Un livre à l’encre invisible

Pour ce billet imprévu, je vais d’abord remercier Pascal qui m’a laissé en commentaire les mots suivants.

“Je crois que le livre qui plairait à tout le monde
serait un livre écrit en encre invisible
dont tous le monde pourrait lire
ses propres désirs d’histoire
sur les page blanches
reflet de nous-mêmes […]”

Il a tout à fait raison… Que j’aimerais qu’un tel livre existe vraiment, que nul ne soit jamais déçu par ses lectures, qu’aucun enfant ne délaisse jamais son livre !

D’ailleurs… les mots de Pascal m’ont fait sourire, parce qu’il y a longtemps, très longtemps au regard du temps des blogs, j’ai écrit pour vous ce texte-ci :

Des pages toutes blanches…

Elle s’était interrogée, longtemps, très longtemps… puis, elle était sortie, en catimini, pour ne pas réveiller l’un des lutins qui s’étaient endormis dans la Bibliothèque.

On l’avait vu fermer la porte doucement, précautionneusement… comme si elle avait peur qu’elle claquât, lui ôtant toute possibilité de revenir.

Et puis, dans la rue quasi déserte, elle avait filé à petits pas de souris, glissant sur les pavés mouillés, se rattrapant aux réverbères qui essayaient timidement de remplacer le soleil absent…

Elle savait bien qu’ils n’y arriveraient pas vraiment, mais elle suivait leur lueur tremblante qui seule lui permettrait de ne pas se perdre.

Elle arriva sur la place et s’arrêta devant une vitrine illuminée.

Noël était passé pourtant, mais le libraire avait fait preuve – une fois encore – d’imagination.

Les guirlandes lumineuses s’attardaient sur des pages, caressaient les couvertures, se perdaient entre deux piles de petits albums enfantins, se lançaient à l’assaut de recueils de poèmes dont les premiers vers s’enrichissaient de lettrines colorées, ne faisaient qu’effleurer un vieux grimoire ouvert en son milieu sur lequel un lutin se penchait, une loupe à la main.

Ici et là, là-bas et même ailleurs, de toutes petites fleurs semblaient éclore dans la neige déposée en épais tapis jusqu’au sapin, immense, dont on devinait à peine quelques branches.

Elle se pencha… essaya d’en voir davantage.

L’adulte qu’elle était essaya de déterminer la nature de cette neige qui ne mouillait pas les livres, ne fondait pas… Du coton ?

Elle fouilla dans sa mémoire, retrouva les mots qu’elle avait entendus dans la pénombre de la petite mercerie, ceux aussi dont les hommes parlaient au rayon bricolage de la grande surface toute proche.

Aucun n’aurait convenu.

D’ailleurs, était-ce vraiment de la neige ?

Ça aurait pu tout aussi bien être des cristaux de sel, des fils d’argent entremêlés, de la poussière d’étoile, ou même une invention d’extraterrestre en mal de festivités.

Tout cela brillait dans la nuit comme la lune dans le ciel, comme la queue d’une comète.

Elle serait restée des heures à la contempler, jusqu’à ce que le petit lutin lève sa loupe du grimoire, ou que les fleurs se mettent à chanter toutes ensemble la nouvelle année… Mais elle ne pouvait pas, elle avait quelque chose à acheter.

Elle entra, et un carillon tinta pour appeler le libraire.

Il apparut, tout poussiéreux, à la porte de son arrière-boutique, le cheveu tout ébouriffé.

« – Vous désirez ?

– Euh… je voudrais un nouveau livre.

– C’est pour vous ? Un roman ? Un recueil de poèmes ? Un essai ?

– C’est à dire…

– Ah ! Vous voulez peut-être le livre dont on parlait à la télé hier ?

– Non… je l’ai déjà lu. »

Le libraire sembla dépité. Il avait bien besoin d’une cliente indécise ! Il devait dresser l’inventaire, terminer les comptes de l’année… Quelque chose qu’il n’aimait pas du tout, mais c’était tout à fait indispensable, sinon, bientôt, il devrait mettre les clefs sous la porte…

Que deviendraient ses livres ?

« – Que cherchez-vous ? Avez-vous un auteur favori, un genre qui vous plaise davantage ? Pour vous aider un peu, j’ai besoin de savoir.

– J’ai bien une idée… mais…

– Alors, dites-la moi !

(Décidément, il n’avait pas vraiment le temps de la laisser farfouiller sur ses étagères… il avait mis toute la semaine à les ranger !)

– Voilà… je voudrais un très grand livre, grand, très grand…

– Un livre d’images ? Un livre d’art ? Une bande dessinée ?

(Elle sourit… ce serait tout cela, mais plus encore.)

– Voilà… il faudrait qu’il ait 365 pages.

(Le libraire écarquilla les yeux. On ne lui avait jamais acheté de livre en précisant son nombre de pages.)

– Oui, c’est tout à fait ça ! Je voudrais un très grand livre, avec 365 pages exactement, mais…

– Mais ? (Le libraire commençait à douter sérieusement de la raison de sa cliente.)

– Mais il faudrait qu’elles soient toutes blanches !

(Il s’assit… épongea son front sans voir qu’il le faisait avec son chiffon à poussière… il y laissa de grandes trainées noires.)

– Toutes blanches ? Mais pour quoi faire grand Dieu ?

– Pour les remplir bien sûr !

– Mais c’est donc un cahier que vous voulez !

– Non, non… Un vrai livre bien relié, avec une jolie couverture, qui prendrait chaque jour les couleurs du ciel…

(« Une telle couverture… ça n’existe pas ! » se désespéra le libraire en toussotant pour cacher la gêne qui l’envahissait.)

– Une couverture couleur de ciel… 365 pages blanches… ce sera tout ? »

La bibliothécaire posa sur lui le regard étonné de l’enfant qui trouve sous le sapin le cadeau qu’il pensait ne jamais recevoir et qu’il n’a même pas demandé alors qu’il en rêvait.

Elle pencha un peu la tête de côté, comme pour évaluer la réalité de ce qu’elle voyait. Serait-ce la même chose vue sous un autre angle ?

« – Avant que je vous le donne, j’ai besoin de savoir ce que vous en ferez…

– C’est facile ! Je le confierai à ceux qui passent chaque jour, ils pourront y laisser leurs mots-sourires, leurs mots-chagrin, leurs mots-colères, leurs mots-pardon, leurs mots tendresse, leurs…

– J’ai compris ! Voulez-vous un paquet-cadeau ?

(La bibliothécaire hocha la tête…)

– Oui, ce sera parfait. »

Il sortit de sous une table un rouleau de papier étoilé, une bobine de ruban bleu nuit, et se mit à faire le paquet.

Elle le regarda sans rien dire et quand il le lui tendit, elle le trouva léger, comme le sont les promesses de la nouvelle année.

Elle savait qu’il prendrait de la consistance chaque jour, que toutes les pages blanches se couvriraient bientôt et qu’elle aurait plaisir à les lire.

« – Je vous dois ?

– Rien, ce sera ma contribution personnelle à votre bibliothèque… »

Elle salua et sortit dans la nuit, son cadeau en équilibre sur ses avant-bras tendus comme si elle portait quelque chose de très précieux, d’unique, de fragile, d’irremplaçable, comme si elle présentait à chacun la dernière relique sauvée d’une des catastrophes qui s’étaient abattues sur le monde depuis la nuit des temps.

Ne me dites pas qu’il n’y avait rien dans ce paquet étoilé… vous ne l’auriez pas dit au Petit Prince qui savait bien que son mouton s’était endormi dans sa caisse de bois blanc.

Le libraire avait emballé tendrement tous ses rêves, toutes ses lectures, toutes les rencontres faites depuis son tout premier livre et il savait qu’elle en prendrait bien soin.

L’année s’achève aujourd’hui… Je vous souhaite le meilleur pour les heures à venir et, n’oubliez pas, si le ciel est gris, on peut toujours, dans son cœur, rallumer le soleil.

© Quichottine, 31 décembre 2013

58 commentaires à propos de “Un livre à l’encre invisible”

  1. Les articles de la semaine qui vient de s’écouler ont tous été programmés et je vous remercie de votre présence et des mots déposés.
    Bonne nouvelle semaine à tous.
    Je vais essayer de rattraper mon retard chez vous.
    Bisous et douce journée.

    • Bonsoir Quichottine,

      Le livre à l’encre invisible…serait parfait pour lutter contre les fautes d’orthographe.
      Même si le volume était immense…les pages blanches garderaient leur secret.
      Dans ce cas là, nombreux seraient les adeptes de la lecture…car celle-ci ne demanderait aucun effort.
      Les profs seraient contents de corriger des copies…en mettant que des bonnes notes aux élèves.
      Cependant, les nuls seraient toujours aussi mauvais…et les bons ne seraient pas reconnus.
      Il vaut donc mieux utiliser une encre bien réelle…qui exprime tout ce qu’une page blanche ne peux pas faire.

      Bonne soirée.
      Bises. dédé.

  2. Excellente idée, ce « livre » qu’on pourrait se passer et où chacun pourrait y noter ses rêves, ses histoires… Mais, n’existe t-il pas déjà ?… Sous forme d’Anthologie Éphémère ? sourire…
    A quand la prochaine aventure ?
    Bisous Quichotine, et belle journée.

  3. Ce serait un beau livre celui-là ,le plus beau sans doute qui serait écrit ..
    Pourquoi s’empêcher de rêver et nous faire rêver ?
    Ce matin justement le vent souffle fort et emporte nos rêves partout dans le monde et ailleurs peut-être ? Qui sait si quelqu’un ne les attrapera pas en cours de route pour les poser sur des pages blanches afin de les remplir ?
    Je te souhaite une bonne semaine

  4. C’est exactement comme cela que j’aime souhaiter la bonne année, avec des pages blanches à écrire jour après jour.
    merci pour ce beau cadeau Quichottine

  5. Une excellent idée ce livre blanc.
    J’en ai fabriqué un lorsque je faisais de la reliure, mais…je n’ai rempli que 3 pages!
    douce journée bises

  6. Un livre qui me touche beaucoup,
    Ne ris pas,
    je l’ai lu et j’ai pleuré…
    Un livre précieux
    écrit à l’encre des émotions
    avec des plumes de rire
    des crayons de chagrins
    des pinceaux de rêves…
    Un trésor de vie
    d’espérance ou de déceptions…
    Un livre à lire avec les yeux du coeur…
    Un livre de petit prince sur une planète oubliée…

  7. je suis allée voir mon commentaire de l’époque : « ces pages blanches recouvertes d’une couverture arc en ciel sont si belles…. Les prémices d’une année à venir avec nos rêves, nos chagrins, nos joies, nos rencontres…. Belle année à venir ma Quichott. Besos »
    je suis heureuse de relire ceci…
    comme je l’aimerai ce livre, tout de blanc et d’arc en ciel, qui frémirait sous la plume de chacun avec un sourire pour le lutin au fur et à mesure que l’écriture s’enlace et s’efface pour n’être vu qu’une fois, le temps d’une lecture de chacun, le temps d’aller rejoindre les coeurs puis attendant une suite au long des jours….
    quel dommage quand l’écriture nous délaisse, les pages prennent un ton bleu marine comme au fur et à mesure et espère un matin retrouver la blancheur et les mots qui glissent….
    Besos cariña……….

  8. Eh eh, quel choix n’est-ce pas que ce livre recherché… on devrait pouvoir en trouver et le faire remplir par les uns et les autres aussi… merci Quichottine, bonne semaine, bises de JB

  9. ce qu’on aime dans ces pages blanches c’est l’émotion et l’amour écrit au jour le jour…
    Je suis dépassée par le temps Quichottine je ne peux pas rester devant l’ordi et je le regrette pour écrire plus longuement !
    je t’embrasse

  10. 31 décembre 2013 ? C’est l’époque ou tu m’impressionnais beaucoup, rho mais aujourd’hui encore, vi, vi je t’assure 🙂 tu sais tant de choses et moi si peux ( heureusement « qu’On » m’a accordé une rallonge, je vais pouvoir continuer à apprendre ! ) donc lorsque je passais, j’évitais de laisser des traces et donc j’avais écrit à l’encre invisible  » j’adore ce livre » 🙂 et c’est avec la même
    émotion que je le relis encore !
    je t’embrasse bien fort
    Monique-Églantine…parfois

  11. Quichottine tu dois savoir combien j’aime cet article!

    (je vais te dire une chose vraie,
    oui « pour de vrai » à Noël j’ai eu un livre fait que de pages blanches…édition « la Blanche » de chez Gallimard
    Ce livre a juste un titre: « Les étoiles dans l’encrier »
    et ces mots:
    « L’erreur serait grosse de croire
    Que l’on peut vivre hors du monde
    Sans aimer, sans manger, sans boire
    Plus qu’une étoile vagabonde. »

    Douce journée Quichottine.

  12. Le livre est fait pour être lu. C’est une aventure collective entre l’auteur et le ou les lecteurs sinon cela reste un journal intime.

  13. ah oui bien sur, le petit prince est de retour bien joliment, « écris moi un roman »… une oeuvre télépathique…

  14. Une livre aux pages blanches, une belle idée ! Incitation à l’écriture, mais personnellement je préfère des pages écrites qui me permettent de rêver, je fantasmer. C’est la différence entre un roman et un film tiré de ce roman. J’ai tellement été déçue de regarder des adaptations de roman, alors que les mots dégagent tellement plus d’émotion. Bises et bon début de semaine.

  15. Un livre constituée de pages blanches ! En voilà une sacré idée, Quichottine ! Ainsi chacun pourrait lire ce qu’il voit, l’histoire qu’il souhaite . Et puis, pour l’auteur ..terminé , l’angoisse récurrente de ..La page blanche !! hé hé !!

  16. Un livre aux pages blanches où quand les mots s’enfuient,reste le dessin de nos rêves.
    Trois petits pas accrochés à l’espoir, à l’amitié, et voilà un nouveau fil déroulé dans l’émotion et le partage.
    Chaque jour tisse de près ou de loin, écrits ou pensées partagés,avec parfois un brin de silence. C’est que vogue alors non pas l’oubli mais le besoin de « réparer ses mots, ses maux ».
    Belle après-midi Quichottine, gros bisous.

  17. Une belle histoire, j’aimerais aussi trouver ce livre (blanc) qui prendrait les couleurs du ciel, mais à condition qu’il soit bleu où coloré comme le matin et le soir.
    Toi, Lutin bleu te donne un sacré coup de main et ton livre-cahier ne serait jamais assez grand mais pas grave, ce serait un livre avec des pages qui se multiplieraient au fur et à mesure.
    J’aime acheter ces beaux cahiers bien reliés comme des livres, si si, çà existe, j’en ai acheté un il y a peu. J’y écris ce que je vis, ce que je ressens, mes joies et mes peines … mais juste pour moi … je me relis, je vois mon évolution, ou ma dégringolade, cela me fait réfléchir et mieux avancer. Puis un jour, je le supprime.
    Sur mon blog, entre les photos, qui sont « ma vie », j’écris et ainsi je me dévoile mais dans les commentaires je me rends compte que très peu en fait me lisent vraiment. Ils me posent des questions alors que les réponses sont déjà entre les photos, en voilà bien la preuve. Voilà pourquoi je supprime vite ce que j’écris dans mon journal.
    Bon début de semaine et gros bisous
    Annick

  18. Un livre au page blanche c’est super Quichottine écrit avec les larmes de joie ou de peine …J’en ai fait un à ma fille pour son mariage avec une jolie couverture blanche inscrite de deux colombes et de la dorure sur la tranche.. Et quelques aquarelles et les invités ont remplit 2-3 pages puis ma fille y a ajouter le récit de leurs voyage de noce, la naissance des enfants etc.. de temps en temps elle me demande de faire une aquarelle.
    Bonne et douce fin de journée Quichottine bises.

  19. En voilà une bonne idée
    Des pages blanches et là tout d’un coup une idée …vite une page ….
    Ce serait bien de saisir les instants choisis au moment T

    Merci à toi Quichottine et à Pascal qui a permis cet article
    Bises

  20. Un livre qui me séduit énormément, et une belle façon de dérouler les pages d’une année.
    Merci pour tout ça Quichottine, c’est émouvant.
    Bisous et belle fin de journée

  21. Une si belle histoire bleue qui commence.
    J’aime ton libraire bourru qui trouve exactement ce qu’il te faut, il y a du lutin chez lui.
    Et que ces pages blanches bleuissent chaque jour, à la 365 ème, tu cours à nouveau admirer la vitrine et les étagères et tu reviens avec une année.

    Je t’embrasse tendrement.

  22. Bonsoir j’aimerais aussi un livre où tous le monde laisserais une trace de son passage, une pensée, un rêve, un souhait, une prière, un poème.
    Merci bonne soirée bises

  23. J’aime bien cette idée de livre, chacun pourrait s’exprimer et parfois c’est important d’avoir un endroit pour déposer ses mots pour se débarrasser de ses maux ou au contraire pour partager son bonheur.
    Merci de nous laisser cette liberté avec tes pages blanches.
    Bises Quichottine

  24. Coucou Quichottine
    quel beau texte plein d’émotions !
    Mais j’ai eu ce livre, couverture rouge, à pages blanches… sur lequel je m’appliquais à écrire « un roman », jamais terminé et qui a fini sa vie ???? ne sais pas ! Nostalgie d’un coup !
    Merci à toi et bcp de bisous
    Bonne et heureuse année et à bientôt

  25. Il faudrait aussi que les pages de ce livre soient auto-correctrices, car un tel livre ne doit pas compter de ratures… Cette année, il va aussi falloir écrire sur la troisième de couverture ! 😉

  26. J’aime beaucoup ce que tu as écrit, ce livre avec des pages blanches où chacun peut déposer ses rêves, ses espoirs, ce qui le fait vibrer. Bisous Quichottine

  27. Si on pouvait modifier les commentaires, je l’aurais fait en écrivant à l’encre invisible … 😉
    Ce serait bien aussi, hein ?
    La tempête s’est calmée, je vais pouvoir me reposer …
    Bon mardi, en attendant le froid.
    ♥ Bisoux, ma chère Quichottine ♥

    Ƹ̵̡Ӝ̵̨̄Ʒ dom Ƹ̵̡Ӝ̵̨̄Ʒ

  28. Quel beau livre ce serait là : un livre qui garderait la trace de toutes nos rencontres et qui n’en garderait que le meilleur

  29. Personnellement, j’aime les mots et les pages écrites, elles donnent la vie. Les pages blanches permettent en effet de s’exprimer, c’est là le privilège de « l’écrivain », elles peuvent être bien « reliées » physiquement et « imaginairement ». Bises VITA

  30. « Rallumer le soleil »: quelle jolie expression !
    Les « pages blanches » mises à disposition: vraiment une bonne idée. Je m’en suis d’ailleurs déjà servies. ses joies, ses peines, ses ressentis, …
    Cette année 2016 va commencer à se remplir.

    Bisous du jour Quichottine!

  31. J’en avais un qui comme le tien, racontait mes heures, mes journées, mes semaines… Et puis un poupon à fait son apparition et le livre s’est tu, mais il n’est jamais trop tard pour le reprendre, juste, que certaines pages resteront à jamais toute blanches… Ou alors, il faudra que je triche! Je me questionne.
    Gros bisous ma Quichottine, Flo

  32. Salut,
    C’est une bonne idée ce livre à l’encre invisible.
    Il faudrait noter les pages qui sont quand même écrites pour pas repasser dessus.
    Bonn ejournée

  33. Une bonne idée ce livre, pour noter tous nos rêves !
    Ta dernière phrase me touche beaucoup
    Bisous et bonne soirée

  34. Un petit coucou du soir…..Je te souhaite une bonne soirée, toujours avec cette pluie….Bisous
    et une très bonne année 2016…

  35. Mais quelle belle idée et dit de si belle façon! beaucoup aimé!
    Passe une belle journée! chez nous la pluie a enfin cessé!
    Bises
    Dany

  36. coucou quichottine
    passe une bonne soirée bisous

  37. J’étais invisible comme ton encre… et je me suis dit que je devais déposer des doux mots bleus sur ta page 🙂
    Douce soirée ma Quichottine.
    Je t’embrasse fort et j’espère te lire pour de bonnes nouvelles. Je n’ai pas oublié, nous sommes presque mi-janvier…

  38. Petit coucou du jeudi ! Bonne soirée ! bisous

  39. Alors ce ne serait pas « Un » mais « Le » livre à l’encre invisible, mais ne risquerait-il pas de rendre tous les autres obsolètes? N’entendrait-on pas les autres auteurs, les éditeurs, les libraires pousser des cris d’orfraie « que va-t-on devenir? on nous assassine, il faut que l’Etat trouve LA parade »; un tel livre, que dis-je, LE livre ne risquerait-il pas d’isoler chacun dans sa bulle comme on le reproche aux « réseaux sociaux » et comme on vilipendait internet sur ces mêmes raisons aux tout débuts? Ou alors chacun ayant trouvé SON histoire se rapprocherait des autres pour comparer les écritures et trouverait que le livre du voisin ou voisine ressemble tellement à son livre qu’ils n’en échangeraient que plus volontiers et plus facilement les chapitres?
    Bon dimanche et sans invisibilité

  40. J’ai adoré te lire. C’est tout à fait le livre que j’aurais aimé recevoir

    Cela ma rappelle le livre que lisait mon petit dernier, à l’époque où il était encore à la maison. C’était un livre un peu gros, où tous les paragraphes étaient numérotés. À la fin du paragraphe, tu avais un choix à faire, qui te reportait à un autre paragraphe, quelque part dans le livre. Ainsi tu construisais, ton histoire à toi. Un peu comme si, tu changeais le cours du temps. J’aimerais bien en retrouver un, c’est très intéressant …

    Je t’embrasse

  41. Que ce conte est beau et touchant .
    Des pages blanches où l’instant présent serait noté en couleur avec bonheur, amour , interrogations , rêve, et pourquoi pas déceptions .
    J’aime beaucoup tes dernières lignes .
    Mais ce beau livre à l’encre invisible ne pourra être lu que par celui qui l’a écrit .Alors , aussi, gardons les autres qui nous font partager un autre univers.
    Je n’avais pas reçu cette new?
    Douce soirée, bises Quichottine

  42. Que dire de plus Quichottine, un livre qui serait un peu comme le gruyère et son paradoxe. « plus y a de pages, moins y a de mots, mais moins y a de mots, plus y a de pages » bref des trous comme dans la mémoire : une seule solution , raconter n’importe quoi, pour combler le vide ou vider le plein, plein d’émotion et quand on se tait, un ange ou un lutin passe. Merci encore pour la page de rêve.

  43. Bonsoir Grande Quichottine,

    Ce soir, Elle prend temps de s’attarder sur le réseau avant de s’accorder du répit en dehors de la toile virtuelle. 🙂
    On a apprécié ce billet. Toutefois, Elle s’est demandée si Elle n’avait pas déjà eu affaire à cette histoire… Si le cas, cela ne l’a pas ennuyée de la redécouvrir ; autrement, ce soir, sans regret, Elle aura remédié à l’éventuel manque. 😉
    Oui, malgré la grisaille de certains jours, et grâce à des personnes comme toi, Quichottine, Elle a appris à mettre de la couleur permettant de remédier à la monotonie et à la tristesse des jours trop gris…
    Et, à son tour, Elle conseille à d’autres d’en faire de même! 😀
    Ce livre à l’encre invisible n’est pas une mauvaise idée. Toutefois, Elle avouera ne pas déprécier les lectures décevantes car ces mêmes permettent de comparer et davantage savourer les lectures appréciées et marquantes en plus de plus facilement céder à la tentation d’un livre désiré! 🙂 😀
    On a bien reçu le retour concernant l’emprunt de l’article au sujet de Lorsque la fin est faim et te remercie pour le retour positif accordé rapidement. :3
    Merci, Quichottine! 🙂

    Nous prendrons temps de te répondre ici et là prochainement : en attendant, on te souhaite de passer de bonnes soirée et nuit ainsi que de bons moments à venir.

    A bientôt, Quichottine. 🙂

    AnB

  44. une bien agréable réédition … et une définition d’un journal de l’année à son commencement.
    Et pour rester avec Saint Exupéry une citation qui lui a été attribuée ce soir à la radio et qui dit à peu près « on ne te demande pas de prévoir l’avenir mais de le rendre possible »
    bises et belle fin de soirée Quichottine

  45. Un texte inspiré par une très belle réflexion de Pascal!
    J’aime cette idée ….
    Ton texte est sublime car on assiste à la rencontre de cet homme pressé et de cette petite visiteuse de Noël!…. il succombe à son charme au fil des mots…
    On est dans la boutique…
    Je te souhaite une très belle journée Quichottine.
    Milles bisous
    SylviAnne et son Messire Merlin qui chaque jour écrit une page ‘ à l’encre d’Amour’ dans ma mémoire

  46. Comme elle est belle cette rencontre entre le libraire pressé et la bibliothécaire qui cherche ses mots pour décrire le livre qu’elle souhaite.
    Lui qui ne pense qu’à son inventaire finit par se laisser prendre par on imaginaire à lui aussi.
    Quelle bonne idée que ce texte.
    Ce n’est pas avec l’encre invisible mais c’est un peu ce que nous faisons lorsque nous commentons.
    Fais une belle soirée Quichottine où que tu sois
    Bisous

  47. MAIS !! ! Je n’ai pas eu ce mail ! Bizarre ! Que je fasse attention ! Un mail invisible pour les yeux ! Eh Bien !

    Je retourne chez moi !!

    BISOUS
    bisous

    any