Le mentor

Vita me suggérait – et elle n’est pas la seule – de me trouver un mentor, un écrivain connu qui pourrait m’introduire, me parrainer auprès de ses éditeurs.

Un mentor… Oui, j’y avais pensé.

Je l’avais fait autrefois, vous vous souvenez ? J’avais envoyé mon tout premier roman, une histoire un peu macabre, de celles que l’on peut écrire quand on est adolescente – un peu perdue – et qu’on affronte à la fois ses premiers émois et ses premières peines.

L’héroïne subissait beaucoup, agissait peu, et, finalement tentait de suicider avant de se prendre enfin en main, grâce à une rencontre…

Je ne vous raconterai pas la suite, elle n’a pas beaucoup d’intérêt aujourd’hui, il faudrait que je la récrive.

Cependant, à 17 ans, je la trouvais très bien, moi, cette histoire…

Je l’avais d’abord écrite dans un cahier à spirales… pour la recopier sur ma toute petite machine à écrire, une Olivetti portative, que l’on m’avait offert…

Ceux qui ont dix-sept ans aujourd’hui ne connaissent ni l’angoisse de la faute de frappe sur ces pages interminables ni le bruit que faisaient les touches et surtout le chariot, lorsque d’un petit coup de levier on l’envoyait de l’autre côté pour passer à la ligne.

J’avais un ruban bicolore… qui me permettait de mettre en rouge les majuscules de début de vers lorsque j’y transcrivais les poèmes, surtout les acrostiches.

Bon, voilà que je digresse de nouveau, que je pars ailleurs, vers cet autrefois où tout allait moins vite, où il fallait du temps, du soin, de l’attention pour que le tapuscrit ressemble à quelque chose.

Il m’a fallu trois ans pour qu’il soit enfin prêt… et que je l’envoie à Robert Sabatier.

Je venais de lire Les Allumettes suédoises… Un livre merveilleux à plus d’un titre.

Était-ce  un écrivain à la mode à l’époque ? Je ne sais pas. J’avoue que je ne regardais pas la popularité des écrivains pour les lire. C’est un livre que ma sœur aînée m’avait offert, en « grand format », à l’époque où je ne lisais plus que des livres de poche.

Imaginez… Je sens encore le poids du livre, le toucher de ce papier plus épais… Je vois encore les mots trouver leur place, sans que j’aie à suivre la ligne du bout du doigt en fin de ligne, pour ne pas perdre son fil à la ligne suivante, trop proche dans les livres de poche.

C’était un merveilleux cadeau.

C’était, ça l’est toujours, car je l’ai encore, sur mes étagères, moi qui n’ai plus de souvenirs de temps d’avant, ou si peu.

Ma soeur aînée reste pour moi dans ce livre, plus que dans nul autre.

Alors… Cet écrivain, sublime, avait pris le temps de me lire, de m’écrire une longue lettre… Il m’encourageait… pas à écrire, ce serait pour « après », mais à lire et relire, Colette, entre autres monuments littéraires.

Je lui ai toujours gardé mon admiration d’adolescente, mon profond respect.

J’ai acheté nombre de ses livres, et je crois que peut-être, si j’avais pu, s’il n’avait pas franchi en juin la dernière porte, je lui aurais envoyé Papilio.

Il m’aurait dit – peut-être – que j’avais progressé.

Je ris… J’ignore s’il m’aurait lu. Peut-être était-il débordé – comme d’autres – par les manuscrits de ceux qui essaient de trouver un mentor, un appui… « LA » clef qui manquerait, qui pourrait peut-être…

Ah que ces conditionnels me pèsent parfois !

Il n’était plus là, je n’y pouvais rien.

J’ai réfléchi… J’ai repensé au jeune rire d’un monsieur très âgé, à des yeux qui pétillaient.

C’était en novembre 2007… à Paris.

« IL » m’avait dédicacé un livre, pas n’importe lequel.

… et, en quelques mots de lui sur la première page, il était devenu mon parrain.

Vous ne vous en souvenez pas ? C’était la toute première fois qu’un académicien me dédicaçait un livre, et la première fois qu’il le faisait à « Quichottine ».

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Mais depuis, le temps a passé aussi pour lui… comme pour moi. Il m’a oubliée en cinq ans.

Aussi ne suis-je pas déçue que Monsieur Jean D’Ormesson n’ait pas répondu à ma lettre.

Je suis seulement désolée de la lui avoir envoyée avant de l’entendre dire à la télé qu’il en recevait chaque jour et qu’il n’ouvrait même plus les enveloppes.

Une lettre pour rien, un envoi inutile.

Si un jour il vient sur mon blog, ce dont je doute, il saura peut-être que je lui avais écrit.

130 commentaires à propos de “Le mentor”

  1. Dur ma Quichottine de s’apercevoir que de si « talentueux » écrivains ne prennent même pas la peine et le respect de lire le courrier qu’ils reçoivent. Heureusement que tous les écrivains n’ont pas son comportement. Bises et bonne soirée

  2. Bonjour chère Quichottine,

    La célébrité attire comme un aimant. Ces gens ces noyés sous les lettres. certains, ceux qui peuvent, prennent un secrétaire pour gérer cela. d’autres abandonnent face au déluge postal. dommage pour toi . J’aime bien Jean d’Ormeson.Peut-être auras-tu quelqu’un d’autre?
    gros bisous de bonne journée ( jardinage pour moi. )
    Martine

    • Je ne vais pas chercher un autre parrain.

      Ce n’est pas grave…

      L’essentiel, c’est que notre livre vive. Il sera dans le catalogue de TheBooKEdition.

      Gros bisous et douce journée à toi. J’espère que tu as eu du soleil pour jardiner.

  3. C’est vrai que c’est dommage qu’il ne l’ait pas lu …
    Mais je présume qu’il doit en recevoir des centaines.
    Ne perds pas espoir. Un jour, peut-être …
    Bon mercredi
    Bisoux doux.

    dom

    • Je le présume aussi…

      Mais bon, c’est con. J’espérais qu’il lirait au moins la lettre d’accompagnement.

      Bisous et douce journée à toi.

  4. Jean d’O n’est pas mon académicien préféré… Trop de suffisance et peu d’attachement aux personnes. (Cela n’engage que moi.)
    Ne pers pas patience ma Quichottine… Parfois, il arrive des « opportunités » auxquelles on ne s’attendait pas ou plus et elles résolvent tout ce à quoi l’on avait cru !
    Doux mercredi et GROS BISOUS

    • La suffisance… oui, sans doute. C’était flagrant dans l’interview.

      Quand le livre sera autopublié, il aura ses lecteurs, même s’ils ne sont pas nombreux.

      Doux jeudi, Marité, et gros bisous à toi aussi.

  5. Peut être peux tu l’envoyer à ta presque voisine la célèbre écrivain Annie Ernaux dont je parle souvent dans mon blog. Tu peux même lui déposer dans sa boîte. Bises.

    • Je le lui déposerai lorsqu’il sera en livre… nous allons l’autopublier avec Davy.

      Annie Ernaux est l’un de mes auteurs préférés.

       

      Bises et douce journée à toi.

  6. Je ne pensais pas que cela puisse exister en littérature. Un mentor !!!!!

    Passez une belle journée avec bises de nous deux.

    • En fait, ils n’ont plus vraiment le temps, ni sans doute l’envie…

      Les compagnons avaient leur maître… les peintres leurs apprentis autrefois.

      Mais les écrivains ?

      Je ne sais pas.

      Bises et belle journée aussi à vous deux.

  7. c’est un article assez poignant que tu nous livres là… Il me fait mal pour toi, mal pour moi, mal à ces envies que nous n’avons pas su, pas pu, pas voulu concrétiser… Je n’en dirai pas plus, il y a trop d’échos en moi..
    Je t’embrasse, passe une belle journée, et savoure-la avant d’aller vers demain.

    • J’aurais peut-être dû continuer à vingt ans… je ne l’ai pas fait, j’ai choisi une autre voie.

      Aujourd’hui, il est beaucoup trop tard pour jouer à faire le siège des éditeurs et de leurs poulains préférés.

      Je t’embrasse. Passe une douce journée.

  8. Je comprends ta déception…
    Ne te décourage pas, il faut toujours garder ses rêves et tenter de les réaliser
    Mais l’essentiel demeure quand même de pouvoir écrire, exprimer ce que l’on a en soi…et être lu par d’autres
    et grâce au blog, nous avons cela…Je t’embrasse Quichottine!

    • Je devrais me contenter du blog… disons qu’avoir un livre entre ses mains, c’est aussi bien agréable.

      Je t’embrasse. Passe une douce journée.

  9. Encore une petite déception …mais n’as tu pas dans ta région une maison d’édition comme nous avons en Bretagne qui ne cible que les auteurs de notre région ? Je ne saurais comme ça là te donner un nom , mais je dois avoir eu l’occasion d’en acheter donc je vais chercher
    Bises Quichottine

    • Certaines maisons d’éditions ne prennent que les auteurs du cru… ici aussi, nous en avons.

      En ce moment, beaucoup de prennent plus de manuscrit. Le nôtre est en attente chez un éditeur vald’Oisien mais pour 2014… ça fait loin.

      Bises et douce journée, Canelle. Merci pour ta gentillesse.

  10. C’est normal qu’il ne se fasse pas dévorer, chacun a droit de vivre et ne pas se faire submerger par lettres ou coms etc.
    Quand tu seras un écrivain débordé, courant de media en conférences et que tu recevras des tonnes de tapuscrits d’auteurs demandant ton aide, te souviendras tu de Sabatier et de d’Ormesson?
    Allez, courage, cent fois sur le métier remets ton ouvrage.
    Bisous!

    • Je suis d’accord… et je ne lui en veux pas.

      Je me souviendrai de Sabatier, je l’espère…

      Si la célébrité doit me rapprocher de Jean D’Ormesson, je préfère ne jamais être célèbre.

      Bisous et douce journée.

  11. Je crois que Canelle pense à Coop Breizh, Dargain et autres, mais ces éditeurs ne prennent que des histoires « locales », et Papilio est « apatride » ! J’aime le « tapuscrit » du 8ème paragraphe… Erreur volontaire ou pas, c’est ce qu’a produit ton Olevetti, et que peut-être nous aurions aimé lire, nous aussi. Je suis déçue que Monsieur d’Ormesson ait eu cette indélicatesse de propos ; il aurait pu éluder, si c’était une question, ou faire un mensonge de politesse, que les intéressés auraient peut-être mieux accepté, sans être dupes… Toi, tu es reconnue par tes blogamis et au-delà, il te reste le plus dur à faire : être connue. Pour que tu sois reconnaissante ? Quel long chemin. Je t’embrasse.

    • Dans ma quête d’éditeurs, j’ai aussi tenu compte de ceux qui oeuvraient par ici…

      J’en parlerai aussi un jour.

       

      Mais bon, je me demande s’il est si important d’être connue.

      … peut-être pour qu’on arrête de me dire que je perds trop de temps devant mon écran….

       

      Bisous et douce journée à toi.

  12. Bonjour Quichottine ! Je nous devine nombreux et nombreuses à écrire tout comme à peindre et dessiner et vouloir un jour passer dans l’autre monde, plus amateur mais pro, bien légitime va ! Un parrain, une marraine noyés dans le courrier… je m’en doute ! J’ai apprécié ta page du jour… clin d’oeil de jill, bises à toi

    • Pro, je ne le serai jamais, c’est bien trop tard pour moi.

      Je ne vais plus chercher de parrain. Ce n’est pas la peine.

      Bises et douce journée à toi.

  13. c’est tout à fait vrai qu’il vaut bien mieux s’adresser à des personnes du sérail. Les éditeurs et ceux qui lisent pour eux sont en effet surchargés d’envois et le simple fait d’être pris en main avant même toute intention de lecture (enfin façon de parler) tient de la loterie. Ensuite, il faut rencontrer le lecteur sensible au contenu du manuscrit et là encore il y a beaucoup de chance pour qu’il y ait erreur de distribution.
    Je ne suis guère étonnée de la non réponse de Jean d’Ormesson qui triche en disant qu’il n’ouvre même plus les enveloppes … De toutes façons, ce n’est pas lui qui ouvre les enveloppes
    bises et ne regrette pas

    • Morte de rire… Je suis d’accord avec toi. A ce niveau de notoriété, il n’ouvre plus son courrier, c’est certain. Mais je doute même qu’il le lise.

       

      Bises et douce journée.

  14. plus personne ne répond ma brave dame 🙂 sauf ….parfois les politiques en périodes d’élection. Je vais faire quand même une exception et qu’on y voit aucune allusion politique, simplement par 2 fois désespérée justement de ne pas avoir de réponse de ministres, de me battre pour l’entreprise de mon fils avec une administration obtus, je me suis adressé au bon Dieu de l’époque :-)non seulement son staff m’a répondu mais a géré au mieux le dossier …fallait peu être le dire ! quant à écrire aux journalistes , animateurs etc …c’est vraiment du temps perdu ..mais je persiste !!!!
    bisous

    • Il faudrait peut-être faire une action d’éclat… mais je ne suis pas sûre que cela attirerait suffisamment de monde pour qu’on en parle à la télé.

       

      Je ris… Je n’en suis pas capable.

       

      Mais, je sais que si je devais protéger l’entreprise de mon fils, je ferais aussi tout mon possible… Courage à toi, à vous deux.

      Bisous et douce journée.

  15. De beaux souvenirs que tu as là! J’aimais beaucoup Robert Sabatier .
    Il faudrait trouver un mentor qui n’est pas devenu blasé par son succès, un écrivain connu mais pas depuis trop longtemps?
    Ce n’est pas facile je le reconnais!
    Mais ne te décourage pas surtout.
    Bisous

    • Je laisse tomber… Je crois que ce n’est pas forcément le bon moment.

      Mais bon, Davy et moi allons le mettre chez TheBookEdition.

      Ce sera mieux que rien, et au moins, le livre existera.

      Bisous et douce journée à toi.

  16. Un peu « cabotin » M.Jean d’Ormesson, il a une personnalité attachante lors de ses nombreuses prestations dans les medias. Je me souviens de cette série de 3
    livres : « Les allumettes suédoises », »les sucettes à la menthe et « Les noisettes sauvages » de Robert Sabatier, mon épouse était en train de lire cette trilogie lorsque nous nous sommes rencontrés. Si ce n’est un écrivain qui vous parraine pourquoi pas un dessinateur,Davy Durand en connait peut-être? peu importe ton mobile pour écrire c’est agréable de lire tes souvenirs et d’écouter cette vieille Olivetti portative (dans un gros coffret beige?).
    Cordialement. Bonne après-midi.

    • Le coffret était gris… il me semble.

      Nous allons nous passer de parrain.

      Merci pour ton soutien, Pierre. Passe une douce journée.

  17. je ne savais pas qu’on pouvait avoir un mentor. C’est une bonne idée, il faut encore en trouver un. Dommage pour Jean d’Ormesson. j’aime beaucoup ce monsieur. C’est vrai qu’il doit recevoir des tonnes de courrier. j’espère que tu vas trouver quelqu’un
    bises et bonne fin de journée

    • Je ne vais surtout plus en chercher.

      Nous allons publier en autoédition avec Davy. Ce sera le mieux.

      Bises et douce journée à toi.

  18. Il ne faut pas trop s’en faire j’imagine qu’avec l’âge l’intérêt diminue. Il se trouvera bien quelqu’un pour te redonner espoir. Bonne journée.

    • T’en fais pas… vous êtes tous là, c’est déjà beaucoup.

      Merci et douce journée à toi aussi.

  19. Le monde de l’édition est très fermé et les écrivains eux-mêmes sont parfois malmenés…La route est difficile…J d’O est un vieil homme maintenant, il ne pense plus à se battre…Et il y a tellement de livres! Et le nb de lecteurs baissent. Le mieux est Internet…Courage! Bises VITA

    • C’est un vieux monsieur, je ne lui en veux pas. Je m’en veux à moi de n’avoir pas pensé qu’il était un peu trop vieux maintenant.

       

      Ce n’est pas grave. Papilio vivra grâce à l’autoédition. Davy et moi sommes d’accord.

      Bises et douce journée, Vita. Merci.

  20. Je me baladais à Toulouse l’autre jour et je sortais d’un resto quand mon regard fut attirée par des cheveux blancs à la terrasse du même resto.
    Oui c’était bien Jean d’Ormesson qui allumait un énorme cigare.
    Je suis allée le voir, il était avec des amis qui m’ont dit : « Nous avons eu peur que vous nous fassiez des reproches parce que nous fumions ».
    Loin de moi cette idée leur dis-je et nous échangeâmes quelque peu car je venais de faire la connaissance le jour même d’une vieille dame, son sosie en femme, incroyable je le voyais en suivant, et je lui racontais donc ma précédente rencontre.
    Et avec ce sourire malin dont il a le secret il me répondit : Elle devait être très belle…
    Quel humour !
    Il m’a écrit quelques lignes sur un papier que je me suis empressée d’encadrer et de suspendre dans mon bureau.
    Je l’ai sous les yeux en permanence.
    Et voilà que tu parles de lui…

    Je t’embrasse

    • Tu as de la chance… mais ne te laisse pas prendre à son sourire… Il t’a oubliée dès que tu as tourné le dos.

       

      Il ne gardera de votre rencontre que l’idée qu’il mettra un jour peut-être dans l’un de ses romans. Les écrivains sont ainsi. Ils observent, bavardent, parfois font connaissance, et, ce faisant, construisent un futur personnage.

       

      Enfin… pas tous.

      J’espère.

       

      Je t’embrasse. Passe une douce journée.

  21. c’est vilain de dire devant les médias qu’on n’ouvre pas les courriers- il perd de mon estime-
    pas facile de trouver un éditeur- ou un sponsor-
    un sponsor ?? qui te paierais de quoi publier à compte d’auteur– reste à chercher des enseignes—
    une idée à creuser-
    bonne chance-
    moi je n’écrirai qu’un livre– mon autobiographie— ma famille-mon enfance— ça na va pas plaire à tous—
    bisous !!

    • J’ai reçu un coup sur la tête en l’entendant le dire.

      Je n’avais pas pensé à un sponsor…

       

      Je suis sûre que ton autobiographie sera passionnante.

      Bisous et douce journée, Lady Marianne.

  22. et si tu avais été la fille de monsieur … bien connu , je suis sur qu’il l’aurai lu …bise quichottine

    • Si j’avais été une star, un malfrat, quelqu’un dont on parlerait dans les journaux, je n’aurais même pas eu besoin de lui écrire.

      Bises et douce journée, Dom.

      Merci d’avoir pris le temps.

  23. Quichottine,

    je comprends bien tout ce que tu dis…

    ***

    Je crois qu’il faut de la patience, de l’audace,

    et surtout ne pas cesser de croire

    à ce que l’on crée,

    quelle que soit l’indifférence, quelquefois,

    autour de soi…

    ***

    Moi, je me dis que Boris Vian

    n’a été reconnu comme véritable auteur

    que 10 ans après sa mort…

    Et maintenant, c’est un classique…

    Tout vient à son heure…

    Amitiés, Quichottine !!!

    Pénélope

    • Ce serait peut-être une bonne idée…

      Mais faut-il mourir pour commencer à susciter de l’intérêt ?

       

      Nous allons auto-publier notre roman. Au moins, Papilio vivra chez nos amis.

      Merci pour tes encouragements, Pénélope.

      Passe une douce journée.

  24. Coucou Quichottine. Le parcours de l’écrivain « inconnu » pour se faire éditer est vraiment une galère. En te lisant, je ne peux m’empêcher de penser à ma fille qui a écrit, à 17 ans également, un roman de science-fantasy. Elle l’a réécrit et le publie par petits épisodes sur son blog. Malheureusement elle a arrêté de publier depuis plusieurs mois car son travail lui prend énormément de temps et elle n’arrive pas à faire les corrections nécessaires avant de mettre en ligne. Je sais qu’elle aimerait publier un jour et je le souhaite franchement pour elle mais la route est longue et difficile…
    Je te souhaite de trouver le parrain qui saura t’aider Quichottine et je t’embrasse bien amicalement.

    • Certains livres ont plus de possibilités que d’autres… en SF elle aurait peut-être une chance, surtout si elle a du talen.

       

      Je ne cherche plus de parrain. Je crois que c’est peine perdue.

      Je t’embrasse. Passe une douce journée.

  25. Je dis tout simplement « dommage »… Il est très certainement débordé… Parfois par l’intermédiaire d’un de ses amis ? Julien Doré est lui aussi débordé mais peut-être que quelqu’un de moins connu serait proche de monsieur Jean d’Ormesson !!! Je dis des bêtises mais sait on jamais…
    Bisous Qucchottine et bon courage.

    • Non… tu ne dis pas de bêtises.

      Mais je crois que je vais laisser tomber l’idée d’un appui.

      Papilio sortira en autoédition, c’est aussi bien.

      Passe une douce journée, Liliane. Merci pour tes encouragements.

  26. Je me souviens de ton article psychédélique sur Jean d’Ormesson. Je viens de le relire, c’est vrai qu’en écrivant Quichottine, cela t’a donné vie.
    Un pousse-pousse n’est peut-être pas une mauvaise idée, je te souhaite sincèrement d’en trouver.

    • Je ne suis pas pour le piston… alors, quelque part, c’est aussi bien qu’il n’ait pas lu ma lettre.

      C’est un peu comme si j’avais fait la manche. Je crois que Papilio mérite mieux que ça.

       

      Passe une douce journée. Merci pour tout.

    • Je ne suis pas certaine de l’avoir vraiment…

      Merci pour votre visite et vos mots.

      Douce et belle journée.

  27. Bien sûr,

    il faut auto publier !

    Papilio aura là une vrai existence

    et pourra toujours être repris

    par une autre maison d’édition plus tard…

    Allez, Zou !

    Loop

  28. Je ne suis pas dupe du tout chère Quichottine, mais je « prends » simplement les instants, les moments qui diffèrent du quotidien à pleine mains…ou dents ?
    Cela permet simplement d’embellir une journée et ce n’est pas rien.
    Bisous bisous

    • J’avais pris aussi ceux qu’il m’a offert. Mais je suis plus naïve.

      Bisous et douce journée à toi.

  29. Quichottine avec tout le respect que je dois à une « aminaute », tu n’as rien compris …invente toi une « histoire », un scandale comme fille, maitresse, sœur, et que sais je encore ! avec n’importe quelle personnalité connue…et même si tu as écris le plus beau navet du monde tu seras publiée… c’est le nom connu qui compte et pas du tout ce qu’il y a dans le livre ! boutade bien entendu de ma part mais triste réalité…avec l’autoédition on ne devient pas riche mais au moins on a le plaisir d’avoir son livre dans les mains
    bises

    • Je ne voudrais pas être ensuite accusée de diffamation.

      Il faudra bien choisir ma victime… pour qu’elle ne puisse pas nier et me traîner devant les tribunaux.

       

      T’en fais pas… Nous allons publier chez TheBookEdition… Au moins le livre vivra pour ceux qui auront envie de le connaître.

      Bisous et douce journée.

  30. Comme je comprends ta déception , il n’aurait pas du en parler , c’est un manque de respect envers tous ceux qui l’aiment !
    Bisous Quichottine

    • C’est vrai que j’aurais préféré ne pas le savoir, ou l’avoir appris avant de lui envoyer mon manuscrit.

      Bisous et douce journée, Marie. Merci !

  31. Déjà à 17 ans, cette passion pour l’écriture ! Pas facile, à te lire, de trouver un Mentor. Le temps a passé et il faudrait revenir en arrière.
    Mais un Académicien a su te rendre le sourire en dédicaçant ton livre. Pas pour longtemps si j’en lis la suite. Il n’ouvrirait plus les lettres qu’il reçoit. Dur, dur, de se frayer un chemin dans ce monde de l’édition !!

    Bises et bon week-end Quichottine !

    • Je crois que je n’en chercherai plus… Laissons le Destin faire.

      Il y a une grande différence entre ce que l’on dit lors d’une dédicace et ce que l’on ressent vraiment, ce que l’on est prêt à faire.

      C’est ce que j’ai appris grâce à lui.

      Merci pour ta présence, Alrisha. Navrée de ma réponse tardive.

      Passe une douce journée. Bises.

  32. Ce serait effectivement un petit plus de trouver un mentor susceptible de faire des critiques constructives. Bisous

  33. Difficile, très difficile de se faire connaitre.
    Les éditeurs sont débordés et – je n’y avais jamais pensé – les auteurs aussi sans doute s’ils reçoivent des manuscrits.
    Je pars lundi. A bientôt donc.
    Bon weekend et bonne semaine.

    • Il n’y a plus de place pour de nouveaux auteurs, ou peut-être seulement en autoédition ou en publications à compte d’auteur.

      J’espère que tu passes de bonnes vacances.

      Prends bien soin de toi.

  34. Bonjour Quichottine,

    Avoir connu et parlé à Jean D’Ormesson et conseillée par lui est déjà un grand honneur. Bien sûr que vous méritez d’être publier, ce qui sera un couronnement. Votre talentueux talent d’écrivain sur votre Bibliothèque est éclatant. Mais il y a tellement de postulants à l’édition, qu’il faut évidement un mentor pour percer le mur de l’édition. Plus la voie est semée d’embûches ,plus le succès n’en sera que plus doux. Lire Colette c’est aussi comme boire le français dans un verre de cristal. Je vous souhaite tout le succès dans votre carrière littéraire.
    Bon Dimanche.
    Georges L.

    • Je n’ai pas trouvé de mentor, et j’avoue que je n’ai plus envie d’en chercher.

      Advienne que pourra.

      Le passé est sans doute plein de ces déceptions d’artistes ou d’écrivains qui se sont inclinés devant ceux qui restent aujourd’hui.

      Ce n’est pas grave. J’ai laissé passer mon heure autrefois. J’avais d’autres préoccupations.

      Aujourd’hui, c’est un peu tard. L’avenir est à ceux qui ont toute la vie devant eux. La mienne est derrière moi.

  35. Bonjour Quichottine,

    Tout est vraiment très complexe.

    Mais, demain est un autre jour…

    Voici les paroles d’une chanson interprétée par le groupe : Sweet people (je l’écoute souvent)

    « …Croire en son étoile, croire en son destin,
    oublier les chagrins et les rêves blessés.
    Croire en son étoile et savoir enfin
    qu’un nouveau jour qui vient peut tout arranger… »

    Pensées amicales.

    • Merci pour ces paroles que je ne connaissais pas…
      Et merci pour ton soutien.

       

      C’est vrai que demain est toujours un autre jour.

      Amicales pensées à toi. Passe un bon dimanche.

  36. Je reviens en arrière, il y a peu de chance qu’il y ait du monde pour lire ce qui suit à présent… un peu de modestie dirais-je m’a fait hésiter avant de te dire ma petite expérience, malgré tout …
    Dans les années 60 j’ai reçu une lettre d’encouragement d’Aragon pour « Par Quatre Chemins » que j’avais écris alors, sur certains oiseaux engagés dans des combats d’arrière-garde… Puis, il y a quelques années 10 ans peut-être j’ai reçu une autre lettre de… Monsieur Jean d’Ormesson, doint j’avais lu et aimé des livres de lui et surtout celui sur ses poètes favoris, très éclectique mais classique, très aimable, à qui j’avais envoyé « Une très belle lumière sur la planète »… Cela m’a fait grand plaisir , nous avons un peu correspondu mais ce n’est pas pour autant que j’ai reçu un coup de main, d’ailleurs je ne l’attendais pas, un mentor… pas facile ou alors cela veut dire quoi ?
    Pas de parrainage, je n’aurais pas osé !

    • Sourire… Je crois que je n’attendais pas vraiment de parrainage de sa part… Un avis m’aurait fait plaisir, même négatif.

      S’il m’avait dit « c’est nul, je me suis arrêté après le premier chapitre », je lui en aurait moins voulu que de cette phrase immonde « je n’ouvre même plus les enveloppes des manuscrits que je reçois ! »

       

      Je comprends qu’il n’ait pas le temps… mais pourquoi avoir pris celui de discuter avec moi avec tant de gentillesse ? Seulement parce que je lui avais acheté le livre le plus cher parmi ceux qui étaient devant lui lors de sa dédicace ?

       

      C’est vil et bas…

       

      Mais bon, c’est un vieux monsieur, et je vais mettre sur le compte de l’âge ce qui est peut-être l’un des aspects cachés de sa personnalité.

      Le dédain est quelque chose que j’exècre.

       

  37. … dommage, c’est un peu triste comme histoire! J’ai rencontré Jean d’Ormesson en 2007 également, puis il y a quelques semaines, à Fribourg, et j’en garde de très bons souvenirs.

    Je lui avais aussi écrit, dans les années 1990, lorsque j’ai dû produire un exposé sur un roman marquant pour le lycée: j’avais choisi son « Histoire du Juif errant », qui venait de sortir, en sollicitant quelques mots de sa part. J’ai reçu une lettre d’excuses tardives, bien après l’exposé… Fin mot de l’affaire: M. d’Ormesson m’a félicité pour la bonne note reçue en 2007, soit quinze ou seize ans plus tard!

    • J’aurai donc peut-être une réponse à ma lettre dans quinze ans… pourvu qu’il n’ait pas disparu d’ici là…

      Quel plaisir de te retrouver sur mes pages, Daniel !

      Merci…

       

      Passe une douce soirée.

  38. Je lis actuellement « Saveur du temps », livre que Jean d’Ormesson a publié en 2009. Il y reprend une chronique qu’il avait écrite en 1986 pour le Figaro, où il raconte l’envoi de ses premiers livres chez les éditeurs (Gallimard & Grasset) Il avait fait appel à René Julliard pour le parrainer. Celui-ci lui avait promis le même succès que Sagan, mais son premier livre fut un échec… ainsi que les quatre suivants ! (Enfin, c’est du moins ce qu’il affirme dans cette chronique)

    • Il le dit à qui veut bien l’entendre… Mais depuis, il a connu le succès et il peut oublier ces moments.

      C’est quelqu’un de charmant. Je l’aime beaucoup, mais je ne peux le comparer à Françoise Sagan, même aujourd’hui.

      Merci en tout cas pour ce message qui me touche beaucoup.

      Passe une douce soirée.

       

  39. Contrairement à leurs oeuvres les écrivains, même les plus connus, vieillissent et leur mémoire aussi; débordante du trop plein de ce qu’ils ont vu, entendu et vécu. mais aussi de ce qu’on leur a fait voir, entendre ou vivre.
    Je suis sûr qu’il y aura un autre parrain bien plus actif pour Papilio et alors il vivra et parcourra les étagères des librairies de cette petite planète la terre.

    • Il n’aura pas d’autres parrains, je crois. Mais j’espère que ceux qui le liront l’aimeront assez pour en parler autour d’eux.

      La sortie du livre est prévue pour le 15 novembre. 🙂

       

      Passe une douce soirée.

  40. C’est vrai que tous les écrivains doivent recevoir un tel courrier j’imagine ce doit être de la folie ! bises à toi QUichottine et ne désespère pas

    • Je vais éviter d’autres envois. Ce serait inutile et décevant.

      Cependant, je devais essayer, je l’ai fait.

      Passe une douce journée. Merci pour ton soutien.

  41. As tu essayé les éditions du Puits de Roulle ???
    Je te souhaite une très belle journée

    • Je ne les ai pas essayés… Mais c’est vrai que ce qu’ils proposent peut être intéressant.

      En fait, il y a de tout chez eux.

      Pour l’instant, Davy et moi allons nous contenter d’une autoédition chez TheBookEdition, parce que lui et moi sommes satisfaits de ce qu’ils font en la matière.

      Merci pour ta gentille proposition.

      Bises et très belle journée à toi aussi.

  42. Comme c’est décevant d’entendre cet homme si célèbre dire cela. Voilà qui est incorrecte car même s’il n’a pas le temps de lire, çà ne se dit pas, voilà !
    Pas drôle ce genre de déception, je te comprends Quichottine.
    Mais le soleil d’aujourd’hui te fera oublier … il est là bien présent et nous offre une belle journée.
    Gros bisous

    • Je suis d’accord. J’étais absourdie quand je l’ai entendu le dire !

      … d’autant que ma lettre était partie peu avant.

      Si j’avais su !

       

      Mais bon, le soleil a l’air de vouloir briller, profitons-en.

      Gros bisous et douce journée à toi aussi.

  43. Un parrain connu, très connu est une chance. Mais hélas ces parrains-là sont « grands » et c’est là qu’est la pierre d’achoppement peut-être. Etre reconnu par un Jean d’Ormesson c’est waouh! Mais il ne t’a pas forcément oubliée… Il a juste oublié ton nom mais pas TOI… Tu es très persévérante Quichottine et courageuse et c’est bien.
    A très bientôt.

    • Je pensais… mais j’avais tort.

      Je laisse tomber.

      Papilio va rejoindre le catalogue de TheBookEdition. Dès que nous aurons terminé les derniers réglages.

      Merci pour ta présence, Marie.

      Passe une douce journée.

  44. J’avais un parrain de…blog. si j’en parle au passé c’est qu’il a tout abandonné: son blog, ses amis. Personne ne sait ce qu’il est devenu. C’est lui qui a insisté et a fini de me convaincre – au bout d’un an- à ce que je prenne la plume. C’était un écrivain , poète hors pair , rêveur et un excellent musicien. Je me suis rendu vite compte que mes écrits étaient bien pauvres , bien loin des siens.
    Cependant de temps en temps j’en mets un. J’ai révé de faire un petit recueil -toute seule- comme une grande, mais cela reste encore un rêve car je ne sais comment m’y prendre . TOI tu es une « grande » alors ne désespere pas. Je suis sure que tu y arriveras, Parole de Fée même si je me redis. Bisous tout plein

    • Le livre paraîtra en auto-édition… Il sera ainsi disponible pour les parents et amis.

      Merci pour te encouragements et ce partage de souvenir. J’espère que ton parrain va bien, même s’il a tout arrêté.

      Bisous et douce journée.

  45. Je ne comprends pas qu’on puisse mettre les lettres à la poubelle ! bien sûr qu’ils doivent en recevoir des tonnes, mais qu’ils prennent des secrétaires pour les aider, ça fera du travail pour certains et des talents qui ne partiront plus à la poubelle…mais je ne vais pas refaire le monde !
    Bonne journée Quichottine et bon courage
    Gros bisous de nous deux

    • Il n’a pas dit qu’il les mettait à la poubelle… Juste que les enveloppes s’entassaient sans qu’elles soient ouvertes.

      La pile doit être importante.

      Merci pour tes encouragements, Laure.

      Gros bisous et douce journée à vous deux.

  46. C’est decevant ma Quichottine, mais comme je te l’ai dis si tu n’a pas un nom ou n’est pas fille ou fils de, les chances sont minces. J’en ai fais l’expérience !
    Pourtant je te dis accroches-toi ma belle, tu as du talent !
    Bisous

    • Je devrais peut-être prendre le président de Gallimard en otage… :))

      Bon, je ris.

      Passe une douce journée, Nettoue. Merci pour tes encouragements.

  47. l’espoir fait vivre
    ne désespère pas
    je sais que tu es une battante
    douce soirée

    ti bo

    • Je suis une battante, mais là, tu vois, j’ai l’impression de me battre contre des moulins. Je n’ai aucune chance de gagner.

      Douce et belle journée, Sonya. Merci pour tes encouragements.

  48. qu’est ce qui fait un succès ? on ne sait pas toujours ; bises

  49. Un billet touchant et triste. Quelle déception l’attitude désinvolte quand on a la célébrité……ne se souvient-on pas de ses débuts?
    Par chez moi, il y a une librairie qui reçoit régulièrement des écrivains .Cela doit exister chez toi, tu pourrais en rencontrer.
    Comme tu es persévérante , tu arriveras à trouver .
    Douce soirée , bises Quichottine

    • Je crois que l’on préserve ce qu’on peut de ce qui reste de nos propres espoirs… en ne se penchant plus sur ceux des autres.

      Je vais cesser mes démarches.

      Papilio paraîtra en auto-édition et nos amis pourront ainsi se le procurer.

      C’est le mieux, pour l’instant.

      Bises et douce journée à toi.

  50. Je n’aurais pour ma part pas choisi celui-là, mais objectivement, cela ne m’étonne pas qu’il n’ouvre même pas les lettres… Passons…
    Bonne soirée, bises

    • Comme tu dis… passons.

      Je lui ai écrit parce que je l’avais rencontré. Je ne l’aurais pas fait sinon.

       

      Passe une douce journée, ABC. Bises.

  51. Ah ! Moi aussi à 17 ans j’ai écrit ma première nouvelle sur une vieille machine à écrire, je me souviens que cela commencait ainsi … A cette époque j’étais comme un lac lisse et pur que le moindre souffle de vent n’a encore effleuré…
    Mon entourage ne prenait pas du tout cela au sérieux, pour eux c’était du temps gaspillé et comme c’était aussi l’époque des premières amours, des sorties etc…
    Ce petit manuscrit est resté oublié dans mes tiroirs 🙂

    • Le temps gaspillé… c’est un reproche que l’on m’a beaucoup fait… et que l’on me fait encore.

      Être derrière son écran, ce n’est pas vraiment productif.

      Un sourire… j’ai de nombreux manuscrits dans mes tiroirs. Il faudra que je pense à les détrure ou à les remanier avant publication.

       

      Merci pour tes mots d’encouragement et ta lecture du soir.

      Passe une douce journée.

  52. Maintenant tu le sais j’ai un recueil de poésies qui a été publié chez Chloé des Lys, si tu veux tenter ta chance, cette maison d’édition est à compté d’éditeur ( si tu es acceptée tu ne dois pas avancer d’argent ).
    C’est ce que je voulais, ne pas prendre de risques, mon mari a une santé déficiente et l’écriture doit juste rester un loisir !
    Bises Quichottine

    • J’espère que tout se passe bien pour toi, que ton recueil a ainsi trouvé ses lecteurs.

      Je n’ai pas vu que des avis positifs sur cette maison d’édition, aussi ne l’ai-je pas contactée.

      Ce n’est pas facile de trouver la bonne porte.

      Davy et moi publierons en auto-édition. C’est le mieux en attendant que l’un ou l’autre devienne célèbre. 🙂

       

      Bises et douce journée, Pâques. Prends bien soin de toi et de lui.

  53. bonsoir, ma chère Quichottine,
    un billet émouvant…
    qui évoque un temps qui n’est plus
    celui de nos jeunes années et de nos rêves d’aventure littéraire
    un grand écrivain qui est parti
    un autre qui ferme sa porte
    dommage…
    si je cherchais un mentor, je ne saurais à qui m’adresser…
    ceux que j’aime sont ailleurs
    et je ne sais où…
    bonne soirée à toi
    et bon courage
    gros bisous d’amitié
    jean-marie

    • Je crois que les écrivains qui ont réussi préservent jalousement leur place.

      Mais peut-être n’est-ce qu’une impression.

      Merci pour tes encouragements, Jean-Marie.
      Passe une douce journée.

       

  54. Ca c’est une très bonne idée chère bibliothécaire à laquelle je n’avais pas pensé.. je suis déçue que si tu étais allée à Mr. D’Ormesson, il ne soit pas venu à toi en te répondant..
    belle journée et mille bises audoises
    le matelot de la terre ferme

    • Il avait des milliers d’autres choses à faire… c’est normal.

      Bises et douce journée, Chantal. Merci !

  55. Bonjour Quichottine,
    Je suis consternée : l’ai-je su, ou l’ai-je oublié ? Aucun souvenir d’avoir appris que Robert Sabatier était mort….
    Tu te rends compte !! On est fin octobre !! Jusque-là, je souriais lisant de tous mes yeux ton article, impatiente de voir le nom de celui qui avait eu le coeur ouvert et t’avait répondu, qui avait été sincère.
    J’ai beaucoup aimé la façon dont tu parles du livre, du grand vecteur et support que cela est, du bel objet aussi et ri à ta description de la machine à écrire que j’ai connue aussi ! Je me souviens de mon, grand-père qui, lui, tapait avec 2 doigts !!! Je ne faisais pas beaucoup mieux !

    Je crois vraiment que + que d’un mentor pour introduire, on a surtout cette confiance et cette admiration d’un « exemple » à qui on soumet ce que l’on a fait de très cher (j’allais dire de plus cher, non mais c’est comme si on se mettait à nu tout de même).
    Robert Sabatier a été un ange et ton premier livre le méritait… 3 ans pour tout retranscrire. Il a dû sentir ta jeunesse, une fragilité, la fraîcheur, l’espoir notamment.

    Je crois sans peine que Mr Dormesson doit crouler sous les sollicitations, je n’aurais pas pensé que les gens étaient si mombreux à lui soumettre leur manuscrit, mais cela doit être vrai. Ayant sa vie et étant très médiatisé, il lui faudrait plusieurs jour en un seul … chaque jour !
    Oui c’est dommage.

    Mais tu sais j’ai fait la même chose avec un journaliste que j’admirais beaucoup. Il m’a même donné généreusement son téléphone sans que je ne le lui demande ! Il a même eu l’imprudence de me dire « vous rigolez bien sûr que c’est important un avis sur un premier livre. Ca fait 25 ans que j’écris et publie, je sais ce que c’est. Je vous répondrai ».
    Je t’assure que c’est particulièrement désagréable quand facilement 5 mois sont passés et que tu n’as AUCUN avis en ayant entendu ces phrases avancées sans modération. J’avais pourtant suggéré ce qui pouvait clocher… Rien, il n’a même pas attraper mes arguments.
    Je crois qu’un jour je lui écrirai qu’il m’aura au moins appris la patience, car j’ai attendu, eu peur aussi. Puis je me suis passé de son avis, j’ai repris mon libre, ai fait quelques petitrs mofifs et l’ai remis en ligne. (Par contre maintenant je l’assume totalement, mais j’ai du mal à comprendre que cette fois, tout est bien mais …. recevoir 2 exemplaires gondolés de chez TheBooEdition – sous carton – me laissent pantoise ! Un livre gondolé… comment concevoir ça ? J’ai eu beau le mettre entre 2 grosses piles de livres.. rien à faire).

    Enfin, bref, un grand salut donc à Mr Sabatier.
    Quand je pense que vous êtes déjà Là-Haut, vous ? Mais quelle idée !???!
    On me dit rien à moi.

    Bises, Quichottine
    Corine

    • Je l’ai appris récemment… je ne crois pas qu’on en ait beaucoup parlé.

       

      Merci pour ce partage… je crois que j’aurais été très en colère, mais on ne peut empêcher les fanfaronnades de ceux qui ont réussi et leur air condescendant.

       

      Pour ce qui est du livre gondolé, tu aurais dû écrire au service client, ils t’en auraient renvoyé un, ils le font toujours. Il suffit de leur envoyer une photo du livre détérioré, et tu n’as même pas besoin de le leur renvoyer.

      Je t’enverrai Papilio, lorsqu’il sera disponible. Tu me diras ce que tu en penses… tu veux bien ?

       

      Passe une douce journée. Bises.

       

  56. J’ai parcouru quelques commentaires, ri à l’anecodote de Toulouse (cf sosie féminin) frémi à ta réponse certainement très véridique de l’utilisation de leur observation des écrivains qui pompent et oublient et souri de nouveau en lisant la suggestion qui me refait penser à ce que l’on on discutait l’autre jour : de faire n’importe quoi, mais de scandaleux pour être publié !

    Vendez votre âme, nous ferons le reste.
    -)

    • J’ai eu un exemple de ces utilisations…

      Tu sais, je n’ai pas vraiment envie de vendre mon âme pour avoir un succès dont je me demanderais toujours à quoi il est dû.

       

      Passe une douce journée…

  57. Mais on n’a pas dit de noms. Lol !
    Ce n’est pas universel ou systématique à 100 %, mais TRES fréquent.

  58. Mince alors, pour avoir lu tes précédentes nouvelles avant celle-ci, j’imagine que l’absence de réponse puis ce que tu l’as ensuite entendu dire a dû être dur dur… Tu vois, je suis un peu (un tout petit peu…) « de l’autre côté de la barrière » aujourd’hui, mais je me heurte aux mêmes silences – de la part de revendeurs, collectivités, etc. Ne pas répondre aux messages, aux courriers… c’est la nouvelle mode, dirait-on ! ^^
    Du coup, il faut forcer les portes, et mener sa barque un peu plus seuls que ce qu’on aurait espéré.
    Je suis contente de lire que tu ne t’arrêtes pas à ça, et que Papilio sera malgré tout publié… et qui sait ? Peut-être que cela ouvrira la voie à une autre édition, par une maison dont tu n’attendais pas de nouvelles ? Ca arrive, comme, parfois, pour les ouvrages en auto-édition qui sont d’abord mis en ligne au format numérique et sont ainsi « découverts ».
    Dans tous les cas, ne doute pas de toi ni de la très grande qualité de ton écriture.
    Gros bisous, Quichottine.

    • Tu sais, j’admire ton courage et le fait que tu te sois lancée dans l’édition.

      C’est un métier un peu ingrat, surtout aujourd’hui.

      Certains ont essayé et ont ensuite abandonné.

       

      Papilio sortira le 15 novembre. Nous espérons en vendre suffisamment d’exemplaires pour que le bouche à oreille puisse ensuite nous apporter de nouveaux lecteurs.

      Je sais qu’il aurait sans doute mieux valu que je laisse à Davy la paternité de l’ensemble du manuscrit. Il est jeune, avec beaucoup de talent. Il aurait intéressé les éditeurs davantage.

       

      Mais qui sait ce que sera demain ?

       

      Gros bisous et douce soirée, Séverine. Merci pour tes mots et ta gentillesse.

  59. Oh ça alors pourtant j’en ai parlé l’autre jour sur le forum de discssion avec la fameuse Annie elle m’a dit que le livre restait peu entre leurs mains et que cela était dû aux variations de températures, aux intempéries etc…. Pourtant le carton que j’ai reçu entourant le livre, lui, est intact mais le livre ! J’ai pris des livres encore plus gros depuis que je t’en ai parlé pour le redresser -) Je le destinais à quelqu’un que j’aime beaucoup et ai du coup dû en recommander un autre. Rien à faire, il ne se redresse pas (et en ayant déjà eu un comme ça dans le nombre des récents…) J’ai même peur que ceux qui me l’ont commandé n’en recoive un comme ça.
    Bien sûr que je serais ravis de revevoir ton héros de livre chez moi.
    Et toi pense-tu que tu aimerais le mien ?
    Je crois que mon livre a surpris certaines personnes car pour beaucoup ce sont des noms qui ne leur sont pas familiers avec un avis personnel donné à chaque chapitre. Il a été aimé, mais est déconcertant pour certains.
    Je l’assume totalement. Le procghain sera très différent.

    On m’a dit c’est vrai que j’aurais dû être très en colère contr ce journaliste. Cela m’a plutôt peinée, déprimée. La colère est souveraine dans ces cas, je n’ai pas pu. Sans doute aussi parce que si je l’admire, je n’y suis pas attachée.

    Gros bisous, Quichottine et merci.

    • Il m’est arrivé d’avoir des livres abîmés… j’espère qu’il n’y en aura pas cette fois et que ça reste une exception.

       

      Je ne connais pas ton livre, Corine, mais je suppose que je l’aurai un jour entre les mains.

      C’est seulement alors que je pourrai te dire s’il me plaît. 🙂

      Gros bisous et douce journée à toi.

  60. Ps : et pardon pour les fautes et quelques répétitions. Belle soirée de lundi.

    • Tu sais… Il n’est pas facile de ne pas en faire en commentaire… ou alors, où est la spontanéité ?

      Douce et belle autre journée, Corine. Merci !

  61. Papilio, au fait ça vient d’où, l’idée du nom ?
    C’est mignon.
    Bises

    • C’est Davy qui l’a choisi… pour un doux rêveur, c’est un très joli nom !

      Bises et douce journée à toi.

  62. Même les mentors sont aux abonnés absents. Comme les éditeurs ne prennent un manuscrit que s’il est placé en haut de la pile par une main connue, du coup, ceux qui possèdent cette main sont assiégés !

    J’ai eu l’occasion ce croiser Monsieur d’Ormesson, à côté de son frère André, qui lui, gère le golf situé dans la commune du même nom. Mais cela s’arrête là.

    Bises du grillon

    • Tu vois, je ne sais plus si j’en suis attristée. Je crois que je n’ai pas forcément frappé à la bonne porte.

      (dit Quichottine en haussant les épaules)

      En fait, c’était la première fois que j’essayais de me faire pistonner, ça n’a pas fonctionné. Finalement, j’aime autant.

      Si ce livre doit un jour avoir du succès, il ne le devra qu’à lui.

       

      Merci pour tout, Christian. Bises et douce journée à venir.