Six heures, deux chirurgiens, et du monde aux urgences

Ce sera sans doute une page de plus dans ma chronique d’une vie ordinaire. Une page sans grande importance, il y a pire, il y a mieux aussi dans la vie.

Nous étions samedi… nous partions pour un déjeuner avec un groupe d’amis. Juste pour quelques heures en bonne compagnie, pour fêter ensemble la nouvelle année et tirer les rois avant qu’il ne soit trop tard pour le faire.

Je me dépêchais, et, pourtant, je sais bien qu’il ne faut jamais agir dans la précipitation, que c’est ainsi que les accidents arrivent.

Je me suis cognée contre le pied de mon lit, le coinçant entre deux orteils, ce qui n’est normalement pas possible.

– Arrête donc de marcher les pieds nus !

– Si j’avais continué à le faire, je ne me serais pas blessée ! Je venais de prendre une paire de chaussettes dans la commode de ma chambre… Comme quoi, le bon n’est pas toujours le meilleur.

J’avais donc imposé à mon pied droit l’impossible et le cri qui jaillit de ma bouche venait de bien plus loin.

Gif de Kri, 2015
Gif animé de Kri

Ça avait fait “crac” et mon petit orteil était désormais perpendiculaire à l’orteil précédent.

– Tu aurais dû prendre une photo ! L’image aurait été plus parlante que tes mots… et ça t’aurait fait un bon souvenir plus tard, dont tu aurais pu rire.

– J’avoue n’y avoir pas pensé. Je me demandais seulement comment j’arriverais à me chausser, pour ne pas décevoir l’homme de ma vie qui m’attendait impatiemment au bas de l’escalier, comment j’arriverais à attendre, moi aussi, avant de voir un médecin si besoin. Je sais bien qu’ils n’y a guère de solution quand on se brise un orteil, surtout le plus petit !

– Et donc ?

– J’ai hurlé en redressant le doigt…

– Tu aurais fait un mauvais Résistant, tu n’aurais pas supporté la torture !

– Je voudrais bien t’y voir, toi…

– Moi ? Tu sais bien que je ne me suis jamais rien cassé…

– Sauf un peu la tête pour trouver de jolies histoires.

(Le Lutin bleu rougit. Il aurait tant aimé que l’on puisse croire que raconter une histoire, fût-elle très belle, ne demandait aucun effort !)

D’ailleurs, moi non plus, je ne m’étais jamais rien cassé ! Dire qu’il avait fallu atteindre ma soixante-sixième année pour savoir ce que l’on pouvait éprouver…

– Ça fait vraiment mal ?

– Plus que cela encore. Mais je me suis rendue vaillamment au rendez-vous de nos amis. Claudiquant comme jamais, serrant les dents lorsque j’avais posé le pied sur un obstacle imprévu. Je me sentais un peu princesse au petit pois…

– Allons bon ! Toi ?

– Moi.
Si vous n’avez jamais senti à travers votre chaussure combien la simple attache d’une canette, délaissée sur un trottoir, peut agresser votre voisin, vous ne l’y laisseriez jamais !

J’ai attendu patiemment que le repas finisse, que l’on en ait terminé avec les échanges de nouvelles, les soucis partagés, les vœux pour une année au moins meilleure que la précédente… bref, que l’on puisse s’éclipser sans regretter d’avoir abrégé une réunion amicale et réussie.

Ensuite, nous nous sommes rendus aux Urgences, sans passer par la case départ, sans recevoir vingt-mille francs.

Je ne vous dirai pas le monde…

J’aurais aimé être écrivain, pour pouvoir noter chaque mot, chaque attitude, ou dessinateur, pour rendre l’atmosphère de cette salle dite “d’attente”, le premier accueil pour celui qui entre et ne sais jamais quand il va en sortir.

Je passais rapidement une radio. Sans en savoir davantage. J’avoue que je m’inquiétais un peu. Avais-je rêvé le “crac” entendu ? Exagérais-je la douleur ressentie ?

De retour dans la salle d’attente, à demi déchaussée, un bleu ne laissant aucun doute sur l’endroit de ma blessure, j’attendais, dans le fauteuil roulant qu’avait sorti l’infirmière en me voyant avancer vers elle à l’appel de mon nom.

J’attendais… trouvant normal que l’on donne la priorité aux enfants, à ceux dont le sang coulait.

J’ai attendu, longtemps… mon époux ne savait plus quoi faire ou dire pour me distraire. Nous sommes d’une génération où l’on reste silencieux en présence de personnes que l’on ne connaît pas.

Une pression de main, un “ça va ?”, pour se faire pardonner cette attente peut-être inutile. Et le silence que traversent des conversations à voix haute, en langue étrangère, ou les récriminations des impatients.

À quoi bon ? Le personnel n’est en rien responsable de l’attente, il fait ce qu’il peut, comme il le peut. Un grand panneau avertit que les “urgences” ne sont pas toutes aussi urgentes les unes que les autres, qu’il existe des priorités. J’étais en avant-dernière position, parmi les “consultations avec examen supplémentaire”, et j’étais déjà passée en radiologie, donc il n’y avait qu’à patienter. On s’occuperait de moi, plus tard…

Les heures passaient. Je bénissait l’absence d’horloge dans la salle, l’absence de montre à mon poignet. J’avais du mal à fixer mon attention sur autre chose que la douleur qui irradiait désormais dans mon pied, malgré la sensation d’engourdissement, sans doute due au froid qui pénétrait dans la salle à chaque ouverture de la porte.

Et puis, ce fut à mon tour d’être emportée, roulée jusqu’à une salle de soin, séparée de mon ange gardien.

– Il faut attendre encore un peu, nous avons d’autres personnes à voir avant que ce soit votre tour…

Une gentille infirmière m’avait installée, mettant à ma portée de quoi sonner s’il y avait un problème.

J’ignore le temps qui s’était écoulé. Là non plus, pas d’horloge, et toujours pas de montre à ma disposition.

J’ai essayé de compter les secondes, d’en faire des minutes puis des heures, mais je ne me suis pas endormie. Il n’y avait aucun mouton dans la pièce, et pas de chevrettes pour sauter les barrières. Pas de petit lutin non plus pour venir me tenir compagnie.

J’ai compté et recompté les dalles du plafond, quarante-huit, mais sans doute moins puisque je ne faisais pas la distinction entre celles qui étaient entières et celles qui ne l’étaient pas.

Et puis, j’écoutais… j’étais l’aveugle qui essaie de suivre une conversation dont il manquera toujours le début et la fin. Les gens passaient dans le couloir, certains s’arrêtaient, des portes s’ouvraient et se fermaient.

Enfin, un bref coup contre la mienne précéda son ouverture.

Une infirmière m’expliqua que le chirurgien allait passer pour réduire ma fracture et qu’il fallait d’abord respirer un gaz qui me détendrait.

Un médecin entra. Il me demanda comment c’était arrivé.

– Je ne l’ai pas fait exprès…

Je suppose qu’il s’en serait douté. Je lui ai dit l’essentiel, et il m’a confirmé que je m’étais cassé la première phalange du petit orteil. Cassé et luxé. Et comme le tout était en mauvaise position, il fallait qu’il agisse rapidement.

Je n’ai pas hurlé, mais j’aurais pu, lorsqu’il a tiré sur mon mon doigt endolori, jusqu’à entendre le nouveau “crac” qui serait la preuve que tout était remis.

L’infirmière a attaché ensemble les deux derniers orteils, puis m’a ramenée en radiologie. Il fallait contrôler que tout allait au mieux.

J’ai attendu ensuite dans le couloir, devant le bureau des infirmières… me demandant pourquoi on ne me rendait pas ma liberté.

J’ai attendu longtemps, assistant silencieuse à la vie des Urgences, quand on est dans la pièce à côté, qu’il n’y a plus vraiment de raison d’être là… enfin, c’est ce que je croyais.

L’infirmière revint, une autre, au sourire toujours aussi bienveillant.

– Ne vous inquiétez pas, il faut seulement que je vous trouve une autre salle libre…

Allons bon ! Ils avaient donc décidé qu’il y avait un problème et que je devais repasser entre leurs mains… Ne pas m’inquiéter ? Vous auriez fait quoi à ma place ? Le pire, c’est qu’ils allaient devoir ôter mon pansement et que j’allais encore déguster, comme chaque fois que l’on approchait de mon orteil blessé.

Je n’ai rien dit… j’étais l’oiseau prisonnier malgré lui entre leurs mains, j’attendais seulement que l’on me soigne et que je n’aie plus mal.

Une autre arriva, avec la bouteille de ce gaz que l’on me ferait de nouveau inhaler.

Un médecin surgit. Grand, au sourire… sérieux.

Sur sa blouse, le mot qui fait peur à beaucoup “interne”. Curieusement, je n’avais pas peur. J’étais même plutôt rassurée.

– Je vais essayer d’améliorer…

– Sinon, il ne restera plus qu’à m’amputer ?

Il a ri, l’infirmière aussi. J’étais détendue.

Il a repris, après que je lui aie précisé que je ne m’étais jamais rien cassé.

– Il a fallu que vous choisissiez le petit orteil !

Je me suis demandé un instant si c’était la hantise des étudiants en traumatologie. Et je n’ai pas eu à faire une prière pour que tout se passe bien.

Il a ôté le pansement, sans le geste brutal qui aurait nui à la confiance que j’avais en lui.

Et puis, il a redressé le doigt, m’a dit qu’il était inutile de faire un pansement qui appuierait sur la fracture et augmenterait la douleur.

Il m’a prescrit des chaussures spéciales qui m’empêcheraient de poser l’avant-pied au sol.

Donc, tout va bien.

En sortant de l’hôpital, à plus d’une heure du matin, je savais seulement que tout devrait se remettre, et que lors de mon prochain rendez-vous, dans quatre semaines, en orthopédie, je n’aurais pas à passer par les Urgences.

Ouf !

96 commentaires à propos de “Six heures, deux chirurgiens, et du monde aux urgences”

  1. je connais ce sabot à mettre pour avoir le pied en l’air–
    attention on se prend aussi des coups—-
    je confirme que tu as eu extrêmement mal — et que l’attente oui c’est interminable-
    quand enfin on te dit que quelqu’un arrive—- il faut encore attendre—
    patience donc— ça va demander du temps- si ton ongle est noir — il va tomber– non par l’orteil-
    gros bisous- plein de vitamines-
    bon courage-

  2. Misère…
    Voici le type d’accident qui peut arriver tous les jours à chacun d’entre nous…
    Et pourtant, tu ne te déplaçais certainement pas à 90 km/h 🙂
    Tu vois cela à eu au moins quelques effets bénéfiques,
    maintenant tu connais les urgences !
    maintenant tu sais qu’on peut faire confiance à un Interne,
    et surtout, maintenant, tu sais que l’Homme de ta vie a une patience à toute épreuve quand il s’agit de ta santé…
    Bises

  3. Tu as dû avoir terriblement mal…et l’attente aux urgences est vraiment éprouvante…Mais c’est vrai, ils font ce qu’ils peuvent….J’espère que la douleur s’est calmée…Je t’embrasse Quichottine !

  4. ben dis donc!
    Je sais combien des blessures aux orteils peuvent être douloureuses et handicapantes.
    Quelle journée! D’autant que les urgences ne se sont pas améliorer depuis ma dernière fois (euh! en 2010, peut-être).
    En tous cas on peut féliciter tous ces urgentistes patients et débordés.
    Bon courage pour la suite.
    Bisous

  5. Bonsoir oh! là, là ma pauvre amie tu as du avoir très mal, cela m’arrive souvent de me cogner les orteil au pied de mon lit surtout la nuit lorsque je dois aller d’urgence au petit endroit, mais jusqu’ici j’ai plus de chance que toi, jamais cassé juste des bleus! Je me cogne souvent aussi aux coins des meubles à un tel point que sur le coin de mon bureau j’ai mis un cache coin prévus pour çà car je me cogne toujours la hanche! Prompt rétablissement gros bisous

  6. J’espère que ta douleur s’est estompée car c’est tellement fort, je me suis fracturée le petit orteil dans des escaliers avec une paire de tongs..J’aurais jamais du les porter, mais je n’avais pas de luxation…

    Bizarre deux fois dans les mains des chirurgiens, toi tu l’as mis à l’envers l’autre l’a démis et le troisième a dû te le remettre. Je ne suis pas médecin mais je me le demande…
    Les Urgences moins on y va mieux on se porte, l’attente est toujours longue, mais les infirmiers ont toujours le sourire cela permet de mieux digérer son mal.

    Prompt rétablissement, repose toi et gros bisous d’EvaJoe

  7. Hé bien, on peut dire que tu commences l’année en beauté !
    Les urgences, il faut y être allé au moins une fois, pour savoir ce que c’est …
    Comme tu as du avoir mal !
    C’est horrible, le petit orteil : je me l’étais cassé, dans un coin de porte, il doit bien y avoir plus de trente ans : une douleur atroce.
    Je m’étais fait une atèle avec des morceaux de boîte à camembert et serrée très fort.
    Il était noir comme du charbon !
    Puis c’est une partie du pied qui fut bleu foncé, mais il s’en est remis : il est resté rigide mais dans une position normale.
    Le pauvre a connu bien pire, en 2000, lors de mon accident de voiture où tout le pied avait été broyé, avec quatre fractures : les deux malléoles, le calcanéum et l’astragale …
    Plus, bien sûr trois orteils dont deux sont restés rigides.
    Bon, c’est pas de moi qu’on parlait mais de toi !
    Tu vois, quand je suis partie, j’écrirais pendant des heures, mais je n’ai pas de lutin, pour me rappeler à l’ordre, moi. 😉
    J’espère que tu ne souffres pas trop car ils ont du te donner des antalgiques, mais avec un sabot, ce n’est pas facile …
    Plein de courage à toi et aussi merci à l’homme de ta vie de sa patience pour t’accompagner.
    Je te fais plein de gros bisoux et un câlin amical de réconfort, ma quichottine.

  8. Ouah, quel périple , tu es très courageuse !
    Je n’ai plus qu’à te souhaiter un prompt rétablissement, enfin le meilleur possible, même si tout cela, je l’avoue ….ça n’est pas le pied !!!

    Immense bisou

  9. Et bien ma Quichottine, tu n’a pas fait semblant ! Ce genre d’accident est extrêmement douloureux. En plus se cela, se payer les urgences en période de fête, ce n’est pas la joie. J’espère que tu ne souffres pas de trop et que tu vas être patiente pendant ces 4 semaines en attendant de la rééducation. Bon courage, de gros bisous.

  10. Le Lutin bleu est bien insolent 🙂 et pour te venger j’ai imaginé la couleur qu’il peut prendre quand il rougit: violet?
    Je compatis pour ta douleur, le bout des pieds est plein de terminaisons nerveuses et le moindre choc est violent, alors une fracture…
    Bon courage Quichottine et n’écoute pas trop les remarques du lutin;)

  11. Oh là là ma pauvre, j’imagine ta douleur pour m’être cognée contre les pieds du lit aussi mais pas à ce stade 🙁 et puis les urgences oh oui on a connu ça aussi avec Téo, tu sais quand tu rentres…mais pas quand tu ressors !
    Je te souhaite du soulagement Quichottine et que la douleur s’atténue
    Douce soirée & gros bisous de nous deux

  12. Ca, c’est casse-pied ! Oh… pardon ! J’ai une infime idée de ta souffrance, moi qui ai déjà le coeur au bord des lèvres quand je cogne (souvent) mes orteils à toutes sortes d’obstacles ! Et les urgences, je connais bien, que ce soit avec mes petits ou, dernièrement (le 2) avec une dame âgée que j’accompagnais. Au téléphone, déjà, j’avais eu droit au répondeur : « Vous souhaitez joindre les urgences ? Patientez… »! Pas mieux en clinique, si j’en juge par ce qu’en a écrit récemment Cathycat ! Et ce n’est pas le Lutin bleu qui va te servir d’appui, il est trop petit… Allez, bientôt tu repartiras du bon pied ! Oups… Quelle gaffeuse je fais… HENAURME bisou !

  13. Oh la la, pauvre Quichottine!! C’est tellement douloureux, les blessures aux pieds!! Et les Urgences, quelle épreuve (pour les nerfs) aussi!! J’espère que tu vas mieux. Courage et gros bisous.

  14. Et bien dis donc tu ne t’es pas ratée…le extrémités c’est toujours extrêmement douloureux car richement innervées et une fracture en plus d’une luxation c’est pas rien. Je connais le passage aux urgences pas pour moi mais pour des proches, c’est toujours très long. Il ne te reste plus qu’à te reposer et surtout à te faire dorloter. Bon courage Quichottine. Prend bien soin de ton petit orteil et de toi, et laisse dire Lutin bleu… moi aussi j’adore marcher pieds nus et avant de mettre des chaussettes, en plus c’est toujours le cas ! Bisous et à bientôt

  15. on te l’a deja dit ! ne pas marcher pieds nus dans la maison alalala !!!! bon je crois que je vais arreter de le faire …. mon amie je n’ose imaginer ta douleur ….et je vois bien dans des circonstances pareils mon mari attendant ….pour que nous allions chez nos amis ….bon il ne pouvait pas non plus savoir ce que toi là haut tu endurais ….
    je te trouve particulièrement courageuse d’avoir assuré la visite chez vos amis ….
    en esperant que le pied soit devenu maintenant supportable …
    tres grosses bises

  16. Aïe ! j’ai mal pour toi. Rien que de se cogner le pied, c’est assez intolérable. Courage à toi, laisse-toi chouchouter par ton Ange gardien et ton Lutin bleu.
    Je crois avoir connu les Urgences une seule fois pour moi il y a de nombreuses années (une arête de poisson piquée dans le fond de la gorge), mais plusieurs fois pour « mon moitié ». Tout en étant angoissée, j’admirais la patience du personnel hospitalier, pas toujours bien traité par les « impatients ».
    Bon courage, bises de Galápagos ^!^

  17. Et bien pas de chance. Tu commences mal l’année. Mais je suis rassurée. Ce n’est pas grave. Quelques semaines et tu seras complètement rétablie. En attendant fais attention et reposes toi. Bisous

  18. Je reconnais bien là le parcours des urgences que je connais bien ayant eu plus d’une fois l’occasion de m’y rendre . Bienvenue au club des fractures du petit orteil , il m’est arrivé exactement la même mésaventure que toi et je confirme c’est extrêmement douloureux . En ce qui me concerne je me suis pris le pied nu dans un transat métallique à la villa Pompeï , le comble car c’est un espace de relaxation où tout est sensé être zen . Le pire remettre la chaussure , car oui il fallait bien rentrer et l’espace en question était à une trentaine de kilomètres de chez moi , prendre la voiture ( heureusement la conduite se passe bien de la pointe des pieds) . J’ai attendu un jour pour me rendre aux urgences , mais comme la douleur m’empêchait de plus en plus de me déplacer il a bien fallu s’y résoudre . Interdiction de conduire pour deux mois , et là j’avoue que je n’ai pas aimé du tout . La chaussure de Barouk , oui est bien utile mais dans un premier temps pense à bien te reposer, la jambe à l’horizontale ou légèrement surélevée.
    En ce moment je peux te dire que ce doigt de pied me sert encore de baromètre et nous allons avoir prochainement de la pluie , il ne se trompe jamais .
    Bon courage Quichottine et prompt rétablissement
    Bisous

  19. Je te souhaite bon rafistolage d’orteil, et patience car ces chaussures très élégantes ne sont pas si pratiques qu’on pourrait le croire.
    Je sais que tu as souffert, un jour en courant autour de la piscine j’ai infligé la même chose à mon petit orteil droit !!
    Bisous guérisseurs.

  20. Sourires … un peu amer car tu as peut-être croisé une amie qui allait très mal et qui a eu deux lourdes opérations depuis et reste très faible et mutique.
    Sourires car dans un sens tu as presque eu de la chance de te faire une fracture. La seule luxation aurait pu ne pas être si douloureuse qu’elle te fasse prendre cette bonne décision et ta luxation aurait fini par se consolider … Je parle d’expérience et si ma sœur ne m’avait pas emmené consulter 8 jours après … il parait qu’il était temps !!!
    bises et belle fin de dimanche

  21. Bon je ne vais pas te raconter mes propres expériences en la matière, ce serait trop long (sourire).
    Tu n’as pas eu de chance sur ce coup et je sais à quel point c’est douloureux. L’attente aux urgences c’est terrible, en plus l’angoisse monte avec les minutes c’est idiot quand on y réfléchit mais c’est ainsi.
    Il faut savoir être patient si j’ose dire.
    J’espère que tu n’as plus mal.
    Bonne soirée
    Bises Quichottine

  22. Bonsoir Quichottine, ah qui ne fait jamais de bêtise lance le premier plâtre… pieds nus dans la maison même quelques instants… ouille ce jour-là !!! Pas de bol, et ensuite l’aventure des urgences !!! On s’en passerait bien, mais cela a permis ce billet ,-) à prendre avec sourire maintenant que c’est passé… enfin soigné !!! Prompt rétablissement à ce pied qui en a fait à sa tête, ,-) bises jill

  23. Oh … Ce ne sont pas des vacances, le séjour aux urgences ! Quand il y a relativement peu de  » patients « , on peut se dire que le soulagement d’être pris en charge viendra assez vite, mais quand il y a du monde c’est vrai qu’il y a des urgences plus urgentes que d’autres … Les deux fois où j’ai dû y aller (pas pour moi) en décembre dernier, la problématique était sans doute urgente à traiter car nous sommes passés relativement vite.
    Quant aux orteils, il y a une vingtaine d’années, ce fut lors d’une pré-rentrée que j’ai eu le gros orteil fracturé par la chute d’un banc projeté sans façon par un employé de la commune … Mais, hormis une radio, pas de soin spécifique : je pouvais marcher, conduire, donc j’ai continué à travailler. En dehors de ça, j’ai été sujette aux fractures diverses (souvent suite à des chutes de cheval) et j’ai fréquenté les urgences avec une certaine assiduité … Heureusement ça s’est calmé ! 😉
    Quichottine, je te souhaite un rapide rétablissement et, surtout dans l’immédiat, une diminution conséquente de la douleur. Bises.

  24. Oh ma pauvre ! ça fait terriblement mal ça ! j’ai fini de lire ton billet les doigts de pied recroquevillés dans mes chaussons !!! 🙂
    Ce n’est pas le plus grave qui fait le plus souffrir, la preuve ! mais quelle épopée !

    « J’avoue que je m’inquiétais un peu. Avais-je rêvé le “crac” entendu ? Exagérais-je la douleur ressentie ? » ton doute m’a fait sourire ! Bien sûr tu avais de bonnes raisons d’être là et bien sûr je me serais posé la question aussi. Ah culpabilité quand tu nous tiens !…

    Fais bien attention à toi car je crains que ton petit orteil ne te rappelle à ses bons souvenirs. Piano piano tu vas pouvoir consacrer plus de temps au tricot et à la lecture. Bon rétablissement ! Gros bisous

  25. Sourires …tu vas dire elle exagère ..mais non
    Sans doute en même temps que toi , je me suis cognée violemment le pied contre le bac à douche ..et j’ai fait aussi Aie ….. N’ayant pas vraiment à me chausser , j’ai regardé mon orteil qui a vite rougi .. j’ai aussi ete voir Mr mari ..il est cassé????
    Ben non …juste très endolori ..et si on ne fait pas attention , il est là pour me rappeller qu’il est encore douloureux …
    Mais rien que d’imaginer passer par la case des urgences je crois bien que j’aurais ete terrifier ..6 ou 7 d’attente ..c’est un moindre mal par chez nous ..
    Donc j’espère que le bel interne a bien tout remis en place pour que ta guérison se fasse vite
    Gros bisous Quichottine

  26. tout d’abord je t’envoie plein de douceur pour ces temps à venir (cela prend un peu de temps pour se remettre, une collègue de moins de 30 ans, en se levant la nuit pour aller aux toilettes, s’est cassée aussi un doigt de pied)
    et j’admire ton courage à tout nous décrire ; cela a du raviver la douleur. Fais attention, sois lente et sage. Je ne sais pas si j’aurais été chez les amis, plutôt directement aux urgences.J’admire ta patience.
    Ce n’est rien qu’un petit orteil et là tu vois, comme il nous est utile et précieux. Plein de bises Quichottine.

  27. eh bien quelle histoire ! c’est affreux l’attente aux urgences. tu as eu du courage d’aller à ton rendez-vous !
    J »espère que tu n’as plus mal et que tu peux dormir.
    Un début d’année un peu difficile.

  28. Deux mauvais souvenirs que tu me rappelles là, la fracture du petit orteil en glissant à la piscine, il y a trrrrès longtemps, et l’attente aux urgences quand mon mari a fait un avc. Alors je comprends bien tout ce que tu racontes ici, mais par contre jamais je n’aurais pu aller à une soirée et faire comme si de rien n’était. Alors là je dis à la fois « Chapeau bas », et « Mais t’es folle ou quoi ? »
    En tout cas pensées douces et compatissantes pour le rétablissement. ♥

  29. Ouzouille je connais et cela fait plus que mal !
    Chacun de mes pieds a connu cette mésaventure à 3 mois d’intervalle, bin oui l’un devait être jaloux de l’autre, quel idiot ! Pour le premier je l’avais eu maintenu , pas pour le second et c’était mieux !!!
    Tu risques fort par la suite d’avoir un baromètre avec !
    Bises et bonne fin de dimanche.

  30. Ma pauvre, tu as bien mal commencé l’année! Te voici à ralentir pour un bon moment, pas d’imprudence surtout, sinon tu auras encore droit au fauteuil dans un couloir…
    Bon rétablissement!
    Bises du soir de Mireille du sablon

  31. Quelle histoire de pied !
    En fait une année qui commence du bon pied.
    ( au passage , merci aux urgentistes qui travaillent de plus en plus dans des conditions épouvantables. )
    Et bravo pour ta patience et pour ton respect de leur travail.

  32. Mon dieu ! Tu as la chaussure de Cendrillon, mais si tu vas au bal tu ne pourra pas danser, oups !
    Je connais le problème et je t’envoie un plein camion d’ondes positives, de courage et de patience en espérant que tout rentre gentiment dans l’ordre et sans séquelles. Mais Bon Dieu ! Que c’est douloureux !
    Mai 2009, fête des mères, je me fracture le petit orteil gauche mais contre un poids d’horloge qui retenait la porte, j’ai suivis à peu prés le même parcours, on me réduit sans aucune radio et dans le bureau des urgentistes, je rentre avec la superbe chaussure de Cendrillon, que je devais garder 4 semaine, que nenni j’ai fait bien plus, et pour me chausser même avec cette magnifique pantoufle et marcher, la galère, merci les cannes anglaises. Octobre 2009 je passais sur la table, quelle joie, pour me retirer la phalange mal réduite. Me reste un petit trognon qui fait de qu’il veut et refuse toute chaussure à bride, il prend la poudre escampette. Je ris maintenant, mais bon dieu que j’ai maudit cette urgentiste qui a fait n’importe quoi et à l’aveugle…
    Je te souhaite que tout rentre dans l’ordre gentiment, et que tu ne soufres pas trop. Dans les premiers temps garde le pied surélevé le plus souvent possible, afin que le bleu puisse se résorber plus vite, et puis tu le verras c’est bien plus confortable, on n’a pas le cœur qui bat dans l’orteil et donc on limite ainsi la douleur lancinante. Soigne toi bien ma douce et repose toi, la jambe surélevée autant que tu le peux. Pas toujours facile quand on est épouse, mère et grand-mère, fais-toi coucougner
    Je t’embrasse très fort

    • J’espère que tu vas un peu mieux ma douce
      C’est tellement douloureux
      Pleins de bisous câlins pour te soigner l’esprit à défaut du pied

  33. Je compatis sincèrement car la cassure est une épreuve douloureuse et les urgences une épreuve humaine qui mérite beaucoup de patience, de sang froid et de respect tant pour les autres patients que pour ceux qui ont la lourde tâche de s’en occuper…
    Je te souhaite de vite retrouver l’usage de tes deux pieds.
    Bien amicalement

  34. ben bon courage pour tout, les urgences ouais pas de bons souvenirs de « Guy de Chauliac » à Montpellier; mais parfois on a pas le choix (c’était pas pour moi) mais c’est vrai que c’est pas
    simple pour eux de gérer des gens malades ..ou pas parfois !
    Je te souhaite une belle patience et plein de bisous, MIAOU !!!

  35. Et bé, tu as dû avoir très mal !!! Les extrémités sont hyper sensibles. Et puis quelle patience tu as eue aux urgences !!! J’ai connu près de 4 heures d’attente, mais, là, tu bats un record tout de même…
    Pour finir cet épisode dont tu te souviendras… et pour te faire sourire… j’ajouterai juste: ce n’était pas le pied !
    Douce soirée et GROS BISOUS ma Quichottine.

  36. Je me cogne tout le temps et je suis couverte de bleus mais pour l’instant, pas de fracture, pourvu que cela dure. Je te souhaite un prompt rétablissement et je t’envoie plein de bises

  37. Comme tu as dû avoir mal ! Et quelle épreuve ce passage aux Urgences . Maintenant , c’est repos absolument! Profites-en pour te faire dorloter . Je ne crois pas que j’aurais eu le courage d’aller au repas avec des amis en ayant autant mal .
    je compatis de tout cœur car il y a onze mois j’étais opérée de mon doigt de pied qu’ils ont d’abord cassé avant d’y mettre une broche. Et 6 mois à ne pas pouvoir me chausser!
    Grosses bises antalgiques ma Quichottine

  38. C’est terrible un pied qui n’en fait qu’à sa tête !
    Tu ne crois pas que vos amis auraient compris que vous passiez par les urgences avant de les rejoindre. Bon, d’accord, le déjeuner aurait été plus que retardé !
    Prends soin de lui maintenant.
    J’ai connu les urgences pour mon époux et arrivés vers 23h, ressortis vers 4h du matin. C’est vrai que c’est long.
    Le pied je connais, je me suis fait tomber une plaque de cheminée dessus, il y a bien des années maintenant. Mais les médecins de campagne n’envoyaient pas à l’hôpital pour autant, juste la radio et il a fait ce qu’il fallait. Raconterai peut-être un jour.
    Bonne soirée Quichottine.
    Je pense que la douleur s’est calmée et j’espère que tu peux trouver un peu de repos.
    Bisous

  39. Tu étais bien accompagnée ! En un sens c’est rassurant quand on souffre… Tout ira mieux dans quelques jours… Que de mésaventures pour un orteil ! Et le plus petit !!!
    Bonne soirée ma Quichottine, j’espère que tes nuits ne sont pas trop douloureuses… Gros bisous.

  40. tu racontes ces péripéties avec beaucoup d’humour, ça a du être vraiment pénible – les urgences sont terribles, quelque chose entre la cour des miracles et l’antichambre de l’enfer, où on se sent peu de chose

  41. Tu as donc voulu te mettre les doigts de pieds en éventail….. Bon rétablissement

  42. Quelle histoire ! J’espère que tu ne souffre pas trop. Et aux urgences l’attente est parfois pire que le mal… tout devient difficile en France. J’ai une histoire pas top aussi ces jours-ci avec une amie qui a fait une chute chez elle et le 15 n’a même pas voulu la guider pour la soulager . Débrouillez-vous lui a-t-on répondu. Bon courage. Bises.

  43. Aie ça fait mal ! J’ai mal pour toi ! Il y a toujours de quoi raconter de « belles » histoires lors de passages aux urgences… J’espère qu’à présent, ça va aller mieux et que tu souffres moins. Je souhaite à ton petit orteil, et donc à toi, de se remettre rapidement de cette mauvaise aventure. Tu es quand même allée manger avec tes amis : sacré Aurore ! Gros bisous à toi.

  44. C’est toujours une épreuve l’attente aux urgences! Le personnel soignant fait son possible , mais les heures s’égrainent si lentement! Tu racontes en tout cas le tout avec beaucoup d’humour, bon courage .
    Bonne journée, bises

  45. j’admire ton courage Quichottine, ne pas avoir sacrifier la visite chez tes amis avant l’hôpital… je ne me suis cassé que le petit doigt d’une main et je n’aurai pas attendu si longtemps car avec l »‘hématome ça n’a pas du arranger ton cas !
    bon courage et ne cours pas reste tranquille pour tricoter et écrire tu as le droit d’être chouchoutée un peu
    gros gros bisous

  46. Bonjour Quichottine
    Ouille j’ai mal à ta place …… ça m’est arrivé un jour où je marchais pieds nus mais bon juste une bonne contusion pour moi et c’est déjà très douloureux alors pour toi j’imagine bien ce que tu as souffert
    J’ai aimé te lire, je me revoyais avec ma blouse blanche aux urgences …. enfin, ma tunique bleue ! lol !
    Bon courage et bonne convalescence
    Bisous, bonne journée

  47. Pff ! J’espère que tout va rentrer dans l’ordre rapidement et sans douleur supplémentaire. Comme je comprends l’ennui, la lassitude, l’inquiétude, l’impatience de l’attente !
    Bon… ça, c’est fait ! Courage pour les jours à venir. Heureusement, les doigts de tes mains sont intacts et nous pouvons continuer à bénéficier de tes écrits 🙂

  48. Quelle histoire! Il suffit de peu pour que tout bascule!
    Les doigts de pied sont extrêmement . j crois qu’on s’en aperçoit lorsqu’on cogne quelque part.Alors j’imagine ta douleur .
    Le nom de « patient  » convient très bien surtout lorsqu’on est dans une salle d’attente des urgences .
    J’espère que tu souffres moins ; sois prudente . Je t’embrasse

  49. Les urgences, tout un monde!
    ***
    J’y suis passée quand je me suis cassé la tête de l’humérus en tombant de vélo!
    Elle était partie se loger par derrière l’épaule…
    Tout une histoire aussi de douleurs, d’attente…en te lisant j’en ai eu encore des frissons…
    Courage pour ton petit orteil!

  50. Les urgences un samedi, c’est horrible, et surtout quand on souffre, les pieds c’est très douloureux, je le sais j’ai fait la même chose il y a longtemps…
    Bises et bon courage

  51. Ben alors ma douce Quichottine tu fais des tiennes…. pauvre petit didi… et tout ce qui est doigts de main ou de pied est extrêmement douloureux. Tes aventures aux urgences ne m’ont pas étonnées c’est l’horreur et tu as su si bien nous les décrire.
    J’espère que tu vas vite ne plus souffrir et pouvoir marcher mais le petit orteil frotte sur la chaussure, c’est horrible.
    Bon courage mon amie et je t’envoie plein de gros bisous.
    chatou

  52. Salut
    L’an dernier je me suis cassé l’orteil aussi et en plus l’ongle a explosé .
    Il faut dire que je rase toujours les coins des meubles.
    Je comprend ce que c’est la douleur .
    Mais aujourd’hui cela se remet en place.
    Bonne semaine

  53. Voilà un récit digne d’un scénario pour les séries « Urgences » ou ce genre-là ! la vie dans ces services où tout s’agite pour les uns quand tout reste implacablement immobile pour les autres est quelque chose ! on ne peut oublier son passage dans un tel endroit.
    J’ai eu mal pour toi, j’ai déjà vécu cela sauf que mon mini-orteil ne pendouillait pas, je l’ai attaché à son voisin pendant plusieurs mois et basta ! mais depuis, il y a une tite bosse et maintenant je dois acheter des chaussures larges aux doigts de pied, sinon, bobo en marchant !
    Te voilà avec une drôle de chaussure ! Garde ton humour surtout, il te sera utile jusqu’à ce que le gentil docteur House te dise qu’il est guérit ! à pu bobo !
    Bon courage pour la suite et gros bisous guérisseurs

  54. Les Urgences !!! je connais HELAS !!!
    Tu as dû vraiment souffrir et ta façon de nous raconter est extra
    Merci Quichottine et bon courage
    Bioses

  55. Mince alors quel mauvais début d’année, vraiment désolée pour toi Quichottine d’autant que la douleurs doit être drôlement….douloureuse, que dire d’autre.
    Mais pourquoi est-tu allée a ce RDV un coup de fil et tu filais aux soins avant tu aurais souffert oui mais, moins longtemps et puis vous auriez pu manger la galette dans l’attente cela aurait mis de l’ambiance…ho, je m’égare. Bisoussssssss bon et prompt rétablissement.

  56. Il est terrible le bruit de l’oeuf……aïe mais non le petit orteil..;
    Ton art pour raconter ta mésaventure …. je pourrais dire que j’ai adoré mais ce n’est pas ce que je dois dire! Pas là enfin là cela doit aller mieux!
    Prends soin de toi…. et que ton ange gardien veille bien sur toi sans oublier le lutin impertinent!
    Vrai il est devenu violet? non non pas le petit doigt de pied mais le lutin?
    Gros bisous
    Dany

  57. oh lala ! Comme tu as du avoir mal ! Et tu as quand même été à ton repas ! Moi je n’aurais pas pu je crois ! Ce n’est jamais sympa d’attendre aux urgences, mais quand on a mal c’est pire
    Mais même ça, tu le racontes très bien!
    J’espère que tu vas mieux, et que le lutin bleu veille sur toi
    bisous et bon courage

  58. A te lire, j’imagine la douleur qui a dû t’envahir … Je ne suis pas sûre que j’aurais eu le courage de me chausser et de marcher, même en claudiquant.
    Maintenant il va te falloir un peu de patience pour que tout se remette d’aplomb.
    Et petite suggestion, pour l’heure, tu l’as sur ton téléphone (hihihi) … de plus, avec lui, l’attente dans les salles d’attente est plus supportable.
    Bisous Quichottine et courage …

  59. Bonjour Quichottive. Heureusement que tu avais ton archange pour t’accompagner et prendre soin de toi. J’imagine bien ta douleur et la longueur de l’attente. J’espère que ce petit orteil va vite se remettre en place et arrêter de te faire souffrir. Bisous et bonne journée

  60. De tout cœur avec toi. C’est long et douloureux et pourtant, c’est si petit un petit orteil comment cela peut-il faire si mal ?
    Allez, un sourire à lui pour qu’il se remette d’aplomb et à toi pour trouver la patience.

  61. ma pauvre quelle horreur cette douleur et cette attente ;
    il y a quelques années mon fils Logan s’était déboité le doigt, nous voilà parti aux urgences ; avec la douleur il a failli tomber dans les pommes; il était tout blanc et tout faible
    et aux urgences il est passé devant tout le monde ; l’infirmière ayant expliqué à ceux qui attendaient qu’une luxation devait être traitée rapidement ;
    on a eu plus de chance que toi pour l’attente
    bon courage 🙂
    bisous

  62. Tu as choisi une drôle de façon de débuter l’année je te souhaite bonne chance et sympathise avec toi.

  63. ouille!ouille!ouah!ouah! silence respiration.Ouf! VITA te fait une grosse bise

  64. Salut
    Je suis tombé dans les escaliers hier matin.
    J’ai le genou en compote mais je tiens le coup.
    J’espère que tu vas mieux.
    Bonne journée

  65. Que de souffrances !! pour un si petit orteil…mais nécessaire à l’équilibre du corps…je compatis et j’ai souffert avec toi…Ma fille s’était cassé aussi le pouce du pied, en butant dans la contre marche des escaliers à la maison, elle avait 16 ans..direction les urgences comme toi, radiologie, et tout le tintouin, pose d’un pansement compressif adhésif, après réduction de la fracture, et béquilles…pratique pour aller au lycée et prendre le bus…Cette année là, elle m’a tout fait, opération des amygdales (hyper douloureux à son âge) entorse du genou au sport du lycée, (retombée à côté du tatamis, aux barres parallèles) fracture du doigt de pied…et pour finir l’année en beauté, une voiture lui roule sur le pied à la sortie du lycée..heureusement, pas de fracture, mais grosse entorse (je te dis pas la tête de la basket !!) Bref, l’apothéose…
    J’en profite pour te souhaiter mes meilleurs vœux pour la nouvelle année, que celle-ci se déroule mieux qu’elle n’a commencé…Gros bisous

  66. Que dire… que je suis de tout cœur avec toi, que je souhaite bon rétablissement.
    Prends bien soin de toi mon amie.

  67. Bonjour Quichottine,

    Oh ma pauvre! j’ai mal rien qu’à te lire. Cela m’arrive plus d’une fois par an de me heurter le petit orteil au pied du lit. La dernière fois j’ai claudiqué pendant plusieurs jours. C’était bien coloré. Et puis ça s’est guéri. Je pense , en te lisant, que j’ai eu de la chance, beaucoup.
    Je te souhaite de bien te remettre que et que ce soit une vilaine expérience à oublier bien vite.
    Gros bisous

  68. Ma chère Quichottine , c’est en faisant une sélection et inspection drastique(s) de mes newsletters
    que je suis arrivée sur ton blog et sur cet article (me suis réabonnée , car plus rien !!! ) .
    C’est inimaginable et surtout intolérable dans un pays comme le tien , le mien, que l’on doive ainsi attendre !
    Il y a des priorités qui doivent le rester, notamment dans le domaine de la santé et des soins !
    Tu racontes tellement bien au point que j’oublie (presque ) que cela t’est vraiment arrivé.
    C’est banal ce que je vais t’écrire (évidemment !!!! ) mais j’espère que cet orteil ne te fait plus – pas trop souffrir ; les extrémités sont toujours très douloureuses (je le sais ! ) et te souhaite une grosse dose de courage ( encore, tu vas dire, hélas ) .
    Avec plein de bisous !!!
    Douce fin de semaine (autant que faire se peut) , chère Quichottine.
    Francine (Clio) .

  69. Je ne sais pas comment j’ai fait pour zapper cet article dont la lecture m’a fait frissonner d’horreur. Tu as été très courageuse. je m’accroche souvent le petit orteils aux cales que j’ai placées sous les pieds du lit pour le surélever en partie et ça fait vraiment très mal. Je pense que je vais être plus prudente en pensant à toi.
    Bises et bon courage

  70. Eh bien Quichottine, quel début d’année ! je vois que tu as été très courageuse dans l’attente et la douleur .Je te souhaite un prompt rétablissement et surtout du soulagement. Laisse-toi dorloter !
    Gros bisous

  71. Quelle aventure ma pauvre Quichottine !!!
    Comme quoi on n’est jamais à l’abri d’un mauvais pas.
    De tout coeur avec toi ; Bisous

  72. Juste un gaz pour remettre en place ton orteil… Tu as été drôlement forte. Et également d’être allée chez tes amis avant d’aller aux urgences.
    En tout cas, j’ai lu ton texte en voyant tout devant mes yeux, en ressentant ce que tu as ressenti. Je ne dirais pas que je l’ai lu avec plaisir parce que ça ne me fait pas plaisir ce qui t’es arrivé, mais que je l’ai lu sans avoir envie de m’arrêter.

  73. Ah je te plains, c’est très douloureux !
    Il y a bien longtemps à Toulouse en déménageant je me suis cassée le petit orteil, à la base, en glissant dans l’escalier, et j’ai continué ainsi un mois car la situation compliquée faisait que j’étais seule avec mes deux garçons, ma fille n’était pas encore née, je suis allée à Paris en train, avec une amie, pas pour le plaisir, et à la fin on m’a mis le pied dans le plâtre vu que cela faisait toujours très mal, c’était cassé et je suppose qu’à l’époque cela se soignait ainsi et je ne pouvais plus me chausser… mauvais souvenir…
    Mais j’ai plein de souvenirs de traumas et d’attentes interminables, de me geler longuement sur une table de radio presque nue, une fois toute une nuit à l’Hôpital d’Agen, à la sortie toutes les pharmacies étaient fermées et pas le moindre cachet pour me soulager, j’étais tombée sur un interne qui remplissait des fiches avec beaucoup de soin…. Hips !
    Bon courage pour la suite Quichottine, bisous.

  74. Coucou Quichottine,
    eh! bien je ne tombe pas au bon moment, ma douce, et j’espère que le plus douloureux est, un peu, passé. J’ai eu un de mes fils qui a eu la même chose que toi et ce n’est pas marrant du tout. Les urgences, une attente interminable pour moi, il y a quelques jours. Je t’embrasse, ma douce , en espérant que ton mal s’atténue jour après jour. Je te remercie encore de ton soutien. A bientôt

  75. Coucou, j’espère que ton petit doigt va mieux et que tu ne souffres plus autant.Je suis sûre que tu utilises au mieux ta presque immobilisation forcée.(tricotage, couture …) Je te souhaite un bon week end; ici, nous sommes toujours dans le vent … Bises

  76. Et bien ! Quelle histoire ! Figures-toi que j’avais mal aussi en lisant la manière dont est arrivé ce choc au pied et la position du petit orteil. Tu as vraiment été courageuse de tenir tout le repas ainsi en plus d’avoir marché avec ce mal auparavant.
    Quant aux urgences, c’est bien ainsi que ça se passe. J’y suis allée, il y a quelques mois, et l’attente fut interminable également.
    J’espère que tu ressens de moins en moins de mal et que la remise en place de l’orteil a été bien faite.
    Fais bien attention !
    Douce soirée et bon dimanche Quichottine ! Bises

  77. Ma pauvre, tu as dû avoir sacrément mal et tu as été courageuse de tenir aussi longtemps avant d’aller aux urgences. J’espère que tout va s’arranger et que tu pourras très vite te rechausser. Bon rétablissement Quichottine, je t’embrasse.

  78. Ou là là, j’espère simplement qu’il n’y aura bientôt plus que des photos du fameux orteil jouant et batifolant autant que les autres. Et puis c’est vrai ça « pourquoi le petit orteil »? alors qu’il y en a 8 autres qui n’attendent que ça (il a raison cet interne)
    En tout cas je te souhaite un prompt rétablissement et que les vœux formulés juste avant les urgences se réalisent pleinement notamment la santé.

  79. C’est vrai que l’orteil c’est douloureux c’est vraiment pas de chance pour un début d’année; bon moi je ne me suis pas trodue l’orteil mais j’ai glissé de tout mon long sur une plaque de verglas en voulant aller à ma voiture (j’étais un peu énervée) et mon nez et le haut de la bouche ont bien reçu …. il faut nous mettre sous cloche hihihi en tous les cas prends bien soin de toi bisous

  80. Bon rétablissement de ton orteil !!!
    Pour m’en être cassé un il y a quelques années, je sais que ça fait mal et qu’on a bien du mal à se chausser
    Bisous Dame Quichottine

  81. Je rajoute juste un mot pour te souhaiter un bon rétablissement ! Malgré cette longue attente que beaucoup d’entre nous ont déjà connue, tu as bien fait de te rendre aux urgences !
    Je t’embrasse fort et espère que ta douleur s’est estompée rapidement . ( j’ai beaucoup aimé ton récit )
    Bonne journée à vous deux

  82. C’est le bouquet ! je ne te dis pas ce que j’aurais fait à ta place, tu as fait et voilà. On ne peut pas se mettre à la place des autres. Tu as eu bien du courage ce jour là pour tenir au repas où tu étais attendue, et aux urgences, pas le choix que d’attendre d’être soignée et le signal pour enfin pouvoir rentrer chez toi. Gros bisous, j’espère que tu vas mieux. Bon week end.

  83. je n’avais pas vu que vous aviez eu un accident
    les urgences ce n’est jamais très drôle
    et je le sais pour les avoir vécues
    de l’intérieur
    pour ma péritonite aigüe mal diagnostiquée
    néanmoins ce fut l’élément déclencheur
    pour l’écriture

    à quelque chose, voire du tricot ou des mots, malheur est bon

    cela me fait penser à un poème que je vous livre, et qui j’espère
    fera poindre une once de sourire sur les lèvres
    de ma bibliothécaire préférée :

    Pied de nez de lit

    Pied de nez, pied de lit, mes rêves bien au chaud,
    Je ne les ai point vus durant ces insomnies,
    Aux cent diables vauverts, aux mille gémonies,
    C’est ici aussi vain qu’un vieux sommier à eau…

    Petits pois de Princesse et lattes sans écho,
    Comptages de moutons aux laines dégarnies
    N’apportent que fureur, colère démunies
    Sur tous ces cauchemars planqués sous mon cerveau…

    Je n’arrive à dormir, c’est cela qui m’assomme.
    Mes draps sont trop serrés, ils me bloquent toujours,
    Tourne et tourne mon corps sous ma tête à rebours…

    Tonne et tonne ma voix : Nom d’un petit bonhomme !
    Houf… enfin je somnole… Alors que patatrac,
    Tout s’écoule, et je gis, bloqué dans mon clic-clac…

    bisous et bon rétablissement Quichottine

  84. Bonjour Quichottine,

    Je viens de prendre part au billet et à ce qui t’est rapidement, simplement mais douloureusement arrivé. Quelle douleur ce dut être ! Il est reconnu que ce qui touche les membres inférieurs et supérieurs est douloureux et laisse des séquelles… Il faudra faire attention.
    Il y a moins de deux ans, je me suis fissurée les deux poignets ; en même temps ! ^^’
    Aujourd’hui, celui de gauche se porte bien (évidemment, la force reste manquante…) mais il arrive encore que celui de droite se fasse sensible.
    Le suivi hospitalier ne fut pas des plus efficaces (c’est le généraliste qui s’est rendu compte que les deux poignets étaient atteints et que le droit ne comprenait pas uniquement un traumatisme et un oedème).
    En revanche, sans la kinésithérapie, je doute que la récupération aurait été « efficace ». Je ne savais même plus lever et baisser les poignets. ^^’
    Malgré tout, je suis restée autonome durant les plus de deux mois qu’aura duré l’arrêt (bien que j’avais tout de même repris le travail avant d’ôter les attèles (dont l’une successive au plâtre mis deux semaines après la chute)).
    J’espère que tu as su te ménager et que les soins qui te sont accordés suffisent à te consoler et à atténuer la douleur.
    Les mental et moral sont nécessaires pour supporter la douleur physique. 😉
    Le soutien de tiers peut ne pas être inutile. 🙂
    Je suis désolée de pouvoir être des leurs…
    Un courrier te ferait peut-être plaisir ; veux-tu ?
    Prends soin de toi Grande Quichottine !

    An’

  85. Tu as dû souffrir beaucoup pendant cette longue attente. Et, même si cela t’a fourni la matière d’un texte vivant et réaliste, c’est toujours dommage de souffrir…
    Je te souhaite un bon rétablissement, Quichottine. Il n’y a pas de partie du corps qui ne « serve à rien », fais bien attention à ce petit orteil nécessaire à ton équilibre et à ta mobilité !