Excuses tardives… mais sincères.

Une lettre inattendue, c’est comme un cadeau du ciel, un miracle…

– Tu exagères de nouveau !

Non, pas vraiment. Imagine… Nous étions donc en janvier. Deux mois – ou presque – auparavant, j’avais publié ma lettre ouverte à Jean d’Ormesson.

J’ai honte d’avoir pu penser que ce qu’ils avaient montré dans ce reportage à la télévision était totalement vrai et que j’étais bien bête d’avoir envoyé ce manuscrit à quelqu’un qui ne le lirait pas.

J’ai honte, oui…

– Tu vas battre ta coulpe longtemps, aller à confesse, dire trois « Pater Noster » et deux « Ave Maria » pour te sentir mieux ?

Non, je pourrai peut-être me contenter d’un acte de contrition ?

– Certainement pas ! Tu dois faire un effort et déployer toute ton énergie (s’il t’en reste) afin de trouver un moyen original… de le faire rire pour qu’il te pardonne vraiment.

Tu crois ?

– J’en suis sûr !

Ah… Que penserais-tu d’une nouvelle rencontre, dans le monde enchanté de Quichottine, dans ce virtuel qui n’en est pas vraiment ?

– Je ne pense pas… du moins pas avant de voir !

Je vais d’abord dresser le décor. La pièce est immense. Sur le mur, à gauche, deux grandes fenêtres encadrées de tentures de velours d’un bleu profond. Le même tissu habille un grand fauteuil où rêve un monsieur aux cheveux blancs. Il a sur les genoux un livre dont je ne peux lire le titre. Sa main y repose, le gardant ouvert comme s’il lisait. Mais il ne lit pas, je crois, il regarde le paysage à travers les carreaux. Il pourrait suivre les nuages qui passent au-dessus des grands arbres du parc, et qui se reflètent dans un bassin alimenté par une fontaine. Je sais qu’à l’un de ses quatre coins, une sirène s’est endormie.

La regarde-t-il aussi ? Je crois qu’il serait capable de la réveiller, et même de la faire danser !

– Pour cela, il faudrait qu’il lui redonne des jambes et des pieds…

Oh, il le peut, j’en suis certaine. Il est un peu magicien, beaucoup enchanteur. C’est un charmeur…

Mais ne m’interrompt pas tout le temps !

Je continue. Près de l’autre fenêtre, un grand bureau, de ceux que l’on dit « ministres » parce qu’ils ont des tiroirs des deux côtés. Une jeune femme est assise là.

– Jeune ?

Oui, jeune, assurément. Mais je ne vois pas son visage, le soleil qui brille me la cache. Elle a une voix plaisante à écouter, mais je sens qu’elle est capable de la rendre impérieuse, de se faire obéir, même sans la forcer.

J’écoute… je suis assise face à elle. Mais je ne sais pas comment je suis entrée.

– « Après une lecture attentive, nous avons malheureusement décidé de ne pas retenir votre ouvrage, sans la mesure où il ne correspond pas à notre ligne éditoriale. »

(Je pourrais lui répondre que je le savais mais je ne voudrais pas lui couper la parole et passer pour impertinente…)

Elle prend la lettre que j’avais jointe à notre manuscrit… je suis ravie. La lettre n’a donc pas été perdue ou mise à la corbeille à papiers.

« Comme vous le faites remarquer vous-même, cet ouvrage est sans doute plus destiné aux enfants et adolescents qu’aux adultes bien qu’un grand nombre d’adultes pourraient prendre un grand plaisir à s’immerger dans l’univers du jeune Papilio. »

(Je continue à me taire… et je crois malgré tout qu’un énorme sourire vient de jaillir sur mon visage, un peu comme lorsque Papilio comprend qu’il peut transformer les toits qu’il voit de sa fenêtre en un merveilleux paysage champêtre… Pour mieux comprendre à quoi je ressemble à cet instant, il faut revoir le petit film d’animation que Davy a réalisé pour la grande sortie nationale de notre livre…)

– « En outre, nous publions moins de dix titres français par an, ce qui restreint fortement nos choix de publication. »

(Douche froide… Finalement, j’aurais peut-être dû écrire le roman en espagnol, le faire éditer à Barcelone, l’un des grands pôles éditoriaux de la littérature européenne, et, ensuite, en proposer une traduction aux éditeurs français…)

La jeune femme a vu mon sourire se figer. Elle reprend ma lettre… J’ignore si elle espérait que j’intervienne ou si elle est plutôt satisfaite de l’effet produit. Après tout, c’est moi qui ai dit du mal de son papa.

– « Jean d’Ormesson est un écrivain très occupé qui n’a malheureusement pas le temps de lire tous les manuscrits que les écrivains lui adressent… »

Je retiens un soupir qui serait déplacé dans ces circonstances. Jean d’Ormesson n’a pas bougé. Pourtant, je sens sa présence toute proche.

Je reprends pied et me rendant compte que j’ai raté une partie de ce que mon interlocutrice me disait. Flûte ! J’espère que ce n’est pas trop grave de ne pas la citer.

– « …. bien que très enfantin, il nous a beaucoup ému. »

Dommage ! Elle parlait sans aucun doute de Papilio… Cette fois, je ne la quitte plus des yeux.

– « Votre style d’écriture, très doux, fait l’effet d’une jolie berceuse que l’on fredonnerait à notre oreille. »

Chouette ! Me voilà rassurée. C’est donc pour ça que mon époux s’est endormi… il n’a pas l’habitude que je lui chante des berceuses…

– « Les illustrations sont splendides, emplies de sensibilité et toujours merveilleusement placées dans le manuscrit. »

Quel bonheur pour Davy ! Je l’imagine soudain écoutant, l’oreille collée à la lourde porte de chêne.

– « L’histoire, touchante, nous a beaucoup plue. »

(Mais, alors… pourquoi ne pas l’éditer ?)

– « Cependant… »

(Je crois que je me tasse de plus en plus sur ma chaise. Que je n’aime pas ce « Cependant » et tout ce qui devrait suivre !)

Elle reprend. Elle a dû entrevoir mon envie de disparaître… mais pas le moindre trou de souris pour m’y glisser. D’ailleurs, je n’ai pas le bon format pour le faire !

– « Cependant, vos clins d’œil, beaucoup trop fréquents, peuvent très vite devenir lassants. L’intertextualité de votre manuscrit est bien trop importante pour qu’on parvienne à y voir votre originalité propre. »

(Elle va me parler du Petit Prince, c’est sûr…!)

– « L’influence du Petit Prince de Saint-Exupéry est en effet perceptible dans chaque instant de votre histoire mais c’est sans doute quelque peu pénalisant, étant donné que votre propre personnalité est noyée sous celle de cet auteur que vous semblez chérir. »

(Ah bon ? Finalement, je repasse en boucle ce qu’elle vient de dire… il y aurait un compliment caché dans ses mots…?

J’aime le verbe « chérir »… C’est un verbe tendre, je le préfère au verbe aimer car on aime tout et n’importe quoi, du fromage à son mari en passant par ses amis et son chien… On ne chérit pas ainsi. C’est un sentiment si profond… Oui, j’apprécie qu’elle ait employé chérir… Je n’aime pas Saint-Exupéry, je chéris le Petit Prince et j’apprécie tout ce qu’il représente pour moi.)

– « Cependant, nous vous encourageons à présenter votre manuscrit à d’autres maisons d’éditions plus à même de vous publier que nous. Nous vous conseillons par ailleurs de vous tourner vers la littérature de jeunesse plutôt que la littérature adulte, ou du moins, vers des maisons d’édition qui publient de la littérature de l’imaginaire, telle que du fantastique, de la fantasy et de la science-fiction. Vous aurez plus de chance de recevoir une réponse favorable. »

Je ne sais pas si l’étonnement se peint ou non sur mon visage. Elle a terminé, elle me rend le manuscrit. Je sais qu’elle l’a lu avec attention. Je sais qu’elle doit être de ceux qui se sont laissés bercer par notre histoire, qui sont entrés dans le monde de Papilio.

Que lui dire qu’elle ne sache pas ?

Elle parlait comme si elle voulait rester un peu impersonnelle, mais elle n’a pas pu s’empêcher d’envelopper du regard l’homme qui vient de se lever et qui s’approche en souriant.

– Bonjour Mademoiselle !

J’ai vingt ans quand il me regarde ainsi. Il a toujours été un grand séducteur, il le sera toujours, même s’il lui arrive d’oublier des visages, même si c’est lui qu’il regarde dans nos yeux.

J’ai vingt ans… et dans cette pièce si grande, entourée de tant de livres où des écrivains plus ou moins oubliés aujourd’hui ont fait vivre leurs rêves, leurs fantasmes, et, parfois, leurs chagrins et leurs dépits, je me sens toute petite.

Je redeviens la pensionnaire à qui l’on avait appris à la faire, comme autrefois, du temps de Napoléon et de Mme Campan et, avant de sortir, à reculons pour ne rien perdre de l’instant qui se fige doucement sur la photo que je ne prendrai pas, je leur fais à tous deux, ma plus belle révérence.

Pour rêver un peu devant d’autres révérences… celle d’Eugénie de Montijo au bal donné par Napoléon III…

La vidéo que j’avais proposée à l’origine a été supprimée sur Youtube. 🙁

Merci encore aux Éditions Héloïse  d’Ormesson qui m’ont adressé la lettre dont j’ai extrait une partie du contenu pour ce billet. (Mots en italiques bleues.)

90 commentaires à propos de “Excuses tardives… mais sincères.”

  1. Je viens de lire la suite du 22/03/2013 et celle-ci, et en y réfléchissant bien, c’est cette réponse des éditions Héloïse d’Ormesson qui t’a permis de digérer cet accouchement difficile. Comme je te le disais hier, tu es intelligente et tu sais prendre du recul, et tu nous feras encore ne nombreux Papilio. Bises et bon jeudi

    • J’écrirais d’autres livres, c’est certain.

      J’ignore encore ce que je ferai de ceux qui attendent dans mes cartons…

      Mais, ce qui est encore plus certain, c’est que Papili aura des petits frères.

      Davy va publier tout bientôt un recueil de dessins… j’ai hâte de l’avoir entre les mains.

      Ce jeune homme a de l’or dans les doigts !

      Bises et douce journée, ma Zaza. Merci d’avoir suivi ces liens.

  2. Quel suspens!! Un peu déçue cependant…je m’attendais tellement à un dénouement de dernière minute heureux…déçue qu’aucun éditeur n’ait voulu prendre le risque de faire entendre la petite musique de Papillo au plus grand nombre…mais peu importe, même dans le « gris », Papillo a su entrer chez d’autres qui ont su l’écouter et l’écoute encore !
    Il eût été dommage que Papillo dorme dans un tiroir…Tu l’as fait s’évader, Quichottine, pour notre plus grand bonheur !
    Vive THE BOOK EDITION qui permet à de nombreux Papillo de vivre hors des sentiers lumineux cencés être l’apanage d’éditeurs éclairés !
    Papillo aussi a trouvé son chemin…un chemin que l’on prend lorsque l’on fait l’école buissonnière: un chemin plein d’éclaircies entre les arbres !!Un chemin plein de surprises et de charme…loin de ces vilaines et bruyantes autoroutes si encombrées !

    Belle journée à toi Quichottine et à bientôt !!
    Des bises et des sourires !

    • Je t’ai donc fait rêver un peu… et j’en suis contente, finalement.

      Tu sais, pour être publiée, il aurait fallu que j’aie quinze ans, ou que Papilio ait aussi des accès de fureur, qu’il se batte, qu’il fuie ou affronte des monstres venus d’autres planètes…

      Papilio est un très beau livre, je n’en renie aucun de ses contenus. J’ai aimé l’écrire, je sais que d’autres ont aimé le lire.

      Toi, toi qui as lu tant de livres, tu m’as fait de très beaux compliments à son sujet et je ne peux imaginer une seconde que tu ne les avais pas pensés.

      Moralité, non, je ne regrette pas cette auto-édition. Je n’avais pas d’autre moyen de faire vivre Papilio… sauf peut-être à l’offrir totalement à Davy et effacer mon nom de la couverture, ce qu’il n’aurait jamais accepté.

       

      Lui est jeune, il aurait pu mieux séduire un éditeur, sans moi.

      J’espère ne pas lui avoir porté préjudice et qu’il fera de nouvelles rencontres avec plein d’autres écrivains qui porteront ses personnages bien plus loin que j’aurais pu le faire.

      Merci pour tous tes mots, Nickyza. Merci pour tes encouragements. Ils me touchent infiniment.

       

      Passe une douce journée. Je t’embrasse très fort.

  3. Je suis un peu déçue par la chute. J’espérais que ces éditions avaien accepté de vous publier… Bisous

    • Non… là, c’est tout à fait normal. Ils n’éditent pas de livres pour la jeunesse, et, finalement, c’est surtout un livre pour adolescents ou adulescents. 😉

      Bisous et douce soirée.

  4. Même si la « chute », comme d’autres l’ont écrit, n’est pas à la hauteur de l’espérance que tu as fait naître, on peut se réjouir de la qualité de la réponse.. Et cette réponse me permet de formuler ma « critique », car je ne trouvais pas, en fait, ce qui me gênait dans ce « roman ». S’il me semble bien écrit, agréable, et digne de figurer sur une table de chevet, j’avais une restriction à formuler, mais sans savoir vraiment la dégager. Et là, c’est devenu évident: c’est, comme elle le dit si bien, l’intertextualité, qui me paraît plus liée à un manque de confiance en toi qu’à un plagiat. Car souvent, je me suis dit: mais pourquoi dit-elle ça? On le sait!.. Voilà, c’est résumé!… nous en parlerons, je l’espère, de vive voix!
    Je t’embrasse

    • Nous en parlerons très bientôt de vive voix.

      En fait, ce qu’il faut savoir, c’est que c’était tout à fait une prise de position.

      J’ai voulu que Papilio, qui admire vraiment ce livre, comme je l’admire aussi, en fasse son compagnon de chaque jour. J’ai souligné chaque clin d’oeil littéraire, alors que si je n’avais pas mis de notes de bas de page si je n’en avais rien dit, certains seraient passés tout à fait inaperçus.

      C’était une erreur… ou peut-être un excès d’honneteté.

      Merci d’avoir précisé ton avis premier, m’Annette.

      Je t’embrasse et te dis à très bientôt.

    • Pour cela, il faudrait que je le récrive.

      Ce sera pour une autre fois. J’ai beaucoup appris avec cette recherche…

  5. Papilio, je l’ai dégusté à petites doses, juste avant de m’endormir, comme une petite douceur que l’on s’offre avant de plonger dans le néant. Et je sais que j’y reviendrai, que je le proposerai à ceux de mes petits-enfants, lecteurs assidus, quand ils viendront passer quelques jours à la maison.
    Je n’ai pas été déçue par la chute puisque je savais que c’était une auto-édition.
    Je t’embrasse très fort et je te souhaite une douce nuit.
    Je n’ai pas fini de répondre aux com chez moi….

    • Chère Cricri !

      Merci d’avoir dégusté ainsi notre livre… Je suis heureuse qu’il t’ait plu.

      Papilio est un personnage que j’aime et je n’aurais pas voulu qu’il reste dans un tiroir.

      Je n’ai pas fini non plus… mais j’avais une nouvelle fois pris du retard. 🙂

      Douce et belle soirée à toi. Je t’embrasse fort.

  6. Et bien voilà, tu es fixée ma Quichottine ! Je ne commenterai pas davantage, j’ai un regard critique envers M. d’Ormesson…
    Douce journée. Je t’embrasse.

    • Je suis fixée… Mais, de toute façon, Papilio a eu ses lecteurs, ses critiques, ceux qui l’ont aimé ou pas.

      C’est seulement ainsi qu’un livre peut vivre vraiment.

      Merci pour tout, Marité. Je t’embrasse. Passe une douce soirée.

  7. C’est toujours un plaisir de recevoir une réponse, même avec du retard. Je ne pense pas que ce sois du baume qu’elle met dans ce refus, mais une analyse du livre qui ne conviendrait pas à ce que fait sa maison. Mais tout ce qu’elle écrit et une preuve que ton livre a été lu, et même peut-être apprécié. Qu’elle aurait peut-être voulu lire enfant !!

    J’apprécie cette façon de nous conter des passages de cette lettre.

    Bonne fin de semaine avec bises de nous deux

    • J’ai aimé sa lettre… Je n’y ai rien trouvé à redire.

      C’est un véritable encouragement pour moi car je savais qu’elle ne publierait pas ce livre. Je ne l’avais pas envoyé là pour être publié, juste pour être lu.

      Merci tout plein Patriarch.

      Je suis contente que cela te plaise.

      Bises affectueuses et douce soirée à vous deux.

  8. Mieux vaut encore une réponse négative que pas du tout, à mon avis… Il existe de nos jours des auto-éditions pour que son « enfant » puisse vivre dans un livre en attendant un grand jour autrement qui sait…. Bon W-E Quichottine, j’espère qu’hier fut un succès… Bises de jill

    • Je suis tout à fait d’accord avec toi… et lorsque la réponse est argumentée de cette façon, c’est un véritable cadeau.

      Merci, Jill. C’était une belle matinée.

      Bises et douce soirée.

  9. Ca doit être très agréable de constater que le livre a été lu avec attention.
    Bon week end Quichottine.
    Bisoux doux.

    • Tout à fait.

      Je ne pouvais espérer mieux.

      J’espère que tu auras passé un bon week-end toi aussi.

      Bisous doux et belle soirée à toi.

  10. Ils ont pris le temps de rédiger une très longue lettre et son contenu doit-être pris à mon avis comme un grand compliment.
    Je suis un peu d’accord sur le fait que Papilio est du domaine féérique, hors du réel. Il nous fait rêver … partir dans son univers bien à lui. J’ai bien aimé ta façon malgré ta déception, de commenter cette lettre avec humour.
    Ton livre méritait d’être édité, mais les hommes ne sont pas des dieux et ils ne font que des bêtises.
    Gros bisous

    • Cette lettre est un très beau cadeau. Ils ont lu, m’ont expliqué le pourquoi de leur décision… et en même temps m’ont donné des raisons de persévérer dans l’écriture… Même si…

       

      Merci pour tes lectures attentives, pour ta gentillesse et ton amitié.

      Je t’embrasse très fort. Prends bien soin de toi.

  11. J’ai lu les deux « épisodes  » de ton attente , de ta déception et finalement de ta joie , doublée de remords!!
    C’est valorisant de savoir que tu as été lue , et « commentée.
    Ton manuscrit n’a pas été jeté à la poubelle, comme tu le craignais , avec ta lettre :on peut même penser que la lecture a été attentive puisqu’ils partent aussi des illustrations de Davy . Je ris en imaginant ton époux s’endormant , à ta lecture! Ah! Les hommes! Aucune sensibilité! hi!hi!
    Je te souhaite un bon week end; bisous

    • Je ris en te lisant… c’est vrai que les hommes réagissent parfois de façon inattendue.

      Mais bon, c’est ma faute, j’aurais dû le laisser lire tout seul. 🙂

      Oui, je suis heureuse d’avoir reçu cette lettre. C’est un beau dénouement à notre aventure éditoriale.

      Bisous et douce soirée, Fanfan. Merci pour tout.

  12. Je crois que tu devais plus au moins t’attendre à cette réponse , qui n’est pas si négative en soi …
    Belle critique , belle étude et surtout bien résumée !
    Papillio à trouvé son chemin et je suis sure qu’il aura une belle vie ..
    Bises Quichottine , profite bien de ton Dimanche

    • Je savais qu’ils ne publieraient pas. J’ai lu certains des livres publiés chez eux.

      Mais je suis contente d’avoir eu l’avis d’un professionnel. Un véritable refus argumenté. Aucun des arguments avancés ne peut être réfuté. Ils ont raison.

      Donc, tout va bien. 🙂

      Le livre plait à certains, déplaît à d’autres, ce qui est tout à fait normal. L’important, c’est qu’il soit lu.

      Bises et douce soirée, Claudine. Merci pour tout.

      (j’ai passé un bon dimanche en famille… c’était bien agréable.)

  13. Une lettre très encourageante en effet.

    (Merci pour les liste de participants au défi et Jeudi en poésie, j’ai pu ainsi faire de belles lectures)

    • Merci à toi pour ces visites amicales.

      Passe une douce soirée, Enriqueta. J’ai adoré mon « quart » sur la coquille. 🙂

  14. Je viens de regarder et écouter la vidéo. Difficile de tout comprendre avec le peu de latin et d’italien qui me reste…

    Bondiou… je me vois mal à cet époque avec ma verve de titi et mon maintien de vieux loubard…

    Bon samedi. Bises affectueuses de nous deux

    • Tu aurais peut-être été l’un de ces « mauvais garçons » dont on parle dans les romans… Je ne sais, mais en tout cas, tu l’aurais été avec un coeur « gros comme ça » !

      Bises affectueuses et douce soirée à vous deux. Merci pour tout.

  15. alors ils ont bien répondu ! c’est bien-
    en effet parler du petit prince, les éditeurs ne voient que ça ! ça te pénalise !!
    tu sauras pour le prochain !
    en tout cas chapeau pour ta persévérance !!
    bisous !!

    • Il aurait pu être moins présent qu’il ne l’est… mais c’était un effet voulu lors de l’écriture du roman. Papilio adore le Petit Prince… alors, il est normal qu’il en parle de temps en temps.

      Merci, Lady Marianne.

      Bisous et douce soirée.

  16. toi alors !…j’aime bien ton récit,
    Bisous, MIAOU !!!

  17. c’est bon de savoir que le manuscrit a été lu, d’avoir un avis même si ce n’est pas celui attendu
    J’ai aimé Papilio et je relis souvent un chapitre (dans le désordre !) pourtant je devrai être adulte avec un changement de dizaine qui se profile !
    bonne journée Quichottine

    • Je suis d’accord avec toi. L’avis – bon ou mauvais – est ce que j’attendais.

      Merci de m’avoir donné ici le tien.

      Passe une douce soirée.

  18. ah je suis déçue (pour toi!). Je m’attendais à une bonne nouvelle! Bon c’est déjà bien qu’ils prennent le temps de te répondre et d’expliquer ce qui leur a plus et pas
    bisous et bon week-end.

    • Ne le sois pas. J’étais contente d’avoir cet avis si bien argumenté.

      Bisous et douce soirée, Lilwenna.

      Merci pour tout.

  19. Te faire publier en espagnol, tu m’as trop fait rire !
    Dis ils t’ont répondu c’est déjà énorme.
    Allez, courage!

    • J’y pense très sérieusement.

      Je vais attendre que l’économie espagnole retrouve la santé… ou je le ferai publier en Amérique Latine.

      Merci, Aude.

      Cette réponse est un magnifique cadeau pour moi.

      Passe une douce soirée. Bisous.

  20. C’est finalement une très jolie réponse et comme Papilio s’est trouvé un gite et un couvert, la notion négative n’est plus très importante. En revanche quel contenu ! cette lettre est très constructive et n’est pas une réponse vaine. Je comprends que tu en sois satisfaite.Désolée de ne pas passer très souvent, je suis un peu(beaucoup) occupée ces temps ci et délaisse beaucoup la toile. Mais je vous retrouve, toi et ta bibliothèque, toujours avec grand plaisir. Gros bisous.
    PS. J’ai aperçu que vous aviez un stand avec Davy au salon du livre ! J’ai hâte que tu nous racontes ce moment…

    • J’ai adoré cette lettre, sais-tu ?

      Elle est très encouragante, parce que chaque critique est acceptable.

      T’en fais pas, Cathy. Je sais que tu es peu présente et je me doute bien que si tu pouvais passer, tu le ferais.

       

      Nous étions sur le stand de TheBookEdition. C’était plutôt chouette. Même si les visiteurs étaient d’abord intéressés par ce que nous pensions de l’auto-édition.

       

      Gros bisous et douce soirée à toi. Prends bien soin de toi, Cathycat. Merci.

  21. Alors là! Voilà qui est intéressant!
    Merci de nous avoir communiqué la réponse d’Héloïse (d’ormesson) qui a de toute évidente lu attentivement ton manuscrit!
    Je t’embrasse,
    Gigri

    • Je trouve aussi que c’était intéressant…

      Merci à toi, Gigri.

      Passe une douce soirée. Je t’embrasse.

  22. Une bien jolie lettre, même si c’est un refus, ton Papilio a tout de même plu. Je suis ravie pour toi, tu as osé, bravo. Suis son conseil, vers d’autres maisons d’édition, je croise les doigts pour que ça marche, ça m’a tant plus, et peut intéresser tout âge
    Je t’embrasse
    Annick

    • Papilio connaîtra encore d’autres aventures, j’en suis certaine. Mais, pour l’instant, il faut que je passe à autre chose.

      Merci, Tit’Anik. Je suis heureuse qu’il t’ait plu.

      Je t’embrasse. Passe une douce soirée.

  23. Bonsoir ma chère Quichottine, j’ai aimé ta façon de t’introduire en audience dans le bureau très impressionnant que tu as imaginé ou peut-être entrevu lors du reportage télévisé, tout en refusant d’éditer Papillote, tu as matière à orienter la poursuite de la publication, c’est vrai que cela s’approche un peu du style fantasy. C’est aussi une lettre qui m’apparaît assez fouillée en explications,autant de points qui ne lèveront pas de doutes quant à leur refus. Te voilà armée pour le futur. Bravo pour ce billet magnifique malgré la déception . Gros bizzoux et bon dimanche …repos !

    • Je l’ai imaginé ainsi… Peut-être ne ressemble-t-il pas du tout à celui de l’écrivain ou de sa fille.

      d’ailleurs, ce n’est sans doute pas elle qui m’écrit. Mais ce n’est pas grave, j’ai aimé le contenu de cette lettre.

      Merci pour tout, Tricôtine. Passe une douce soirée. Gros bisous à toi aussi.

      (J’espère que tout s’est bien passé lors de vos portes ouvertes…)

  24. Qu’elle ait pris la peine de répondre, je trouve que c’est bien, même si elle ne le publie pas. Votre livre remporte quand même du succès et qui sait ce sera peut-être pour le prochain.

  25. C’est un texte qui m’a beaucoup émue… Il m’a fait penser à des choses et une lettre de ce genre que j’ai reçu un jour… Mais point de découragement, jamais!
    Bravo pour la naissance de Papilio que je me ferai un plaisir de lire un jour.
    Je ne peux presque pas me servir de mon bras droit en ce moment , j’ai lu tes autres articles mais écrire est très difficile avec l’épaule déboîtée. Tu me pardonneras de ne pas te laisser d’autres commentaires.
    gros bisous et un beau dimanche, je vais essayer d’aller dormir malgré la douleur
    Cendrine

    • Il ne faut jamais se décourager… c’est vrai.

      J’espère que tu m’en diras davantage un jour quant à la lettre que tu as reçue.

      Je te remercie pour ta présence… surtout, prends bien soin de toi, Cendrine.

      J’espère que le repos va t’avoir un peu soulagée.

      gros bisous et douce soirée. Merci pour tout.

  26. C’est l’éternelle complainte de éditeurs ! Le salon du livre (où je serai entre 14 et 18h chez mon éditeur « Corsaire ») est l’occasion de rencontrer et de distribuer quelques manuscrits. Malheureusement nous arrivons dans un monde où 10 000 nouveaux livres arrivent chaque année. Faire son trou, si petit soit-il reste très difficile…

    • très difficile sinon impossible… alors, tu vois, je suis contente de la solution choisie.

      Finalement, les deux cents lecteurs de Papilio, c’est mieux que rien. 😉

      Passe une douce soirée. J’espère que ton après-midi chez ton éditeur t’aura apporté plein de nouveaux contacts et de nouveaux lecteurs.

      Merci pour tout, Jeanmi.

    • Merci à vous deux.

      J’espère que vous aurez passé une bonne journée.

      Douce et belle soirée. Gros bisous.

  27. voilà une jolie lettre même si la réponse a été négative…Elle a lu le livre attentivement…merci de partager cela avec nous

    • Je trouve aussi… C’était tout à fait ce que je désirais.

      Merci à toi pour ta présence et ces mots en partage.

      Passe une douce soirée.

  28. Pas facile la vie de l’édition ! en tous cas merci pour tes écrits Quichottine et Papilio a une belle place dans notre bibliothèque 🙂
    Doux dimanche & gros bisous de nous deux

    • Merci de m’avoir fait confiance pour Papilio.

      Je suis contente que tu aies aimé.

      Douce soirée et gros bisous à vous deux.

  29. Comme je l’ai dit ailleurs, je suis terriblement en retard, et donc tout a été dit sur le sujet… Permets-moi seulement une question : comment, dans ta rencontre, as-tu fait pour prendre le métro, à l’heure de pointe, avec ta crinoline ?

    • Si je te dis que je suis morte de rire, me croiras-tu ?

      D’abord, je n’ai pas pris le métro.

      Mon prince charmant est venu me chercher en carosse et tu sais quoi ? Il n’y avait pas de conspirateur sur le trajet.

       

      Je suis arrivée entière à destination. 🙂

      Je t’embrasse fort. Passe une douce journée.

  30. ah mais finalement tu avais reçu une réponse. et des plus attentives me semble-t-il.
    la vidéo a été déplacée par l’utilisateur, du moins c’est ce que j’ai compris du message qui s’affiche en anglais
    bises et beau dimanche

    • Merci de me l’avoir signalée… Je l’ai supprimée de l’article.

      Dommage, mais on n’y peut pas grand chose.

      Ce doit être pour ça que j’en mets rarement sur le blog.

      Bises et douce journée, Jeanne.

  31. Voilà, c’est fini.

    Le livre vit autrement, il vous a trouvés, vous, les lecteurs qui m’ont fait confiance ici et chez Davy.

    Dimanche, je vous parlerai de notre dédicace au salon du livre de Paris.

    A l’heure où j’écris, je sais seulement que je vais demain y retrouver Davy Durand.

    Bonne journée à tous.

    • Je sais que tout cela, finalement, était important surtout pour moi.

      Mais, si j’ai voulu le partager avec d’autres, c’est parce que cette expérience pourra servir à ceux qui rêvent de publier ailleurs que sur la Toile.

      Je ne sais pas ce que sera demain, ni ce que deviendront au fil du temps les livres que nous auto-publions. J’espère seulement que ceux qui les ont achetés, ceux qui les achèteront peut-être encore, ne regretteront pas de faire ce pas vers cette littérature que l’on dit « grise » parce qu’elle reste le plus souvent à l’ombre de celle qui vit en pleine lumière… juste « parce que ».

      Douce journée à vous tous.

  32. La réponse tout en étant négative , n’a pas été bâclée .
    Mais , je trouve que d’avoir réagi et édité le livre par vous-mêmes a permis de partager ce recueil et d’enchanter les lecteurs.
    Je l’aime beaucoup, je relis de temps en temps des pages avec le même plaisir et ….je rêve .
    Je pense que ce livre est autant pour les enfants qui savent encore rêver que pour les adultes qui doivent réapprendre à le faire.
    C’est une belle réussite à vous deux.
    Merci Quichottine , douce soirée, bisous.

    • C’est une magnifique réponse… J’ai adoré.

      Chaque défaut souligné est bien présent dans notre livre.

      Je suis personnellement très heureuse de la décision que nous avons prise, même si je sais maintenant qu’avec quelques modifications nous aurions pu trouver un éditeur.

      Mais aurions-nous vendu plus de livres pour autant ? Je ne peux pas le savoir. 🙂

      Tu nous as fait confiance en achetant notre livre… c’est une belle preuve d’amitié, et, je suis très heureuse qu’il t’ait plu.

      L’article que tu avais rédigé m’a beaucoup émue… plus que cela encore.

      Merci pour tout, Erato. Bisous et douce soirée à toi.

  33. Elle l’a lu vraiment et en plus elle t’explique ce qu’elle en pense c’est rare. Même si c’est un refus, je pense que cette lettre a dû te faire plaisir car au moins il y a de la considération. Bisous

    • Elle m’a fait un bien fou.

      Je préfère une critique constructive et argumentée à une réponse bateaau ou une non réponse.

      Merci, Martine.

      Bisous et douce soirée à toi.

  34. Beaucoup de positif dans cette réponse …Qui doit te permettre d’avancer … Ce que tu fais.
    Merci pour ce partage et très belle journée
    Bises

  35. Tu as eu l’Honneur d’être lue par la maison d’Ormesson et d’avoir eu une réponse attentive – (j’aime la façon dont tu nous la présentes cette réponse !) –

    Ton petit personnage est bien vivant – et on l’aime , même … auto-publié –

    je ne pense pas que ce soit une question d’âge de ne pas avoir été retenue pour publication – ne fais pas de complexe avec ça – et comme le dit Héloïse d’Ormesson : tu peux tenter ta chance ailleurs –

    Breizh Amitiés !

    • Merci, Maimiti.

      C’était un honneur… j’ai apprécié, d’autant plus que je savais que mon manuscrit ne correspond pas du tout à ce qu’ils publient habituellement.

      Je retenterai ma chance chez eux avec un autre livre… pour adultes cette fois, et dont je sais qu’il correspond à leur ligne éditoriale… mais il faut d’abord que je le termine. 😉

       

      Merci pour tout, ma chère Melly. Passe une douce soirée. Je t’embrasse.

  36. Personnellement je trouve que cette réponse est … belle malgré le refus de publier Papilio. Tu n’as pas à en rougir. Les compliments sont là et le négatif n’est pas si négatif.
    Et puis,n’avoir que des compliments ne permet pas d’avancer mais de piétiner. Alors je sais que tu vas avancer et même bondir!
    Papilio vit!!! Vive Papilio et leurs auteurs et vive la suite!

    • C’est une magnifique réponse, et j’avoue qu’elle m’a fait un immense plaisir.

      Papilio vit, c’est vrai. Il a franchi les limites de la blogosphère vendredi. Même si ce ne sont que quelques exemplaires vendus, c’est important.

      Merci pour tout, Marie. Passe une douce soirée.

  37. En tout cas , la réponse est sincère et ça te donne des pistes lorsque tu rechercheras à faire éditer tes nouveaux écrits et la suite de Papilio 😉
    Bon samedi Quichottine Bisous (:-*

  38. Moi j’ai aimé Papilio et maintenant il a sa place dans ma bibliothèque près du  » Petit Prince » et de  » La petite dame en son jardin de Bruges ». Il m’a confié qu’il s’y plaisait beaucoup avec le chien qui dort près de lui pendant que je me balade sur l’ordinateur de blogs en blogs…

    • Comme c’est gentil… Je ne le savais pas en si bonne compagnie. Je suis ravie.

      Passe une douce soirée, Pâques. Merci !

  39. Je « vois » plein de mots d’encouragements dissimulés entre ces mots de « désolation » … une bien belle réponse même si

  40. Cette remarque sur l’intertextualité est très intéressante, elle me frappe beaucoup, car c’est une tendance que j’aurais fortement !
    Ce qu’elle dit est un peu logique : c’est vrai ça peut noyer. Ca peut.
    Ce genre de lettre ne doit pas être facile à recevoir.
    Il n’y a toutefois aucune porte fermée, elle le dit bien.
    Bisous

    • Il faut que j’apprenne, non à ne plus faire référence à mes lectures, on n’écrit jamais à partir de « rien », mais à ne plus le souligner. 🙂

      Merci pour cet avis que je partage. Passe une douce soirée, Corine. Bisous.

    • Merci Martine. C’était un dimanche familial… J’ai été peu sur l’ordinateur, donc, j’ai pris du retard.

      Bises et douce soirée.

  41. bonjour, ma chère Quichottine,
    j’ai lu attentivement ta lette nous racontant ta journée de dédicace où tu as eu de bons contacts avec les visiteurs et les lecteurs… c’est très important et gratifiant
    et cette lettre-ci qui a l’air sincère…
    merci de nous feire partager cette aventure littéraire
    bon dimanche à toi
    gros bisous d’amitié
    jean-marie

    • Et un grand merci à toi pour ta présence et tes lectures assidues.

      Passe une douce soirée, Jean-Marie.

      Gros bisous d’amitié.