Lydie Salvayre, Pas pleurer (2)

Je n’ai pas aimé Soumission, c’est vrai… et pourtant, je ne peux pas, aujourd’hui, séparer ces deux lectures, presque simultanées.

Même si ça peut paraître paradoxal, c’est par une citation de la première que je vais revenir sur la seconde.

« Lorsqu’il est question de littérature, la beauté du style, la musicalité des phrases ont leur importance ; la profondeur de réflexion de l’auteur, l’originalité de ses pensées ne sont pas à dédaigner ; mais un auteur, c’est avant tout un être humain, présent dans ses livres, qu’il écrive très bien ou très mal en définitive importe peu, l’essentiel est qu’il écrive et qu’il soit effectivement présent dans ses livres […]
De même, un livre qu’on aime, c’est avant tout un livre dont on aime l’auteur, qu’on a envie de retrouver, avec lequel on a envie de passer ses journées. »

(Michel Houellebecq, Soumission, p. 13-14)

Lorsque son héros parle ainsi, je sais bien que ce n’est pas forcément l’opinion de Michel Houellebecq. Mais, on pourrait utiliser à son encontre les mots qu’il lui prête. Il ne peut pas dire qu’il est, en tant qu’auteur, absent de ce livre. Ce serait se désavouer lui-même.

Ce serait avouer que son livre n’est pas digne d’être aimé.

Je ne trancherai pas. C’est un écrit qui m’a mise mal à l’aise, qui m’a dérangée dans tout ce qui est « moi », cet Ego que je ne peux ni ne veux nier.

Un livre, ce n’est pas son auteur, du moins pas au sens que lui donnerait la plupart des gens, à mon avis. J’ai déjà dit que je ne connaissais aucun des deux auteurs dont je parle depuis jeudi.

J’ai aimé Victor Hugo, passionnément, alors que je détesterais l’homme si je l’avais rencontré, pour ce que j’ai appris ensuite de lui, pour les “nègres” dont on dit qu’il a su s’entourer pour rédiger une bonne partie de l’œuvre qu’on lui attribue encore aujourd’hui. Il y aurait donc eu plusieurs “Victor Hugo”… et un seul Fernando Pessoa, malgré ses hétéronymes dont un seul a su m’émouvoir profondément.

Un auteur ne se résume pas à ses livres, mais un livre… un livre…!

Un livre, ce n’est pas un auteur, non, c’est un moment partagé par deux êtres qui ne se connaissent pas, qui n’auraient jamais eu l’occasion de se rencontrer sans l’objet qui sert de lien entre l’un et l’autre, entre celui qui l’a écrit et celui qui le lit, dans l’ambiance concentrée et ouatée d’une bibliothèque, dans le silence confortable de sa chambre, ou, parfois, ailleurs, sur un banc, sur le sable d’une plage… n’importe où, là où le temps peut s’arrêter un peu.

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Un livre, c’est une rencontre. Il arrive qu’elle laisse un souvenir amer, l’envie de l’oublier, ou le désir de se retrouver, ou pas de souvenir du tout.

Comme toutes les rencontres, il y en a de bonnes et de mauvaises… et les meilleures des uns peuvent également être les pires des autres.

En ouvrant le livre de Lydie Salvayre je n’avais pas lu les critiques, pas vu non plus la présentation qu’elle en fait en vidéo sur le site de son éditeur, pas écouté la lecture d’un extrait par Laure-Lucille Simon.

Rien… J’avais seulement envie de le lire.

Je me moque aujourd’hui de savoir qu’elle a reçu le prix Goncourt pour ce livre… ce n’est pas important, même si ce prix lui a ouvert de nouvelles portes.

Je me moque de savoir si son visage, sa voix, sont plus attrayants, j’ai seulement vu aujourd’hui ses yeux s’illuminer lorsqu’elle évoquait sa mère… C’est magique.

Le reste m’importe peu.

Je suis entrée dans ce livre comme dans certains autres, avec mon espoir d’adolescente, les grands vides de mes souvenirs, mon ignorance, … aussi.

Plus nous vieillissons plus nous constatons que rien n’est jamais acquis, que l’Histoire s’est toujours écrite à plusieurs voix… comme ici.

Je n’ai pas vécu cette période où un vent libertaire soufflait si fort qu’il en arrachait les ailes des moulins…

(Bien sûr, ce n’est qu’une image quichottinienne.)

Mais, en suivant Montse là-bas, j’ai eu envie de me fondre dans ce personnage qui avait décidé d’exister.

C’était facile… Je crois que, comme elle, j’aurais bondi si l’on avait dit de moi “Elle est bien modeste”.

Au même âge, je me rebellais quand on essayait de m’humilier. Certains compliments ne me le semblaient pas vraiment.

Encore aujourd’hui, je refuse de baisser les yeux lorsque l’on m’apostrophe. J’ai le droit d’exister, même si je suis femme et que je ne porte pas de voile dans ma rue.

La modestie ne me sied pas. Même si je reconnais qu’il y a toujours mieux ou meilleur que moi. Même petite main dans la maison d’un grand couturier, même petit rat dans l’immense Bibliothèque Nationale de France, même simple grain dans un grand château de sable, je me sens le droit d’être un maillon important sans lequel rien n’existerait.

Nous sommes tous uniques, nous avons tous le droit d’être, d’être fiers d’exister.

Comme existe cette adolescente que j’ai été, pendant un temps, en rentrant d’Espagne… J’émaillais mes propres mots d’hispanismes qui me ravissaient. J’avais pris à chaque langue le meilleur… enfin, c’est ce que je crois encore aujourd’hui.

Le “regalo” espagnol n’était pas le “cadeau” français. Et lorsque je le recevais, c’était vraiment le régal que seul le verbe “régaler” exprimait pour moi, un verbe transitif direct, comme le “regalar” de ma langue d’adoption…. Je ne régalais pas volontiers mes livres. 🙂

Mes emprunts à la langue castillane attiraient les moqueries de mes camarades de classe et, aujourd’hui, même si j’ai cessé de parler le frañol utilisé par Montse dans le livre, il me touche énormément.

J’en ai gardé certaines tournures, un emploi trop fréquent de l’inversion du sujet, la mise en avant de certains compléments.

Mes phrases sont souvent trop longues, comme celles des livres que je lisais là-bas, ceux que j’ai tant aimés.

Mais que feriez-vous, vous ?

Les mots vivent dans ses phrases, ils chantent le pays de l’impossible rêve.

Lorsque “réceptionne” a remplacé “reçois”, que c’est le verbe “ameuter” qui est utilisé pour interpeler le cerveau, que l’adolescente se croit conviée à devenir une “perfecte” idiote, à la page 13, ce n’est pas rien… c’est tout.

Les mots que l’on emprunte à une autre langue, surtout lorsqu’il s’agit de sa langue maternelle, disent davantage que ceux que l’on a appris.

Je crois que, même sans connaître les mots originaux, le lecteur saura retrouver ceux qui y sont attachés… La “réception”, pas dans le sens de la fête, non, mais dans le sens de “l’accusé de réception”, ce qui dit qu’on a bien reçu le message…

“Ameuter”, c’est appeler à son secours… jusqu’à ce que le rassemblement se fasse émeute. La meute, symbole à la fois de cris, de force… et d’hallali.

Ce n’est pas anodin. J’en suis certaine, autant que je peux l’être. Il y a de la sauvagerie dans ces mots-là.

“Perfecte”, perfection… Non, elle n’est pas parfaite, elle ne le veut pas, elle n’a rien de la brebis qui va se laisser immoler sur l’autel des bien pensants, de ceux qui veulent que rien ne change, qui se complaisent dans l’idée que pauvreté rime avec inintelligence et soumission.

(À suivre)

Merci à Davy Durand pour son image… Lire, c’est un merveilleux moment à savourer.

28 commentaires à propos de “Lydie Salvayre, Pas pleurer (2)”

  1. Cette page, ainsi que les suivantes, a été programmée en même temps que la précédente.
    Si je l’avais modifiée après avoir lu vos commentaires, vos messages, ça ne correspondrait plus à mon ressenti.
    Les deux lectures ont été concomitantes, et les personnages rencontrés aussi dissemblables qu’il est possible de l’être.

    Merci à tous ceux qui ont échangé avec moi sur ces pages.
    Passez un bon dimanche.

  2. Bonjour Quichottine… C’est ma foi vrai qu’acheter un livre c’est un partage entre deux personnes qui ne se connaissent pas et dans une librairie on peut en faire moult rencontres ainsi, ensuite aimer ou pas, s’attacher ou pas à l’auteur, en faire un ami, le suivre ou y mettre le mot fin… merci encore, bon dimanche, bises de JB

  3. Coucou ma Quichottine,
    Merci pour ces billets.
    Quand on a la chance de tomber sur un auteur qui vous prend aux tripes, c’est magnifique !
    Cela m’est arrivé avec Claude Michelet et son bon sens paysan, comme avec André Castelot qui reste une référence pour parler de l’histoire, (LA GRANDE). D’ailleurs j’ai remis le nez dans My Friend Lafayette – Mon Ami Washington, avec le départ de l’Hermione pour les Etats Unis.
    J’ai cité ces deux là, mais il y en a temps comme cela.
    Merci pour ta fidélité ma belle. Bises et bonne nuit. ZAZA

  4. Je souris en te lisant car, comme toi, j’adore émailler mes propos de patois poitevin dont les mots expriment mieux ce que je veux dire et n’ont pas de traduction en bon français ! 🙄
    Ca m’a valu des quolibets suite à des rédactions où je prenais pourtant la peine de mettre les mots entre guillemets.
    Fille de paysans et l’assumer n’était pas toujours facile à la fin des années soixante … 😈
    Bon dimanche.
    Bisoux doux, ma chère Quichottine.

    Ƹ̵̡Ӝ̵̨̄Ʒ dom Ƹ̵̡Ӝ̵̨̄Ʒ

  5. la langue est un outil formidable.
    Comme les pinceaux d’un peintre, elle donne les couleurs aux textes. Ce ‘pas pleurer’ est un vrai bonheur et personnellement les mots manquants, les mots inconnus, trafiqués, en fragnol, m’ont ravie.
    J’adore ces mélanges, ces sonorités nouvelles.
    C’est de la poésie.

    Bisous plein.

  6. Bonjour Quichottine, tes deux articles sont passionnants… Et me vient à l’esprit la citation de A. de Musset : -Eh ! Depuis quand un livre est-il donc autre chose
    Que le rêve d’un jour qu’on raconte un instant ;
    Un océan qui gazouille et s’envole ; Une rose qu’on respire et qu’on jette, et qui meure en tombant ;
    Un ami qu’on aborde, avec lequel on cause, moitié lui répondant, et moitié l’écoutant » ?
    Merci
    Passe un très bon dimanche
    Bises

  7. Tous ces mots de Castillan me vont droits à l’oreille, et descendent vers mon cœur. Il y a la pureté d’une langue qui sonne en moi, car si je ne parle pas le Castillan, je parle le Calatan, celui des gitans qui mêlent du patois provençal, et encore d’autres mots qui viennent d’encore plus loin, du Calo ou kalo …
    Depuis 43 ans je ne sais plus parler le Français sans y mêler des mots gitans, ainsi que ceux de la langue Romanès la langue des tziganes. C’est une seconde peau qui habille ma langue car je prends des mots des mots de l’une et de l’autre, celles qui expriment plus nettement ce que je veux dire, celles qui montrent des images qui me semblent plus parlantes, sans oublier notre Français bien sûr…
    Merci Quichottine de me faire voyager dans ce livre, ainsi que dans ta vie, que je découvre petit à petit…

  8. Bonjour Quichottine,
    La lecture d’un livre pour moi , c’est une rencontre. Je n’y vois jamais l’auteur, plutôt l’histoire, les personnages, les voyages etc…..l’auteur, connu ou inconnu, ne vient vraiment qu’en seconde position. La preuve, je suis souvent incapable de le nommer! Par contre, si je l’ai apprécié, aimé…je le retrouve avec plaisir.
    Bon dimanche, bises de Mireille du Sablon

  9. bonjour quichottine,
    j’ai acheté ce livre bien avant de savoir que ce serait un prix G…! simplement l’auteur présente sur le plateau de « la grande librairie » qui racontait quelques passages et la vie de sa maman m’avait donné envie de le lire,
    quand à ce mélange de patois-espano-français, je le vis tous les jours, car jean (parents d’origine valancia) parle et comprends castillan et valencia, et catalan ! et en effet il prononce souvent ces proverbes ou phrases de là-bas (il est né en france et n’a jamais vecu en espagne) parents nés dans la région de Castillon de la plana – Bellhoc ) et me dit souvent « c’est intraduisible » mais çà sonne tellement bien aux oreilles, c’est un régal de l’entendre !
    Merci et belle journée à toi,
    MIAOU !!!!

  10. Bonjour Quichottine
    Tu as bien fait d’ecrire ces deux pages sans nous lire
    Ton ressenti est plus vrai
    Et c’est par ton coeur qu’on a envie de te suivre ..
    Bises

  11. Lire est un moment merveilleux , privilégié où deux courants se rencontrent , le lecteur et l’écrivain.
    Souvent , je me suis demandée , qu’elle était la part réelle de l’écrivain dans les idées , les mots , les paraboles utilisés. A part les  » livres vécus  » qui m’ont marquée et fait réfléchir , je me suis toujours méfiée des idées véhiculées et j’ai un réel dialogue avec l’auteur ( dialogue virtuel , mais parfois enflammé !) Tu vas sourire! Je ne suis pas de ceux qui suivent obligatoirement la mode littéraire mais j’admire ceux qui , comme toi, lisent et partagent avec impartialité.
    J’aime  » entendre  » ces mots de Castillan , une langue que je pratique avec ma belle-famille .
    Je te souhaite une douce journée, gros bisous.

  12. superbe cette analyse, avec laquelle je suis pratiquement d’accord, je crois que j’aurais du mal avec Houllebecq…mais comme j’ai pas lu, je dis rien…c’est vrai que quand on lit un bon bouquin, on est en communion avec l’auteur, et ensuite on a envie de tout lire de lui. Bon dimanche à toi. kiss!

  13. Passionnant de te lire…

    Lire c’est souvent cueillir dans les mots des autres
    les images de notre propre vie,de nos propres ressentis,
    c’est recueillir des émotions noyés dans l’inconscient
    émotions qui renaissent par magie
    au bord d’une phrase….

    Merci pour tous ces partages

  14. J’aime bien ton « emprunt  » de mots espagnols pour les mêler à la langue française. Ce sont deux langues poches finalement.Et puis, c’est une manière de ne pas oublier ton séjour là-bas.
    Chez nous un cadeau se dit « rigalu » , comme en italien « regalo » : tu as raison, ce mot est bien plus joli!
    Tu as absolument raison: tout être humain a son importance dans le cycle du monde .
    Un auteur s’implique forcément dans son livre . J’aime beaucoup ton analyse et je la partage entièrement
    Je t’embrasse

  15. J’ai beaucoup aimé le livre de Lydie Salvayre et j’aime bien ce que tu en dis
    quant à houellebecq, le tapage fait à la parution de son livre ne m’a pas donné envie de le lire…cet écrivain décourage l’envie de vivre et plonge dans la tristesse, je ne cherche donc pas à le connaître davantage…Si, il y a quelques poèmes de lui qui m’ont intéressé
    Bonne soirée Quichottine !

  16. salut
    il y a tellement de livres qui sortent qu’il est difficile de choisir alors je fais ça à l’aveuglette
    Certaine fois je tombe sur quelque livre que j’oublie facilement mais d’autre fois j’apprécie et je lis même deux fois
    bonne semaine

  17. Comme tu le dis si bien lire est un moment de partage et plus encore un temps suspendu. Lorsque je suis dans la lecture, je suis nulle part ailleurs, je suis incapable de lire et d’alimenter une conversation, d’entendre autre chose que les paroles inscrite sur le papier et de faire quoi que ce soit d’autre que tourner les pages. Et que c’est bon !… 🙂
    Bisous

  18. Je ne connais pas l’espagnol, mais cela ne m’a pas gênée, j’ai eu l’impression de comprendre . En fait, j’ai bien intégré le personnage, sa « vaillance » et son énergie, assez pour être proche d’elle. J’aime aussi ce jeu avec les mots…Un vrai régalo! VITA

  19. J’ai très envie de découvrir le livre de Lydie Salvayre.
    Le livre de Houellebecq, je l’ai lu, car j’aime me faire mon opinion sans écouter trop les critiques et
    1) c’est bien écrit
    2) je le vois comme un roman d’anticipation comme par exemple  » 1984″
    Ce n’est qu’une vision , c’est un roman et pas la réalité mais dans le climat actuel c’est vrai que c’est parfois troublant.
    J’ai lu aussi – le racisme expliqué à ma fille par Tahar Ben Jelloum
    et il écrit -Souvent le fanatisme et la religion vont ensemble. Ils se croient inspirés par l’esprit divin. Ils sont aveugles et passionnés et veulent imposer leurs convictions à tous les autres.
    Ils sont dangereux car ils n’accordent pas de prix à la vie des autres. Au nom de leur Dieu ils sont prêts à tuer et même à mourir: beaucoup sont manipulés par un chef. Evidemment ils sont racistes;
    Tahar Ben Jelloum
    J’aime lire des auteurs différents 🙂

  20. Oui, quand on ouvre un livre et qu’on a du mal à le quitter, c’est magique ! Et tu vas te moquer, mais si cela m’arrive avec un livre que j’ai emprunté, je fonce l’acheter, pour le relire, plus tard, le savourer, et le garder précieusement même si, au fil des relectures j’arrive à presque le connaître par coeur….. Je te souhaite une très belle journée, amie, je t’embrasse

  21. Chez Houellebecq je n’aime ni l’auteur (pour des raisons déjà évoquées) ni l’homme qui correspond si bien à son oeuvre.
    Je viens de lire une excellente biographie de Hugo par Max Gallo où il n’est ni question de nègres ni de je ne sais quoi que l’on a pu inventer sur ce génie de la langue française, qui travaillait comme une brute et qui en plus a eu un rôle politique important. On peut être éventuellement déçu(e) par son rapport avec les femmes ou sa vie sexuelle débridée, même si à notre époque certaines célébrités (et Hugo en était une en son temps) font bien pire !

  22. Lire c’est entrer dans le monde quelqu’un que l’on connaît ou pas… On entre et parfois on en ressort très très vite. C’est ce que je fais souvent (trop) hélas! Et merci pour ce billet:

  23. Soumission… il y a des passages que je n’ai pas du tout aimé, les ébats érotiques de son personnage m’importent peu, par contre, il a une vision qui dans les temps actuels font un peu peur pour l’avenir et cela se pourrait…..
    Pas pleurer, je l’ai lu… et … si j’ai aimé le fond du livre, je n’ai pas du tout aimé le style! je n’aime pas quand un livre est écrit de façon « oral »…. pour moi, il est « mal écrit »… Que suis je pour une telle critique? juste une lectrice qui n’a pu entrer completement dans le livre à cause de ce style, ce’st dommage….

  24. j’aime beaucoup cette page et la lecture reste un plaisir plus qu’un plaisir, une nourriture terrestre qui apporte tant, découverte sur un autre monde, aussi mise en miroir avec son propre être.
    Je lirai certainement ce livre (mais là je lis gros livre, une biographie d’un maître tibétain , deux autres attendent )
    bises et bonne soirée

  25. Lorsque je lis, je reçois les mots, plus ou moins bien, c’est selon. Ceux que j’aime reçoivent le droit de s’assoir dans le coin le plus douillet de ma mémoire et celui de revenir souvent dans mes pensées, d’égayer mes propos ; d’autres sont tolérés, un temps plus ou moins long, et à certains je ferme la porte, parce qu’ils m’ennuient. Et ce bon accueil, comme chez toi, n’est pas forcément réservé aux livres qu’il est « séant » d’avoir lus…
    Les phrases longues, on y met des virgules !!! 😉