Dimanche avant lundi

Aujourd’hui, ce sera un jour de repos… repos avant lundi.

Lundi – demain – comme nous l’avons fait la semaine dernière, comme nous le referons sans doute très bientôt car les nouvelles que nous recevons sont loin d’être bonnes, nous accompagnerons des proches dans un deuil trop récent.

Un frère, une tante, des amis de toujours… Ceux qui s’en vont ne savent pas vraiment le vide qu’ils laissent. Mais ceux qui restent ont besoin de l’affection de tous, de ce regard échangé qui dit les souvenirs partagés, de cette main serrée qui pallie le silence des lèvres scellées à tout jamais.

Il n’est pas facile de trouver les mots qu’il faut…. mais la simple présence compense peut-être cette absence sonore que je n’arrive pas à remplacer par des formules qui pourraient sembler « de politesse ».

Je ne suis pas « polie »… pourtant ce que je ressens m’inciterait  hurler à la mort comme un loup … ce que je ne fais pas. Notre civilisation interdit de tels débordements.

Je n’ai pas envie que l’on pense que j’agis par devoir, fût-il social.

(J’avais quinze ans quand j’ai « fugué » pour ne pas assister aux obsèques de ma mère… je ne voulais pas la mettre en terre, je ne voulais pas la perdre pour toujours.)

En ce moment, je tourne de nouvelles pages… trop lourdes. Cela me demande un tel effort que j’ai l’impression de ne plus avoir la moindre énergie.

J’ai fait de la famille qui m’a accueillie après mon mariage « ma » famille. Celle où je me sens bien, celle où nul ne m’a jamais traitée de « pièce rapportée ».

Les « anciens » que j’y ai trouvés ont remplacé ceux que je n’avais pas eu le bonheur de connaître… et ils s’en vont, comme sont partis les miens trop tôt pour moi.

Mais c’est toujours trop tôt…

Y a-t-il un moment où tout semble normal, où l’on n’a plus aucun chagrin ?

En sortant du cimetière mardi dernier, j’ai capturé une image, imparfaite bien sûr, je ne suis pas photographe et je n’avais à disposition que mon téléphone portable…

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Je ne sais pas pourquoi… peut-être pour ce cadeau que me tendait un arbre : le clocher de l’église que nous avions quittée peu auparavant.

Nous étions venus jusque là en cortège, comme dans les tableaux d’autrefois, nous marchions en silence.

Je crois que nous avions besoin de ce moment.

J’avais auprès de moi mes ombres, celles qui peuplent des souvenirs imprécis, mais qui ne s’effacent pas malgré le temps qui passe.

Alors, non, je crois que ce ne sont pas des soucis… ce sont seulement des moments difficiles qui s’accumulent et qu’il me faut « ranger » pour ne pas me laisser submerger.

Prenez bien soin de vous.

Merci à tous pour vos messages d’amitié.

190 commentaires à propos de “Dimanche avant lundi”

  1. je te souhaite beaucoup de courage dans cette épreuve, en parler soulage car ceux sont des plaies longues à cicatriser mais la vie continue et il faut tenter de ne garder que les bons moments passés avec les personnes parties pour le long voyage et saches que moi je n’ai pas vu mon père mort et je n’aurai pas voulu voir ce corps mais il est tjs avec moi tu peux le voir d’après mes écrits je sais qu’il veille sur les siens

    • J’ai vu mon père mort… et c’est sans doute la raison pour laquelle je n’ai pas voulu voir maman ainsi.

      Merci pour ce partage, Flipperine.

      Je crois que nous avons tous nos « ombres » près de nous.

  2. Un parent à ton époux, je suppose, donc le tien aussi par alliance, un pénible moment que les obsèques, l’adieu à jamais quand on a aimé de tout coeur, même belle famille… Tes quinze ans furent un sale coup… je découvre ! Condoléances Quichottine, pensées amicales, jill

    • Après avoir assisté aux obsèques d’une tante de mon époux la semaine dernière, j’enterrais hier l’aîné de mes frères…

      Merci pour tes pensées, Jill.

      Je t’embrasse très fort.

  3. On ne guérit jamais de nos chagrins, on les apprivoise. Et puis il faut souvent soutenir le conjoint ou les enfants du « disparu » quand ce ne sont pas les parents, ce qui est pire encore.
    Bon courage ma chère Quichottine. Je ne connais pas les mots qui consolent et je déteste te formules toutes faites que l’on débite poliment dans ces moments-là.
    Je t’embrasse, tout simplement avec toute mon amitié.
    Cricri

    • J’aime l’idée de ces chagrins que l’on peut apprivoiser… Je disais « ranger », mais je préfère ta solution. 🙂

      Je t’embrasse aussi très fort, ma Cricri.

      Merci d’être là.

  4. Bonjour Quichottine,
    On n’oublie pas , ils sont dans nos coeurs à jamais.
    Je te souhaite bon courage et t’embrasse bien fort .

    • Merci Marie… Vous étiez tous près de moi et cela me touche beaucoup.

      Je t’embrasse très fort aussi.

  5. Comme tu le dis si bien, on trouve toujours que ceux qu’on aime partent trop tôt …
    Je suis devenue incapable de participer aux enterrement, crémations …
    J’y suis … par la pensée.
    Je te fais plein de bisoux doux et un gros câlin, si tu me le permets.
    Avec toi par le coeur.

    • Je n’ai pas pu rester hier pour la crémation… c’était bien au-dessus de mes forces.

      Merci pour ce gros câlin qui me touche beaucoup.

      Je t’embrasse très fort, ma Dom. ta présence et tes mots sont un vrai réconfort.

  6. Ce sont de dures moments dans une vie. On ne sait comment se comporter avec les autres membres de la famille, ayant déjà du mal a « encaisser » nous même.

    Bon dimanche malgré tout avec bises de nous deux

    • C’est tout à fait ça…

      La journée a été rude… mais je n’aurais pas pu ne pas m’y rendre.

      Douce soirée et bises affectueuses à vous deux.

  7. Face à un évènement difficile, chacun a sa méthode pour tenter de l’affronter. La mienne est primitive mais elle fonctionne admirablement bien :
    Je pars en montagne, je marche longtemps, je prends des photos, je monte haut pour avoir un panorama sans limite, je regarde aussi bien les sommets que les fourmis…. et en quelques jours, je suis comme neuf.
    Ma méthode est médiévalement primitive, je le conçois…. Sinon, il y en a une autre….. Les bisous.
    Je t’en fais au moins 800 (comme mon âge).

    • Un grand merci, Chevalier… C’est une méthode très efficace et je garde une partie de ces 800 bisous pour les jours à venir.

      Passe une douce soirée.

  8. Des moments éprouvants qui nous renvoient à l’angoisse de l’abandon et du vide.
    De coeur avec toi, Quichottine.
    Je t’embrasse affectueusement.

    • C’est vrai que l’on se trouve devant un inconnu bien troublant qui avive les blessures précédentes.

      Merci Midolu. Ta présence me touche et tes mots amicaux sont un vrai réconfort.

      Je t’embrasse très fort. J’espère que tu va bien…

  9. En pensées auprès de toi, Quichottine, et des tiens qui vivez ces moments douloureux.

    Pense à la chance que tu as d’avoir la faculté de poser des mots sur ce que tu ressens.
    Tu l’exprimes si bien et c’est déjà le début d’un baume. Il parait que pour faire son deuil, on se doit de passer par ces moments difficiles.

    Un jour, tu pourras entendre sans être submergée de douleur le petit air qui te rappelle ces personnes parties ailleurs et… ne restera que le bonheur de les avoir connues et aimées pendant un temps.

    Bon courage,
    eMmA

    • Merci pour ces mots, eMmA.

      C’est vrai que les mots permettent d’évacuer une partie de ce qui fait mal… et que j’ai beaucoup de chance de pouvoir l’écrire.

      J’espère seulement que les jours qui viennent seront plus légers.

      Passe une douce soirée.

  10. Il faut « ranger » et c’est le plus difficile… s’accorder du temps… Toutes mes condoléances ma Quichottine.
    Je t’embrasse fort.

  11. Bonjour ma douce Quichottine ..oui il faut assumer ces moments sur le présent et après garder bien au fond de soi les grands moments de bonheur partagés et en faire un beau souvenir intégré à la vie de tous les jours ..ils nous accompagnent et nous soutiennent …
    Gros bisous à toi

    • Merci de si bien dire, toi aussi…

      Je crois que c’est le plus important, ne pas oublier pour ne pas gommer tous les bons moments.

      Gros bisous et douce soirée, ma Claudine. Prends bien soin de toi.

  12. chère quichottine, c’est pas facile en effet, mais c’est ainsi que cela se terminera pour nous tous,
    c’est vrai que les mots sont difficiles à trouver, mais la simple présence suffit bien souvent, je suis de tout coeur avec toi et ta famille, bisous, bisous, MIAOU !!!

    • Je crois qu’en prenant de l’âge, les pensées sont différentes, peut-être parce que ce sont ceux qui nous étaient les plus proches qui s’en vont et qui sont de plus en plus nombreux à nous quitter.

      Merci pour ces mots dé réconfort.

      Bisous tout plein, Mistigris. Passe une douce soirée.

  13. Tu dis si bien le chagrin qui t’habite et tu nous confie ta peine si lourde en toute confiance. J’ai juste envie de te bercer et de te souffler à l’oreille que tout ira bien. Le chagrin est douloureux mais il est aussi un dernier partage avec la personne qui nous a quittée, laisser couler ses larmes comme un dernier cadeau matériel et comme libérer tout l’amour que l’on porte en soi. Les souvenirs resteront et sa vie sera restaurée. Je t’embrasse bien fort.

    • La chaleur et l’amitié dont vous m’avez entourée fait un bien fou…

      Merci, Cathy, pour ce moment de partage.

      Oui, tout ira bien… une fois que j’aurais tout bien rangé de ce qui fut « nos » souvenirs et ne seront plus que les miens.

      Je t’embrasse très fort. Passe une douce soirée.

  14. Je suis tout près de toi ma Quichottine dans ces moments difficiles.
    Mais ma toute belle, souviens toi que tant que nos proches sont au fond de notre coeur, tant que nous arrivons à en parler et à se souvenir, malgré leur départ charnel, ils sont toujours en vie.
    Le souvenir est le seul moyen que j’ai trouvé pour atténuer ma peine.
    Si j’anime ma rubrique humour, c’est pour perpétuer le souvenir de mon papa qui racontait en permanence des blagues comme amuseur plublic.
    Si je m’improvise ZAZA la conteuse, c’est en souvenir de mon frère, parti il y a 27 ans, et qui me faisait rêver en me racontant des contes, des légendes, des histoires invraisemblables .
    Et tout le reste qui se rapporte à un pan de la vie que je ne retrouverai jamais.
    Tu as bien fais de te lâcher ma douce rêveuse, parler est un bon exutoire.
    Je t’embrasse tendrement ma belle.

    • C’est ce que disait l’officiant hier… Ils restent près de nous tant que nos pensées les accompagnent… je crois que c’est important.

      Je ne savais pas à quoi était due ta rubrique « humour », c’est un très bel hommage que tu lui fais…

      Ton frère devait être un merveilleux conteur et tu as hérité de ce talent…

      Merci pour ce très beau partage et ton amitié.

      Je t’embrasse tendrement, passe une douce soirée.

  15. Je n’ai pas les mots comme toi pour m’exprimer, mais je suis de tout coeur avec toi dans cette épreuve.
    La présence de proches fait du bien dans ces moments, il n’ y a pas besoin de beaucoup de mots.
    je t’embrasse

    • Nous avons peu parlé… mais nous étions ensemble et cela comptait.

      Merci pour ta présence, Lilwenna.

      Je t’embrasse fort.

  16. les mots qu’il faut …tu as raison pas facile a trouver parce qu’aucun mot ne peut combler ces départs de nos vies, alors souvent en silence on accompagne une dernière fois.
    juste être là pour te dire notre amitié…
    je t’embrasse

    • C’est ce que j’ai fait… et que les autres ont fait aussi pour moi.

      Merci d’avoir été là.

      Je t’embrasse Eglantine. Passe une douce soirée.

  17. les mots ne remplacent jamais ce que l’on ressent,
    un geste une caresse sont des fois plus important
    nos « anciens » sont dépositaires de nos bons moments
    avec leur absence c’est notre vie qui fout le camp
    je t’embrasse Quichottine chaleureusement

    • Ils sont le souvenir de ce que nous étions. C’est si vrai !

      Je t’embrasse amicalement Josette. Merci d’être là.

  18. Le deuil d’un proche est toujours difficile à vivre. Mon ex beau-père est décédé il y a quelques semaines, et ce qui m’a fait plaisir dans ce moment triste c’est de voir ses 4 petits-enfants réunis, se racontant des souvenirs avec lui, tantôt rian, tantôt pleurant, tous les 4. Plein de bisous pour toi

    • J’ai dit hier qu’il faudrait qu’on se rencontre à d’autres occasions… mais nous sommes si nombreux que ce n’est pas vraiment simple, surtout que nous avons de la famille sur la France entière.

      Gardons les bons souvenirs des moments passés ensemble.

      Merci pour ce partage qui me touche beaucoup. Je ne sais si tu étais très liée avec ton ex-beau-père mais, quoi qu’il en soit, je t’adresse mes condoléances aussi.

      Plein de bisous à toi.

  19. En ce jour tu parles de deuil et ici nous parlons de résurrection ! Comme quoi 3000 kms que nous traversons en 3 h d’avion sont un immense gouffre parfois !

    • J’ai du mal à penser à la résurrection en ce moment… mais j’aime assez l’idée du « chemin d’à côté » où nous cheminerons aussi un jour ou l’autre.

      C’était Pâques pour vous, ce dimanche. J’espère que tu auras passé une belle journée.

      Merci pour ta présence, Liza.

  20. Des moments difficile à traverser, je vous offre mes condoléances et je suis de tout coeur avec vous. Je t’embrasse.

  21. Courage, chère Quichottine, un temps viendra où se glissera la paix du souvenir. Je t’embrasse très, très fort. Lorraine.

    • Il faut lui laisser la place… Merci pour ta présence et ton soutien, ma Lorraine.

      Je t’embrasse très, très fort. Prends bien soin de toi.

  22. Quel que soit l’âge, ce n’est jamais trop tôt. Quand on perd quelqu’un, on perd un morceau de soi-même. Après, avec le temps, le chagrin ne disparaît pas ; on s’organise, c’est tout.

    • Cricri apprivoise, moi je range, et toi tu organises… oui, le résultat est le même je crois. Nous vivons avec des morceaux de vide qu’il faut emplir de souvenirs.

      Merci infiniment pour ce partage.

  23. Tu te livres une nouvelle fois à nous et j’espère que ça te fait un peu de bien, merci pour ces moments de confidences.
    Je ne suis pas du tout cimetière j’avoue avoir beaucoup de mal avec cet endroit, je n’ai jamais pu repartir sur la tombe de mes grands parents tout comme sur celle de mon papa, je préfère les garder dans mon coeur au plus profond de moi.
    Je t’envoie des bisous de réconfort de notre part à tout les deux et te souhaite une douce soirée

    • Leur donner une place dans sou coeur est le meilleur que nous puissions faire.

      Merci tout plein pour ces mots de soutien et ce partage.

      Doux bisous à vous partager. Bonne soirée à vous deux.

  24. je comprends tout a fait ton ressenti .
    L’important est d’etre là ,et peu importe la manière perçue par les autres . On s’en moque!
    etre là pour pouvoir accompagner , ( et peut etre temoigner) mais sans soucis du paraitre .
    Etre soi dans ces moments difficiles est une obligation morale vis à vis de soi, pas forcement une contrainte vis à vis des autres.
    Nous arrivons à un age où nous sommes confrontés souvent aux départs de proches, et qui nous font poser les bonnes questions.
    A mon avis, tu donnes tellement que tu n’as pas à t’en poser trop (de questions) qui pourraient te déstabiliser dans ton quotidien.

    ( suite en MP si tu le souhaites )

    Bises

    • Je savais que tu comprendrais, Félix.

      Merci.

      Tu sais, je voudrais en ce moment que la série noire s’arrête, et, en même temps, je sais que plus je prendrai de l’âge plus j’aurai de ces moments où je ne sais plus où « ranger » ces nouveaux chagrins.

      J’étais là-bas… et c’était important. Pour les autres, oui, aussi, malgré tout ce que l’on peut en penser, et pour moi. Je crois que je me serais trahie si je m’étais simplement excusée.

      Être ensemble, c’était le plus important.

      Je t’embrasse fort, Félix.

      Merci pour tout.

  25. comme tu nous expliques bien ces moments!!
    tu es vraiment forte !!
    je comprends très bien ta peine, ta douleur-
    je te souhaite un lundi souvenirs en famille qui t’apporte la sérénité-
    Je t’embrasse-

    • C’était un lundi difficile, mais aussi heureux car j’ai fait la connaissance de petits-neveux…

      Je crois qu’il y a toujours quelque chose de bien à prendre aux jours qui passent, et là, il y en avait aussi.

      Merci, Lady Marianne, pour ta présence et tes mots.

      Je t’embrasse.

  26. Le dernier chemin vers …
    Les souvenirs remontent.
    L’absence d’un être.
    Les chemins du passé rejoignent ceux du présent.
    Les chemins du futur sont la VIE qui continue.

    • Gardons nos forces pour la Vie, le chemin n’est pas fini, même si ceux que nous aimons sont sur celui « d’à côté »…

      Merci, Fancri.

      Tes mots m’émeuvent beaucoup.

  27. Ce n’est jamais facile de dire au-revoir, c’est encore pire quand on n’en a pas l’occasion, et je comprends et respecte ton envie de ne pas être polie, ta fugue passée…et peut être d’en refaire une maintenant, même si – lorsqu’on n’a plus quinze ans – on serre les poings en respectant les convenances.

    J’ai pour ma part trouvé un remède pour ne pas sombrer dans ces moments là : j’écris des lettres.

    Parler aux absents me parait trop difficile : ne pas avoir de réponse me briserait le coeur, mais une lettre, quand on la poste, on est bien obligé d’attendre la réponse, non?

    Alors j’écris et j’attends, et un jour, ils me répondront…

    Je pense à toi.

    • Je n’ai pas fugué ce lundi… et je crois que j’ai bien fait.

      Être ensemble, c’était important et rassurant.

      Moi, j’écris aussi… et je livre mes mots au vent, pour qu’il les porte là où il le souhaite en espérant que d’autres m’entendront.

      Merci de m’avoir écoutée aussi.

      Ta présence me touche beaucoup.

  28. Pour tous les deux, mes très sincères condoléances. Ce sont ces départs, ceux de nos aînés, qui nous font vraiment prendre conscience de notre âge, du temps qui s’est écoulé, insidieusement, et qui nous placent brusquement à la première place d’une logique liste d’attente… Je voudrais tant ne pas me rebeller contre l’absence…

    • C’est vrai que nous voilà presque devenus les « anciens »…

      J’espère que ce sera pour encore quelques années et que la liste noire ne va pas encore s’allonger trop vite.

      Merci pour ces mots… et merci pour cette rebellion, aussi. 🙂

      Passe une douce soirée.

  29. Ami(e)s lectrices, lecteurs

    Ceci est un copier coller et j’en suis désolée. Des problèmes avec Internet dus à des travaux dans ma résidence et dans ma rue m’obligent à éteindre mon ordinateur l’espace de quelques jours, le temps que tout soit réparé. Je ne pourrai venir sur vos blogs à partir de lundi et pendant le reste de la semaine ni lire ou répondre aux mails mais je penserai bien à vous. Je vous envoie de gros bisous, en espérant que ce petit mot vous parvienne vu l’état du réseau…

    A très bientôt, profitez bien des jours fériés, je vous embrasse!

    Cendrine

    • Je suis navrée que tu aies ces soucis…

      Je ferai mon possible pour profiter du temps qui passe.

      Prends bien soin de toi, Cendrine. Merci de nous avoir donné de tes nouvelles.

  30. Ceux qu’on aime partent toujours trop tôt…c’est vrai
    et trouver les paroles justes n’est pas toujours facile…quelquefois il vaut mieux se taire..Je me souviens, peu après le départ de mon enfant, une voisine,en me voyant, est simplement venue me serrer dans ses bras…et cela m’a beaucoup touchée;.Je suis de tout coeur avec toi

    • Je sais que c’était le plus important… Merci pour ce partage et ce soutien qui me touche infiniment.

      Je t’embrasse très très fort, Gazou.

      Perdre son enfant et ce qui peut arriver de pire…

  31. Tu sais depuis longtemps que je considère pas la mort comme une ennemie.
    Elle fait partie intégrante de la vie.
    Mais quand elle cueille l’un des nôtres, le coup est dur à encaisser.
    Chacun s’auto-protège en fonction de son tempérement.
    Certains en fuyant physiquement, d’autres en fuyant psychologiquement à coup de médocs ou de rasades d’alccol.
    Le fait est qu’on ne peut fuir indéfiniment.
    Il vient un temps où l’on compte les jours depuis la disparition, et ce temps marque le début de l’acceptation, du deuil qui commence.
    Le chagrin et la désespérance sont toujours là, mais la Vie pousse à poursuivre sa route.
    D’autres ont besoin de nous, les soucis et les joies sont du domaine du vécu.
    Dans mon pays d’adoption, les femmes surtout, crient, pleurent et les voisin(e)s viennent participer au deuil qui a frappé la maison.
    Pendant 7jours, elles viennent prier tous les soirs dans la maison du défunt et pendant le même délai elles apportent à manger 2 fois par jour.
    On considère en effet qu’une famille endeuillée n’a pas l’âme à se mettre à la cuisine.
    Malgré tous ces égards et cet entourage systématique, la douleur est la même.
    Mais au bout des 7jours, les gens sont plus « sereins ».
    Excuse la longueur de ce commentaire.
    Je vous souhaite à tous beaucoup de courage et de force pour surmonter ces pénibles épreuves.
    Je t’embrasse de tout mon cœur ma Quich’

    • La mort n’est pas une ennemie, c’est vrai… mais parfois elle devrait nous laisser le temps de remonter la pente avant de frapper de nouveau.

      Je n’aime ni l’alcool ni les médicaments… et je suis d’accord, on ne peut pas fuir. Il faut seulement arriver à combler les vides, à retrouver les bons souvenirs partagés.

      Il y a des coutumes que j’approuve tout à fait. 🙂

      La douleur est la même… mais on n’est pas seul pour l’affronter. Tu sais, j’ai compris hier pourquoi je devais vraiment assister à ce départ… pour moi, et pour ceux qui partageaient ce deuil. Nous n’avons pas crié, mais nous nous sommes embrassés tous très fort. Le silence nous a réunis encore plus je crois…

      C’était important.

      Merci pour tout, pour ces mots déposés, ce n’est jamais trop long quand ils viennent du coeur.

      Je t’embrasse très très fort, ma Clo.

  32. ceux qui partent font que ceux qui restent peuvent se retrouver et se relier ensemble.
    L’absence est difficile à supporter – mais aussi les vivants oublient souvent de visiter les anciens tant qu’ils sont en vie et cela me fait souvent de la peine.
    Je t’embrasse chaleureusement et je sais que tu garderas en mémoire, un bout du coeur de ceux qui sont de l’autre côté.

    • C’est vrai que nous avons pu retrouver aussi ceux qu’on n’avait pas croisés depuis longtemps… La France est grande et la famille dispersée.

      Merci pour ta présence chaleureuse et tes mots de soutien.

      Je t’embrasse fort.

  33. Toutes mes pensées t’accompagnent, Quichottine. Je devine ta lourde peine.. Je t’embrasse affectueusement.

    • Merci pour tes mots et ta présence, m’Annette.

      Je t’embrasse très fort. Passe une douce soirée.

  34. Je suis pres de toi et partage ton chagrin ……………
    Pensees affectueuses
    FANNY

  35. Toujours difficile de voir partir ceux qu’on aime même si c’est pour eux « parcourir un autre chemin » comme tu le dis si bien dans ton cahier à spirale!

    Bon courage …moi aussi je fuis les cimetières…

    • Merci, Marie.

      Vos mots d’encouragement me touchent beaucoup.

      Je ne fuis pas toujours les cimetières, mais je n’aime pas les cérémonies funèbres.

  36. J’avais eu connaissance de cet article, de cette annonce douloureuse hier, après m’être attardée par chez Elle… Avec difficulté puisque le réseau est faible et que l’accès n’est vraiment pas aisé. Ce matin, il semblerait qu’il en soit autrement. Ainsi, désormais, je me fais compatissante et, par la pensée, vous, eux et toi, soutiens. La perte d’un être, bipède ou non, de sang et, plus encore, de coeur reste difficile même si, la plupart du temps, inévitable. Il faille savoir la connaître, exister avec « cette absence ». Toutefois, n’oublions pas que les souvenirs conservent l’essence de l’existence. L’oubli n’est pas contraint. Les mémoire et coeur ne sont pas uniquement présents pour nous faire du tort ; le mal peut être apaisé.
    Toi aussi, Quichottine, prend bien soin de toi. Egalement, prenez le temps de vous, ton entourage et toi, retrouver et de faire le deuil ensemble. Nous saurons t’attendre.

    • Nous étions tous ensemble et c’était important…

      Merci, AneverBeen. Ta présence me touche d’autant plus que je sais combien il t’est difficile de bloguer en ce moment.

      Tes mots sont réconfort… et chaleureuse amitié.

      Je t’embrasse en ce jour. Passe une douce soirée.

  37. Que dire à la désespérance
    A l’ultime souffrance.
    Les mots sont frères de ces vagabonds
    Errant d’une douleur à l’autre, c’est selon
    Plaintifs
    Vêtus des mêmes oripeaux naïfs
    De compassion, de fraternité affichée
    Pauvres voiles transparents
    Affligeants
    Jetés sur le grand vide de l’absence
    Qu’ils ne peuvent masquer !
    D’autres s’habillent de silence
    Chargé de sens,
    Lourds d’amour échangé
    De partage immédiat
    Ces mots là
    Sont frères d’amitié.

    NN—01/2007

    Un poème que j’avais écrit dans des circonstances voisines. Je pense qu’il te dira l’essentiel.
    Bises Quichottine.

    • Un immense merci pour ce poème, Sido.

      Tu as raison, l’essentiel est là et j’aime tes mots.

      S’habiller de silence mais garder l’amitié.

      Bises et douce soirée à toi.

  38. Je suis désolée pour toi , pour tes proches.
    Il est toujours trop tôt lorsqu’on perd une personne qu’on aime . Tu as raison: une présence réconforte plus que des mots .
    Tu as connu le deuil très tôt; il est normal que tu puisses trouver cela très lourd. Il faut prendre le temps de faire son deuil, d’accepter (comment faire autrement ?) le départ de nos aînés . Je t’embrasse très fort

    • Ce sont des moments qu’on ne peut éviter… tu as raison, il faut bien que je les accepte.

      Et le fait de nous retrouver tous ensemble était un véritable réconfort.

      Merci pour ta présence et tes mots si amicaux.

      Je t’embrasse très fort aussi, ma Fanfan.

  39. Nous t’adressons nos sincères condoléances.

    Pour ce qui est de hurler comme les loups il faut parfois lâcher ce cri. C’est vrai qu’ici dans les bois (hors du monde, hors de la civilisation) c’est tellement plus facile qu’en ville

    • Mes voisins se demanderaient ce qui m’arrive. 🙂

      Alors, je crie en silence, et tu vois, ça fait du bien aussi.

      Merci à vous deux, pour tout.

    • Merci, Patriarch.

      Bonne semaine à vous aussi, même si je n’ai pu te le souhaiter hier comme il l’aurait fallu.

      Bises affectueuses à vous partager.

  40. toute problématique, quelle qu’elle soit, passe avant par l acceptation. Ensuite seulement on peut commencer à construire, à reconstruire.
    Sans cette acceptation on est bloqué malgré soit, même si on connait la méthode. Il faut savoir se programmer pour accepter l’inéluctable, comme la mort des proches, et continuer de vivre , non dans le souvenir, mais dans l ‘accompagnement, dans l acceptation que tout est impermanent.
    Après seulement, on peut profiter des moment heureux, mais en pleine conscience, comme on subit les moments malheureux , avec une conscience souvent un peu différée.

    avec toi …

  41. Hier , dans les landes je n’ai pas vu tant de pollinisateurs que cela pourtant le parterre est parsemés d’ajoncs et je sentais bien le parfum entêtant de ces fleurs 😉
    Bonne journée Quichottine (:-*

  42. Bonjour Quichottine, ce sont de jolis mots sans fioritures. sans doute avais-tu besoin de les dire. Il est des âges ou nous sommes plus concernés (cernés) par les peines et les départs. Bon courage dans ce que tu traverses en ce moment.

    • Je crois que je suis en plein dedans…

      Merci pour ces mots d’encouragement.

      Amicales pensées, Pierre.

  43. Courage à toi, nous passons par des moments difficiles, chacun à notre tour. C’est le temps qui atténue les douleurs, les rend moins cinglantes.

  44. que le temps passe……et pourtant, même loin du blog à présent…je passe un peu de ci de là et surtout vers ceux que j’apprécient !! ma tite quichottine, je découvre que tu es dans la peine, et je suis triste pour toi, pour les tiens…..aucun mot n’éfface les maux…..simplement te dire que je pene à toi !! tendresse affectueuse.

    • Un immense merci pour ces mots, ma chère Bleu-marine.

      ta présence me touche beaucoup.

      Prends bien soin de toi, où que tu sois.

  45. Malheureusement les êtres qu’on aime partent toujours trop tôt. Qu’ils aient 20, 50 ou 100 ans, ce sera trop tôt.
    Tout le monde passe par ces moments douloureux. Ca fait partie de notre vie, on n’y peut rien. C’est douloureux mais il faut bien s’y faire.
    Bon courage à toi et bon weekend.

    • Je pense que tu as raison… on ne se fait jamais à ces absences qui s’accumulent avec le tepms.

      Passe une douce journée, Philippe.

      Merci pour tout.

  46. Personne n’est préparer au départ d’un proche ou d’un ami. Certes ils sont toujours présent dans nos coeur mais leur absence est tellement douloureuse.
    Bisous

    • Merci pour ces mots… Il y a toujours les moments où l’on voudrait qu’ils soient là de nouveau.

      Bisous et douce journée, Corinne. Merci d’être passée.

  47. Bonsoir Quichottine,

    C’est vrai, le temps n’efface pas les émotions les sentiments, les moments en commun. Le temps n’a pas tous les droits. La mémoire du coeur est la plus forte. Il y a bien, avec une forte dose de volonté, une forme d’atténuation des plus grandes douleurs, sans laquelle on le sait bien, on ne pourrait plus avancer.
    Je te souhaite un apaisement et de beaux moments bientôt.
    Bisou

    • Merci pour ta présence et tes mots…

      Ils me touchent beaucoup.

      Bisous et douce journée à toi.

      (Tu as supprimé ton blog ?)

  48. Ps : excuse-moi si mon commentaire semble un peu « abstrait ». Je n’ai pas vu qui tu avais perdu.
    Je vois en tout cas qu’il s’agit d’un réel chagrin.

    Très touchée par une phrase aussi sur tes 15 ans…
    Je te souhaite beaucoup de courage.

  49. non, je ne l’ai pas supprimé seulement j’ en ai ouvert un autre sur eklablog mais tu le connais tu es déja venu :). Je ne suis plus aussi assidue qu’auparavant mais malheureusement je n’ai plus le temps.
    Gros bisous et bon courage

    • Oups… Tu n’as pas lu la bonne réponse. Il y a une autre Corine sur ce blog, qui, elle, a supprimé son blog.

      Merci d’être revenue.

      Gros bisous.

  50. ceux qui nous quittent partent toujours trop tôt, tes mots comme dab me bouleversent, en ne les oubliant pas ils restent encore près le notre coeur.

    Juste une chose, non nous ne sommes pas des pièces rapportées mais  »des valeurs ajoutées » », n’est-ce pas
    mieux,?
    Merci pour tes com pleins de gentillesse
    Bonne soirée avec des bIgs bisous

    • Je préfère aussi… 🙂

      Merci à toi pour ta gentillesse et ta présence.

      Prends bien soin de toi, Lily.

      Bisous et douce soirée.

  51. Bonsoir Quichottine,

    Je comprends… On se sent tout bête quand il y a des paroles de consolation à donner. Enfin je ne sais pas si c’est le cas pour beaucoup de gens, mais c’est que là, on ne sent pas si le poids des mots ne va être trop fort, ne va pas alourdir encore quelques minutes un peu plus les choses alors que le but est tout au contraire d’aider.

    Même si on ne se fait pas à un départ, on peut en tout cas avoir la certitude que son passage est bien là et, lui, au delà de ce temps, toujours accroché à vos coeurs.
    Je te fais de gros bisous
    Merci à toi.
    Corine

    • Tu as tout compris… rien n’est facile dans ces moments si intimes.

      Merci, Corine.

      Passe une douce soirée. Gros bisous.

  52. Désolée… La vie, ma vie est ainsi faite… Beaucoup de mal à mettre toutes les pièces du puzzle en place !!! Ca me fait beaucoup de bien de parler de mon mal être… Merci ma Quichottine d’y porter intérêt… je vais enfin pouvoir aller me reposer. Merci, merci beaucoup… Gros bisous et bonne nuit…

  53. oui, je range aussi en ce moment…
    des instants qui prennent parfois une énoooooorme place
    qui font un désordre, tel celui que produit la fouille agitée de la boîte à photo dans le grenier…
    et qu’il faut un peu plus de temps pour mettre en ordre…
    mille bisous en accompagnement de ces instants suspendus et tout à la fois englués…
    qu’un vent frais souffle sur nos âmes et emportent les oiseaux noirs qu’on ne peut empêcher de voler au-dessus de nous… mais auxquels on n’offrira pas de nid…
    et que la pluie continue lave les traces inutiles

    avec tout mon amour pur universel

  54. « Dieu a donné, Dieu a repris »…C’est ce que murmurent les croyants affligés de la disparition de leur être cher. Quelle vaine consolation ! J’ai la hantise de ces cérémonies funèbres. Je regarde souvent les images de ma famille en m’accusant de ne pas avoir assez aimé et entouré mes parents.Dans la rue je crois encore voir ma mère dans une silhouette fugitive parmi la foule des passants. Je sens encore la main chaude de mon père qui me caressait le dos quand j’étouffais d’une crise d’asthme dans la nuit. Pour continuer notre chemin sur cette terre, le mieux est de nous occuper au maximum, et pour vous chère Quichottine altruiste, le salut est de continuer à enrichir votre bibliothèque pour le bien de tous.

    • Merci pour vos mots de réconfort.

      Je sais bien que la meilleure chose à faire est de continuer.

      Je suis heureuse de vous retrouver. C’est pour moi un signe que vous allez bien.

      Passez une douce soirée, Georges et prenez bien soin de vous.

  55. bonsoir ma chère Quichottine
    je suis bouleversé par tes mots
    et je peux te dire que je comprends et partage ton chagrin
    pour avoir connu de tels moments cruels
    courage !
    gros bisous d’amitié
    jean-marie

    • Plus nous avançons en âge plus les deuils se font nombreux…

      Merci d’être avec moi en ce jour.

      Gros bisous d’amitié. Prends bien soin de toi.

  56. Besoin d’un temps de deuil, chacun a le sien, il ne faut le respecter, seule façon d’apprivoiser l’absence…
    Il y a des moments ainsi où trop de pages se tournent à la fois. Prends le temps de les tourner à ton rythme c’est si important….
    Je t’embrasse

    • Je crois que tu as raison… l’important est ce temps que nous nous devons, non pour nous résigner à ces pertes, mais pour garder le meilleur de nos souvenirs.

      J’aime bien quand Cricri parle d’apprivoiser… c’est tout à fait ça. 🙂

      Je t’embrasse très fort, ABC. Merci pour ta présence et tes mots de soutien.

  57. ces moments de deuil sont des épreuves difficiles, des tristesses douloureuses, inévitables. Certains veulent les évacuer à coup d’antidépresseurs mais je pense que cette capacité à écrire, à partager comme tu le fais est bien plus efficace. j’ai retrouvé récemment une lettre que j’avais écrite pour la mort de ma grand-mère et je sais qu’elle l’a entendue et qu’elle continue à m’accompagner encore et encore. c’est toujours vers elle que je me tourne dans les moments difficiles.

    je t’embrasse

    • Je suis contre les médicaments… autant qu’on peut les éviter.

      J’ai commencé à écrire au moment de mon tout premier « énorme » chagrin, le premier « vrai ». C’est ma façon de respirer quand j’étouffe. Je crois aussi que j’ai de la chance de pouvoir le faire.

      Je n’ai pas connu ma grand-mère, mais Maman m’accompagne encore chaque jour.

      Merci, Azalaïs, pour ces mots en partage et ton soutien.

      Je t’embrasse.

  58. Pensées sincères
    Hier, aussi, j’accompagnais une très proche jusqu’à sa dernière demeure

    • J’ai beaucoup pensé à toi aussi, Kri…

      Merci d’avoir été aussi là pour moi alors que tu avais tant de chagrin.

      Je t’embrasse très fort.

  59. bonjour Q. tu as perdu ta maman très jeune…trop jeune, de toute façon peu importe l’âge on aimerait garder encore plus nos proches…hélas c’est le cycle de la vie mais l’important est que tu aies trouvé une famille, des gens qui t’aiment;
    bisous

    • Oui, c’était important, et ça l’est toujours.

      Il n’y a pas d’âge pour avoir du chagrin, ni de mots pour tout dire.

      Merci d’avoir été là en ce jour.

      Bisous et douce soirée.

  60. Ma chère Quichottine, je t’envoie mes amicales pensées pour ces moments difficiles que tu traverse et tu as su trouver malgré tout des mots plein d’émotion pour partager ta peine avec nous.
    Je t’embrasse
    le matelot de la terre ferme

  61. Je suis triste de te savoir triste ma Quichottine. Le départ de ce qu’on aime vers ce monde mystérieux n’est pas facile. Nous en faisons tous la triste expérience. Mais ceux qui viennent de te quitter veulent te voir vivre et sourire. Eux sont heureux et sont là pour vous aider à passer ce temps de tristesse.
    Bon courage à toi, tu as toute mon amitié tu le sais.
    Gros gros bisous consolateurs.
    Annick

    • Ne t’inquiètes pas, ma jolie Dame d’Amiens.

      La tristesse passera… je vais recommencer à sourire, il le faut aussi pour mes proches.

      Ton amitié m’est précieuse.

      Gros gros bisous à toi aussi. Passe une douce soirée.

  62. que te dire ? Malheureusement, je vérifie chaquye jour une petite ohrase que l’avait dite ma grand-mère : vois tu, je ne trouve ps difficile de vieillir, ce que je trouve très dur dans le fait de vieillir, c’est de voir tout doucement disparaitre ceux qui nous entourent et qui ont été notre jeunesse et notre vie…… Mes pensées t’accompagnent, Dame…

    • Ta grand-mère était sage… et elle t’avait bien expliqué ce que l’on peut ressentir.

      « Mais vieillir, faut vieillir… » chantait Brel. Je crois que c’est le plus difficile.

      Merci, un grand merci pour ces mots en partage et ta présence auprès de moi.

      Je t’embrasse très fort Dame Croc.

  63. En fait, j’y repense, est-ce que tu peux me contacter pour me donner le lien du projet littéraire dont on a parlé. J’ai un peu de temps avant de commencer une prochaine commande et je pourrais peut-être m’y associer. En tout cas, si cela ne se fait pas, j’aurais quand même plaisir à découvrir le livre, comme je l’ai fait récemment avec celui de Cécile…

    • Tu as les informations… donc, j’espère de tout coeur que tu auras le temps d’y participer aussi.

      Merci infiniment, Marc.

  64. je comprends toutes ces émotions « mêlées »
    cela m’arrive aussi
    en aucun cas nous devons nous sentir coupables de ressentiments
    c’est bien de pouvoir l’écrire
    en quelques part ça soulage
    ti bo et belle fin de journée

    • Merci de si bien me comprendre, Sonya.

      Et merci pour tes mots d’encouragement.

      Bisous et douce soirée à toi.

  65. Ah, par rapport à mon précédent message: excuse-moi, je n’avais pas vu que tu m’avais répondu sur mon blog. J’y vais de ce pas!

  66. Cet arbre comme un ami qui veille sur toi dans ces moments douloureux…
    J’aime bien cette photo de l’instant.

  67. Je comprends …. la mort est une vilaine amie qu’il est si difficile d’apprivoiser –
    (et personnellement je vais « enterrer » mon mari à la fin du mois – il n’était pendant ce temps que dans une urne – et … je n’ai pas pu … continuer … mais je m’aperçois que ça m’empêche en fait de … tourner la page …)

    je te prends dans mes bras avec ton chagrin –

    • Chère, très chère Melly… je serai près de toi aussi, par la pensée.

      Tu as raison de le faire, même si je sais que ce sera très douloureux. Tourner la page n’est pas forcément facile, mais recommencer à vivre autrement, avec une ombre qui ne sera pas enfermée dans une urne et qui pourra n’être que souvenirs heureux.

      Je te le souhaite de tout coeur… et je t’embrasse très tendrement. Merci pour tout.

  68. Je suis près de toi Quichottine , je comprends tes tourments , je connais cette souffrance . Prends soin de toi, laisse éclater ta peine , ce n’est pas une incongruité, évacue ton mal-être. Je te souhaite beaucoup de courage , je t’embrasse

    • Merci pour ta présence amicale, Erato, pour ces mots qui me touchent beaucoup.

      Hier, nous étions tous ensemble… et, je sais que c’était important que j’y sois aussi.

      Je t’embrasse, merci pour tout.

  69. Bonsoir c’est des durs moments j’aime beaucoup ta photo avec ce clocher bonne soirée bisous evy

  70. De tout cœur avec toi dans ce moment difficile Quichottine tout simplement. Un petit coucou dans cette semaine de pause quand les petites sont couchées. Bisous

    • Merci, Martine.

      Je suis touchée par ta présence au moment où tu es si occupée.

      Prends bien soin de vous tous…

      Bisous.

  71. Oh Quichottine que cette page là résonne en moi de la même façon que pour toi… je ne réalise pas encore … même pas demain..les larmes débordent et je me tais et pense à elle, ma chère Colette.
    Prends soin de toi et écris encore tu sais si bien dire…
    je t’embrasse fort et partage ton chagrin.
    Dany

    • Je ne sais que te dire, ma Dany… Merci de partager mon chagrin aujourd’hui.

      Prends bien soin de toi… surtout. C’est important.

      Je t’embrasse très très fort.

  72. j’espère que tu as passé une belle journée

    ti bo et très belle soirée ma douce

  73. Juste pour te dire que je suis bien (ou mal c’est selon la façon de voir les choses) placée pour te comprendre. Mon mari m’a dit un jour que je n’étais pas et ne serais jamais une pièce rapportée, mais un morceau choisi. Et lorsque ce sera pour nous comme pour toi en ce moment, j’aurais sans doute beaucoup de mal à passer ce cap. Malgré tout, le temps finit toujours par faire son oeuvre.
    Je te souhaite plein de courage et des jours à venir plus lumineux.
    Gros bisous

    • « Un morceau choisi »… j’adore !

      Le temps aide, c’est vrai.

      Merci pour tout et pout ta présence et tes mots amicaux. Ils font chaud au coeur.

      Gros bisous et douce journée.

  74. Jusqu’à la fin des temps , si ce jour arrive un jour , on peut se dire que ceux que l’on a aimé, ont vécu et vive encore dans l’espace et le temps 😉
    Bonne journée Quichottine Bisous (:-*

  75. c’est la grisaille chez nous
    envoie moi un peu de soleil (rires)

    ti bo et très belle fin de journée

  76. Le départ des proches, des êtres chers, on ne s’y fait jamais je crois. On a beau essayer d’être philosophes et de se dire que « c’est la vie » ou que « tant qu’ils restent dans nos mémoires et dans nos coeurs, ils ne sont pas tout à fait morts »… ben non. C’est pas normal, c’est triste, et basta. Alors comme il ne doit pas y avoir trop de mots quand même, je t’embrasse juste très très fort.

    • J’aime tes mots, Séverine.

      Je crois que nous ne pouvons éviter d’être tristes… c’est normal.

      Je t’embrasse très fort aussi.

      Merci.

  77. Bonjour Quichottine

    Sans bien savoir qui était cette Colette qui a quitté ce monde, elle laisse visiblement un grand vide derrière elle et vous êtes nombreux à l’avoir aimé. Le commentaire de Davy est bouleversant.
    As tu la force de te poser la question suivante : Qui est le (ou la) plus malheureux (se) aujourd’hui ? Qui a le plus besoin de réconfort ? Je crois que c’est en se tournant vers lui(ou elle) et en lui témoignant ton amitié et ton soutien, aussi vacillant qu’il soit, que tu te sentiras à nouveau utile et réconciliée avec l’existence. Et plus la personne qui s’est éteinte est chère à nos coeurs, plus le soutien doit durer dans le temps, régulier et fidèle.
    Et tu partageras avec ceux et celles qui l’ont aimé l’exemple qu’elle a laissé, sa manière d’être et les mille détails de sa personnalité. Si des larmes doivent couler à ces évocations, laisse les sourdre sans complexe ni retenue, elles aussi sont normales et indispensables pour accepter.
    Bon courage pour les jours à venir.

    Christian

    • Dany a parlé de son amie Colette, qui lui était chère… et qui nous a quittés.

      Moi, ici, je parlais de quelqu’un d’autre, qui m’était proche.

      La perte de quelqu’un qu’on aime est toujours difficile et en ce moment, hélas, beaucoup ont franchi la porte vers cet autre chemin qu’on ne peut qu’imaginer.

      Mais je prêche un convaincu…

      Ne t’en fais pas, la Bibliothécaire est toujours prête à d’autres partages. 🙂

      Merci à toi. Passe une douce journée.