Alain Grousset & Carl Delaisse, Et s’il n’y avait plus de livres ?

Nous avons vu, hier, comment ce livre était arrivé entre mes mains. Il s’agit de l’un des deux « cadeaux de Noël » de ma meilleure amie.

Je vous présenterai le second plus tard…

(Dom, ne t’inquiète pas, tout viendra en son temps.)

Je vous disais qu’il s’agissait pour moi d’un vrai bijou, et, même si la librairie Gallimard l’a rangé dans les « Essais », je l’ai lu avec gourmandise, goulûment, en sachant qu’il resterait sur mes étagères et que je pourrais toujours le relire, en déguster l’une des pages avec bonheur, quand je voudrais.

Il comporte presque tous les mots que j’aurais pu écrire sur les pages lignées que les auteurs offrent à leurs lecteurs à la fin de l’ouvrage pour qu’ils puissent écrire « leur déclaration d’amour » à eux.

Il contient bien davantage, évidemment. Je l’ai d’abord « picoré » ; Daniel Pennac parlerait du droit de « grappiller ».

J’ouvrais les pages au hasard, y trouvais de quoi penser et/ou rire. Une page par texte, sans que je sache jamais quelle main l’avait créée.

La toute première, ce fut la page 61.

Elle commençait par une exclamation dont je me demandai brièvement s’il se pouvait que ce soit vrai.

« Je le hais! »

Un « Je » majuscule, en très grand, et ce verbe haïr qui laisse « détester » bien loin sur l’échelle des sentiments négatifs. Je n’ai jamais « haï » un livre, je n’en ai même détesté aucun, même s’il m’est arrivé de conjuguer pour eux le verbe aimer à la forme négative.

Ouf ! Ce verbe ne s’adressait pas au livre. Il faut dire que ça aurait été vraiment mal venu d’utiliser « haïr » pour un livre dans ce qui était présenté comme un florilège de déclarations d’amour, ne le pensez-vous pas ?

Mais qui haïssait-il donc pour l’écrire de façon si appuyée en page 61 ?

J’ai continué ma lecture, sans plus tarder… (Vous savez bien que les pensées surgissent à pleine vitesse et que je mets souvent plus de temps pour les écrire que celui qu’il m’a fallu pour passer de la première ligne à la suivante.)

« Je le hais !

Vous savez, ce petit jeune,

Qui se croit libraire. »

J’ai connu de vieux libraires, amoureux de leurs livres, qui savaient tout de ceux qu’ils avaient sur leurs étagères, ou sur leurs présentoirs, dans les bacs parfois qu’ils sortaient sur le trottoir quand il faisait beau… Une incitation à la découverte pour les passants, un « pousse au crime » pour l’un ou l’autre d’entre eux – plus démuni – qui trouverait l’occasion trop belle et s’échapperait non sans avoir glissé dans sa poche un recueil de poèmes délaissé par d’autres, un roman méprisé par la plupart mais dont il découvrirait la beauté, seul face au fleuve, assis sur un banc ou simplement sur une marche d’escalier.

Mais je réfléchis… Un libraire pourrait-il être jeune et se faire aimer de ceux qui lui rendent visite ?

N’y a-t-il pas aussi pour les lecteurs une émotion intense à faire découvrir à celui qui est censé tout savoir un livre qu’il ne connaît pas, à le lui faire aimer ?

« Celui avec son petit gilet,

sponsorisé par un magasin,

le cul vissé sur sa chaise tournante,

qui ne vit que par écran interposé. »

Pourquoi l’ai-je coloré en rouge ce petit gilet ?

Pourquoi ai-je mis tout de suite un visage à ces mots ?

Je crois que nous avons tous eu un jour de ces rencontres, ces vendeurs par forcément jeunes – même si souvent peu âgés – dont nous aurions aimé obtenir un sourire, un mot respectueux, une réponse…

« Celui qui d’un air condescendant,

daigne interroger son ordinateur

afin de chercher l’ouvrage

que vous ne trouvez pas dans les rayonnages. »

Je pourrais continuer moi-même, vous le pourriez aussi.

« Celui qui est persuadé que, de toute façon,

vous lui avez donné un mauvais titre

ou écorché le nom de l’auteur. »

Il existe vraiment, ce vendeur-là. Je ne l’appelle pas libraire. Il est de ceux qui se moquent bien des livres, qui soupirent lorsqu’ils sont dérangés dans l’activité qui les occupait avant votre venue (téléphoner, envoyer un SMS… discuter du dernier film vu ou de leur capacité à séduire les filles…)

Je sais, j’exagère, mais je ne dois pas être bien loin de ce que l’auteur de la page avait en tête en l’écrivant.

« Celui qui enfin le déniche sur son écran,

encore en noir et blanc,

et qui vous dit laconiquement :

– Faudra le commander.  »

Il a fallu parfois lui épeler le nom de l’auteur, lui donner la date de parution, voire même l’ISBN, pour qu’il vous prenne au sérieux et arrête de vous regarder comme si vous tombiez de la Lune ou, plus certainement de la planète Mars.

Il a cherché en désespoir de cause, pour que vous arrêtiez de l’enquiquichottiner*.

Il a cherché parce qu’il a senti que vous ne lâcheriez pas le morceau, que vous étiez presque prêt(e) à appeler le chef de rayon ou – pire – le responsable du magasin.

Sinon, il vous aurait bien envoyé paître, comme il l’avait fait juste avant pour une autre… Une lectrice qui ne savait pas.

Elle ressemblait un peu à celle qui cherchait « Liliane est au Lycée »… (à la page 63 de ce livre). Mais, là, le libraire avait trouvé. Il s’agissait de « L’Iliade et l’Odyssée« .

J’ai ri… devant le cheminement de ce véritable libraire qui a su poser les bonnes questions et, de déduction en déduction, a sorti de la pile le livre demandé, qui n’avait bien sûr rien à voir avec le titre proposé !

J’ai ri, tout en sachant que ces passionnés existent, que j’en ai rencontré à maintes reprises.

Le dernier dans une librairie incroyable, dans un petit village de montagne, dans les Alpes de Haute Provence, à Banon, près de Sisteron. Elle a nom « Le bleuet ».

Une rencontre, mieux, un rendez-vous, avec quelqu’un qui a su écouter ma demande, qui m’a répondu gentiment, et qui a su orienter mes recherches vers le bon rayon, malgré l’étendue de sa librairie sur plusieurs étages et ses milliers d’ouvrages.

Un libraire qui m’a confortée dans l’idée que le livre avait encore beaucoup à vivre, qu’il pouvait encore passionner, faire rêver.

Le livre, c’est ma liberté aussi, ma liberté de ne pas toujours savoir, ma liberté de rencontrer ceux qui ne sont pas moi, juste en tournant des pages… sur un nouveau livre, avec ou sans images.

Alain Grousset et Carl Delaisse ont eu raison. De livre à libre, il n’y a qu’une lettre.

« Vois-tu mon grand ?
Un livre a un dos, il te porte.
Un livre déroule deux couvertures,
il te réchauffe.

Le livre possède des nerfs, des coiffes, des mors,
des gardes, il te défend.
Un livre a une tête tant qu’il te fait penser,
et des f
onds pour ne pas te noyer.

Plein cuir, c’est vrai qu’il peut être aussi
plein chagrin, mais sa gouttière empêche
le trafic des larmes. Un livre a un corps,
c’est un ami comme les autres.
Ce qu’il te dit, c’est à toi de le répéter ou pas.

À une lettre près, livre est libre, et, vois-tu,
mon grand, est-ce un hasard, vraiment ?  »

(30)

* Enquiquichottiner : agacer quelqu’un à la manière de Quichottine, verbe admis dans Le Petit Quichottin illustré.

N.B. Les premières citations de cet article vous ont permis de lire la page 61 dans son intégralité. Ces citations, ainsi que la reproduction de la page 30 seront peut-être retirées, conformément aux injonctions de la loi sur la propriété intellectuelle qui n’autorise pas la reproduction intégrale d’un texte sans l’aval de son auteur ou de ses ayant droits.

J’ai demandé l’autorisation à l’éditeur.

À l’heure où je publie ce billet, j’ignore s’il me l’accordera.

Mais je voulais vous montrer comment et pourquoi ce livre m’avait séduite, dès les premières pages lues.

Merci à tous ceux qui le liront.

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Alain Grousset et Carl Delaisse


Et s’il n’y avait plus de livres ?


© 2012, Hachette Livres (Marabout)

ISBN : 978-2-501-07455-1

(5,99 €)

144 commentaires à propos de “Alain Grousset & Carl Delaisse, Et s’il n’y avait plus de livres ?”

  1. Ah pas faux côté grande librairie… petite est tenue par un amoureux qui n’en vit plus forcément bien… ! Merci pour ce partage ci sur ce livre… 100 déclarations d’amour ! Quel beau titre…. et bon dimanche Quichottine… Bises

    • C’est vrai qu’il vaut mieux qu’il vende aussi autre chose, ou qu’il ait fait de sa librairie un lieu de rencontres…

      Personnellement, j’aimerais bien un magasin avec près de la vitrine, un petit coin aménagé pour discuter des dernières parutions ou des nouvelles éditions d’anciennes lectures, tout en buvant des boissons chaudes… Thé, café ou chocolat. 🙂

      Passe une douce journée, JB. Merci pour ta présence.

  2. je viens de lire ton post d’hier….et celui-ci dans la foulée!
    perso, je ne peux imaginer un monde sans livres…ben, ce « libraire » dont parle le livre…..oui j’en ai connu!
    mais à Cayenne dans une librairie, je cherchais deux livres…qui n’étaient pas en rayon…j’ai vu le
    « patron  » lui-même qui devait les commander et comme ce serait long, m’a-t-il dit,il a même pris mon no de tél portable.ne m’a jamais appelée…je suis retournée quelque temps après au magasin en question…de mes livres commandés, point….par contre, les vendeurs, des jeunes ont gentiment cherché dans les rayons…et point de patron ce jour-là!ni de livres d’ailleurs!
    je ne fais pas la promo de la librairie et je n’en plus jamais franchi la porte!
    Quand je pense à mes libraires de métropole qui se pliaient en 4 pour leurs clients….je leur rends visite quand je suis là-bas…et trouve toujours un petit quelque chose à leur acheter.
    et depuis, je suis inscrite à la bibliothèque de Cayenne.
    (pour en revenir aux cafards,les vrais, je leur fais une chasse acharnée….)
    je te souhaite un bon dimanche, bisous.

    • Nous ne sommes pas hélas égaux devant ce qui nous est proposé à proximité.

      (C’est pourquoi je ne blâme pas les librairies sur le Web, c’est une bonne alternative quand on est loin.)

      J’espère que tu trouves toujours ton bonheur à la bibliothèque.

      Bisous et douce journée, Annick. Merci pour ta réponse.

  3. Mais comment pourraient-ils te refuser cette autorisation s’ils ont lu ton article Quichottine. Je crois, sans flagornerie, que personne ne pourra leur faire une meilleure publicité.
    J’ai beaucoup ri avec « Liliane est au lycée » car cela m’a rappelé une anecdote dans laquelle je fus la « naïve ».
    Un jour au début, de notre mariage (j’avais 20 ans), l’oncle de mon mari nous parle de Cahors où je n’étais jamais allée et où nous devions aller ensemble.
    Il avait un bon accent des « ponticauds » limougeauds et moi encore mon accent pointu de parisienne. Je l’entends dire que nous allions voir « Le pauvre à l’entrée ». Et moi de me poser mille questions sur ce pauvre si célèbre que l’on en parlait jusqu’à Limoges.
    Nous partons donc pour Cahors et quelle ne fut pas ma surprise en découvrant que le fameux pauvre n’était qu’un pont : « Le Pont Valentré ». J’ai ri mais en cachette. J’avais tellement honte que pendant des années je n’ai pas osé raconté cette confusion. Mais en te la racontant j’en ris encore !
    J’aime bien ces livres que l’on garde près de soi, sur une table de nuit ou à côté de l’ordinateur, pour flâner un petit moment, s’évader, respirer…
    Et en regardant l’heure, je me dis que je ferais bien d’aller en feuilleter un sous la couette. Demain matin il faut tout faire vite pour partir en balade et profiter de ce beau soleil qui nous est promis…
    Je t’embrasse très fort et je te souhaite un bon dimanche.

    PS : attends quelques jours avant de nous présenter un autre livre, je suis faible devant les tentations…. :-))

    • Ils en ont le droit… mais tant que je n’ai pas de nouvelles, tout va bien. 🙂

      Un immense merci pour ce partage, j’ai ri, tu sais, tout en pensant à ce pont que j’ai pu voir en vrai.

      Ma table de nuit est aussi très encombrée, autant que mon bureau d’ailleurs. Il faut vraiment que je range ! … Mais dès que l’un de ces livres n’est plus à portée de main, c’est bizarre, j’ai l’impression de l’avoir perdu.

      J’espère de tout coeur que tu as pu profiter du soleil. Il est encore ici ce matin, ça fait du bien.

      Je t’embrasse très fort, Cricri. Passe une douce journée.

      (Je vais t’écouter un peu pour les livres et programmer autre chose ces jours-ci.)

  4. merci à toi qui farfouille les mots pour nous les offrir.

    J’ai tant à lire ici, et je viens de commander un Pessoa « le livre de l’intranquillité… beau pavé, comme je les aime.

    A l’occasion, je penserai à cet ouvrage et à toi.

    Bisous plein.

    • Je n’ai pas lu ce livre… Je chercherai à la bibliothèque. 🙂

      J’aime bien Pessoa, d’habitude.

      Merci, Ma Polly.

      Bisous doux et belle journée à toi.

      PS : J’ai du retard à la Petite fabrique… il faudrait aussi que je m’occupe aussi des Anthologies. J’attends un courrier de l’association Rêves pour le faire.

      Il est aussi peut-être temps de lancer un nouveau projet. Je vais préparer un courriel pour Aza et toi. J’espère de tout coeur que ce sera possible.

  5. Tu sais toujours aussi bien faire partager tes passions !
    J’ai aussi connu un vieux libraire dans un immense magasin à étages, qui savait toujours où était le livre qu’on lui demandait …
    Bon, je patiente … 😉
    Bon dimanche
    Bisoux doux

    • Ces libraires sont de plus en plus rares je crois, du moins par ici…

      Merci pour ta patience et tes mots en partage, Dom.

      Bisous doux et belle journée à toi.

  6. Bonjour!
    Je ne colle pas tout à fait à ton sujet, mais la haine est parfois un aspect de l’amour , ne crois -tu pas ?
    Autre sujet, décidément, aujourd’hui, c’est moi qui fais des détours, je ne comprends plus rien, tu as deux blogs? Tu n’abandonnes plus o-b?
    Gros bisous et pardonne mon incompréhension.

    • Je ne peux qu’approuver, pour ce qui est de la haine. 🙂

      Pour répondre à ta question : non, je n’abandonne plus O-B, pour l’instant, tant que je peux y publier sur l’ancienne plateforme.

      Ensuite, soit je m’adapterai, soit je supprimerai tout, sans plus rien construire ailleurs.

      (La faute à Ekla… qui a modifié sans prévenir sa façon d’héberger les images… Puisqu’elles sont déjà parties dans un « no man’s land » où nous n’avons plus la possibilité de les supprimer ou de les modifier, je n’ai plus de raison de quitter O-B.)

      Mon « carnet à spirales », sur Blogspot, restera. Il a d’autres fonctions, un autre rôle dans mes écrits.

      Gros bisous et douce journée à toi. Je n’ai rien à pardonner Aude. 🙂

  7. J’espère que la permission te sera accordée car ce sont ces extraits qui donnent envie d’aller plus loin et d’acheter le livre
    Merci de nous le faire connaître

    • Je l’espère aussi… Je ne crois pas avoir exagéré en citant ces deux textes.

      Merci à toi pour ta présence, Gazou.

      Passe une douce journée.

  8. Je crois qu’on l’a tous connu ce vendeur au gilet rouge !
    J’aime beaucoup le titre de ce petit livre, qui en plus est à un petit prix, accessible pour tous, et je vais le noter sur ma liste d’anniversaire. Merci Quichottine pour tes partages, ah oui j’oubliais j’ai adoré le mot enquiquichottiner 🙂
    Gros bisous de nous deux et doux dimanche

    • Je suis heureuse qu’il te plaise, Laure. Quand tu l’auras lu, tu me diras ?

      Bisous doux et belle journée à toi.

  9. Le petit jeune me fait penser à certains d’un magasin assez connu…. Mais ce livre doit être plaisant à lire et aussi à disséquer pour encore mieux l’apprécier… surtout pour moi, qui n’est pas « la comprenette » aisée…

    Bonne journée de dimanche chez vous, avec bises de nous deux.
    PS: une belle balade ce matin, temps très froid, mais pas ou très peu de circulation !!!

    • Certains textes appellent d’autres savoirs, d’autres sont beaucoup plus abordables, pleins de notre quotidien. C’est aussi ce que j’ai aimé.

      Le second que j’ai cité sur ma page parlera davantage aux relieurs, aux spécialistes du livre, sans pour autant être sans signification pour ceux qui ne le sont pas.

      Merci pour tout patriarch. J’espère que tout va bien chez toi. (Ici, quelques problèmes d’ordinateur, mais ça a l’air de mieux aller ce matin.)

      Bises affectueuses et douce journée à vous deux.

  10. Les vieux et vrais libraires deviennent rares …
    On retrouve dans les descriptions proposées les caractéristiques des « vendeurs de livres » d’une enseigne bien connue …

    • Les écoles qui conduisent à ce métier les préparent à des emplois plus forcément en rapport direct avec le livre.

      Mais c’est sans doute notre façon de consommer qui en est la cause. 🙁

      Vit-on encore en ne proposant dans son magasin que des livres ? Je ne sais pas.

      Passe une douce journée, Liza.

  11. A Rochefort sur mer pas loin de chez mes parents , il y a toujours eu une très ancienne librairie …elle y est toujours et on pourrait se demander si elle ne va pas s’écrouler sous la poussière accumulée dans ces rayons …la librairie bibliothèque dont on rêve d’entrer ….et delà on se demande si les propriétaires savent tout ce qu’il y a dans leurs rayons !!
    Merci pour ton coup de coeur du jour !
    Bises Quichottine

    • Je ne sais pas s’ils le savent, mais je sais que c’est le genre de magasin où j’adore rentrer. 🙂

      Merci à toi, Claudine.

      Bisous et douce journée.

  12. Un livre que je lirai certainement ma Quichottine. J’adore la façon dont tu en parles, et la page 30 qui donne la définition d’un livre est magnifique.
    Dévorer page après page l’écrit de l’auteur, l’histoire, ses ressentis, les messages qu’il fait passer, l’odeur également du papier, si caractéristique…. !!!
    Et aussi les petits libraires qui conseillent, qui orientent le lecteur.
    C’est certain que la grande distribution a détruit ce beau métier et même les spécialistes comme la FNAC ne remplaceront jamais les petits bouquinistes ou libraires passionnés et dont c’est la raison de vivre.
    Je reviens sur le passage, quand tu parles de l’ordinateur et de cet écran qui ne nous est d’aucune aide pour le choix d’un ouvrage. C’est vrai. Mais j’ajouterais que par ce biais de communication, nous pouvons découvrir des passionnés comme toi, qui font passer des émotions, et conseiller certains lecteurs. Merci ma douce rêveuse, en attendant que tu nous parles du second livre offert à Noël. Bises et bon dimanche.

    • Un grand merci pour ces mots, Zaza.

      Je suis heureuse que tu partages mon avis sur ce livre et sur les librairies.

      … Je ne peux qu’être d’accord avec toi sur les découvertes qu’Internet nous permet.

      Le second livre, ce sera pour plus tard… mais je ne vais pas l’oublier, rassure-toi.

      Bises et douce journée à toi.

  13. il a des clones…je l’ai rencontré (dans plusieurs librairies) chez des marchands de livres et autres articles !
    Merci quichottine je te demande l’autorisation d’utiliser ce terme d’enquiquichottiner que je trouve très joli à l’oreille
    bon dimanche et bisous

    • Enquiquichottiner est un terme qui appartient à tous les Quichottiniens. 🙂

      J’avoue que j’avais beaucoup aimé le découvrir à l’occasion de la création de notre petit dictionnaire… et que je n’hésite pas à l’utiliser car il me correspond bien. 🙂

      Bisous et douce journée à toi. Merci, Josette.

  14. Il y a deux choses très différentes:
    1) être libraire
    2) être vendeur de livres
    Le second pourrait vendre aussi bien de l’encaustique, que de la poudre de perlimpimpin.
    Bisous ma Quich’ et bon dimanche

    • Je suis d’accord… J’aurais dû faire le distingo…

      Alors, y a-t-il encore des libraires ? Je le crois, mais ils se font rares par chez nous.

      Bisous et douce journée à toi, Clo.

  15. et tu m’as bien fait rire avec Liliane est au lycée pour « L’Iliade et l’Odyssée » et évidemment ta mise en perspective de ta lecture et de lieux que je reconnais m’interpelle particulièrement.
    Bises

    • Merci !

      Je suis contente d’avoir sans doute bien choisi les extraits proposés.

      Si tu le lis un jour, tu me diras ?

      Bises et douce journée.

  16. tu présentes toujours bien les livres, tu donnes envie de les acheter !
    Je crois que tout le monde rencontre hélas des vendeurs au gilet rouge ! Par contre, j’aime bien aller dans une des librairies de ma ville où il y a 2 vendeuses qui savent toujours répondre à vos questions sans regarder leur ordi, et donnent l’impression d’avoir lu les milliers de livres qu’il y a autour d’elles, tellement elles connaissent de choses ! C’est un plaisir
    et trop drôle Liliane est au lycée !!
    bises et bonne fin de dimanche

    • Merci !

      C’est un véritable plaisir quand on rencontre des passionnés? j’ai testé aussi. 🙂

      Je suis contente d’avoir pu te faire rire.

      Bisous et douce journée à toi, Lilwenna.

  17. On a tous rencontrés ces employés de librairie (on ne peut pas les appeler « libraires « , qui cherchent d’un air excédé le livre qu’on ne trouve pas, et qui ,de plus, n’y connaissent pas grand chose en livres!
    Heureusement,il y en a qui se mettent en quatre pour nous aider (j(ai bien aimé : Liliane au lycée)!
    Tu me donnes de plus ne plus envie de lire ce livre .
    Le « bleuet »: j’y passerais des journées entières !
    Bisous

    • Si tu le lis un jour tu me diras ?

      J’ai vraiment beaucoup aimé, chaque page.

      Pour le Bleuet, je suis d’accord. Je crois que je ferais pareil si j’habitais pas loin. 🙂

      Bisous et douce journée, Fanfan. Merci !

  18. Une réflexion pleine de l’amour des livres, et qui nous fait aimer les livres.
    Merci pour cette belle page, Quichottine.

  19. bonsoir Quichottine,
    je vois que je ne suis pas la seule à me perdre dans tes adresses… et de ce fait, j’attends que tu te poses pour savoir où tu es vraiment… le fait d’avoir fermé mon blog, sans doute, m’a éloignée des préoccupations de publication…
    Cet article est drôle, et ce type d’employé « sévit » partout! il y a aussi ceux qui se cassent la tête!
    Quant aux livres, j’espère bien qu’ils resteront, car je ne saurais m’en passer!
    Je t’embrasse, douce et incorrigible rêveuse!

    • Je n’en ai plus que deux actives, M’Annette.

      Je serai ici et dans mon cahier à spirales… je crois que c’est le mieux. 🙂

      Je suis heureuse que tu sois de ceux qui ne pourraient se passer des livres… nous sommes nombreux, et cela me rassure. 🙂

      Je t’embrasse. Passe une douce journée.

  20. Non non, tu n’exagères pas , nous avons tous connu ce personnage qui cherche sur son ordinateur ! tu as eu la chance de découvrir le Bleuet mais sache qu’à Sisteron nous avons également un vrai libraire , non pas un vendeur de livre ! hi!hi! pas besoin de lui épeler le nom de l’auteur , il est surprenant ! j’en ai encore eu la preuve cette semaine en lui demandant un livre très peu connu , je l’ai vu partir en arrière boutique me le chercher !

    Un plaisir Quichottine de te lire, c’est ici que je t’ai rencontrée et je reste fidèle à ta bibliothèque mais rassure toi je te lis ailleurs … Tu sais que je suis un peu occupée en ce moment et en plus une mauvaise angine vient de se déclarer ( juste avant mon départ pour Feytiat) mais je me soigne , les plantes du sud sont très bénéfiques !
    Je t’embrasse bien fort et te souhaite une belle soirée

    • Ainsi donc, il faudrait que j’aille m’installer près de chez toi. Tant qu’il y a des livres, tout va bien. 🙂

      Prends bien soin de toi, Marie. La grippe sévit encore et elle est très mauvaise.

      Je t’embrasse fort. Passe une douce journée.

  21. Ah ce que j’aimerais être libraire et pouvoir parler de « mes » livres avec les acheteurs potentiels!

    • Tu parles très bien de ceux que tu lis… il faudrait que plus de personnes s’intéressent à ceux que tu écris.

      Il faut du temps mais ne perds pas courage.

      Passe une douce journée.

  22. J’aime bien ces découvertes de livres auxquels on aurait pas pensé…
    Pour le libraire, pas de romantisme, il y a les amoureux des livres et les commerçants, parfois les deux cohabitent….Il faut bien vivre, avec le sourire, c’est mieux! Bises VITA

    • Je suis d’accord… Je crois que je n’aurais pas été un bon libraire, mais parler des livres que j’aime, oui, je crois que je sais faire. 😉

      Passe une douce journée. Bises.

  23. Il y aurait Quichottine pour ne pas nous laisser sans lecture. Non, cela le fait penser à certaines périodes où les livres ont été brûlés, pas si vielle car moi qui ne regarde que très peu les informations j’y ai assisté? Que ce soit ici ou là-bas, on n’a pas le droit de faire disparaître la mémoire.
    Bisous.
    Tu as été la seule à avoir été lue aujourd’hui (par moi).

    • Je ris… Merci ma Pimprenelle !

      Cependant je sais que je ne suis pas seule à parler de lecture, heureusement.

      J’aime savoir que tu fais passer aussi cet amour des livres… Merci pour cela aussi.

      Bisous et douce journée à toi. Ta présence est un bonheur.

  24. J’ai dégusté la suite de ton texte, véritable gourmandise qui m’a rappelé des moments fort désagréables, comme à de nombreux amoureux des livres…
    Une librairie a une âme et le libraire est le gardien de cette âme qui s’incarne en de multiples fragments colorés. Quand le papier devient prisme de nos émotions, quand les mots pulsent et nous aimantent dans leur sillage comment supporter de l’indifférence, de la bêtise, de l’irrespect? Je me dis surtout que ce petit libraire (qui n’a de libraire que le nom) passe à côté de bien des délices…

    Je te souhaite une belle nuit, bises chaleureuses

    Cendrine

    • Je crois – j’espère – que ceux qui passent à côté de ces délices finiront peut-être par trouver « leur » livre, celui qui leur ouvrira la porte de ce monde merveilleux où chacun peut trouver plus que des mots ou des images…

      C’est quelque chose de précieux.

      Je te souhaite une merveilleuse fin de semaine, Cendrine. Merci pour tout.

    • Moi, je ne sais pas le faire… 🙂

      Bonne journée à toi aussi (et morte de rire devant ton commentaire !)

  25. Bonjour Quichottine

    Merci pour ton commentaire qui me fait chaud au coeur.

    Suis très pris en ce moment par le CGCP groupe de Cyber Généalogie de Charente-Poitevine dont je suis membre administrateur.
    Et je dois ménager ma vue …
    Bises des farfadets

    • Je suis heureuse d’avoir pu passer un moment chez toi… tu sais, je ne t’oublie pas.

      Merci pour ces nouvelles.

      Prends bien soin de toi, surtout. Les yeux, c’est important.

      Bises et douce journée.

  26. Bonjour Quichottine,
    Ta présentation des livres est toujours très explicite et donne envie de les lire.
    La fin des livres peut-être pas, mais Internet a fait beaucoup de mal.
    Pour les animaux, l’exposition devrait durer environ deux ans et je pense qu’après il seront vendus aux enchères au profit d’associations comme c’était le cas pour la cow parade et les cool globes.
    Bon début de semaine
    Bisous

    • Je présente souvent les livres qui me plaisent…

      Ce n’est pas forcément pour que vous vous les procuriez, mais c’est toujours un plaisir pour moi.

      Merci pour ta réponse qui confirme ce que je croyais.

      Bisous et bonne fin de semaine à toi.

  27. Oh oui, et encore chez toi je suis certaine que tu as su dégotter un bon libraire, ou plusieurs, dans nos petites villes il,y a la médiathèque récente , qui a besoin de s’étoffer, mais sinon c’est le style supermarché…A Pau, il y a encore des exceptions mais là du coup c’est moi qui manque de temps, j’y vais peu et je n’ai souvent pas le temps de flâner…Bonne idée de bouquin ! Bisous Quichottine

    • J’en connais quelques uns, c’est vrai…

      Si tu le lis un jour, tu me diras ce que tu en auras pensé ?

      Merci pour ce partage, Marine. Bisous et douce journée.

  28. Merci pour la suite de la présentation de ce livre, y retrouver des ressentis partagés incite encore plus à le lire.
    Ici, dans la ville proche, il n’y a quasiment plus de  » vraie  » librairie. Les  » centres culturels  » de grandes enseignes ont pris la place, sauf qu’ils n’ont de centre que le nom (même pas la localisation sauf pour un) et de  » culturel  » encore moins si on conçoit aussi la culture comme un partage !
    Je vais donc adresser un compliment à une dame qui tient une Maison de la Presse qui ressemble davantage à une librairie dont elle serait la libraire-conseillère. Elle ne manque pas de demander son avis à son mari et je me sens sur la même longueur d’ondes question lectures ! On sait tout de suite qu’elle aime les livres.
    Bonne semaine, Quichottine. Bises.

    • Un grand merci à elle… tu le lui passeras de ma part aussi. 🙂

      J’aime parler avec ceux qui aiment vraiment les livres, qu’ils en fassent commerce ou pas.

      Merci à toi pour tes mots et ta présence.

      Bises et douce fin de semaine, Midolu.

  29. C’est vrai parfois le temps manque pour lire…et c’est dommage… mais un Monde sans livre… Grrrrr, pas possible!
    Il donne envie ce livre…
    Une librairie est sacrée : L’ombre du vent de Zafon.
    Gros bisous Quichottine,
    J’espère que tu vas bien,
    Prends bien soin de Toi,
    Messire merlin et Moi….

    • L’ombre du vent m’a laissé un souvenir impérissable… j’ai adoré !

      Merci pour ce partage. 🙂

      Gros bisous, Sylvianne et une caresse à Messire Merlin.

      Prends bien soin de toi.

  30. Moi qui m’égare depuis le début dans tes allées, tes chroniques, et maintenant to petit carnet à spirales, je suis en tous cas heureuse de retrouver une possibilité de te répondre! Ce tableau de commentaire-ci veut bien m’accueillir, alors que l’autre (je te l’ai dit), me refuse obstinément. Alors j’en profite pour te souhaiter bien du bonheur sur ton chemin retrouvé, et beaucoup, beaucoup, de belles histoires pour charmer tes lecteurs et lectrices, toujours si fidèles.
    Je t’embrasse fort,
    Lorraine

    • Merci de tout coeur Lorraine. Je suis contente de te retrouver ici.

      Je t’embrasse très fort. Passe une douce journée.

  31. je ne pense pas que l’informatique remplacera les livres … bise quichottine

    • J’en suis certaine, parce que ce n’est pas du tout la même lecture…

      Bises et douce journée Dom.

  32. Il est impossible que les livres en papier n’existent plus… Toucher le papier, tourner les pages fait trop partie de la lecture… Il y a quelque chose de…Sensuel que de caresser les pages d’un livres…
    Je t’embrasse fort Quichottine, bonne soirée.

    • C’est tout à fait ce que je ressens…

      Merci pour ce partage, Liliane.

      Je t’embrasse fort. Passe une douce journée.

  33. Pour aller dans votre sens, un jour, je m’adresse à un vendeur tel que vous le décrivez et je lui dis chercher un ouvrage de Khrishnamurti. Il se tourne vers son écran et me dit : Murti, c’est son nom ?
    Bonne journée.

  34. Tes pensées de lectrice sont un vrai bonheur pour leur pointe d’humour, leur justesse de vue, et ta façon de les présenter donne envie d’aller parcourir les pages de ce livre. Il est vrai que se perdent ces amoureux des livres capables de susciter l’envie du promeneur de librairie. Ce n’est qu’un exemple entre autres de la mécanisation ambiante, de la dépersonnalisation : Une voix enregistrée, un renvoi sur un écran, un intermédiaire ignare ou dont la compétence se limite au formulaire lu ! Il y a encore des « résistants », quelques uns, rares…
    Bises

    • Je ne sais pas s’ils sont si rares… mais je suis contente que tu sois parmi les « résistants »… (oui ?)

      Bises et douce journée. Merci pour ce joli compliment.

  35. Bonjour Quichottine,

    Ah ça, il y en a qui ne sont pas faits pour ce métier. Il faut aimer le Livre avec un grand L. Je rencontre aussi ce problème dans les magasins de produits d’art. Un désastre lorsque l’on veut un renseignement bien précis.
    Travailler dans une libraire peut-être une vraie passion.. que j’ai vécu
    Bises de douce journée
    Martine

    • Quelle chance !

      J’aurais aimé y travailler…

      Je crois que lorsqu’on ouvre un magasin, la passion que l’on a pour ce que l’on vend est important.

      Bises et douce journée à toi.

  36. Mais que m’arrive-t-il aujourd’hui ? C’était une journée pleine de sensations incroyables.
    Merci Quichottine.
    Bisous et douce soirée.

    • Si ce livre en a été l’occasion, j’en suis heureuse.

      Bisous et douce journée à toi, Pimprenelle. Merci !

  37. J’adore ces quelques mots : « De livre à libre, il n’y a qu’une lettre. »
    Lire, c’est être libre. On s’évade en lisant et le support papier est plein de poésie même s’il nous arrime au sol.

    Bonne soirée, Quichottine, je suis fatiguée et je m’en vais dormir.

    Bonne nuit et à bientôt.

    • Les livres sont du papier que les arbres nous ont offert… Alors, j’aime l’idée de cet ancrage au sol…

      Nos livres sont nos racines.

      J’espère que tu as pu te reposer un peu.
      Merci pour les pensées que tu m’offres.

      Douce et belle journée à toi.

  38. J’ai lu rapidement les commentaires à ton apologie d’un livre que tu as aimé. Bravo! Tes lecteurs sont admiratifs et enthousiastes.
    (Faut t’avouer que j’ai très mal aux yeux…!) Je reviendrai lire plus longuement ton article: tes lecteurs m’y ont incité.
    Cela m’a touché chère Quichottine.
    Je t’embrasse
    Gigri

    • C’est tout gentil, Gigri.

      Mais, surtout, prends bien soin de tes yeux.

      Je t’embrasse. Passe une douce journée.

  39. Merci de nous faire découvrir ce livre que je vais m’empresser d’acheter. Une fois que l’on sait lire on peut tout faire, tout découvrir, tout apprendre. On découvre la liberté. Bisous

    • Si tu le lis, tu me diras ?

      (En confidence, je suis sûre qu’il te plaira… je ne voudrais pas me tromper.)

      Bisous et douce journée.

  40. Tu sais toujours aussi bien faire partager tes passions !
    J’ai aussi connu un vieux libraire dans un immense magasin à étages, qui savait toujours où était le livre qu’on lui demandait …
    Bon, je patiente … 😉
    Bon dimanche
    Bisoux doux

  41. tu décris si bien les livres
    que tu donnes envie de les lire
    j »ai aimé cette façon de décrire ce libraire
    ben oui je me replonges dans des souvenirs (rires)

    merci pour la présentation de ce livre
    j’ai aussi aimé sa définition en fin d’article
    gros bisous

    • Merci, Sonya.

      J’espère que beaucoup le liront, car c’est un livre accessible, pour toutes les bourses, même en temps de crise. 🙂

      Je me suis régalée…

      Bisous et douce journée à toi.

  42. J’ai beaucoup aimé ta critique de ce livre. J’ai eu affaire aussi à ce type de vendeurs dans les grandes surfaces même parfois spécialisées. Tu m’as bien fait rire avec « Lilianne est au lycée ». Hier nous sommes allés à Pieds à la médiathèque de Cergy le haut « visages du monde ». Joli bâtiment mais décevant. En y allant je suis passée devant chez toi très discrètement et j’ai déposé un petit cadeau dans ta boîte aux lettres. Bisous

    • Tu m’as émue très… J’avais écrit à l’auteur pour lui demander le recueil que tu m’as offert… Un immense merci, Martine. Cela m’a permis de l’avoir entre les mains plus vite. 🙂

      Merci pour ce cadeau…

      Je ne suis pas encore entrée à la médiathèque nouvellement inaugurée à Cergy Le Haut. Je n’ai fait que visiter le quartier récemment. J’ai trouvé que ce devrait être agréable d’y vivre une fois les travaux terminés, bien que certains immeubles soient une fois encore trop proches les uns des autres à mon goût…

      Bisous et douce journée, Martine. Merci pour tout.

  43. bon alors voilà que tu publies ici ce jour ? je suis un peu perdue mdr… Bientôt il n’y aura plus de livres… plus au sens que nous connaissons… ce sera tout virtuel, rangé dans des tablettes, des portables et autres … comme nos anciens 33 tours, dépités… les livres les vrais seront des dinausores, mais comme il n’y aura plus d’arbres non plus, on n’aura guère le choix.. Pessimisme ou réalisme ? bisous Quichottine

    • J’ai fermé la porte ailleurs… Il n’y a plus d’autres bibliothèques que celle-ci.

      Je n’y ait laissé que ce qui avait été publié là-bas… sauf pour le Carnet à spirales qui restera un lieu de publications plus personnelles. 🙂

      Plus d’arbres ?

      Tu sais, je crois que nous disparaîtrons avant le dernier arbre…

      Cependant, tu as raison en un sens. Il ne faut pas gâcher le papier et si ce qui est imprimé doit finir au pilon, ce n’est pas la peine.

      Je ne répondrai pas à ta question. Je ne peux imaginer un monde sans aucun livre et les tablettes et autres lecteurs numériques auront sans doute d’autres inconvénients, même pour notre environnement.

      Bisous et douce journée, Katara.

  44. Tu me mets l’eau à la bouche, le ruisseau va se remettre à chanter, je vais pouvoir me désaltérer…
    Bonne journée, ici, voici le soleil, comme tu partages tes cadeaux, je partage ses rayons…

    • Merci pour ces rayons de soleil, ABC.

      J’espère qu’il restera un peu chez nous, nous en avons grand besoin.

      Heureuse que ce que j’ai dit de ce livre te plaise.

      Passe une douce journée. 🙂

  45. « Bientôt il n’y aura plus de livres… plus au sens que nous connaissons… ce sera tout virtuel, rangé dans des tablettes, » (Katara)cela, non…je ne l’imagine pas! il y aura toujours des « amoureux » des livres à tenir entre ses mains, à feuilleter, même dans les « jeunes « générations;.. le livre est un trésor où chacun aime se perdre parfois…. la tablette n’est pas un livre! et ne le sera jamais

    • Les sapins artificiels n’ont pas éliminé totalement les sapins naturels…

      Je sais bien que ce n’est pas pareil, mais pourtant, je crois qu’il y a quelque chose de charnel dans nos relations avec ces « objets » d’autrefois.

      La tablette n’est pas un livre, elle ne le sera jamais, mais elle a d’autres emplois possibles qui nous la rendront peut-être nécessaire.

      L’écran n’a pas remplacé le papier dans nos échanges, même s’il est plus facile et rapide d’envoyer un courriel qu’une lettre…

      Passe une douce journée, Mahina. Je t’embrasse très fort.

  46. Les vendeurs de livres ne sont pas tous libraires et encore moins bibliothécaires, c’est vrai. Tu as raison de ne pas jeter la pierre aux jeunes, car souvent, en tricot rouge, c’est un petit boulot qui apporte sa petite miette de pain, et parfois une petite miette de livres pour les étudiants.

    ça donne réellement envie de lire ce livre dédié aux livres.
    L’extrait de la P.30 est formidable, des mots qui chantent, j’imagine que la personne qui te l’a offert te connait très bien.

    J’ai bien envie, surtout qu’il n’est pas cher, en tout cas dans la grande librairie internetique sans âme et sans vendeurs.

    • Souvent, même, une miette de livres. Un travail d’étudiant que j’admire.

      … et quand ils aiment vraiment ce travail, ils sont agréables à fréquenter. J’en connais aussi. 🙂

      Elle me connaît depuis près de quarante ans. Nous avons tissé des liens très forts elle et moi. 🙂

      Il n’est pas cher du tout… Mais je n’ai pas regardé si on le trouvait partout. Il n’y a pas de raison. 😉

      Si tu le lis, tu me diras ?

      Passe une douce journée, Mr Yoyo.

  47. S’il n’y avait plus de livres, ce serait terrible mais c’est ce qui peut risquer d’arriver avec le numérique qui ruine les éditeurs et les écrivains. Ce n’est tout de même pas pareil de lire un livre papier que de lire sur une tablette. Bisous

    • Ce n’est pas la même chose, c’est vrai… Je pense que les deux lectures peuvent être complémentaires et qu’il faut garder nos livres papiers… le plus possible.

      Bisous et douce journée, Martine. Merci.

  48. En faite , il faut bien se dire que le livre n’est pas prêt de disparaitre , la liseuse comme on la nomme ne touche qu’un nombre bien limité de lecteurs et ça je le tiens d’une femme qui faisait des études pour devenir libraire 😉 et puis pour bien vendre une chose , il faut être passionné(e) et pas seulement connaitre les nouvelles technologies ou avoir du bagou >:)
    Bonne soirée Quichottine Bisous (:-*

    • Un grand merci pour ce commentaire… ces précisions sont bien nécessaires. La tablette, ce n’est pas « pour tous » pour demain.

      Bisous et douce journée à toi.

  49. belle semaine

    bisous créoles ma douce

  50. ce n’est pas possible, plus de livres, plus de Dieu, plus de temps à ne rien faire … non ce n’est pas possible !!! bises

    • C’est une valeur sûre… il ne faut pas le laisser tomber dans le musée des objets insolites de notre futur.

      Bises et douce journée.

  51. Tu m’as profondément intéressée et je vais me le procurer. Ton billet est très réaliste ,  » ce libraire , si l’on peut dire  » je l’ai rencontré récemment !!!
    Douce soirée, merci pur tous les échanges que tu nous offres. Bisous Quichottine

  52. Tu m’as profondément intéressée et je vais me le procurer. Ton billet est très réaliste ,  » ce libraire , si l’on peut dire  » je l’ai rencontré récemment !!!
    Douce soirée, merci pur tous les échanges que tu nous offres. Bisous Quichottine

  53. un petit passage d’amitié, les journées passent trop vite, soit je vieillis ou l’on nous demande beaucoup trop de choses, mais bon on n’a pas le temps de s’ennuyer – douce journée bises Mamy Annick

    • Un constat que je fais aussi… mais l’important c’est que ces journées si bien remplies nous plaisent.

      Douce et belle fin de semaine, Mamy Annick. Prends bien soin de toi. Bises.

  54. Bonjour Quichottine !
    Un monde sans livre Non !
    Merci de nous le présenter.
    Bonne lecture !et merci de ton passage sur mon blog .
    Bises Mamé

  55. Coucou Quichottine,
    Je suis bien contente de te retrouver ici, j’ai eu l’impression que je ne pouvais pas commenter sur ton autre plate-forme !? Ouf !!! Te voici revenue !!!
    Concernant le livre, j’ai l’impression que nous sommes dans une sorte de spirale infernale, et qui fait que les livres, certes, mais aussi les librairies indépendantes disparaissent petit à petit au profit de structures/chaînes très commerciales pour ouvrages très commerciaux… (et qui sont partiellement remplacés par des livres dématérialisés, qui plus est). Voici ce que je constate : un livre papier, ça coûte cher et la part « laissée » aux diffuseurs et aux libraires est importante, donc les maisons d’édition mutliplient les titres numériques moins coûteux… ce qui peut faire que le public s’intéresse de plus en plus à ce média, délaisse les librairies… qui pour survivre demandent un pourcentage encore plus élevé aux éditeurs ! Bref, la cata pour tout le monde.
    Je souhaite que la tendance ne s’accélère pas.
    En tout cas, merci de ce partage, et de l’espace que tu nous laisses ici pour discuter avec toi. Bisous.

    • Heureuse de te retrouver ici… 🙂

      La spirale infernale est terrible, j’en suis tout à fait consciente.

      Pour ta maison d’édition, n’as-tu pas pensé à publier en lançant d’abord une souscription qui te permettrait de ne pas travailler à perte ?

      Je ne sais pas comment… mais il faudrait peut-être l’envisager.

      Bisous et douce journée à toi. Merci d’être là.