Les lumières de Gray

Nous roulions dans la nuit, sous la pluie.

Il me semblait que nous avions besoin de ce moment de silence, de recueillement.

Je pensais à tous ceux qui nous ont quittés cette année, ils furent nombreux, plus nombreux que les années précédentes. On dit que c’est normal en vieillissant, les départs s’accumulent…

Je pensais à Christian, à Sophie… vous vous souvenez de notre “Dame de la Prairie”, de sa petite maison si fleurie, de la confiture de bonheur qu’elle nous a laissée en héritage.

Je me suis dit que je ne vous avais pas encore transmis les remerciements de ceux qui ont été touchés par nos messages, nos actions, nos offrandes posthumes.

Les enfants de Christian, Marie, l’une des filles de Sophie, que je rencontrerai un jour.

C’est important aussi…

Lorsque j’étais enfant, adolescente, je n’avais pas encore pris conscience de ce que ces convenances et liens sociaux peuvent avoir de sincère, de nécessaire pour que le deuil se fasse.

Il m’a fallu l’apprendre, au fil des ans.

J’ai dit un jour que je n’étais pas allée aux obsèques de maman… elle nous avait obligés à nous rendre à celles de notre père.

Il fut le premier sur lequel je mis le masque de la mort.

Je crois que je n’étais pas prête, mais l’est-on jamais ?

Je n’ai pas vu maman dans son dernier sommeil. Je m’étais évadée, j’avais « fugué » pour ne pas aller la voir au cimetière.

Je préférais l’imaginer heureuse, aussi belle, et sans doute plus encore que dans mes souvenirs.

Je préférais en garder le portrait non dégradé de ses jeunes années, d’avant les trop grandes peines…

Mais le peut-on vraiment ?

Hier, j’ai dis à ma fille que ceux qui restent dans nos cœurs ne meurent jamais, je sais que c’est vrai.

Hier, j’ai remercié ceux qui sont devenus depuis près de quinze ans sa famille la plus proche d’avoir toujours su la guider sur un chemin plein d’embûches… c’était important pour moi autant que pour elle.

Certains d’entre vous ont cru que je parlais d’Emmanuelle, ce n’est pas le cas. J’évoquais les peines de ma fille aînée, qui vit dans l’Est de la France, où elle s’est installée définitivement depuis son entrée dans la vie adulte. Elle nous a donné deux petites-filles.

Je préfère préciser… Je ne voudrais pas que le doute s’installe.

J’ai quatre enfants, et si j’ai été adoptée après la mort de mes parents, alors que j’avais quinze ans, aucun de mes enfants ne l’a été.

Je pensais à eux, donc, à eux et à ceux qui sont partis, à ceux qui nous entourent encore. J’avais l’impression que dans la voiture qui roulait vers Paris nous étions bien nombreux à faire silence, à réunir nos souvenirs.

Le prêtre avait dit que nous avions besoin de ce silence. Le responsable des pompes funèbres l’avait répété au cimetière.

Je sais que c’était ce qu’il fallait, que tout passerait par la pression de main, le baiser que l’on échange, le regard…

Les mots ne disent pas tout, mais ils aident, lorsque vient le temps de la parole déliée, une fois qu’on a pu laisser couler les larmes pour retrouver les souvenirs intacts.

Je garderai de Christian, de Sophie, de ceux qui ont compté pour moi, cet immense sourire chaleureux dont ils savaient accueillir même le plus humble des passants qui frappaient à leur porte.

Vous étiez près de moi, alors que je laissais les lumières de Gray illuminer ses rues et ronds-points de décembre.

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Merci à tous.

82 commentaires à propos de “Les lumières de Gray”

  1. certaines grandes villes sont illuminées mais certains villages comme le mien sont plongés dans l’ombre dès que vient la nuit … question de budget sûrement

    • Sûrement… Pourtant, je t’assure de passer là-bas à la tombée de la nuit (qui arrive fort tôt en ce moment) était une féérie, malgré la pluie.

  2. Merci de tous ces mots qu’on ne peut pas toujours dire et qui restent bien enfouis au fond de nos coeurs …..ils
    peuvent nous rassurer sur le fait qu’on est jamais seul dans la peine !!
    Bonne journée Quichottine
    Gros bisous

    • Merci à toi ma Claudine.
      Ta présence et tes mots me touchent.
      Passe une douce journée. Gros bisous.

  3. « ceux qui restent dans nos cœurs ne meurent jamais, je sais que c’est vrai

    oui c’est tellement vrai
    et sans ça la vie serait trop dure!…
    on a tellement besoin de ceux qui sont partis…
    on aimerait tellement qu’ils nous répondent
    juste un peu
    juste pour vivre encore…

    • Juste un peu… mais malgré leur silence, gardons-les toujours dans nos coeurs. Je suis sûre qu’ils finissent un jour par nous répondre.

  4. Le silence dans ces instants est un moment de communion très intense. Ceux qui restent dans nos coeurs sont toujours présents et le seront à jamais, tu as raison…
    Douce journée ma Quichottine, je t’embrasse.

    • Merci pour tes mots de réconfort, Marité.
      Je t’embrasse. Passe une douce journée.

  5. … » je n’avais pas encore pris conscience de ce que ces convenances et liens sociaux peuvent avoir de sincère, de nécessaire pour que le deuil se fasse.

    Il m’a fallu l’apprendre, au fil des ans. »
    Comme cela aussi est juste Quichottine, avec le temps le deuils nous rattrapent et polissent nos coeurs encore plein d’aspérités.
    Deux amies sont dans cette profonde douleur en ce moment, le silence comme communion comme le dit Marité, même si tous ceux dont nous évoquons le souvenirs ne meurent pas tout à fait l’absence est bien lourde à supporter.
    Je t’embrasse Quichottine

    • Je crois qu’on ne guérit jamais de l’absence de ceux qui nous sont chers, mais on apprend à leur survivre.
      Je t’embrasse. Passe une douce journée.

  6. C’est vrai, ils ne meurent jamais, ceux qui restent dans nos coeurs. Mais mon grand regret est d’avoir voulu garder l’image de mon père en bonne santé et de ne pas avoir voulu assister à ses funérailles…. et je n’ai toujours pas accepté son départ ….. Alors que des autres disparus, ceux qui m’étaient chers, je sais qu’ils sont partis, mais toujours présents dans un coin de mon esprit. Qu’il est donc difficile de voir partir cceux que l’on aime, que l’on apprécie ….. Bisous du jour, Dame de coeur

    • Il me semble que chacun réussit à sa manière… chaque deuil est différent. Mais je sais que l’on ne guérit jamais tout à fait.

      Merci pour tout, ma Dame Croc.
      Passe une douce journée. Je t’embrasse très fort.

  7. Oh oui ils sont toujours présents en nous et nous guident chaque jour….. Même si leur absence est comme je l’ai écrit dans un de mes poèmes une insupportable présence. Bisous Quichottine.

    • « Une insupportable présence »… tu as trouvé là une belle manière de décrire ces manques qui nous peinent plus que nous ne pouvons le dire.

      Merci pour ces mots en partage Martine.
      Bisous et douce journée.

    • Il a été un grand moment d’amitié pour moi, eMmA… je n’ai pas vu le temps passer et j’espère ne pas avoir trop nui à ton emploi du temps de cet après-midi-là.

      Merci pour tout. 🙂

  8. Il y en a sur le chemin d’à côté qui me manquent tant…mais je les sens présent, pas tous… quelques uns dont la présence était déjà forte. je ne suis toujours pas retournée sur le chemin des Roches. je ne sais si le grillon a rejoint grillonnette…
    Sais-tu que en passant à Gray, tu as du passer pas si loin que cela de la maison….si tu as pris l’autoroute….

    • Notre Grillon était près de moi alors que j’écrivais… d’autres aussi dont je n’ai pas parlé mais que je n’oublie pas.

      Nous sommes passés un peu trop vite, j’aurais aimé pouvoir m’arrêter, mais nous étions dans une démarche « rentrer au plus vite » pour préparer cette fin de semaine encore un peu difficile.

      Merci pour tout, Mahina. Je t’embrasse fort.

  9. Le bon geste, le bon mot ne s’inventent pas, ils se vivent en partage…

  10. Le silence semble le seul langage possible dans ces cas-là, effectivement.
    Je t’envoie beaucoup de douceur.

    • Merci pour cette douceur, Emmanuelle.
      Ta présence me touche énormément.

  11. ne garder que les bons souvenirs, même si parfois d’autre émergent encore, mais le fait
    d’assister à ce dernier voyage parfois c’est bien, et parfois non, je n’aime pas ces gens qui t’ignorent quand tu es là et qui osent venir « pleurer et débiter des mots qu’ils ne pensent pas  »
    ce jour-là ! aussi chacun le vit à sa façon, mais on n’oublie jamais,
    bonne soirée, bisous, MIAOU !!!!!

    • Il y a un moment je crois où l’on a hâte d’en avoir fini avec ces cérémonies où tant de gens se pressent… Pourtant, au-delà de la peine qui se renouvelle à chaque serrement de main, à chaque mot prononcé, il y a quelque chose qui passe, quelque chose qui dit que l’on n’est pas tout à fait seul.

      On n’oublie jamais, tu as tout à fait raison.

      Bisous et douce journée à toi.

  12. Comme en ce moment, je traverse souvent le cimetière où mes familiers de l’enfance sont enterrés, je sais, tout comme toi, qu’ils demeurent en nous. Gisants, effacés du monde réel, mais particules présentes, mémoire vive, joie aussi, car ils sont sources de mes rires d’enfant.

    Le vide.
    Nous le connaissons tous au moment d’un départ définitif, le grand vide.
    Au fil du temps, ce vide s’estompe, et même si le chagrin demeure dans un coin de notre cœur, il n’en est pas moins vrai que nous compensons l’absence avec des bouts d’images, des bouts de voix, des rires que nous reconstituons bien longtemps après.
    Il en est ainsi de mes chers disparus.

    Tendresse ma Quichott’

    • Cette compensation nous évite un trop grand désespoir, elle est nécessaire…
      Merci pour ce partage si proche de ce que nous sommes toi et moi.

      Tendresse, Polly… Je t’embrasse très fort.

  13. Je réponds juste à Marie Minoza que si : ils nous répondent. Comme l’a si bien dit un jour mon petit fils aîné : nous leur parlons dans notre cœur et ils nous répondent dans notre cœur.
    Oui Quichottine, plus nous avançons en âge et plus les deuils arrivent et plus nous apprenons.
    Gros bisous

    • « Plus nous apprenons »… et plus nous espérons réussir à dépasser ce chagrin immense que nous ressentons.

      Gros bisous et douce journée Pimprenelle. Merci pour tout.

  14. Papa , n’est plus ! Et combien de fois je pense à lui ! Je l’entends !

    Je l’ai enregistré une fois lors d’une discussion alors que j’étais passée à la maison ; Et Maman répond !

    Oui je SAIS que c’est Là ! Que sa voix est Là ! OUI !! SES IDEES SONT ENREGISTREES ! JE LE SAIS ! donc je n’ai pas besoin de chercher ; De sortir la K7 ! JE SAIS !

    Papa ayant 10 ans de + que Maman , avant de partir au moment de la guerre ( il a été prisonnier 5 ans ) il a demandé à Maman si elle l’attendrait … !

    Je me souviens ses mots ! Et je me souviendrai des mots de Maman ! Même ceux d’avant l’Alzeimer

    Ensuite j’ail Lyvia ma fille cadette ! Pour l’aînée je n’existe plus depuis si longtemps … !

    Que serai-je dans sa tête lorsque je partirai …… ?

    PLEIN DE BISOUS QUICHOTTINE

    any

    • Il y a des questions auxquelles nous n’auront jamais de réponses, Any.
      J’ai confiance. Ceux qui nous aiment continueront à nous faire vivre.

      Plein de bisous. Passe une douce journée.

  15. Oui les mots sont parfois trompeurs aussi ou embarrassants lorsqu’on ne les trouve pas, surtout dans ces cas là, prendre quelqu’un dans les bras et le serrer fort c’est quelque chose de fort. courage à toi une fois encore Quichottine et à ta famille et à tous ces gens.

    • Merci, Cathie.
      Je sais combien c’était important pour moi de pouvoir être auprès d’eux en ce jour.

      Il y a des choses qu’on ne sait pas dire, mais l’absence peut faire encore plus mal que des mots maladroits.

  16. Les êtres aimés ne nous quittent pas vraiment
    J’aime à penser que je vais les rencontrer au détour d’un chemin, savoir qu’ils sont là, dans la caresse du vent, dans le chant d’un oiseau, dans le bruit de la rivière qui coule, …
    Très beau message que celui que tu nous offres, merci
    Je t’embrasse

    • J’aime ces moments d’échange intense avec ce qui nous entoure… on a toujours l’impression qu’ils sont toujours là.
      Merci à toi, Tit’Anik.
      Je t’embrasse. Passe une douce journée.

  17. Plus nous avançons en âge moins nous avons de famille « derrière » nous, c’est nous qui devenons les plus anciens… c’est la vie, c’est triste de perdre ses proches, mais on y peut rien… et avec le net nous avons des aminautes à pleurer aussi quand il disparaissent…. mais aussi des naissances à fêter comme dans nos familles, pas que des deuils heureusement…. bises, jill

    • Nous devenons les anciens et nous partons à notre tour… C’est vrai.
      Et il est vrai qu’il faut aussi penser à tous les moments heureux que nous partageons en famille ou entre amis.
      Merci pour cela, jill.
      Passe une douce journée. Bises.

  18. De durs moments ma Quichottine… Mais comme tu l’as si bien exprimé, les absents que nous aimons restent à tout jamais dans notre coeur. D’en parler fait du bien, de se souvenir uniquement des bons moments ! Ainsi va la vie et selon la sensibilité de chacun, le chemin est plus ou moins long pour accepter une disparition. Pour celui qui reste, la mort demeure une renaissance dans un autre monde, celui du rêve et de l’imagination. J’en suis convaincue !
    Bises et bonne soirée. ZAZA

    • En parler fait du bien…
      Pourtant, je sais que la mélancolie est contagieuse et que ces billets qui me soulagent peuvent attrister mes lecteurs…

      Alors, pardon pour cela.

      Merci pour tout, Zaza. Passe une douce journée.

  19. Le silence, le recueillement, est peut-être ce qui permet de mieux supporter la disparition d’un être cher. Un bruit, une odeur, une expression, une évocation: ce sont ces petits moments qui font que les « disparus » sont toujours là.
    Et la vie continue, les lumières de la ville brillent…

    Bises du soir Quichottine !

    • Le souvenir reste vif… et c’est bien que ce soit ainsi.

      Merci pour cette vie qui continue.
      Bises et douce journée à toi.

  20. Le départ de nos êtres chers nous plonge dans la tristesse et la douleur.
    Heureusement avec le temps, ils redeviennent une présence sereine et nous accompagnent,nous soutiennent, nous bercent de souvenirs. Je les appelle « mes compagnies »
    Gros bisous Quichottine

    • J’aime ce rôle que tu leur donnes, Cathycat.
      Merci pour le partage.
      Gros bisous et douce journée à toi aussi.

  21. Tous ceux qui sont partis restent dans nos coeurs ,j’en suis certaine aussi .
    Le temps estompe la douleur de la séparation avec nos proches et peu à peu il transforme en douces pensées les moments où ils nous manquent et seuls les plus beaux souvenirs remontent en mémoire !Ils deviennent nos guides .
    Merci ma Quichottine pour ce très beau billet .
    Je t’embrasse très fort♥

    • Ils nous guident par-delà la mort… je crois que c’est leur rôle lorsque nous leur donnons une place dans nos vies.

      Merci à toi, Cri.
      Je t’embrasse très fort. Passe une douce journée.

    • Comme sur OB, même si ça ne fonctionne pas du tout ici, :0010:
      Merci, Vita.

  22. Je ne connaissais pas Christian mais j’aimais beaucoup Sophie, une belle personne avec qui j’avais parlé au téléphone. Bisous

    • Chacun avait son aura… et ils comptent beaucoup pour moi.
      Bisous et douce journée à toi.

  23. Oui, nous sommes tous égaux et devant la maladie et surtout dans la mort, ce grand chemin sans retour.
    La vie la mort toujours des moments qui rassemblent les familles parfois désunies.
    Tant de choses à dire sur ton texte
    gros bisou

    • Merci d’être là…
      Je crois que se rassembler est important, dans la vie et dans la mort, près de ceux que nous aimons.
      Gros bisous et douce journée à vous deux.

  24. Les silences sont le point d’orgue des mots. Sans eux il n’y aurait qu’un brouhaha ininterrompu sans intérêt puisqu’impossible de réfléchir à ce qui a été dit

    • Laissons la place à la pensée… ensuite, les mots peuvent venir, les mots qu’il fallait.
      Merci, alphomega.

  25. Sophie nous manque ,elle était si douce et si attachante.
    Je n’ai pas connu Christian . Mais tu as raison: tant qu’on pense à eux, ils ne disparaissent pas vraiment . Ce sont des moments difficiles à passer . Je t’embrasse

    • Je sais qu’elle nous manquera longtemps… Mais elle n’est pas si loin.

      Merci d’être là. Je t’embrasse.

  26. Le silence, une accolade chaleureuse ou une poignée de main prolongée sont souvent plus éloquents que des mots convenus.
    J’ai toujours devant moi, près de mon ordinateur, la photo de mon Pépé et de ma Mémée. depuis longtemps disparus et je leur parle. Ils me parlent aussi, mon cœur les entend.
    Tu as raison, plus nous vieillissons, plus les « départs » sont nombreux, mais nous ne nous y habituons jamais.
    Nous sommes dans les mauvais jours mais Noël sera beau, sans doute le plus beau car plus que jamais nous apprécierons la chance d’être tous réunis. Le bonheur est si fragile….
    Je t’embrasse très fort ma Quichottine. A très bientôt.

    • Le bonheur est fragile, c’est vrai… Veillons le plus possible à le garder pour ceux qui nous sont chers.
      Je vous souhaite à tous un merveilleux Noël, ma Cricri. Faisons-le une fête du coeur, même si demain est incertain.
      Je t’embrasse très fort. Prenez bien soin de vous deux.

  27. Merci pour ce beau partage, chère Quichottine.
    Les mots peuvent quelques fois panser les blessures mais il est des silences qui en disent long …
    Je te souhaite une bonne fin de semaine.
    Bisoux doux
    dom

    • Le silence comme les mots sont porteurs de nos pensées… alors, ouvrons le plus possible nos coeurs à ceux qui nous sont chers. On ne dit jamais trop « je t’aime » à ceux qui comptent pour nous.

      Bonne fin de semaine à toi aussi, ma chère Dom.
      Bisous doux.

  28. Le silence parle plus fort que les paroles quand il s’agit de ceux que nous aimons et aimerons toujours.
    Merci pour ces mots.

    • Merci à toi pour les tiens.
      Passe une douce journée Marlou.

  29. Bonjour Quichottine
    Ce n’est qu’un au revoir jamais un adieu. Ils reviennent au détour d’un souvenir, d’une pensée, d’une situation …

    • Ils ont rejoint le chemin d’à côté, mais ils sont parfois plus proches de nous qu’autrefois.
      Merci pour ces mots, Kri.
      Passe une douce journée.

  30. Nos compagnes et compagnons des blogs reviennent aussi au détour d’un commentaire qu’ils avaient posté, si comme moi vous naviguez parfois sur les ondes passées.
    Et à ce moment là je me dis que non ils sont toujours là. La réalité met une fraction de seconde à s’imposer …
    Patriarch est parti avant Sophie, avant Christian, et il était si présent, partout, qu’il revient souvent, avec ses mots.
    Merci Quichottine, merci à vous tous.
    Bises et affection.

    • Patriarch… il est tellement présent encore !
      Sais-tu que lorsque je lis le Canard du mercredi, je ne peux m’empêcher de penser à ses billets d’humeur, à ses commentaires… Il avait tant à nous apprendre encore…

      Merci pour cette pensée pour lui ici.

      Bises affectueuses et douce journée à toi aussi, Midolu.

  31. oui, ils restent dans nos coeurs à tout jamais, et j’aime à penser qu’ils veillent sur nous de là-haut
    je t’embrasse Quichotine

    • Merci pour ces pensées que je partage…
      Je t’embrasse. Passe une douce journée.

  32. avec l’âge, tant de gens s’en vont .. peut être aussi parce que nous connaissons plus de monde, parce qu’aussi c’est la vie … seulement 0,6 % de la population française arrive à 100 ans.
    Et il y a des gens quand ils partent, nous laissent des messages de joie et d’amour. C’est fort et cela nous suit pour toujours.
    Bises

    • Ceux qui partent le font le plus souvent trop tôt… mais la vie est ainsi, il ne faut pas lui en vouloir, je sais bien.
      Mais je sais qu’il faut continuer à les chérir, l’amour ou l’amitié ne s’effacent pas du jour au lendemain.

      Bises et douce journée.

  33. Une présence dans ces moments douloureux, c’est ça le plus important. Moi aussi je pense à Sophie souvent.

    • Tu étais de ses amies… merci pour ces pensées partagées.

  34. ceux qui partent restent à jamais dans notre coeur mais c’est la vie, le destin que l’on ne choisit pas

    • Tu as raison, on ne choisit pas son destin… hélas !

  35. Au risque d’être redondant, je dirais que les souvenirs sont intérieurs. Ils nous appartiennent
    J’ai aussi perdu beaucoup de compagnons de route. Je pense souvent à eux. Ils sont mes référents… Ils sont ceux qui m’ont aidé à devenir ce que je je suis aujourd’hui. Pas mieux, pas pire qu’un autre. J’aime continuer à les voir comme ils étaient de leur vivant, avec leurs défauts et leurs qualités. Je ne vais jamais à l’église ni au cimetière, qui sont des lieux trop mortifères pour moi qui n’ai qu’une devise : Carpe diem.
    Je compatis, bien que je n’aime pas trop ce mot… Je comprends, plutôt. Mes pensées vont vers toi…
    Amitiés

    • « Ils sont mes référents »…
      J’aime ce que tu écris.
      Merci de me comprendre, Margimond.
      Tes mots me touchent beaucoup.
      Amicalement à toi.

  36. Très émouvant. Je ne connais pas l’histoire de ta vie. Simplement ce que tu viens de dire : que tu as été adoptée quand tu avais 15 ans. Bon courage.

  37. Je pense aussi à Patriarch, on a du mal à s’y faire. Je ne connaissais pas Christian ni Sophie, mais je sais qu’il faudra du temps, beaucoup de temps pour accepter.

    • Il était très présent sur nos blogs… comme un ami de toujours.
      Il me manque beaucoup.

      Merci de l’évoquer ici.

  38. Oui, le cœur est vraiment le plus doux des coffrets pour nos plus beaux souvenirs.