Il y a trente-trois ans…

Noël est toujours une période difficile pour moi, depuis cette année-là.

Je venais de mettre au monde ma seconde fille, mon troisième enfant. Je l’avais confiée à Dieu à défaut de faire confiance aux hommes qui m’avaient accompagnée pendant les derniers mois de son attente.

En ce soir de Noël 1980, alors que je regardais « Émilie Jolie » sur l’écran du téléviseur de ma chambre d’hôpital, je pouvais encore croire que tout était possible et qu’un jour mon adorable petite fille chanterait aussi, que je pourrais lui raconter des histoires sans queue ni tête, des histoires qui la feraient rire ou parfois trembler.

Les années ont passé, et j’ai refermé une à une les portes des rêves que j’avais faits pour elle.

Emmanuelle vit pourtant, une vie que je ne souhaite pas à mon pire ennemi.

Moi, je la regarde encore et je cherche dans l’être difforme qu’elle est devenue l’ange blond qu’elle était en naissant. Je lui laisse mes doigts en attendant un signe qui me dirait qu’elle me reconnaît, juste un peu, je caresse sa joue, passe ma main dans ses cheveux, seuls gestes de tendresse que je me permets depuis qu’elle est « adulte« .

Il paraît que je ne dois pas la considérer comme un enfant… Mais qu’est-elle ?

Je ne sais.

La maladie que je lui ai donnée l’a faite telle qu’elle est aujourd’hui. Elle la tue lentement depuis trente-trois ans.

Pour vivre il m’a fallu combler l’absence, trouver des mots différents pour dire l’indicible. J’ai rêvé la vie que je ne pouvais lui donner, j’ai rêvé les échanges que nous n’avions pas, j’ai mis des couleurs dans sa nuit, du mouvement dans l’inertie de ses jours.

Mais je sais qu’il y a sans doute pire…

C’est peut-être pour ça que j’ai voulu que des enfants malades puissent réaliser leur rêve… Parce que je pouvais pas réaliser les siens.

Veilleront-ils sur nous à Noël ?

Il ne faut pas être triste, la vie, c’est aussi ça…

….

146 commentaires à propos de “Il y a trente-trois ans…”

  1. Magnifique témoignage Quichottine, dessiné à même la profondeur de la vie si mystérieuse (mystère et rieuse) malgré et avec tout.
    Les êtres que l’on dit « différents » sont des êtres qui ont quelque chose en plus, même si nous n’arrivons pas à le saisir, ce quelque chose est toujours au-delà, plus haut, plus vaste, bercé dans l’Amour.

    tendresse,
    Hélène *

    • Je ne sais te répondre, Hélène… mais merci pour cette vie mystère et rieuse à la fois.
      Douce et belle journée à toi.

      • je n’ai pas encore compris où il faut poster je poste au hasard sans rien comprendre ,,, je suis nulle!
        bises

        • Tu n’es pas obligée de poster, Gaby.
          … surtout si tu n’as pas lu. 🙁

          C’est dommage que tu l’aies fait ici mais je comprends tout à fait que tu n’aies pas le temps.

          • ce n’ètait pas une question de temps j’ai lu et j’ai ete emue …meme bcp
            car pour moi noel aussi me rappelle des moments tres durs mais il faut vivre comme dit la macha de cechov… et avec mes problèmes je fais aussi bcp d’efforts et ça me coute… il n’y a que la foie en quelque chose ou en quelqu’un (uns) qui nous soutient…

          • Merci, Gaby…
            C’est vrai que nous ne savons pas toujours ce que les autres vivent, et c’est sans doute mieux ainsi.

            Il faut vivre…
            Courage pour tout. Bises et douce journée.

  2. bonjour, ma bien chère Quichottine
    merci de cette confidence que tu nous fait
    de cette confiance dont tu fais preuve envers nous
    je suis profondément bouleversé…
    je comprends combien cette période doit être difficile pour toi !
    que te dire sinon que ma pensée et ma solidarité sont et seront toujours à tes côtés
    en ces temps de Noël tout doit être plus cruel pour toi
    j’espère que tu es bien entourée par toute ta famille
    pour la quelle tu continues à vivre et à aimer
    c’est très ému que je te fais mes plus gentils bisous d’amitié
    à bientôt
    jean-marie

    • Nous étions tous réunis pour Noël… C’était important.
      Merci pour ta présence et tes mots.
      Gros bisous d’amitié Jean-Marie. Prends bien soin de toi.

  3. Bonjour Quichottine,

    Je suis toute émue. On ne sait vraiment pas ce que les autres vivent.

    je ne peux m’imaginer la souffrance d’une maman comme toi avec une telle épreuve.

    Ta fille doit sentir ta tendresse Quichottine, sois-en certaine soit par ton regard ou ton toucher.

    je venais te souhaiter de « Joyeuses Fêtes » Quichottine, je vais rajouter pour toi: espoir et acceptation.

    je suis en pause pour 3 semaines.
    À bientôt en 2014.

    • Merci pour tes mots et tes vœux, Nadia.
      Le jour viendra de l’apaisement.
      Bonne pause à toi.

  4. Je n’ai pas de mots assez forts pour dire ce que je ressens…La vie est parfois si cruelle !!!
    C’est pour cela que j’ai toujours détesté les fêtes …Ces jours là sont terribles pour ceux qui souffrent…
    De tout coeur avec toi
    Je t’embrasse Quichottine

    • Merci pour tout, Jackie.
      Je sais que beaucoup souffrent sans le dire… on ne peut pas toujours trouver les mots.
      Passe une douce journée, je t’embrasse.

  5. Je suis émue aux larmes Quichottine même si je savais. Je trouve très courageux pour toi de le confier ici en ce jour de Noël, cette fête qui ravive toutes les douleurs que nous avons en nous et que nous garderons à jamais. Je te fais de gros bisous. Je repars Jeudi en Vendée. Je vais faire une pause blog jusqu’à début Janvier. Je t’embrasse et te souhaite néanmoins un noël agréable à défaut d’être complètement joyeux.

    • Nous avons pu fêter ce Noël tous ensemble… c’était le mieux que je pouvais désirer. J’ai donc eu beaucoup de chance.
      Merci pour tout, Martine.
      Que cette fin d’année te soit douce. Prends bien soin de toi. Gros bisous à partager.

  6. je n’ai pas de mots, d’ailleurs sont-ils nécessaires? Tu sais combien je t’entends.

    Tendresse énorme, déposée là.

    • Ton amitié m’est précieuse, Polly.
      Tendresse pour toi aussi. Je t’embrasse fort.

  7. merveilleux courage ..que Noel vous apporte un peu de paix ! je vous embrasse affectueusement.C.TROUCHE

    • Merci pour votre présence et vos mots.
      J’espère que vous avez passé un bon Noël.
      Douce et bonne fin d’année à vous.

  8. J’en ai des larmes aux yeux.
    Que dire d’autre Quichottine, ton témoignage m’a ému.
    Je te souhaite une fin d’année la plus douce possible
    Gros bisous

    • Notre famille était réunie, c’était ce que je souhaitais.
      Merci pour tes mots et tes vœux.
      Gros bisous et douce journée à toi.

  9. au gré des blogs, des commentaires on découvre des joies et aussi des peines dites avec pudeur…qui peut connaitre le fardeau plus au moins lourd des uns et des autres. Beaucoup d’émotion en te lisant et je suis touchée par la confiance que tu nous fait.

    j’ai eu ta réponse à Domi…alors joyeux noël à toi, à vous

    je t’embrasse

    Monique …Eglantine pour le blog 🙂

    • Nous étions tous ensemble… malgré tous les tracas des jours derniers. C’était le plus important.
      Merci pour tout, Églantine.
      Que ta fin d’année te soit douce.
      Je t’embrasse.

  10. Difficile de ne pas être triste ! je souhaite que cette nuit de Noël vous apporte tout le bonheur et la tendresse que vous méritez .
    Ton petit ange et lutin veillent sur vous …
    Je t’embrasse très très fort Quichottine

    • Ce fut une belle réunion de famille… Merci, Marie.
      Nos enfants étaient au complet, avec et près de nous.
      Je t’embrasse très fort. Amitiés à vous deux. Passez de belles fêtes de fin d’année.

  11. Chère Qhichottine,

    Nous nous connaissons bien peu, mais cette pudique et courageuse confidence me touche beaucoup.

    Je suis bien certaine qu’Emmanuelle a besoin de tes caresses dans ses cheveux et qu’elle t’en sait gré de les lui prodiguer avec l’amour d’une maman.
    C’est votre Noël à vous dont le mystère est indéchiffrable.

    Que ces fêtes vous soient douces.
    Merci pour ta belle confiance.
    eMmA

    • Nous avons eu la chance d’avoir notre famille au grand complet… C’était important.
      Merci pour tout, eMmA.

      Que cette fin d’année vous soit douce. Je t’embrasse.

  12. Merveilleux partage ma douce Quichottine , la consolation s’il peut y en avoir une c’est que cet enfant de l’amour ne souffre pas ..elle est dans son monde certes .et tu ne peux y entrer mais je suis sure qu’au plus profond d’elle elle t’aime ..
    Gros bisous Quichottine
    Bonne nuit de noël à toi et les tiens

    • Merci, Claudine.

      Il lui arrive pourtant de souffrir sans pouvoir exprimer le pourquoi ou le comment de sa souffrance. Je me sens alors tellement impuissante ! Mais il lui arrive aussi de rire… et même si je ne sais pourquoi, j’espère qu’à ce moment-là, elle est heureuse.

      Gros bisous et douce journée, Claudine. Que ta fin d’année te soit douce. Prends bien soin de toi.

  13. Bonjour Quichottine,
    je rejoins toute la communauté de coeur qui te suit, pour t’apporter par ces quelques mots, douceur et réconfort. La période des fêtes est loin d’être anodine : Noël se conjugue trop souvent avec tristesse et solitude pour beaucoup. Tu n’es pas seule ; j’imagine que tes enfants et Emmanuelle en particulier sont là, chacun à leur manière l’amour qui vous unit.

    • Nous étions tous réunis… c’était le mieux que je pouvais nous souhaiter. C’est une chance pour nous tous.
      Merci, Emmanuelle, pour tes mots et ta présence.
      Passe une douce fin d’année.

    • Merci, Azalaïs.
      Ta présence me touche beaucoup.
      Je t’embrasse. Passe une douce journée.

  14. « Il ne faut pas être triste, la vie, c’est aussi ça… »
    Je médite sur cette phrase…nous, moi… qui suis triste pour des choses si futile parfois…
    Continue à la toucher, à lui chanter, à la caresser des doigts et du regard. Tu n’as « aucun retour » et ça, c’est difficile pour toi.. mais qui sait si au milieu de ses ténèbres, Emmanuelle ne ressent pas tes mains, n’ écoute tes murmures et ton chant, ne sent ton odeur, mais rien ne transparait sur son visage ou dans son corps? Qui peut savoir? Alors continue, même si c’est si difficile pour toi. Elle porte un si joli prénom qui à lui seul reste ton espoir……
    Besoso amiga mia. Feliz Navidad

    • La tristesse ne se commande pas, même si je le voudrais, il n’y a je crois pas de cause futiles… juste des moments où nous ressentons les choses différemment.
      Elle vit dans son monde et il m’arrive d’espérer qu’elle écoute puisqu’elle entend, qu’elle ressent, même si tout est différent pour elle aussi…
      Tu as raison, Mahina. Il faut garder espoir… le plus possible.
      Merci pour tes mots et ta présence. Je t’embrasse fort. Passe une douce fin d’année.

  15. Nous avons beaucoup côtoyé le monde du handicap quand nous habitions Compiègne, proche de l’Arche de Jean Vanier…. Je continue aujourd’hui, en aidant une association de Panissières qui accueille les handicapés pour soulager les parents… Je partage de tout cœur avec toi et les tiens, chaque être humain étant un être humain à part entière, il est si important de le considérer comme tel, et pourtant comme c’est cruel au cœur de parents !
    Que Noël soit tout de même rayon de soleil !
    Je t’embrasse

    • Le monde du handicap a de multiples facettes.
      C’est ce qui fait sans doute la difficulté de sa prise en charge dans notre monde à nous.
      Il faut lutter pour que les passerelles qui permettent à ceux qui le peuvent de ne pas être rejetés se multiplient.
      Les médecins ont mis trop de mots sur celui de notre fille pour nous laisser l’espoir d’un avenir « humain », mais au moins font-ils tout pour qu’elle soit « le mieux possible ».

      C’était un bon Noël, ABC. La famille réunie autour d’elle une fois encore.
      Merci pour ce rayon de soleil.
      Je t’embrasse. Passe une douce journée.

  16. Tu m’avais déjà confié cette terrible réalité à laquelle je pense souvent. Vendredi soir, quand j’écoutais le magnifique concert dans l’abbatiale de Solignac, je pensais à vous deux car j’ai cru comprendre que c’était « elle » cette personne qui occupait tes pensées et à qui tu dédiais la sonate vendredi matin.
    Quel courage de dire ici et de manière si pudique cette peine qui te ronge. Non, je ne pense pas qu’il y ait pire peine que celle que tu vis depuis 33 ans.
    Et c’est tellement courageux de ta part de te battre pour aider à réaliser le rêve d’autres enfants malades qui eux, sont en mesure de l’apprécier au lieu de te replier sur ton chagrin et de gémir sur ton sort.
    Je t’embrasse vraiment très fort et j’espère qu’un peu de sérénité règnera malgré tout sur ce Noël pour toute ta famille. Tes petites-filles ont besoin de cette joie que tu sais si bien leur donner.

    • Comme si souvent, tu avais trouvé la clé… Merci, Cricri.

      Vous êtes très peu à connaître notre réalité, celle de ces années passées, celle d’aujourd’hui.
      Notre petite dernière a choisi le piano pour enchanter notre Noël, pour la plus grande joie de tous… Notre aînée a sorti sa flûte pour notre plus grand plaisir. Je crois que c’est le plus beau des cadeaux qu’elles pouvaient faire à leur sœur qui est toujours attentive aux bruits qui l’entourent. C’était une belle journée.

      Il n’y a rien de mieux que de pouvoir être ensemble, surtout lorsque l’éloignement des uns et des autres rend ces moments de retrouvailles trop rares. C’était un bon Noël, vraiment. Je sais que j’ai beaucoup de chance.

      Merci pour tout. Je t’embrasse très fort ma Cricri. J’espère que tes douleurs ne t’ont pas empêché de passer un bon Noël.

      Douce fin d’année à vous deux.

  17. QUICHOTTINE , je te lis et ce que je lis me fait mal !
    Mon Emmanuelle a moi = a 36 ans ! Et bien que née sans souci pour elle même ( sauf pour moi ! ) qui ait souffert !
    Mon Emmanuelle , normale , et bien qu’ayant désiré une petite soeur , a fini par l’avoir , mais moi = je l’ai perdue !
    Je ne suis plus sa MAMAN depuis longtemps !
    Mon divorce ! ou plutôt son père l’a manipulée SI TOT que je ne suis RIEN pour elle
    !
    Lors de son mariage , je lui ai écrit , ainsi qu’à son Fernando , et pour toute reconnaissance = j’ai eu droit à un courrier et = « si tu m’écris encore ou à Fernando = JE PORTE PLAINTE CONTRE TOI  » !
    Voilà la naissance de cette enfant à qui j’ai tout donné ! Je lui ai fait apprendre tout ce que j’aurais aimé apprendre moi même !

    Voilà ce que je ne souhaite à personne !

    Bien sur = elle est vivante et en bonne santé !

    Ma vie durant mes années de travail VU que en REA NEO NATALE , a fait que j’ai connu des cas TRES DIFFICILES ; Des enfants atteints : Très atteints !
    Des enfants malformés , des mongoliens , des décés , des parents anéantis = voilà ce que ma vie aura été au travail ! Avec tous ces « gestes » que plus personne ne fera parce que TOUT A CHANGE !

    Quichottine , comme je te comprends !
    Combien je comprends cette voix qui est la tienne ! Si compréensive !
    D’ailleurs c’est souvent ainsi !
    Quichottine , je te serre dans mes bras !

    Bien que ENCORE j’ai perdu encore un peitit peu Maman hier , hospitalisée .

    Quichottine , permets moi , bien que je ne t’ai jamais vue , que je t’aime comme une soeur et reçois plein de bisous .

    any

    • Merci pour ton témoignage, Any. Je savais ta détresse, avoir un enfant n’est pas toujours simple, la vie sépare aussi et brise des liens qui devraient au contraire rester très serrés.

      Je suis navrée pour ta maman… j’espère qu’elle va retrouver bien vite l’énergie nécessaire pour sortir de l’hôpital.

      Prends bien soin de toi et d’elle… Ta fille saura un jour le temps qu’elle a perdu en s’éloignant de toi ainsi.

      Je t’embrasse affectueusement. Douce fin d’année à toi aussi.

  18. Comment dire « Nous pensons à toi », quand on n’a pas de mots assez fort…
    Oui, tu le sais, nous pensons tous à toi, dans ce moment si difficile qu’est Noël, où tu croises la joie des autres, et cette étincelles qui te manque, année après année, pour pouvoir allumer ta joie…
    D’autre lumières sont venues remplir ta vie, et d’autre viendront….
    Mais, nous savons aussi que tu peux t’appuyer, un peu, sur tes proches pour t’aider, et c’est aussi une forme de réconfort…
    Alors, oui, nous pensons à toi…

    • Tu as trouvé les mots, Yvon.
      Les années passent, c’est vrai… Nos enfants ont grandi et les adultes qu’ils sont devenus savent nous entourer de toute leur tendresse.
      C’est sans doute grâce à eux que nous avons passé un merveilleux Noël.
      Les soucis partagés sont moins lourds à porter.

      Merci pour tout, ces pensées chaleureuses offertes m’ont fait du bien.
      Passe une douce fin d’année, Yvon.

  19. une pièce de puzzle vient de se mettre en place…. merci de nous y avoir donné accès,
    Je t’embrasse Quichottine

    • Une pièce qui manquait depuis longtemps et que seuls les amis de mon jardin secret connaissaient.

      Regrouper mes espaces ici vous en a donné l’accès.

      Merci pour ta présence et tes mots, Annie. Je t’embrasse.

  20. Bonjour,
    Tu dis qu’il ne faut pas pleurer, mais comment ne pas pleurer.
    J’admire ton amour pour cet enfant et la beauté des mots que tu sais si bien poser sur les maux qui te torturent.
    Tout mes vœux.
    D@net.

    • Merci pour tes mots en partage et tes vœux, D@net.
      Reçois les miens en retour.
      Passe de belles fêtes de fin d’année.

  21. Oh Quichottine, je ne savais pas… tu sais j’ai mis au monde notre fille il y a 33 ans aussi, le 3 décembre 1980, celle qui a connu un récent malheur… après avoir eu deux fils avant ! La nature n’est pas parfaite… vous portez un enfant pendant 9 mois, faites plein de rêves pour lui et puis… tout se vivra différemment, c’est d’un triste pour les parents et leur enfant aussi… elle est à vos côtés et vous en prenez soin dans votre amour de parents, quel courage…. je t’embrasse….

    • La nature n’est pas parfaite et peut être très cruelle… votre deuil récent m’a beaucoup touchée.
      Un tel événement n’est pas sans conséquence dans la vie d’une famille… mais je souhaite de tout cœur que ta fille puisse apaiser son chagrin et retrouver la joie pour le bonheur de ses fils et de son époux.

      Perdre un enfant est une lourde épreuve pour tous…

      Merci d’être là, jill. Je sais combien c’est difficile pour toi aussi.
      Prends bien soin de toi et des tiens. Je t’embrasse fort.

  22. Je savais, pour avoir visité ton jardin…. mais encore aujourd’hui je me sens si triste pour toi. Mais quelque part, elle ne se rend pas compte de sa maladie, consciemment elle ne souffre pas… même si toi tu souffres pour deux….. Que te dire? Sinon que je suis de tout coeur avec toi, que, dans la mesure de mes moyens, je partage ta peine….. Dame au grand coeur, je te souhaite malgré tout un Noêl dans la paix et l’amour. Je t’embrasse. Croc

    • Nous étions tous réunis… C’était un bon Noël.

      J’ignore ce qu’elle ressent, je sais seulement quand elle a mal.
      Je ne peux rien, juste espérer que ces moments de grande douleur ne durent pas trop longtemps.

      Je t’embrasse fort. Merci pour tout Croc.

  23. Je voudrais que mes pensées puissent adoucir les tiennes.
    Quichottine, bises et affection.

    • Vous savoir là était important… merci pour ta présence et tes pensées, Midolu.
      Bises affectueuses et douce fin d’année à toi.

  24. Ma douce Quichottine… Je te remercie de cette triste confidence et comprends mieux pourquoi tu es aussi attentionnée auprès de ceux qui sont dans la souffrance… Cette période de Noël est, dans notre famille aussi, marquée par des décès, et comme tu le dis « la vie c’est aussi cela »… il faut continuer à vivre et surtout savourer chaque instant précieusement. Je sais de quoi je parle !
    Je t’embrasse très fort et te souhaite une douce et tendre journée de Noël auprès de ceux qui te sont chers.

    • C’était une année difficile pour beaucoup d’entre nous… Je pense à toi très fort, ma Marité.
      Continue à prendre à chaque jour qui passe le bien qui ne passera pas.

      Je t’embrasse très fort. Prends bien soin de toi et de ceux que tu chéris.
      Douce journée à toi. Merci pour tout.

  25. Je connais ta force Quichottine depuis longtemps. Et tu sais la donner à celle qui en a le plus besoin et elle le sent… et tu la donnes aussi à ceux qui en ont besoin. Nous en avons tous la preuve par ton action auprès des enfants malades. Bon Noël Quichottine.

    • Merci, Marie.
      Tu étais des premiers visiteurs du jardin, tu en as suivi les jours bleus et aussi les jours gris…
      Forte ? Je ne sais. Il y a aussi les jours où j’ai du mal à remonter.

      Mais j’ai passé un bon Noël, Marie. J’espère que toi aussi.
      Je t’embrasse fort.

  26. Les temps de Noël c’est aussi cela … de magnifiques fêtes en famille pour les uns et beaucoup de nostalgie et de souffrance pour les autres. Je suis très émue après t’avoir lue, même si je savais … Douleurs insupportables pour la maman que tu es. Ne culpabilise surtout pas, ce n’est pas toi qui est responsable. Ta fille, avant de te choisir pour maman avait choisi de vivre cette vie là. Elle savait que tu saurais l’accompagner de tout ton amour. Un amour qu’elle ressent c’est l’évidence même, c’est juste son corps qui ne peut te le montrer. Pour sa maman, on reste l’enfant toute sa vie. Ta fille est un p’tit ange, tu peux être fière d’être sa maman.
    J’ai vu que dans les magasins C & A on vendait des nounours pour l’association. J’irai peut-être cet après midi en acheter deux, pour les deux petits enfants que je verrai demain. Pour cela il faudrait que la tempête se calme un peu !
    Je t’embrasse tendrement ma Quichottine
    Annick

    • La tempête a soufflé ici aussi… mais sans doute moins fort que chez toi.
      Ta présence amicale et tes mots m’ont fait du bien. Merci, Annick.
      Je t’embrasse affectueusement. Passe une douce journée.

  27. la vie est vraiment dure parfs mais cet enfant tu l’aimes, tu le chéris tu l’embrasses et elle le ressent et c’est ça qui la retient à cette vie mais c’est pas évident tous les jours d’accepter cela alors je te souhaite tout de même un bon noël et plein de bisous à ta fille et qu’elle soit gâtée par l’amour que tu lui donnes et je suis de tout coeur avec toi pour t’aider en union avec notre dame de la garde

    • Je ne sais ce qui la retient ou non à cette vie…
      Mais j’ai passé un bon Noël en famille, ce qui n’est pas le cas de tous et je le sais bien.
      J’ai beaucoup de chance.

      Merci pour tes mots et ta prière, Flipperine.
      Passe une douce journée.

  28. Oh là, les larmes me viennent aux yeux ! Quel courage pour nous l’avouer ! Mais aussi, quelle tendresse, quelle générosité, quelle force de caractère tu déploies. Ce destin qui nous tombe dessus, il nous faut l’accepter, mais que c’est difficile pour une maman de voir les jours passer et ne pouvoir améliorer la situation ! Ton soutien, ta présence au quotidien, je suis sûre que ta fille le ressent. Un combat que tu prolonges auprès d’autres enfants malades.
    Malgré ce lourd poids de la vie, passe de bons moments de tendresse auprès des tiens en ce moment de Noël !
    Je t’embrasse ben fort Quichottine !

    • Il faut faire avec, quoi qu’il en coûte…
      J’ai passé un bon Noël, Alrisha. J’espère que toi aussi.

      Je t’embrasse bien fort. Douce soirée à toi.

  29. Tu n’avais laissé echapper que quelques mots, un jour de brève rencontre, mais j’avais compris. « Dieu avec nous », sans doute, pour ceux qui ont la foi. Mais il ne faut jamais sous-estimer la puissance de l’amour maternel, est tu es forte, mon amie, très. Du fond de son obscurité, je ne doute pas que votre Emmanuelle vibre de te sentir près d’elle, et il y a les autres, ceux qui te prennent dans leurs bras et qui savent les mots, et ces dizaines d’anonymes, dont moi qui t’embrassent, vous embrassent.

    • Je ne peux pas en être sûre, même si je veux m’en persuader.
      Mais je sais qu’il fallait sans doute que je vous en parle à tous, maintenant que mon jardin n’est plus vraiment « secret ».

      Merci pour ta présence et tes mots, pour ton amitié affectueuse, Galet.
      Je t’embrasse très fort.
      Passe une douce soirée.

  30. Quel aveu! Comme beaucoup bien entendu j’ignorais. Je regarderai tes écrits autrement, parce qu’il émane de tes textes toujours une nostalgie, une tristesse, un mal de vivre que je n’arrivais pas à expliquer. On échappe jamais au fait d’écrire ce que nous sommes, même quand on change d’histoire. Je ne suis pas triste, juste désolée pour toi et pour elle. Je t’embrasse

    • Il ne faut pas les regarder autrement… je crois que nous sommes ce que nous sommes, et si le vécu influe l’écriture, il ne doit pas modifier la lecture de celui qui n’a pas forcément à savoir. 🙂

      Merci pour tes mots, Liza. Il y a des moments où ils s’échappent sans que l’on sache pourquoi c’est à ce moment-là et non à un autre qu’ils ont réussi à se poser sur la page.

      Je t’embrasse. Passe une douce soirée.

  31. c’est très émouvant Quichottine, tu as vécu bien des drames.
    ça ne doit pas être facile à vivre, on fait toujours de si beaux rêves pour nos enfants, mais je suis sure qu’elle ressent ton amour pour elle, et qu’elle ressent tes caresses, même si elle ne peut pas le montrer
    Je te souhaite malgré tout de bonnes fêtes de fin d’année, et t’embrasse de tout coeur

    • Se le dire est une façon d’accepter l’inacceptable… Mais le croire n’est pas toujours facile, hélas.

      Merci pour tout Lilwenna. J’ai passé un bon Noël malgré tout. Nous étions tous ensemble et c’est ce qu’il fallait.

      Je t’embrasse. Passe une douce soirée.

  32. chère amie,
    je savais, j’avais lu dans ton jardin secret, mais je respectais ce « chez toi », tout en pensant souvent à emmanuelle, à toi, à sa famille, chacun a « les siens » hélas ainsi va la vie, j’au deux filles avec ces maladies
    dont in ne connait pas trop les origines et donc bien difficiles à soigner, mais ce n’est presque rien
    à côté de toi – SEP et maladie de crohn – on fait avec en effet, les frères et soeurs s’adaptent en fonction
    des évolutions –
    je pense souvent à toi, et que ces jours de fêtes soient malgré tout heureux pour vous,
    bien affectueusement, Bernadette.

    • Tu as ton lot de soucis et de souffrance. Il n’y a pas de « presque rien » quand la maladie atteint ceux qui nous sont chers.

      Merci pour tout, Mistigris. Ta présence au jardin m’a beaucoup émue.
      Bien affectueusement à toi aussi. Je t’embrasse très fort.

  33. Quichottine , je te serre tres fort dans mes bras et t’envoie mes pensees , mes voeux …..

  34. Merci de nous faire partager !
    je pense très fort à toi et je suisb sûre que ta fille est heureuse de l’amour que tu lui portes même si elle ne peut le manifester

    • C’est important de pouvoir le penser… merci d’avoir partagé ce moment de vie.
      Passe une douce soirée.

  35. C’est avec une profonde émotion que j’ai lu ces lignes, ton amour pour les enfants transparaît à travers ta souffrance de maman Quichottine, j’imagine trop bien ta petite allant avec une association à l’hôpital départemental qui a des pavillons accueillant de ces adultes qui restent nos enfants…
    je pense à toi et je t’embrasse

    • Chacun imagine… et je crois que c’est important de laisser cette porte ouverte sur les possibles.
      Quelque part, ça me rassure aussi.

      Merci pour tes pensées, Josette.
      Passe une douce soirée. Je t’embrasse.

  36. de tout cœur avec toi et avec ton époux, Quichottine.
    Je savais pour avoir visité ton jardin secret et ses commentaires. Dure est cette période de noël qui aurait dû être de joie. C’est ainsi. j’admire ta force et ton courage.
    Tu as tes mots à partager. Avec pudeur.
    Je t’embrasse

    • Merci… Mes amis du jardin m’ont beaucoup aidée. Tout regrouper ici impliquait un partage auquel je n’avais pas forcément pensé.

      Passe une douce soirée Jeanne. Je t’embrasse fort.

  37. A la lecture de ton témoignage
    je ne sais quoi te dire
    les mots sont si impuissants
    je comprends ton combats pour ces enfants
    parce que tu sais ….ma Quichottine

    une grande pensée en ces temps de fêtes pour tous ces enfants
    une grosse bise à ta fille

    très belles fêtes de fin d’année
    gros bisous

    • Merci, Sonya.
      Ces pensées sont importantes pour moi, tes mots me touchent beaucoup.

      Passe de belles fêtes de fin d’année toi aussi. Gros bisous.

  38. Que ce soir de Noêl te soit plein de sérénité et de douceurs, puisses tu voir briller dans les yeux de ton Emmanuelle le reflet d’une bougie, une petite flamme d’amour et de bien être qui ressemblerait a un infime moment de bonheur.
    Quant à moi, enfant d’un impossible avortement, qui ai passé ma vie a rechercher l’amour et le soutien dans les yeux d’une mère que ne suis-je bien vaniteuse de m’être tant tourmentée pour si peu…. il y a t

    • Il faut prendre les jours comme ils viennent, et toujours, tu te souviens ?… trouver un petit coin de ciel bleu au milieu des nuages…

      Je disais qu’il y a pire que ce que je vis… j’ai eu la chance d’avoir une mère aimante, très, même si la vie me l’a prise trop tôt.

      Tu as su te construire sans elle, et je sais que tu es forte aussi.

      Il n’y a pas de petit tourments, il y a ce qui fait mal, quoi que ce soit, ce qui oblige à lutter au quotidien pour que la vie soit possible, et meilleure.

  39. il y a tant d’enfants au monde qui ce soir se contenteront de voir les autres avoir la visite du père noel que tant de débordement dans les médias, la tv etc etc me rends d’une tristesse amère…
    douce nuit et paix sue cette terre aux hommes de bonne volonté

    • … et je suis tellement d’accord avec toi !
      Aucun enfant ne devrait être triste à Noël, aucun ne devrait voir s’effacer ses rêves…

      Pourquoi n’y a-t-il pas un juste milieu où tous seraient heureux ?

      Passe une douce soirée PbC. Je t’embrasse très fort.

  40. Une confidence difficile à faire; merci de nous permettre de t’aider un peu, si peu , à partager ton fardeau moral. La vie est si injuste parfois! Qui sait si , elle ne te reconnaît pas lorsque tu la touches et que tu lui parles ? Le peu que tu peux lui donner , c’est beaucoup pour elle , j’en suis certaine ; Je t’embrasse très fort

    • Il y a des moments où l’espoir suffit… d’autres où j’ai plus de mal à accepter la réalité.
      Mais merci d’être là…
      Je t’embrasse très fort aussi ma Fanfan. Passe une douce soirée.

  41. Même s’il ne faut pas être triste, même si c’est aussi ça la vie, je comprends comme l’approche de Noël te semble difficile, même si je suis sûre que tu passeras de doux moments avec tes petits malgré tout. Je ne connaissais pas l’histoire d’Emmanuelle et je souhaite de tout coeur qu’elle ressente l’amour que tu lui portes.
    Il me semble la retrouver un peu dans ton lutin bleu, peut-être son esprit arrive-t-il à sauter la barrière du matériel pour s’exprimer dans tes lignes… J’aime bien le croire. Je t’embrasse très fort.

    • J’ai passé un bon Noël près de mes enfants… Nous étions tous ensemble et je sais que beaucoup n’ont pas cette chance.

      Emmanuelle en lutin bleu… Pourquoi pas ? Je pourrais le rêver aussi.
      Merci, Cathycat.
      Passe une douce soirée. Je t’embrasse très fort.

  42. Je suis bouleversée… Oh ! Quichottine tu t’exprimes avec douceur et sans haine contre le sort… Je m’exprime avec hargne et colère ! Je me révolte contre l’acte insensé de mon fils… Je t’admire de pouvoir agir de cette façon. Merci, dorénavant je vais essayer de vivre mon drame autrement en pensant à toi. Merci… Je t’embrasse très fort.

    • Il y a pourtant des moments où je voudrais crier.

      Tu as dû faire face à une souffrance énorme, j’ignore comment j’aurais réagi à ta place.
      Je sais seulement que j’espère que toi aussi tu trouveras l’écoute et l’aide dont je bénéficie à chaque fois que je coule…

      … parce que c’est la vie, et que ce n’est jamais aussi simple qu’on le voudrait.

      Je t’embrasse très très fort, ma Liliane. Prends bien soin de toi.

  43. Que d’émotions dans ce témoignage et ces quelques lignes,! Merci ma Quichottine pour ce partage. Un bon réveillon et un joyeux Noël .Bises. ZAZA

    • J’espère que tu auras passé un bon Noël toi aussi…
      Bises et douce soirée Zaza. Merci.

  44. moi je me dis que tous les gens qui souffrent dans cette vie là connaîtront le bonheur dans l’autre ( car il y en a une autre n’est ce pas ?)
    C’est ma manière de me consoler c’est la réponse que je me fais pour essayer de comprendre pourquoi il existe la souffrance et l’injustice dans cette vie

    • J’ignore si la vie sera autre un jour, que ce soit avant ou après notre départ de ce monde… mais je peux le rêver.
      Merci, Salvatore.
      Passe une douce soirée.

  45. Amielle, amie,
    Doux Noël.
    Toutes mes pensées affectueuses envers Emmanuelle, Michel et toute ta famille.
    Je pense à vous très fort.
    Gros bisous tout plein.

    • Merci pour tes pensées et tes mots mon Amielle, mon amie, ma jumelle…
      J’espère que tu auras passé un doux Noël toi aussi.
      Gros bisous tout plein.

  46. Merci Quichottine pour cette confidence qui nous permet de mieux comprendre ton engagement dans la réalisation des rêves des enfants malades. Bisous

    • Un « pourquoi » que je vous devais je crois.
      Merci, Écureuil bleu. Passe une douce soirée. Bisous.

  47. Je suis très touchée et je pressens tant de chagrin dans ces mots pudiques et tendres, c’est la vie qui nous impose parfois, sans raison, beaucoup de peine et d’interrogations, de crainte pour l’avenir…
    Merci d’avoir dit ce qu’il est bien difficile d’exprimer sans grandes phrases, sans légèreté, avec amour
    Je t’embrasse fort Quichottine
    Marine

    • Et merci à toi pour tes mots.
      Je t’embrasse fort Marine. Passe une douce soirée.

  48. J’ai eu l’impression que tu te rendais responsable de cette maladie. Tu l’as peut-être transmise mais sûrement pas donnée.
    Je sais le crève-cœur pour toi que sont ces visites et sa venue auprès de vous. Tu attends toujours un petit signe et comment faire autrement. Mais tu continues à li donner tout l’amour d’une maman.
    Que votre Noël soit très doux et plein de chaleur.
    Je viens de m’apercevoir en vous lisant qu’il y a beaucoup de 33. Notre fils est parti juste après les avoir fêtés avec nous.
    Bisous de Noël

    • Donnée non, c’est vrai… mais transmise, oui.
      Je hais les statistiques et tout ce qui me prouve que ce jour-là, nous avons vraiment manqué de chance.

      Très bel anniversaire à ton fils.
      Bisous et douce soirée… Prends bien soin de toi.

  49. Bonjour Quichottine,
    Je sais depuis peu un peu de cette histoire qui occupe tant de place dans la tienne… Qui permet de relativiser quand on s’appesantit sur ses propres petits bobos, mais qui n’enlève rien de ce fardeau que toi et ta famille portez avec tant de courage…
    Je suis à la fois admirative et envahie par un sentiment d’impuissance que nous sommes nombreux à éprouver face à ces « accidents » de la vie.
    Je t’embrasse de tout mon coeur.
    Annette

    • Merci, m’Annette.
      J’ai appris avec le temps qu’il ne fallait pas comparer… les bobos des uns seraient pour d’autres catastrophes… Il y a toujours mieux bien sûr, mais pire aussi.

      Je suis impuissante aussi… alors, j’essaie de faire ce que je peux pour d’autres.

      Prends bien soin de toi. Je t’embrasse fort.

  50. Aucun autre mot peut être ajouté aux tiens si émouvants
    Tendresse Quichottine

  51. pour ma part, tu ne dois jamais culpabiliser ! c’est un terrible accident de la vie-
    tu es sa maman- c’est ton éternel « enfant  » -ce n’est pas de ta faute-
    c’est le destin hélas qui ne comble pas toutes les mamans-
    merci de ta confiance en publiant cet article– derrière les blogs se cache beaucoup de tristesse-on ne s’en doute pas-
    bon courage et je sais que tu n’en manque pas-
    gros bisous –

    • Tu vois… en regroupant mes différents espaces dans le même, je savais qu’il faudrait un jour expliquer certaines choses pour éviter les quiproquos.

      Voilà qui sera fait.

      Vos réactions me touchent beaucoup, c’est un réel appui auquel je ne m’attendais pas…. mais je sais que je ne suis pas seule à vivre des journées difficiles, à me battre pour que d’autres n’aient pas à les vivre…

      Je crois qu’il était important d’en parler aussi.
      Merci pour tout Lady Marianne.
      Gros bisous à toi.

  52. Et moi qui passais te souhaiter un joyeux Noël ! Voilà que je tombe sur ton texte qui m’émeut profondément.
    Tes mots sont si touchants que j’en ai les larmes aux yeux.
    On ignore souvent les blessures de ceux que l’on côtoie. Les amis blogueurs, c’est pire puisque chacun ne dévoile que ce qu’il veut bien.
    Que te dire? Je n’ai pas de mots…

    • Alors… ne dis rien, Philippe.
      Une présence suffit, un geste amical, un regard, un silence…

      Merci pour ce message qui me touche beaucoup.

    • Merci pour ce geste amical et tes mots, Durgalola.
      Je t’embrasse très fort. Prends bien soin de toi.

  53. Un billet très émouvant, tu nous confies une partie de ta vie et de ta souffrance
    Les amis sont là pour écouter et réconforter ♥
    Douce soirée Quichottine & gros bisous de nous deux

    • Ils sont là, c’est vrai…

      Merci à tous, et à vous deux aussi pour votre présence chaleureuse.
      Gros bisous et douce soirée.

  54. Tu m’as fait pleurer, Quichottine. Il t’est arrivé ce que nous redoutons toutes, quand nous donnons naissance à l’un de ces petits anges. Parfois la terre est bien dure avec eux. Mais je suis sûre que ta fille t’aime, à sa façon.

    • Je suis navrée de t’avoir attristée, Carole. Je sais que je devais vous en parler, c’était important pour moi… mais je sais aussi que ce faisant j’ai remué aussi les souvenirs de certains d’entre vous, et avivé leur chagrin.

      Ce n’était pas mon but.
      Il y a des mots qui s’imposent sans qu’on sache pourquoi c’est à ce moment-là plutôt qu’à un autre…

      Passe une douce soirée Carole.
      Merci pour ton soutien.

  55. Je ne savais pas ton histoire, je comprends que Noël te marque de cette façon. Je me souviens bien de ce noël 1980, mon fils avait 2 jours et j’ai dû le laisser 3 semaines à la maternité. Il était arrivé trop vite, on l’a mis en couveuse. Maintenant il va bien…. Je comprends ta peine aussi je te souhaite de plus fort une bonne fin d’année 2013.

    • Nos enfants sont donc un peu jumeaux… C’était sans aucun doute une période très difficile pour toi.
      L’important est qu’il aille bien maintenant.

      Bonne fin d’année à toi aussi, Élisabeth. Merci pour tout.

  56. Il est des instants où l’espoir nous abandonne. Même Jésus qui avait pourtant la Foi chevillée au corps s’est tout de même écrié « Dieu, Dieu pourquoi m’as-tu abandonné? » ce qui ne l’a pas empêché de ressusciter.
    Parle lui (plus facile à dire qu’à faire sans doute) et peu importe qu’elle puisse te répondre par la voix; il est possible que la « communication » existe différemment. Une chanson dit : « l’important c’est d’aimer » et dans la mesure où tu dis « je l’avais confiée à Dieu » il faut se dire qu’elle n’est pas venue en tant qu’épreuve mais pour vivre cette vie là car bien que différente de nous elle n’en est pas moins vivante par ses fonctions essentielles. Elle est venue pour recevoir et pas pour donner.
    Bonne fin d’année à toi et à toute ta famille.
    Amitiés

    • « Elle est venue pour recevoir et pas pour donner »… J’aime bien ce que tu dis. Et pourtant, ne nous donne-t-elle pas chaque jour la preuve que tout peut se relativiser ?
      Merci pour tes mots d’amitié, alphomega.
      Bonne fin d’année et bises à vous deux.

  57. Quichottine, je ne savais pas, moi qui me plains de mes petits, petits, petits soucis, je devrais en avoir honte. Une fois de plus, ton témoignage me conforte: Où est ce « salaud » de dieu, qui est pour les croyants que bonté, amour et autres conneries débiles, s’il existait il ne devrait pas accepter cela. J’adore l’aveuglement des bénis oui oui qui rétorquent que dieu nous envoie ces épreuves pour expier nos péchés…?
    J’arrête, j’ai la haine contre ces gourous.
    Bisous (désolé, pour ma Ire, mais j’avais besoin, après avoir lu ton billet de relâcher la pression).
    De tout cœur avec toi (même si je ne suis pas un visiteur fidèle)…!

    • Il joue aux échecs avec son cousin cornu… à moins que ce ne soit aux dames ou au Monoply.

      Il nous a laissé libres, mais nous ne le sommes pas vraiment. Nous dépendons de ce que la vie dépose sur notre chemin. Parfois, c’est plus difficile.

      L’accepter… j’essaie. Je n’y arrive pas toujours.
      J’ai dû être une grande pécheresse dans une autre vie pour que celle-ci soit ce qu’elle est… et, pourtant, je sais que j’ai eu beaucoup de chance : nous sommes deux pour l’affronter.

      Je suis un peu fâchée avec Dieu… mais pas assez pour haïr ceux qui ont décidé de le servir, sauf quand ils deviennent fanatiques.

      Ne sois pas désolé. Beaucoup ne savaient pas, la grande majorité en fait de mes lecteurs habituels. Seuls ceux qui ont déjà traversé l’écran d’une façon ou d’une autre m’ont accompagnée depuis que j’en ai parlé la première fois, dans mon jardin secret. Aide virtuelle ou réelle, tu ne peux pas imaginer l’importance de ces retours, de vos mots.

      Passe une douce journée Graindesel. Merci d’être passé bien que je ne sois pas non plus une lectrice assidue.

      Bisous à partager.

  58. Bonjour Quichottine,
    Que d’émotion en te lisant. Les chemins de la vie sont parsemés de cailloux parfois très acérés qui meurtissent de façon indélébile. Je suis certaine que même dans son absence Emmanuelle sent votre amour et votre présence si attentive.
    Je pense à toi, à ta famille unie dans la douleur et les bonheurs, c’est une force qu’on ne mesure pas.
    Je te souhaite ainsi qu’aux tiens une fin d’année aussi sereine que possible.
    Je t’embrasse
    Anne

    • Je suis persuadée qu’elle sait quand elle est bien, quels que soient ceux qui l’entourent à ce moment-là.
      Je sais que nous avons de la chance car c’est vrai, nous sommes restés unis.
      Merci pour tes voeux Anne. Je t’adresse les miens en retour.
      Je t’embrasse. Passe une douce journée.

  59. Bonjour Quichottine,

    C’est en la présence de ces êtres exceptionnelles, proches ou non, dits extraordinaires que l’on apprend, évolue…
    En des degrés différents, j’ai eu des membres proches atteints de pathologies psychiques et motrices incurables.
    Il me semble t’avoir déjà avoué être la jumelle d’un garçon ; ce dernier, suite à un accident dans sa première année, a manqué de devenir ordinaire… Douloureuses furent les premières années de son existence : lourds furent les suivis et traitements en essai afin de trouver celui, qui à l’heure, d’aujourd’hui lui correspond depuis quelques années même si l’on sait que les effets secondaires et sur le long terme ont un prix immatériel.
    Un mal pour un bien ; un bien pour un mal…

    Ces êtres extraordinaires nous apportent autant que nous pouvons tenter de leurs accorder. Tu es une maman exemplaire ; plus de doute il ne peut y avoir!
    Au delà de la masse est l’esprit et la tienne ne manque pas de communiquer à la sienne, à celle de ton enfant. Le retour te manque mais ne cesse de croire en son écoute! 🙂
    J’espère qu’eux et toi avez passé de bons réveillon et noël et que les festivités à venir s’annoncent de même, jouissives. 🙂

    Prends soin d’eux et, surtout, de toi, Grande QUICHOTTINE! 🙂

    • Merci pour ce partage et cette confidence AneverBeen.
      Croire est le plus difficile, l’espérer est encore possible.
      Noël fut bon en famille. La fin d’année s’annonce plus calme, mais heureuse aussi.
      Prends bien soin de toi aussi mon aminaute. Je t’embrasse et te souhaite un bon bout d’an.

  60. Je passais te rendre tes si nombreuses visites, et je tombe sur cet article bouleversant. Comme bien d’autres, je ne savais pas. Je crois que nous cachons tous tant de blessures secrètes, des drames de l’existence. Certes, certains passent à travers, mais pas tous !
    A te voir si forte, si énergique… comment s’en douter ?
    Les plus grandes douleurs sont muettes, dit-on… mais je crois qu’il faut plutôt en parler.
    Tu sais que de parler de mes difficultés professionnelles avec incidence grave et définitive ont eu pour résultat de me faire insulter gravement sur la toile, comme si ces révélations, ces confirmations révélaient un sentiment de peur intense chez certains, dans le sens qu’il faille absolument les nier.
    La société demande à ceux qui souffrent de se conduire dignement, donc de se taire pour ne pas « indisposer » les autres, mais à quoi cela sert de se taire ?
    quand on en parle, quand on l’écrit, on prend un risque. Je l’ai pris, et ai eu en retours bien des soucis sur la toile, avec une bande infâme qui me poursuit et essaie de m’empêcher de m’exprimer… et je déteste l’atteinte à la liberté d’expression.
    Ton drame, beaucoup de parents le vivent, car les enfants ne naissent pas tous en « bonne santé ». Ta fille doit percevoir ton amour et c’est l’essentiel. La nature commet des erreurs bien irréparables, et cela depuis des siècles.
    Ces épreuves doivent nous rendre plus humains, malgré la rage, la colère. T’occuper des « anthologies éphémères » est un bon antidote.
    Et il est dommage aussi que cela se passe à ces moments de Noël là où il faudrait que tout soit beau, joyeux… Moi aussi, les fins d’année sont toujours un ramassis d’événements désagréables : mort du père, d’une cousine germaine, licenciements, séparations… Je les appréhende à chaque fois, et respire quand janvier arrive.
    à bientôt, et merci de ce beau billet, si bien écrit, si émouvant et authentique.

    • Merci à toi aussi, Ava.
      Le partage de ton expérience malheureuse me touche énormément. Il y a aussi des « méchants » sur la Toile, c’est vrai. Noël est passé, l’année n’a plus longtemps à vivre et janvier sera bientôt là, avec d’autres espoirs.

      Écrire ce que l’on ressent n’est pas toujours simple. Partager ses soucis non plus.
      Je ne veux pas non plus que cela change quelque chose à votre façon d’être, de lire.

      Les anthologies m’ont permis d’aller au-delà du possible. C’était important.

      Passe une douce journée Ava. Prends bien soin de toi.

  61. Quichottine,
    Je ne savais pas, je suis bouleversée, mes mots ici seraient vraiment dérisoires, je peux juste t’offrir ma sincère amitié , toi toujours si fidèle et si réconfortante pour nous tous.
    « J’ai mis des couleurs dans sa nuit »: c’est ce que je veux garder de ta profonde confiance et de ce si douloureux témoignage. Je t’embrasse très fort,
    Balaline

    • Merci pour ces mots Balaline.
      Je t’embrasse très fort aussi. Prends bien soin de toi.

  62. je ne savais pas …je comprends maintenant certaines choses sur ta façon de voir le monde. On ne réalise pas assez le miracle que c’est d’avoir des enfants en pleine santé. Je suis sensibilisée aux problèmes de la génétique et je peux un peu imaginer ton désarroi devant l’injustice qui frappe ton enfant et bouscule toute une famille. Tu as écrit un jour que tu n’aimais pas les gens qui se plaignent pour un rien…tout le temps . Ta pudeur t’empêchant sans doute de nous faire part de ta douleur indicible et d’Emmanuelle ta fille.
    je t’embrasse affectueusement, chaleureusement . Merci de partager tes rêves …

    • Ici, il ne s’agissait pas de génétique, mais d’une maladie que j’ai attrapée pendant que je l’attendais et que je lui ai transmise.

      je ne me souviens pas l’avoir écrit, mais cela me ressemble. Pourtant, je vais nuancer un peu. Je pense que la douleur ne peut se mesurer de la même façon pour tous. Nous ne sommes pas égaux dans la force qui nous est donnée pour l’affronter.

      Je t’embrasse affectueusement Édith. Prends bien soin de toi.
      Passe une douce journée.

  63. « Emmanuelle » : Dieu avec nous ! C’est la signification de ce doux prénom.
    Mais la maladie, la souffrance, la perte d’un enfant, je n’arrive pas à comprendre, malgré mon éducation dans une famille très chrétienne.
    Je comprends mieux ton engagement dans « Rêves ». Merci à toi et à tous les participants.
    Vous avez passé ce Noël en famille, moments de joie et de paix.
    Je t’embrasse affectueusement et que « vive 2014 »
    Françoise

    • Je savais cette signification quand nous avons décidé d’appeler ainsi notre enfant.
      J’ai du mal à accepter qu’un enfant subisse tout cela… ils ne devraient être que joie et espérance.
      Merci à toi pour tes participations aux rêves parrainés.
      Et merci encore pour tes mots et tes vœux en ce jour.
      Passe un bon bout d’an et une merveilleuse année à venir.

  64. Bonjour Quichottine .
    Je venais te remercier pour tes bons voeux sur mon blog , quand j’arrive sur le tien et surtout ton article , je suis très émue et me sent très proche de ce que tu vis . Mon passé de soignante m’est parfois d’un grand secours , je ne vis pas ce que tu vis et pourtant cette fête de Noêl m’est très pénible , pour des tas de raisons dont je ne parle pas , cela m’est très pénible et pourtant c’est loin.On a tous je pense idéalisé notre vie , alors on se dit pourquoi cela nous arrive , on aura pas la réponse hélas ! Ta petite Emmanuelle ressent ta tendresse , tes caresses , le toucher est très important , mais tu le sais ainsi que ton regard , tu l’enveloppe de tout ton amour , elle le ressent .
    Voila je t’envoie un peu de tendresse dans ces mots.
    2014 va nous ouvrir ses portes, alors tous mes voeux le plus sincères, un peu de paix et de bien -être et des petites joies au quotidien
    Avec mon amitié je t’embrasse .
    Maïté

    • J’aime beaucoup ce que tu dis… « idéalisé notre vie »… oui, sans doute.
      Idéalisé aussi celle que nous voudrions donner à nos enfants en leur donnant la vie…
      Merci pour ta tendresse et tes vœux.

      Passe une douce journée et une belle année à venir.

  65. Je te lis en silence…en retenant mon souffle et j’entends ta voix et je sens ton cœur si lourd…il n’y a pas de mots qui puissent consoler…juste ma présence discrète que je pose là, comme un baiser.
    Je te souhaite, Quichottine, des moments doux pour cette nouvelle année qui s’annonce.

    • Merci pour cette présence, ce silence, ce baiser.
      Merci pour ces voeux, Nickyza.

      Je t’embrasse fort. Passe une douce journée.

  66. ……Tite Quichottine : comme je voudrai que mes mots apaisent tes maux….que ceux déposés ici ce soir t’apportent simplement mon affection et ma tendresse, ainsi que mon amitié bien sincère!♥♥

    • Merci à toi… pour tout.
      Douce et belle journée Bleu-marine.
      Tendresse pour toi aussi.

  67. Bonsoir
    Ainsi tu as franchi une porte, tu as ouvert ta douleur et celle de Michel aux autres. Il faut à la fois beaucoup de courage pour se mettre à nue ainsi et une grande force intérieure pour accepter l’injustice.
    Tu l’as fait avec pudeur et respect pour Emmanuelle qui n’est pas comme tous les autres.
    Puisse cet aveu t’apporter davantage de paix et de sérénité.

    33 ans, c’est l’âge du Christ quand il est mort. Personne ne sait pendant combien d’années de calendrier encore ta fille continuera à demeurer en prison, mais au fond de moi, même si cela n’est pas correct ni décent, il me vient à souhaiter qu’elle s’éteigne bientôt et surtout bien avant que vous ne soyez trop âgés.
    Pourras-tu me pardonner ces pensées, mais j’ai trop d’estime pour toi pour te les cacher ?

    Je t’embrasse

    Christian

    • Il a fallu du temps, beaucoup… et il en faudra encore je pense pour avancer sur ce chemin-là.

      Il se peut que je commence à accepter… et pourtant, mes interrogations sont toujours les mêmes.

      Je suis émue… mais je n’ai rien à pardonner. Ce sont des pensées qui me traversent souvent, que j’ai du mal à effacer, et qui peut-être me permettent de vivre.

      Je t’embrasse Christian. Merci pour ton amitié.