duteil, page 6)

J’aime les mots de ses chansons et ceux qu’il offre ainsi à tous.

Et puis… lire ces brefs récits accompagnés des collages d’eMmA, faire de chaque enfant son ami, peut-être trouver celui que l’on aurait aimé rencontrer pour lui dire que l’espoir est toujours là, même quand rien ne semble se passer comme on voudrait.

Huit récits, huit enfants, huit prénoms.

Jules, Lin-Mei, Corentin, Fatou, Arturo, Augustine, Marcel, Sandhiya… huit prénoms qui parlent aussi de couleurs, mais pas seulement.

Les couleurs comptent dans nos vies, toutes celles d’un arc-en-ciel lumineux qui déchire les nuages.

L’artiste en joue, on peut le croire, mais il y a aussi en eMmA une mère qui se penche sur les fléaux de notre société, sur ce que des enfant subissent, ici, là, ou là-bas.

Chaque histoire est celle d’un enfant confronté à ses différences… celles qui le rendent vulnérable à un âge où l’on voudrait être “comme les autres”.

Il faut du temps, beaucoup, pour comprendre que ce sont ces différences qui nous permettront de nous faire une vraie place, de nous dire un jour que ce sont nos richesses, et pas les immenses défauts qui nous contraignaient à vouloir nous glisser dans un trou de souris quand on nous regardait…

Laramicelle, il y a peu, publiait sur son second blog un billet terriblement émouvant.

Mort d’être roux

Comment ne pas le relier à l’histoire de Jules, une histoire de harcèlement scolaire encore trop fréquente aujourd’hui…?

“Personne ne veut s’amuser avec moi. Je trouve que c’est injuste parce que pour jouer au foot, on s’en fiche pas mal de la couleur des cheveux.” (p.8)

C’est vrai, on devrait s’en ficher… mais Jules ne le peut pas, même si sa maman lui dit que ses cheveux sont “beaux comme un coucher de soleil l’été”.

L’histoire m’a émue aux larmes… mais je ne vous dirai pas comment elle finit.

Alors, il fallait que Lin-Mei intervienne. La petite Chinoise musicienne.

En lisant son récit, je me suis dit que la solution était là : faire de son rêve une réalité qui gommerait ou sublimerait ses différences.

La musique est un art exigeant. Elle demande un énorme travail, le talent ne suffit pas pour devenir l’un de ceux que l’on écoute partout dans le monde.

Lin-Mei le sait, elle s’applique.

Elle réfléchit aussi, beaucoup.

“Des gens ont dit à mes parents que ce sont plutôt les garçons qui deviennent de grands pianistes internationaux. Mais moi, je suis sûre que des mains de filles peuvent jouer aussi bien que des mains de garçon et qu’en plus elles peuvent être de n ‘importe quelle couleur.” (p.11)

La musique s’écrit en noir et blanc, mais les sons que l’on écoute prennent toutes les couleurs, c’est vrai. Le rêve où elle nous emporte peut être rose ou bleu, ou prendre les couleurs que chantait Guy Béart , les prendre au temps, comme dans un autre chanson, les transformer pour que nos couleurs à nous soient aussi riches que celles que la nature nous offre.

Changer les couleurs du temps, ce n’est pas toujours facile, mais quand l’amour s’en mêle, que le rêve peut encore trouver une place dans nos vies, rien n’est impossible.

Alors, après avoir terminé ma lecture, “écouté” chaque enfant raconter son histoire, je suis d’accord avec eMmA. Ce sont des couleurs pour réfléchir, des couleurs qui chantent ou pleurent, mais qui sans aucun doute resteront gravées en nous longtemps.

eMmA Messana
Et toi, c’est quoi ta couleur ?
Préface d’Yves Duteil
Edilivre, février 2018
ISBN : 978-2-414-18210-7
(format papier, d’autres formats existent
en pdf et epub pour liseuses et tablettes)

D’autres pages concernant ce livre sont consultables chez eMmA. N’hésitez pas à les lire si vous souhaitez en savoir davantage.

C’est un livre que je conseille aux adultes et adolescents, à la maison ou à l’école, un livre à partager.

Pour mieux connaître eMmA Messana :

Les Anthologies Éphémères, sa page.
Les collages d’eMmA
Les photos d’eMmA

53 commentaires à propos de “Et toi, c’est quoi ta couleur ? par eMmA MessanA”

  1. Coucou ma Quichottine,
    Certainement très émouvant ce livre. J’irai voir cet après-midi.
    j’ai toujours adoré Yves Duteil et surtout « Prendre un enfant par la main ». C’était mon Credo !
    Mention TB pour Lucas avec 19 de moyenne. Il peut finaliser son inscription en PTSI.
    C’est excellent pour le coeur de Thierry sorti hier du CHU.
    Je vous embrasse tous les deux.. A plus tard

    • Je suis tellement heureuse pour Lucas et pour sa famille. C’est génial.
      Heureuse aussi que tu aies passé commande pour ce livre.
      Je t’embrasse, passe une douce journée.

    • Merci beaucoup Cricri pour votre commande. J’espère que mon album jeunesse vous aura plu.
      Bravo à votre Lucas !
      Bien à vous,
      eMmA

  2. Un ressenti tout en douceur malgré un thème loin d’être simple et toujours et encore d’actualité… Encore un beau partage Quichottine, merci !

    • Merci à toi pour ta lecture.
      Passe une douce journée Mimi.

  3. Je me suis promis de me procurer ce livre, mais le temps passe vite et les obligations sont parfois lourdes.
    J’ai répondu sur on blog à vos deux commentaires à propos de Simone Veil. Ils m’ont touchée.

    • Merci pour tout.
      J’ai lu vos réponses là-bas.
      Passez une belle journée.

  4. Je ne sais pas si on échange des baisers dans ce livre,
    mais comme aujourd’hui 6 juillet
    c’est la journée mondiale du baiser, je te fais une grosse bise bise virtuelle…
    Ce qui me rend également heureuse, même sans effusion de grandes embrassades de ma part (je n’aime pas trop les baisers ni les bisous ou bises ou smack), c’est que mon petit fils Pierre vient d’obtenir son bac avec mention assez bien …
    voilà bien un résultat qui enchante toute la famille…

    • J’en suis heureuse pour toi et pour ton petit-fils, c’est toujours agréable d’avoir de bons résultats, et c’est valorisant.
      Merci pour cette bise virtuelle. 🙂
      Je t’envoie la mienne en retour.
      Passe une douce journée.

  5. Un super livre, aucun doute, il va falloir que je me le procure.
    Pour ma part, je suis caméléon, et je prends la couleur de ceux que l’on persécute.
    Bises et bonne fin de journée à toi

    • C’est une bonne façon de les aider…
      Merci pour tout, Pascale. Bises et douce journée.

    • Tout à fait… un livre aussi qui pointe ce que peuvent subir les enfants, sans concession, mais sans excès qui nuirait au message donné.
      Bonne journée à toi aussi. Merci !

  6. Je suis passée outre les grognements du Lutin bleu pour faire une jolie promenade à travers tes liens. S’il faut de tout pour faire un monde, il faut surtout des couleurs et beaucoup de diversité, pour ne pas sombrer dans l’indifférence de l’uniformité ! Les différentes couleurs de peaux, par exemple, restent pour moi un grand mystère que je ne cherche pas vraiment à percer, tant j’y vois de magie. Ce qui m’attriste, c’est, pour parodier Monsieur de La Fontaine, que « Selon que vous serez blanc ou noir, les jugements [de cour] des hommes vous rendront puissant ou misérable ».

    • Je suis d’accord avec toi… ce n’est pas pour moi la couleur de la peau qui compte, mais l’être qui la porte.
      J’aimerais que tous aient la même chance.

  7. Certainement un très BEAU livre sur un sujet « malheureusement » toujours d’actualité…
    Merci Quichottine pour ce partage et merci à Emma de mettre des couleurs sur ces différences !
    Belle fin de journée & Bises

    • Et merci à toi pour ta présence et tes mots.
      Bises et douce journée Chris.

    • Cet album n’est pas une BD, mais tu pourrais le lire plus lentement. 😉
      Bon dimanche Tiot.

  8. C’est bien je trouve d’aider chacun à trouver sa couleur ce qui le différencie des autres et forme sa richesse…Un livre toujours d’actualité qui parle de tolérance et de vivre ensemble. Il me plaît ! Merci de nous en parler. bisous et une douce fin de journée

    • J’en suis ravie. 🙂
      Textes et images à découvrir, assurément.
      Passe une douce journée Manou. Bisous.

  9. un long article pour un livre court, ça compense ; hélas, même quand on aime les livres on ne peut pas tout lire, même les plus courts

    • Je suis d’accord… il faut toujours choisir et mes chroniques existent seulement pour vous faire part de mon ressenti. 🙂

    • Merci à toi, ma Zaza.
      Quand un livre plaît, c’est ce qu’il faut, le partager. 🙂
      Bises et douce journée.

  10. Les animaux font fi des couleurs, et nous qui nous croyons supérieurs on fait tout un tralala, et souvent beaucoup de peine à celui qui subit cette injustice. Les enfants sont parfois cruels, mais est-ce que cela ne vient pas de plus haut ? ? ? ? ?
    Je t’embrasse

    • Je me le suis longtemps demandé…mais je n’ai pas de réponse.
      De plus haut, ou simplement pour faire « comme les autres » et ne pas se distinguer…
      Je t’embrasse. Passe une douce journée.

  11. Une tres belle présentation de ce livre je vais de suite suivre te liens , tu nous donnes vraiment envie de le lire .
    Bonne soirée
    Bisous

    • Alors, ne résiste pas à ton envie. 🙂
      Merci pour ces liens proposés. Je vais les suivre.
      Passe une douce journée.

  12. Notre monde a tant besoin de ces paroles de tolérance . Merci Quichottine de nous faire connaître ce livre .
    Je t’embrasse affectueusement.

    • Et merci à toi pour tout, Zoé.
      Je t’embrasse affectueusement. Passe une douce journée.

  13. Bonjour Quichottine , ma couleur est aussi bleue … j’aime beaucoup Yves Duteil et lui est un grand homme qui sait donner de son temps pour une association qui permet aux enfants d’aller à l’ecole ..
    Un livre qui effectivement permet de de se poser et de reflechir ..
    Bises Quichottine

    • Merci, Claudine, je suis contente que ça te plaise.
      Bises et douce journée à toi.

  14. Mille mercis, chère Quichottine, pour cette si jolie chronique qui, tu t’en doutes, m’émeut beaucoup.
    Je n’en crois pas mes yeux et tout ce que tu écris fait fondre mon cœur.
    Rencontrer des lecteurs, petits et grands, lire et entendre leurs réactions à la lecture de mes mots et à la découverte de mes illustrations de papier, est vraiment une grande aventure.
    La préface d’Yves Duteil participe du miracle de bienveillance dont a été entouré mon bébé de mots, de collages et de couleurs, j’en suis encore tout étourdie.
    La vie nous envoie notre lot de hauts et de bas. L’album jeunesse « Et toi, c’est quoi ta couleur ? » me rend très heureuse et j’ambitionne qu’il en fasse de même pour ceux qui vont à sa rencontre, pour ceux qui souffrent de leurs différences ou supposées telles.
    Tous les enfants sont uniques, leurs différences et leurs couleurs font la richesse de notre humanité.
    Quichottine, toi qui a pris le temps d’écrire cette belle page, je t’envoie toute mon amicale reconnaissance. Que celle-ci rejaillisse sur tous ceux qui ont réagi ici, je les en remercie.
    Je t’embrasse,
    eMmA

    • Merci pour tout, eMmA.
      J’ai exprimé mon ressenti, j’espère de tout coeur que ce livre aura l’audience qu’il mérite.
      Si j’enseignais encore, je l’aurais choisi pour parler de tout cela aux enfants.
      Un livre à partager, absolument.
      Je t’embrasse. Passe une douce journée.

      • Bonjour Quichottine,
        Je viens de lire un avis concernant mon album jeunesse et, bien que les signatures ne soient pas visibles, j’imagine qu’il est de ta main, compte tenu de la date et de sa teneur :
        « Ce livre aborde avec tendresse des sujets difficiles. Il peut apporter des réponses aux enfants et adolescents confrontés à la différence et aux difficultés rencontrées dans notre société où l’on voudrait que tous soient coulés dans le même moule. A étudier en classe bien sûr, à proposer en lecture-discussion car la réflexion qui s’en suivrait serait utile à tous. Bravo eMmA. Merci pour ces couleurs.  »
        Je te remercie infiniment. Ces propos me touchent, toi qui contribues à faire connaître ces huit histoires autour du vivre-ensemble.
        Bon après-midi,
        eMmA

        • C’est effectivement ce que j’avais écrit chez ton éditeur. Je le pense sincèrement.
          Passe une douce journée eMmA. Merci encore pour ce livre.

    • Merci infiniment Adamante.
      Je découvre cette chanson grâce à toi. Elle est tout à fait splendide, plus que cela encore.
      Poésie et tendresse, j’ai adoré.

  15. Tes mots mettent bien en évidence toute cette intolérance qui règne chez certains. Couleurs de peaux, couleurs de cheveux: ces discriminations qui excluent sous forme de harcèlement dans la cour des écoles.
    Alors que les couleurs doivent être toutes appréciées !!
    Un livre plein d’émotion dont tu parles avec beaucoup d’émotion. Merci de le faire connaître !
    Bises et bonne journée Quichottine !

    • Et merci à toi pour ta lecture et tes mots.
      Bises et douce journée Alrisha.

  16. Des couleurs pour réfléchir. Quelle belle et bonne idée!
    Je connais et apprécie le talent d’eMmA. Que de générosité
    Bises

    • Elle est généreuse, c’est une belle personne et son livre devrait être lu par tous.
      Bises et douce journée Martine.

  17. Bonjour Grande Quichottine,

    Il est dommage de ne découvrir ce livre qu’aujourd’hui ! Il n’y a pas si longtemps, j’ai dû effectuer une commande auprès d’Edilivre. Si on était venue plus tôt, on aurait pu glisser le livre d’Emma dans le panier. :/ Zut !
    Ce livre nous plairait car on n’est pas insensible aux enfants, petits et grands, qui se sentent différents d’autrui mais tentent de faire de leur différence un atout ou, malgré tout, une force nouvelle.
    L’histoire de Jules nous toucherait probablement particulièrement…
    Ce soir, j’assisterai et participerai à une rencontre entre lecteurs de la ML. Ce sera une première. La rencontre s’effectuera en deux temps. La première partie invite tous les participants à présenter un livre de leur choix, lu ou avec l’envie de le lire. Me concernant, je vais présenter Des fleurs pour Algernon de Daniel KEYES que j’ai lu il y a une petite dizaine d’années. J’ai souhait de le relire. A partir de cette rencontre et de ce premier temps, l’un des livres présentés sera sélectionné et à lire pour le mois d’après. En second temps, on découvrira les retours concernant le livre sélectionné le mois d’avant. 🙂
    As-tu déjà animé ou/et assisté à une rencontre entre amateurs de lecture ? 🙂
    Si l’on devait être une couleur, ce serait le gris qui nous inspire bien des pensées, mots et se rapproche de notre philosophie. Toutefois, le gris étant né de la fusion entre le blanc et le noir qui ne sont pas considérés comme des couleurs, lorsque l’on me pose la question de savoir quelle est notre couleur préférée, je réponds « J’ai l’âme grise mais le vert m’aide à la tenir claire. Le vert est la couleur du courage et de l’espoir en plus d’avoir un beau rapport avec le Monde et la nature. » 🙂
    Le bleu te sied. Il est à la fois positif et négatif, entre deux tons. Tu es sensible mais fais en sorte de contrecarrer les maux par les rêves, réalisables ou bons à nous bercer et apaiser. 🙂
    Merci pour ce billet Quichottine.
    Je ferai en sorte de me rendre prochainement à la rencontre d’Emma.

    Prends soin de toi !

    An’

    • Merci pour ta présence et ces mots qui me touchent beaucoup.
      J’aime et j’ai toujours aimé le gris que tu arbores depuis longtemps… et, finalement, le vert te va bien aussi.
      Passe une douce journée AnB. Prends bien soin de toi aussi.

  18. ce doit être un beau livre ; mes enfants sont de couleur et l’un d’eux mélange les couleurs, et l’autre, nous offre des enfants métis ;
    j’aime tant la couleur chocolat de Célia que j’aurais aimé un petit de sa teinte ; juste l’un a les traits d’un polynésien. Et peut être ses yeux !
    Bises et merci

    • Le monde ne peut pas vivre sans mélange… je suis heureuse de voir que le temps viendra où nos enfants sauront que la couleur de la peau n’est pas un critère de sélection. 🙂
      Passe une douce journée. Bisous.