Enfin !

Je tairai son nom, pour ne pas risquer de lui faire du tort, de quelque façon que ce soit.

Mais mon cœur est empli de reconnaissance, pour lui, aujourd’hui.

C’est le premier éditeur, le seul, qui – jusqu’à maintenant – ait pris le temps de me dire ce qui l’avait conduit à écarter Papilio de la pile des manuscrits retenus.

Des critiques « constructives », comme j’en attendais.

« Votre projet est bâti sur les aventures d’un personnage singulier, et sur sa perception du monde. Mais cette singularité d’un personnage ne suffit pas, selon nous, à structurer votre récit, notamment dans toute la première partie, dans laquelle Papilio est présenté au lecteur sans qu’une réelle intrigue prenne le pas sur le personnage lui-même. »

Je suis d’accord… et il est vrai que les cinq premiers chapitres correspondent à un moment où je voudrais que le lecteur regarde le héros comme il le ferait par le trou de la serrure, ou à travers ses volets à clairevoie. Observer, un sourire aux lèvres, et, qui sait, essayer de s’attacher au personnage, comme je l’ai fait à travers ce que Davy nous en montrait sur son blog.

« Par ailleurs, et cette idée rejoint en quelques sortes la première, il nous semble que le narrateur est trop volontiers descriptif et qu’il considère beaucoup d’éléments comme acquis. En un mot, ce n’est pas l’histoire ni les aventures de Papilio qui nous font découvrir ce personnage, mais ce que nous dit le narrateur de ce personnage, d’une façon peut-être trop didactique et appuyée sur un jeu de références et de grands thèmes. »

Je décris… vous le savez, vous qui venez souvent me lire ici. Je crois que je me suis refusée pendant un moment à entrer en scène, à revêtir l’habit de Papilio. Je l’ai fait un peu trop tard dans le roman. C’est un problème, c’est certain.

J’avoue sans honte le côté « didactique ». Il m’a semblé important de ne pas laisser le lecteur dans l’incertitude lorsque j’évoquais des personnages, des lieux, ou des faits que tous ne sont pas censés connaître. C’était une suggestion du premier éditeur consulté, lorsque j’avais émis l’hypothèse que ce n’était pas vraiment un roman de jeunesse, parce que les références étaient nombreuses et pas toujours actuelles.

« Enfin, et cela recoupe à nouveau les éléments ci-dessus, ce narrateur très présent et qui nous explique les choses plutôt qu’il nous les fait vivre, ne facilite pas, selon nous, l’immersion du lecteur et son identification. D’ailleurs, le lectorat de ce récit nous paraît difficile à déterminer, et nos impressions sont d’autant plus vives que nous nous adressons à de jeunes lecteurs. »

L’impression se confirme. Je me suis plongée dans les dessins de Davy, j’en ai extrait ceux qui me racontaient l’histoire de Papilio. Lui et moi avons donné vie à un personnage incroyablement rêveur, incroyablement doux aussi. Quelqu’un qui croit en la beauté du monde, en l’amitié, en l’amour.

J’ai écrit sans penser à mes lecteurs, comme je le fais ici. Vous avez, voyons… entre dix et quatre-vingt-dix ans. Je ne cherche pas à éloigner l’un ou l’autre de mes lecteurs sous prétexte qu’il faut mieux cibler son lectorat. Ceux qui le veulent lisent, les autres ferment la fenêtre après avoir laissé parfois le « coucou » plein de gentillesse qui montre seulement qu’ils sont passés.

Est-ce un roman difficile à lire ? Je ne le pense pas. Différent de ceux que l’on trouve sur les rayons des bibliothèques ? Sûrement.

Est-ce un roman de littérature de jeunesse ? Non, pas vraiment. Mais je le sais depuis le premier jour… comme je sais que Le Petit Prince n’en est pas un non plus, que Haroun et la mer des histoires est sans doute mieux dans les rayons de littérature générale, même s’il a été écrit pour le fils de son auteur.

Il y a des histoires que l’on écrit « pour l’enfant que l’on a été »… que l’on dédie au lecteur sous la forme « à l’enfant que vous n’êtes plus », en sachant que seuls ceux qui ont gardé leur cœur d’enfant l’aimeront, en parleront, sauront le raconter à d’autres…

Un ami m’a dit : « C’est une histoire écrite pour les grands-parents qui aiment raconter des histoires à leurs petits-enfants ». Je crois qu’il l’a bien définie.

C’est une histoire écrite par une douce rêveuse, pour ceux qui ont envie de rêver encore, qui aiment les contes qui se terminent bien, où même les géants ont bon cœur.

Et puis…

Et puis, il faut bien sûr ajouter ce qui m’a profondément émue dans le message reçu :

« En ce qui concerne « Papilio », c’est un manuscrit qui a des qualités certaines, et votre collaboration avec Davy Durand est intéressante.

[…]

Tous ces éléments n’en sont pas moins subjectifs ; votre projet a des qualités, votre collaboration est intéressante, et votre écriture est belle. »

La répétition, certainement voulue, et l’insistance à ne pas vouloir me décourager en spécifiant à un autre moment que ce qui les avait retenus pouvait obtenir l’agrément d’un autre éditeur, c’était comme un baume offert dans une période où je m’interrogeais quant au devenir de mes écrits.

120821 Papilio couverture

Alors, merci à celui qui a pris le temps de nous lire et de m’écrire ainsi.

Et merci à vous tous qui le prenez ici.

Passez une douce journée.

144 commentaires à propos de “Enfin !”

  1. Il a raison parce qu’il pense à son public, il a besoin d’une intrigue, d’un déroulement narratif construit pour stimuler l’intérêt du lecteur.
    Mais il a tort de croire qu’il faille sans cesse s’identifier à un personnage, que le vrai personnage peut être le narrateur, qu’on peut aussi s’interroger autrement sur le passeur d’histoires.

    Toi seule sais maintenant ce que tu vas faire. Surtout ne te décourage pas.

    En tous cas, il est extra d’avoir pris le temps de t’expliquer les raisons de son refus, c’est évidemment plus constructif que de recevoir la lettre type qu’ils envoient tous par indifférence.

    Gros bisous ma Quichott’

    • Je trouve son commentaire tout à fait réaliste, très gentil aussi à notre égard.

      Tu sais, je ne vais pas me décourager, même si Papilio ne doit pas dépasser les limites d’une auto-édition, il sera sur nos étagères.

      Je préfère de beaucoup savoir ce qu’il en est.

      Si Davy et moi décidons de passer par TBE pour publier Papilio, nous vous en proposerons les premières pages, afin que chaque lecteur puisse en avoir une idée exacte avant de l’acheter.

      Je crois que c’est important pour s’éviter toute déception.

      Gros bisous et douce journée à toi.

  2. C’est une réponse qui montre qu’il a déjà pris beaucoup d’intérêt à lire le livre.
    Très gentil de sa part d’avoir pris le temps d’écrire les raisons de sa décision.
    Il faut persévérer !
    Bon jeudi.
    Bisoux doux

    dom

    • Elle montre qu’il l’a lu, à la fois en tant que lecteur et en tant qu’éditeur… et je trouve ça génial.

      Davy et moi avons apprécié son message, d’autant plus que c’était le premier qui ait pris le temps.

      Je sais combien il est difficile de donner les raisons pour lesquelles un livre ne plaît pas mais je ne suis pas éditrice et je n’aurais pas su répondre moi-même aux questions que je lui posais.

      Je suis infiniment heureuse qu’il l’ait fait.

      Bon jeudi à toi. Bisous doux.

  3. J’imagine quand même ta déception ma Quichottine… et la nôtre. Mais, comme tu le sais si bien puisque tu as été enseignante, les commentaires, voire critiques, sont toujours très positifs et constructifs pour mieux progresser. Beaucoup d’écrits restent souvent sans réponses ou avec un retour aux formules très laconiques. On sent que cet éditeur a été séduit par la lecture du manuscrit et qu’il tient à te donner des raisons de sa non-publication. Il semblerait qu’il y ait un cadre bien défini pour entrer dans telle ou telle catégorie de lectorat… je l’ignorais.
    Je t’embrasse et te souhaite une douce journée.

    • Si j’ai été déçue, ce n’est pas par ce message, mais par ce nouveau refus.

      Ce message est un vrai bonheur pour moi. Je crois que le « Pourquoi ? » sans réponse est déprimant.

      Sa réponse est recevable et nullement blessante, au contraire.

      Un éditeur doit envisager tous les aspects, y compris financiers de sa publication. Même si le livre que nous proposons ne sera pas très onéreux quant à sa fabrication, puisque toutes les illustrations sont en noir et blanc, l’éditeur connaît son lectorat, est plus à même de déterminer ce qui peut plaire au plus grand nombre. Il a déjà dans son catalogue des livres dont le tirage est resté confidentiel, il sait ceux qui ont « marché ». Il peut donc décider, en toute connaissance de cause.

      Je crois qu’aujourd’hui Le Petit Prince n’aurait aucune chance d’être publié s’il ne l’était pas déjà, mais, bien évidemment, ce n’est qu’un avis.

       

      Merci pour ton soutien.

      Je t’embrasse. Passe une douce journée toi aussi.

  4. Bonjour Quichottine,
    Très absente ces derniers mois, je m’accorde un petit passage rapide. Je trouve cette réponse extrêmement encourageante et intéressante.
    Je ne doute pas que cela t’apporte beaucoup dans ton travail sur ton texte. Si tu as besoin d’oeil extérieur, ma porte est ouverte, n’hésite pas.
    Je t’embrasse fort, je vais tenter de revenir !
    Anne

    • Cela m’apporte beaucoup pour les textes à venir.

      Je ne retravaillerai pas celui-ci dans la mesure où le retravailler serait en fait tout récrire, sans plus tenir compte du temps que Davy a passé à reprendre ses dessins, à en créer d’autres pour le texte que je lui proposais.

      Ce livre est un tout, comme un tableau, une sculpture. Le reprendre, ce serait tout casser dans un premier temps, le mettre de côté assez longtemps pour en oublier ce qui m’avait plu, et, seulement ensuite, le récrire, sans images… et ce ne serait plus Papilio.

      Je t’assure que ce serait dommage.

      Anne, je sais combien il peut être difficile de revenir sur la Toile, surtout lorsque l’on travaille encore, que des activités diverses prennent le temps qui serait nécessaire… Ne t’en fais pas.

      Je retiens ta proposition de regard extérieur, tu me l’avais déjà faite d’ailleurs…

      Je t’embrasse fort. Passe une douce journée.

       

      PS : Ton adresse de blog est erronée. Il faudra la corriger absolument dans le formulaire de commentaire.

  5. Bonjour Quichottine, mieux vaut ce genre de réponse que pas de réponse du tout ou dire nous l’avons égaré… Ils veulent certains critères… que dire, je ne suis pas éditeur ! Ne baisse pas les bras Papilio ! Bon jeudi à toi, bises de jill

    • Je le suis pas non plus, je crois que je ne pourrais pas l’être, je ferai faillite trop vite !

      Merci pour ton soutien, JB. Bisous et douce journée.

  6. Il est bien reconnu que chacun d’entre nous a une perception de ce qu’il lit differente selon sa sensibilité , et aussi il y aura toujours une personne qui aime et une autre qui n’aimera pas .on ne peut pas discuter sur les ressentis de tout un chacun
    Maintenant ce Monsieur a pris le temps d’expliquer le pourquoi des choses (son ressenti )et de là je pense que tu pourras en tirer des réflexions pour l’avenir de tes écrits

    Gros bisous à toi

    • Il a pris le temps et c’est un merveilleux cadeau qu’il m’a fait là. Rare et beau.

      Merci à lui et à toi pour ton soutien et ta présence.

      Passe une douce journée. Gros bisous.

  7. non, pardon… je n’ai pas pris le temps de le lire car je suis « débordée » comme on dit! Mais je te souhaite une bonne journée avec pour toi (et moi) le plaisir d’écrire encore et encore et sûrement, avec plus de temps, je lirai… Promis
    Bises
    Gigri

    • Je comprends tout à fait.

      Cet article est surtout dédié à ceux qui m’ont demandé des nouvelles de mon manuscrit.

      Je sais bien que beaucoup ne le liront pas, trop long, trop plein de ce que l’on ne veut pas entendre au sujet de notre écriture.

      Un blog, quoi qu’on en pense, ce n’est pas un livre… et une blogueuse n’est pas un écrivain.

      Passe une douce journée, Gigri. Merci pour ta présence.

  8. Chouette, au moins une réponse. Et des critiques constructives. Cela va peut-être te permettre de revoir ta copie et de le représenter. Bises et bon jeudi. ZAZA

    • Je présenterai ce livre à d’autres… mais revoir Papilio, ce serait continuer à supprimer des pages, ici, une cinquantaine environ, sans aucune certitude de réussir à entrer dans la ligne éditoriale des éditeurs qui me l’ont refusé.

      Mais j’aime cette réponse qui me met face à ma propre interrogation. Suis-je capable d’écrire dans un cadre précis ?

      Je crois que beaucoup connaissent la réponse.

      Bise et douce journée, Zaza.

  9. Bravo Quichottine…ça vient mais qu’est-ce que ça doit être difficile d’écireen fonction du futur lecteur et non comme nous le sentons !
    courage il va y avoir d’autres réponses.
    Bizzzzzzzzzzzzzzzz

    • Je n’écrirai pas en fonction d’un futur lecteur… je n’en suis pas capable.

      Mais je le savais déjà.

      Nous attendons un peu avec Davy, et puis, après, nous l’enverrons chez TheBookEdition, pour que Papilio ne passe pas aux oubliettes.

      Nos amis au moins pourront ainsi le lire.

      Passe une douce journée. Merci pour ton soutien.

  10. Je lirai plus tard car je passe en vitesse pendant que j’ai la connexion.. coupure encore la nuit, jusqu’à 7 heures 30 ce matin.

    Bonne journée avec bises

    • Merci d’être passé… C’est vrai que c’est rageant d’avoir des problèmes de connexion !

      Bises et douce journée à vous deux.

  11. Cette réponse est « gentille » de sa part, en effet. Tu es plus « éclairée » maintenant. Je ne saurais prendre parti, moi qui te trouve super écrivaine.

    Nous partons demain midi pour plusieurs jours en Loir et Cher. Pas d’internet, mais articles programmés.

    Bises amicales Quichottine !

    • J’aime mon blog et ce que j’y fais… je sais que je n’ai pas usurpé mon doctorat de lettres, les membres de mon jury étaient conquis par la façon dont j’avais rédigé ma thèse. Mais, tu vois, pour être écrivain, il faut que le cercle de mes lecteurs s’agrandisse.

      Ce n’est pas encore le cas. Peut-être acceptera-t-on Papilio lorsque j’aurais écrit autre chose, d’un peu plus « vendeur » que ce livre ?

      Je ne sais pas.

      Mais bon, ce n’est pas grave du tout. Pour être l’auteur d’un bestseller, ce n’est pas ainsi qu’il fallait m’y prendre.

      Bonnes vacances, Alrisha. Bisous.

  12. voilà au moins quelqu’un qui a pris le temps de répondre de façon constructive. c’est bien sûr tout à fait encourageant.
    Peut-être que la ligne éditoriale ne correspond pas à votre livre.
    Bises amicales et belle journée

    • Je trouve aussi…

      La ligne éditoriale est un bien grand concept.

      Je fréquente beaucoup les librairies, je lis, je sais que parfois cela ne veut rien dire… Il faudrait un coup de coeur que je n’ai pas réussi à susciter, au moins de façon assez forte pour qu’un éditeur ait envie de courir le risque d’une publication.

      … et, cela, dans les conditions actuelles, je le comprends tout à fait.

      Nous verrons bien. Toutes les portes ouvertes n’ont pas encore été refermées.

      Bises amicales et douce journée à toi. Merci pour ton soutien.

  13. Il est bon d’avoir l’avis d’un spécialiste pour comprendre le refus mais aussi pour se connaître mieux…Tu as là des mots à réfléchir…pour mettre sur pied une nouvelle histoire sans te renier pour autant. Bises VITA

    • Une autre histoire, sans aucun doute, un jour prochain.

      Mais Papilio vivra aussi, autrement, ici, chez ceux qui le désireront.

      Passe une douce journée. Merci  pour ton soutien.

  14. C’est très encourgeant ! Et c’est vrai que cette critique constructive peut t’aider à améliorer ton travail

  15. Malgré la déception consécutive au refus, respect !
    Pour la réponse argumentée, pour l’honnêteté, pour le respect des auteurs. D’autant que je pense que cette maison d’édition doit apporter le même soin aux retours qu’elle fait à ceux qui lui proposent leur ouvrage.

    Connaissant un peu Papilio pour le fréquenter sur le blog de Davy, je sais qu’il me plairait d’y porter un autre regard, accompagné par ta lecture. 😉

    Douces pensées, Quichottine.

    • Sourire… Je suis entièrement d’accord avec toi.

      Merci pour tes mots et tes encouragements, Midolu.

      Passe une douce soirée. Je t’embrasse très fort.

  16. Au travers des mots je crois qu’il a bien aimé ton livre, mais qu’il ne peut concilier les impératifs éditoriaux (et marketing ) et le style de ton bouquin.

    C’est sans doute pur ça d’ailleurs qu’il t’a fait (lui) une réponse pour s’en « excuser ».

    Certains écrivains ( … chanteurs aussi) partent des sondages sur les pre occupations des lecteurs ( ou acheteurs potentiels) , des centres d’intérêts à la mode, puis seulement se mettent à créer .
    ( les sujets porteurs, les tendances du moment)

    A mon avis , c’est prendre le pb à l’envers et se priver d’un plaisir de création pure .
    Maintenant, si l’objectif est de faire du fric, alors c’est différent !

    je pense que ton style sera la prochaine mode et que beaucoup d’éditeurs contactés se mordront les doigts !
    ( et pour avoir ton style, les « pisses lignes » pourront toujours s’accrocher ! na ! )

    Rester maitre de sa création, de son style, et de son rythme , est un luxe .
    Donc tu es gagnante .

    • Je crois qu’il a voulu me remonter le moral… et je crois qu’il y a des livres qui resteront pour quelques uns, en attendant qu’un événement leur donne l’audience qu’ils méritaient.

      Je sais que je suis incapable d’écrire sur commande, comme j’ai du mal à écrire ou lire sous la contrainte.

      J’ai aimé Picasso à l’époque où il n’avait pas encore compris qu’il pouvait gagner beaucoup d’argent en se moquant des soi-disant connaisseurs.

      Je ne suis pas Picasso. Je ne ferai pas fortune.

      Mais je suis heureuse de pouvoir encore écrire, même si je dois limiter mes lecteurs à ceux de mon blog. 

       

      Tu me fais là un merveilleux compliment, Félix. Merci !

  17. hé voilà ! tu as enfin une réponse, j’espère que cela va t’encourager à poursuivre, bisous, MIAOU !!!!!!!!!

    • Ecrire un autre livre, cette fois pour adultes, en oubliant un peu mes rêves…

      Bisous et douce soirée. Merci, Mistigris.

  18. au moins un éditeur qui ne perd pas ton livre, et qui prend le temps de te répondre. C’est sympa, et les critiques font avancer, même si tu dois être déçue que ton livre ne soit pas pris. Peut-être une autre édition, car ce monsieur le dit, ton écriture est belle
    bises et bonne journée

    • Je suis déçue, mais pas tant que cela.

      Je crois que je m’y attendais.

      C’est vrai que c’est un beau compliment qu’il m’a fait là.

      Merci, Lilwenna.

      Bises et douce soirée.

  19. Un article intéressant vraiment, et qui a le mérite de nous aider aussi, si nous cherchons à nous faire éditer. J’ai une mes clientes à la pharmacie, Béatrice Bottet, qui est éditée chez Casterman Jeunesse. Elle écrit depuis un moment maintenant, et elle dit avoir essuyé énormément de refus, avant qu’un jour on ne lui dise, sans pour autant l’éditer: vous êtes sur la bonne voie. Le succès est venu ensuite. Elle écrit depuis l’âge de trente cinq ans et si tu vas sur le net tu verras qu’elle n’est pas toute jeune… Ne te décourage pas, je ne sais pas ce qui fait qu’un jour, ça vient. Pour certains du moins!

    • Je ne sais pas non plus…

      Les éditions Casterman sont une bonne maison.

      Un jour peut-être… mais pas demain en tout cas pour moi et chez eux.

      Merci en tout cas pour ton témoignage et ton soutien.

      Passe une douce soirée.

  20. C’est gentil à lui de t’avoir répondu et ses conseils sont intéressants. C’est difficile de savoir ce qui va plaire au public. J’ai lu des livres qui avaient gagné des prix et je me demande encore pourquoi et d’autres ignorés que j’ai aimés.

    • Nous sommes des lecteurs exigeants, je crois.

      Les prix ne veulent généralement rien dire… Le premier livre qui m’ait vraiment rebuté avait eu le Goncours…

      Depuis, je m’abstiens le plus souvent de les lire… ce qui est un tort, je l’avoue.

      Bisous et douce soirée, Solange. Merci !

  21. c’est une bonne maison d’édition pour te répondre- et expliquer dans le détail – super-
    tu pourrais coriger ?? en fonction des annotations-
    des critiques élogieuses- des infos pour la suite-
    bonne continuation !
    bisous !!

    • Je prendrai tout cela en compte pour un prochain manuscrit, c’est certain.

      En fait, je pense que la question ne se posera pas pour le prochain. C’est un livre pour adultes.

      Mais merci pour ta confiance.

      Bisous et douce soirée, Lady Marianne.

  22. Bien sur j’aurais préféré qu’il accepte ton livre mais il est vrai que le fait de t’avoir répondu ainsi ne peut que t’aider et t’encourager . Je trouve désolant de cibler seulement une sorte de lecteur !
    Tout cela me fait penser que lorsque nous passons un examen ( le bac par exemple) une seule personne juge notre philosophie et nos écrits en français mais je suis bien certaine que si plusieurs professeurs corrigeaient nos copies les notes seraient toutes différentes…
    je vois que la réponse de cet éditeur ne t’a pas découragée et j’en suis heureuse ,j’imagine néanmoins combien il doit être difficile de passer par là !
    Gros bisous Quichottine et belle soirée

    • J’aurais préféré aussi… C’est un éditeur qui aurait convenu à notre livre.

      Mais bon, ce sera pour une autre fois…

      Papilio est un beau livre. Ce serait dommage de l’amputer de nouveau de ce qui fait son charme.

      Gros bisous et douce soirée à toi aussi.

  23. Cet article m’a énormément intéressée, Quichottine, à la fois parce qu’on y voit le travail d’un éditeur sérieux, et parce que tu y analyses toi-même ta démarche d’écrivain.
    Je suis sûre, après avoir lu tout cela, que ton livre trouvera un éditeur. Peut-être, par contre, devras-tu accepter de le resserrer, car l’édition a ses contraintes, et aussi ses coûts… As-tu essayé de contacter les éditions MeMo ? Amicalement, Carole

    • Les éditions MeMo… Je pense que notre livre ne correspond pas à leur ligne éditoriale, même en coupant un certains nombre de chapitres. Mais merci pour cette suggestion. Elle pourra me servir pour d’autres histoires.

      Nous avons fait notre possible avec Davy pour que le livre soit beau (il  y a des illustrations à chaque page, ou presque) et malgré tout abordable. Il sera imprimé en noir et blanc.

      Mais, tu as raison, les éditeurs ont des contraintes.

      Merci pour tes mots et tes encouragements, Carole. Cela me touche beaucoup.

      Amicalement à toi.

  24. Bonsoir Quichottine. C’est déjà bien que ce monsieur t’ait lu et fait des remzrques constructives. Ce qui ne plait pas à un éditeur peut plaire à un autre et tu as donc des chances que ton manuscrit soit pris. Bisous

    • C’est d’ailleurs ce qu’il dit…

      Je croise les doigts. D’autres éditeurs n’ont pas encore rendu leur verdict.

      Bisous et douce soirée.

  25. eh, que dire de nouveau après 40 commentaires ? la critique en effet vaut mieux que le silence et le mépris, cette personne a bien fait son travail, et on peut comprendre que sa considération soit réconfortante

    • Merci, Emma.

      Je crois que c’était important pour moi de vous en faire part.

      Ainsi, si je publie en auto-édition, vous saurez pourquoi, et moi aussi.

      Passe une douce soirée.

  26. c’est une vraie réponse mais a mon avis c’est tout de même une réponse de marchant de livre qui pense tout de même à qui il pourrait le vendre….
    besos
    tilk

    • C’est évident… Mais, Tilk, en tant qu’éditeur tu dois savoir que le point de vue financier compte aussi.

      Merci pour ces mots. Passe une douce soirée.

  27. Ah comme ton coeur a du battre fort en lisant ce courrier !… Ces commentaires sont en effet très instructifs, pour autant comme je te l’avais dit lorsque tu nous avais présenté Papilio, il y a plusieurs niveaux de lecture et les illustrations de Davy peuvent attirer les plus jeunes qui ne seront happés par l’histoire que par la suite… Même si quelques références peuvent paraître plus difficiles à appréhender pour les enfants, il faut leur faire confiance car ils savent, pour savourer les histoires, prendre ce qui est à leur portée et non pas rechercher le « A à Z ». Et puis je suis assez d’accord avec ton ami, j’ai eu bien souvent en lisant tes lignes l’impression que tu les racontais à voix basse près de moi (non ! rassure toi je ne te prends pas pour ma grand mère !!! 🙂 ) et c’est en général la sensation que j’ai en lisant tes articles. C’est ton style particulier. En tout cas cet éditeur t’a donné un avis sur un ton très constructif et mérite effectivement ta reconnaissance. J’espère qu’un de ses collègues le lira deux fois et saura reconnaître le beau livre à ajouter à son catalogue.
    Très bonne nuit Quichottine. Davy et toi avez bien travaillé et je vous souhaite beaucoup de succès. Gros bisous

    • Papilio n’a pas de public défini… je crois que j’ai eu tort de l’adresser à des éditeurs de jeunesse.

      Mais bon, je sais que ceux qui ont lu en avant première étaient plutôt encourageants…

      Alors, une autoédition sera peut-être la meilleure solution.

      Passe une douce soirée. Merci pour ton soutien.

      Gros bisous.

  28. voilà un éditeur sérieux qui prend le temps de lire attentivement les manuscrits pour pouvoir en faire une critique sérieuse mais évidemment subjective…et je comprends que cela t’ait touchée…Ne te décourage pas !

    • Je vais me remettre au travail, d’autres manuscrits attendent, autres… Qui sait si ce ne sera pas le tremplin nécessaire à Papillio ?

      Merci pour ton soutien, Gazou.

  29. C’est gratifiant de savoir qu’un éditeur a pris le temps de lire attentivement le manuscrit. C’est une bonne critique car il t’indique la voie à suivre si tu veux le remanier. On sait que les jeunes aiment l’action ,plutôt que le rêve!Alors , au lieu de dédier ton livre aux jeunes, il faut le dédier aux adultes car , je pense qu’on se retrouvera sans aucun doute dans tes souvenirs d’enfance .
    Bisous et ne baisse pas les bras!

    • S’il doit vivre, je pense que ce sera à travers un éditeur de littérature générale et de poésie…

      « Un doux rêveur »… Mais en existe-t-il ?

      Ce ne sont pas mes souvenirs d’enfance… tout est inventé, le plus souvent à partir des images de Davy.

      Bisous et douce fin de semaine en Provence, Fanfan. Merci pour ton soutien.

  30. Enfin, tu as reçu une réponse.
    Tu sais Qichottine,les critiques, lorsqu’elles sont bien amenées, sont toujours constructives. Mais, elles ne sont pas toujours en phase avec ta personnalité. Je m’en suis aperçue avec l’oralité.
    Au fait, il m’est arrivé de donner un conte que je pensais plaire aux enfants, à partir de … parce que les miens de petits le demandaient, pratiquement à chaque fois que nous étions ensemble, et ça n’a pas fonctionné. Le fait que « les miens » « entraient » dans les histoires depuis parfois avant leur naissance mais aussi parce que cette histoire leur collait, leur permettait, à eux, de sortir des sentiments dont ils ne savaient que faire.
    Auras-tu envie de retoucher « Papilio » ?
    Je t’embrasse.
    pimprenelle

    • Je sais qu’il a raison, en partie. Je crois que c’est aussi l’une des raisons pour lesquelles je n’ai encore jamais mis en avant ce que j’écrivais.

      … Un coup de coeur n’est pas évident, surtout lorsqu’il s’agit de faire des bénéfices, ou du moins de ne pas perdre d’argent.

      Je ne me vois pas le retouchant, le livre ne s’y prête pas. Mais je vais reprendre un autre manuscrit de mes tiroirs.

       

      Je t’embrasse. Passe une douce soirée. Merci, Pimprenelle.

  31. Donc, si je les comprends bien, ils te trouvent trop « prof ». En tous cas quelle longue réponse ils t’ont faite, chapeau !
    Bisous bisous.

  32. Rares sont les éditeurs qui lisent réellement le manuscrit reçu. Lorsque j’ai voulu publier il y a une petite vingtaine d’années, j’ai été très vite découragé par les lettres types que je recevais. J’ai abandonné l’idée de publier jusqu’il y a 4-5 ans et l’acceptation de mon recueil de nouvelles.
    Comme quoi il ne faut jamais se décourager.

    PS Finalement, je ne sais pas si tu participes à mon challenge. Je crois que j’ai raté une de tes réponses aux coms.

    Bon weekend.

    • Je ne suis pas allée frapper à la porte des éditeurs à compte d’auteur.

      Je crois que l’autoédition sera une bonne alternative en cas de nouveau refus.

      Si, je vais participer.

      Publication dimanche, certainement.

      Passe une douce soirée, bon week-end.

  33. il serait marrant d’envoyer ce livre à Ruquier pour en débattre un samedi soir … bise quichottine

    • L’embêtant, vois-tu, c’est qu’il n’a aucune chance de pouvoir participer à une émission, fusse de Ruquier, s’il ne trouve pas un éditeur…

      Bises et douce soirée, Dom. Merci.

  34. Eh bien voilà un éditeur qui lit les manuscrits et qui de plus en fait une critique constructive, rare ! J’ai reçu avant d’en tenir un bien des réponses négatives mais jamais de cette qualité. En revanche quand j’envoyais des manuscrits papier, je mettais toujours un cheveu pour voir si le manuscrit avait au moins été ouvert. Ceux qui me sont revenus l’avaient toujours à la même place…

    • Je n’aurai pas pensé à y glisser un cheveu… Excellente idée.

      Certains des éditeurs auxquels j’ai envoyé le manuscrit ne l’ont sûrement pas lu… d’autres en ont peut-être parcouru quelques lignes.

      Mais il en est ainsi de nombreux livres. Je me pose beaucoup de questions sur quelques livres publiés…

      Mais bon, lorsqu’on reçoit des milliers le livres en une année, comment faire pour trier ?

       

      Le livre est encore en attente… mais avec Davy, nous l’auto-publierons si nous n’avons pas de réponse.

  35. Recevoir ce genre de réponse c’est aussi recevoir de la considération pour le travail que tu as fourni, c’est très encourageant Quichottine, j’en suis heureuse pour toi, maintenant comment vas-tu aborder cette nouvelle donne ?
    Je suis certaine que cela se fera et je l’espère pour vous !
    Bisous Quichottine

    • Je pense que je vais passer à autre chose.

      Ce livre-là paraîtra sans doute en l’état, car c’est un tout qu’il est maintenant dificile voire impossible de retoucher.

      Il mêle illustrations et texte, dans un équilibre qui serait rompu si je le modifiais.

      Alors, lorsque nous aurons reçu l’ensemble des réponses que nous attendons encore, si elles sont toutes négatives, nous le mettrons sur TBE, et ce sera un joli livre.

      Bisous et douce journée, Marine. Merci.

    • J’ai été agréablement surprise, même si j’aurais préféré que le comité de lecture accepte le manuscrit.

      Bises et douce soirée, Dom.

  36. Je comprends combien vous avez du être touchée de ce qu’on s’intéresse vraiment à votre travail ! C’est un éditeur vraiment sympa, et très humain, je trouve.
    Je comprends d’autant plus que moi-même je tente de faire éditer mes bonheurs du jour et que personne ne me répond jamais. Ce qui, dans un certain sens, est bien triste pour moi bien sûr, mais pour ceux à qui je m’adresse : comment peut-on être si indifférent ?
    Je suis sûre que vous arriverez à faire éditer ces belles aventures ! Courage ! Tenez bon !

    • Je trouve aussi… et je lui sais gré de tout ce qu’il a fait pour nous.

      Je vous souhaite de perséverer dans votre recherche… Il y aura un jour celui qui acceptera de suivre ses coups de coeur, au moins une fois, en vous lisant.

      Merci pour votre soutien. Passez une belle soirée.

  37. Après quelques temps de silence et d’absence, nous aurons pris temps de te lire et suivre l’évolution du projet Papilio qui est en voie de concrétisation.
    Pour une critique, je ne la pense pas mauvaise. Elle vous, à Papilio et toi, fera évoluer et un jour, pas des plus lointains, vos noms apparaîtront en dehors de la blogosphère.
    Si un (sous-)traitant d’une maison d’édition a pris temps de suivre un doux rêveur dans son merveilleux monde et d’en soigner, en retour, son avis, c’est que son histoire ne l’a pas laissé indifférent et qu’il y a l’onde d’une croyance en un mieux qui le fera évoluer et trouver place parmi d’autres livres que l’on pourrait retrouver en boutiques et sur les étagères de petits et grands mais surtout bons rêveurs… 🙂

    A plus tard, Grande Quichottine.

  38. Beaumarchais le disait très bien: « la critique est aisée mais l’art est difficile ». Il s’avère que cette critique de Papilio tente quand même d’étayer le point de vue d’un éditeur.
    Et nous avons en prime la critique de la critique et donc le point de vue de l’auteur et ses motivations.
    Très intéressant.

  39. Bonjour Quichottine,
    Il y a si longtemps que je n’ai pas laissé de traces ici, cela me manquait.
    J’ai un peu survolé tes réponses, et je te donne raison, si vous pensez Davy et toi que le livre est abouti, il faut persévérer, ne pas le modifier.
    Bien entendu, se faire éditer par une grande maison n’est pas évident, se faire éditer par une petite pas plus encore.
    Je ne vais pas te donner des conseils, mais as-tu essayé la Belgique ou la Suisse ?
    En Belgique, il y a les grandes vitrines françaises, et puis il y a les petites boutiques, comme les Editions Wilquin ( http://www.wilquin.com/editions ), qui ratissent large et où, je pense, il ne faudra pas se poser la question à qui est destiné l’histoire de Papilio.
    Il y a aussi les Ed. Dricot (dricot.be), qui éditent et impriment !
    Je vous souhaite une sincère réussite.
    A bientôt M’Dame.

    • Je l’ai modifié en partie, mais pas dans l’esentiel.

      Le narrateur… enfin, plutôt la narratrice, est l’un des acteurs du récit. Il est normal qu’elle prenne de plus en plus de place, je crois.

      Les « petites » maisons d’édition ne prennent plus de manuscrit… La crise est passée par là. Hélas ! La TVA augmentée aussi.

      Merci pour les adresses données. Tu es vraiment gentil.

      Ici, je n’ai pas adressé le manuscrit à ceux qui éditent à compte d’auteur, de façon plus ou moins déguisée. Ce sont des miroirs aux alouettes.

      L’auto-édition sera un bon moyen de permettre à ceux qui s’y intéressent de le lire. Davy et moi mettrons un petit lecteur sur nos blogs, avec en lecture libre le début du roman… afin que nul ne soit surpris ou déçu par ce qu’il achètera. Je crois que c’est le mieux pour tous.

       

      Passe une douce soirée.

      Merci pour tout, Mr Yoyo.

    • Je ne crois pas… Je vais men tenir à l’auto-édition, en attendant d’écrire le prochain bestseller. :))

  40. Bonjour Quichottine.

    Une éternité que je n’étais pas venue ici. Peut-être deux ans ou plus. Avec lequel de mes pseudos nous connaissions nous ? Je ne sais plus.

    Je suis ravie qu’un éditeur ait pris le temps de te lire et de t’envoyer des critiques constructives, moi qui n’ai toujours pas écrit un livre. Mais passé un DAEU (équivalent du bac)que j’ai eu le plaisir de valider, mention bien.

    Coincidence ((l’un n’étant pas en rapport avec l’autre)passant dans une librairie, ce samedi, j’ai vu un livre de Don Quichotte. J’ai pensé à toi. Failli l’acheter… finalement j’ai pris « En attendant Godot » qui me tentait également depuis quelques temps. Ce sera pour la prochaine fois.

    Je me suis remise à de « vraies » lectures il y a peu.

    Pensées.

    Aga.

    • Tu étais Aga… et d’autres aussi, c’est vrai. Je dois dire que j’adorais aller chez toi sans savoir sur qui j’allais tomber. :))

      Lire Don Quichotte sera une bonne idée….Il t’irait bien je crois.

      J’aime t’imaginer lisant… Dis-moi, tu as encore un blog ou pas ?

       

      Pensées aussi pour toi.

  41. enfin un éditeur qui prend le temps d’exprimer le pourquoi du refus, alors que tant d’autres se contentent de mettre le projet à la corbeille!!
    Surement un peu de déception quant au refus, mais en même temps, reconnaissance pour cette réponse explicative…
    Patiente ma Quichott
    Buen dia Cariña

    • Tu as parfaitement compris.

      Je suis d’autant plus heureuse et reconnaissante que l’éditeur annonçait sur son site qu’ils ne pouvaient pas faire de réponse détaillée en cas de refus…

      Ce message après l’expiration du délai de lecture et ma relance m’a beaucoup touchée. Il aurait pu ne pas répondre, ou envoyer une réponse type, comme l’avaient fait les autres.

      C’est quelqu’un de bien.

      Je patiente, mais je sais que les derniers éditeurs contactés risquent de refuser aussi.

      2014… c’est un peu loin.

      Besos muy fuertes, Cariña. Que tengas un buen día tu también.

  42. Un grillo viene a comer este dia. soy encantada de conocerle!

  43. J’espère que tu sais qu’une réponse de ce style n’équivaut pas à un refus, mais à un révisez un peu votre copie, cela peut nous intéresser…
    Bon courage et bravo, les seuls qui m’ont répondu un jour comme cela, sont les Éditions Bayard jeunesse….
    Bon courage, la route est longue mais elle ne s’arrête pas là…
    Bises

    • Non, pas ici.

      Tu sais, j’ai demandé ce commentaire, après avoir su que la réponse était négative, et le message était clair de ce côté-là.

      « Nous recevons plusieurs milliers de manuscrits par an, et notre travail consiste moins à guider les auteurs vers une voie qui conviendrait à notre ligne éditoriale qu’à travailler avec ceux dont le projet correspond déjà, en partie, à cette ligne éditoriale, même si nous sommes toujours ravis d’encourager les projets prometteurs. »

      Je ne vais pas revoir ce manuscrit dans la mesure où cela m’obligerait à tout récrire et à éliminer de ce fait les dessins de Davy, à lui demander de refaire lui aussi. Ce livre est un tout, parfaitement équilibré entre texte et images.

      Cependant, c’est vrai que c’est encourageant… pour une autre histoire encore à inventer, ou d’autres qui traînent dans mes tiroirs.

       

      J’ignore ce que sera la route de Papilio, il reste encore des portes à ouvrir, la dernière étant TBE où nous l’enverrons sans doute bientôt.

       

      Merci pour ton soutien, ABC.

      Bises

  44. Comme c’est encourageant de telles critiques qui permettent de progresser.
    Belle journée Quichottine
    Bises

  45. je sais combien d’un côté tu es très déçue mais ce qui est extrêmement encourageant et gratifiant c’est d’avoir été lue. C’est un peu comme lorsqu’on a postulé pour un emploi et que l’on a aucune réponse. Je ne suis pas pris mais j’aimerai savoir pourquoi… ne serait-ce que pour m’améliorer.
    J’ai vraiment hâte de te lire… Ton écriture est sûrement belle, d’ailleurs l’éditeur le dit. Quel compliment de la part d’un éditeur! Ce n’est pas n’importe quel quidam qui le fait…
    Bonne journée Quichottine.

    • Je suis contente d’avoir été lue, d’avoir eu ce commentaire qui le prouve.

      Merci, Marie. Le livre sortira un jour… au plus tard à la fin de l’année sur TBE, sauf si nous avons une réponse favorable d’ici là.

      On ne sait jamais. Je peux encore croiser les doigts.

      Bonne journée à toi aussi. Je t’embrasse.

  46. Je t’admire beaucoup d’écrire comme tu le fais, de te lancer dans un livre … beaucoup le voudraient, peu ose le faire et peu encore arrivent à publier.
    Le principal est d’avoir écrit ce roman, d’avoir été jusqu’au bout et pour cela je te dis un grand bravo.
    Gros bisous ma Quichottine

    • Tu le liras un jour, Anniclick… même si je dois l’éditer moi-même pour mes amis.

      Passe une douce journée. Gros bisous.

  47. Et bien j’ai bien lu ce que te disais la « critique » et comme toi je trouve cela très très intéressant…Remanier ou pas ? là est la question ? Car au final c’est un peu comme en photo, tu sais quand on vient regarder tes photos avec un regard très « pro » donc « quasi technique pur » là où toi tu n’as mis que le coup de coeur et l’émoi…
    Les deux regards sont trop différents. Perso je ne retouche pas mes photos mais si les critiques sont constructives parce que je les aime comme je les ai prises et voilà… bisous à toi Quichottine patience et persévérance

    • Je crois que de la même façon, je ne remanierai pas l’ouvrage. Il s’agit maintenant d’un livre, d’un livre illustré qui plus est, un tout dont chaque page est pesée, pensée.

      Comment changer ?

      La question qui se pose est « dois-je continuer à le proposer à des éditeurs ? »

      … ou seulement à mes amis, pour un succès d’estime qui pourra peut-être bénéficier du bouche à oreille ?

       

      Par contre, oui, j’en tiendrai compte désormais avant de proposer quelque chose à un éditeur.

      Bisous et douce soirée, Katara. Merci pour cet avis qui me touche beaucoup.

  48. Comme c’est intéressant et enrichissant!
    Si je devais donner mon sentiment sur cette réponse, c’est qu’elle est bienveillante et très ouverte, et qu’elle propose de revoir la copie.. Non?
    Et je crois bien, pour l’avoir lu, que tu ne serais pas le premier auteur à qui cela arriverait!
    Le feras-tu?
    Je t’embrasse

    • Bienveillante, oui… encourageante aussi.

      Mais pas pour eux… car en ce qui les concerne, il n’était pas question de nouvelle lecture après modification.

      Tu vois, j’ai écrit pour demander une réponse qu’ils n’ont pas à donner d’après les préavis déposés sur leur site. Je suis heureuse de l’avoir eue.

      D’autres n’ont pas pris le temps de me répondre…

      Merci à lui.

      S’il n’y avait que le texte, si les images n’existaient pas, si… bref, il y a trop de « si » pour que je puisse modifier le manuscrit.

      Je t’embrasse. Passe une douce soirée.

  49. Après avoir écrit mon commentaire, j’ai vu ce que tu avais répondu déjà, à savoir que tu ne « retravaillerais  » pas ce manuscrit… Je sens que tu vas donc reprendre le stylo et mettre un autre ouvrage sur le métier!
    Je sens dans tes réponses le bonheur que tu as eu à obtenir un avis professionnel, et nul doute que tu transformeras cet essai!
    Je t’embrasse

    • J’ai plusieurs histoires à terminer…

      Mais je tenais beaucoup à celle-ci. J’espère qu’elle trouvera ses lecteurs, quel que soit son éditeur.

      Passe une douce soirée. Je t’embrasse.

  50. Je pense que déjà rien que de prendre son temps pour te répondre et ceci bien longuement et avec interet est déjà un bon point. Beaucoup ne lisent pas les manuscrits ou ne daignent même pas répondre.
    Cette réponse n’est pas à prendre comme un refus mais comme un encouragement
    Bizzz

    • C’est ainsi que je l’ai prise… Et je remecie de tout coeur ce lecteur qui a su me dire les raisons de son choix.

      Passe une douce soirée. Bisous.

  51. Je regrette pour Toi que la reponse ne soit pas celle que tu attendais
    Mais saches que malgré cela,tu es notre Quichottinea NOUS avec ses merveilleuses histoirse
    Bisous

    • Merci ! C’est trop gentil.

      Conteuse, oui… rêveuse, un peu trop.

      Il me faut changer de registre.

      Passe une douce soirée. Bisous.

  52. il y a du positif dans cette lettre
    je tire mon chapeau à ce monsieur
    les erreurs nous aident à grandir
    j’apprécie ton humilité Quichottine

    je sais que tu rebondiras très vite
    le prochain ouvrage aura du succès
    ti bo
    •-~•*’Ś Ő Ń Ŷ Á’*•~-•

    • Le prochain permettra peut-être à celui-ci d’avoir le succès qu’il mérite.

      Nous verrons bien.

      Merci, Sonya. Passe une douce soirée.

  53. C’est une bonne nouvelle d’avoir reçu cette critique, elle est argumentée et une critique bonne ou mauvaise , ça aide quand même à avancer dans la perception de son travail, art 😉
    Je suis sûre que vous serez édités tous les deux.
    Bonne soirée Bisous Quichottine (:-*

    • Je suis d’accord avec toi.

      J’en suis sûre aussi, mais je vais sans doute envisager une autre façon de faire.

      Merci.

      Passe une douce soirée. Bisous.

  54. Dans les temps actuels où les gens courent, sont très personnels, ne savent pas s’arrêter pour sourire , je trouve que cet éditeur est très consciencieux et honnête. Sa critique est constructive même si elle ne relève que d’une personne et non d’un forum. Elle peut t’aider à mieux te connaitre et à suivre la voie que tu souhaites en connaissance de cause. C’est gentil de partager ce moment.
    Douce soirée, bises Quichottine

    • J’ai apprécié, beaucoup, sa prise de position.

      Même si je décide de ne rien changer à mon manuscrit, je le ferai en connaissance de cause.

      … et ce message m’aidera pour un nouvel essai, ou m’écartera définitivement du monde de l’édition traditionnelle.

      Il faut que je réfléchisse à mes motivations.

      Douce soirée et bises à toi. Merci !

  55. tout d’abord, c’est une marque de sympathie cette lettre et je pense tout simplement qu’actuellement, les libraires recherchent ce qui se vendra .. nous sommes dans la consommation et la rentabilité
    heureusement, il existe des exceptions
    je souhaite qu’il rencontre un regard bienveillant
    bises

    • Nous verrons bien.

      Mais je crois que je vais me faire à l’idée d’une autoédition qui satisfera mes amis, en attendant de devenir célèbre avec un autre manuscrit.

      Bises et douce soirée, Andrée. Merci.

  56. Bonsoir Quichottine,
    Enfin un qui s’est intéressé à ton livre et qui a pris le temps de te répondre ! tu as l’air heureuse de sa réponse, j’en suis contente pour toi, maintenant j’espère sincèrement qu’un autre sera intéressé ton livre tel que tu l’as écrit
    Douce soirée & gros bisous de nous deux

    • Nous verrons bien, Laure.

      Je crois qu’il ne faut pas non plus se faire trop d’illusions. Il faudra que j’écrive d’abord un bestseller bien sanglant ou choquant avant qu’on s’interresse à mes autres écrits.

      Passe une douce soirée. Gros bisous à vous deux.

  57. tu vas y arriver!!!!!!!!!!!!!!!juste que le RV n’était pas pour aujourd’hui!!

  58. Kikou douce Quichottine, au moins un éditeur qui a fait lire ton manuscrit à son équipe et qu t’a répondu. Après, je crois te connaître (un tout petit peu lol) , tu n’es pas du genre à écrire pour faire plaisir à telle catégorie de lecteurs. Tu écris avec tes tripes et le partage avec Davy Durand a été important. Vous trouverez l’éditeur, chaque chose en son temps..
    Tout plein de bisous et bon week end
    le matelot de la terre ferme

    • Sourire… Je crois que tu me connais bien.

      Un jour peut-être, mais il faudra d’abord que j’écrive d’autres livres.

      Passe une douce fin de semaine, Chantal. Plein de bisous pour toi aussi. Merci !

  59. En effet, la réponse de ton éditeur est constructive et de plus l’on sens qu’il a vraiment lu et relu cet ouvrage. Désolée quand même ma Quichottine, tu as tant de talent !
    Bonne fin de semaine
    à toi

    • Ne sois pas désolée, Nettoue. Je ne le suis pas vraiment. Je sais qu’il y a d’autres livres, d’autres histoires à raconter. Et puis, qui sait ? J’aurai peut-être une autre chance un jour.

      Bonne fin de semaine à toi aussi. Bisous.

  60. Un bestseller bien sanglant ou choquant je ne crois pas que ce soit ton style, continues donc à nous faire rêver et voyager avec tes écrits 😉
    Douce journée Quichottine
    Gros bisous de nous deux

    • Morte de rire… C’est sûr que ça me ferait aussi très bizarre…

      Douce et belle journée, Laure. Gros bisous à vous deux.

  61. ah !!! enfin retrouvé ce petit papilio ,dommage que ce ssoit pour un refus !!!!
    courage quichottine !!
    bizzzzzzzzzzzzzz

    • J’étais trop ambtieuse, je crois.

      Je n’ai personne qui puisse me recommander auprès des « grands » de l’édition.

      Mais bon, ils ne sont pas seuls sur Terre. 🙂

      Bises et douce soirée.

  62. Voilà une lecture qui me ravie! Cette personne respecte le travail des autres…. elle prend le temps! Ah, prendre le temps, Dieu que c’est bon pour soi et pour les autres! Te voilà récompensée….oui,récompensée car même si il y a des « s »i, il y a beaucoup de « reconnaissance »! Ce manuscrit l’a intéressé personnellement, puis après, il s’est mis dans la peau de ces lecteurs, l’optique est différente. Je suis contente pour Toi, pour Papilio. La différence est toujours, à mon avis, un atout! Papilio est différent et c’est en cela que réside tout son charme…. On t’embrasse très fort … On aime te lire et on aime ta façon de nous plonger dans Ton Monde! Très belle journée et à Tôt Bientôt Quichottine!

    • Grand merci, Messire Merlin !

      Vos mots me touchent beaucoup.

      Nous verrons bien ce que sera demain.

      J’ai aimé recevoir cette lettre, même si j’aurais aimé qu’elle m’annonce une édition prochaine.

      Passez une douce soirée.

  63. En tous les cas tu as l’art et la manière d’entretenir le suspens.
    La dernière fois que j’ai envoyé un manuscrit à un éditeur que j’avais rencontré avant et qui m’avait dit, « je vous réponds dans 2 mois », j’ai tellement eu mal au coeur à guetter tous les jours le facteur que je me suis bien juré de ne jamais recommencer. Au bout de 3 mois d’attente, j’ai osé aller frapper à sa porte et il m’a répondu qu’il me fallait attendre encore car il ne l’avait pas encore lu. J’ai attendu, attendu, tous les jours et puis un jour j’ai fait une croix dessus.
    Je crois que cela m’a appris la sagesse et le renoncement! Pourquoi se croire au-dessus du lot quand des milliers et des milliers de gens écrivent? Pourquoi serions-nous les élus de maisons d’édition qui croulent sous les manuscrits? Même écrire sur un blog me fatigue, la vie est trop courte pour se perdre dans le labyrinthe de commentaires rapides de gens qui survolent à peine ce que tu écris alors que toi tu y as toutes tes tripes, toute ton âme souvent et te retrouver avec des gens qui te disent juste « un coucou en passant » ou qui n’ont rien compris à ce que tu dis et qui commentent à côté de la plaque,je me dis que c’est trop frustrant.
    Mais toi, tu es une pure, une douce rêveuse alors je te souhaite beaucoup de joie de réussite dans ton entreprise.
    Bises

    • C’est ce qui m’est arrivé avec un éditeur qui m’avait longuement parlé de mon projet après en avoir lu le premier chapitre.

      J’attendais… j’étais sûre qu’il serait au moins capable de me dire mes quatre vérités…

      Il n’en est rien. Le manuscrit – chez lui – attend sur une étagère… « il est dans le circuit », est la seule réponse que j’aie eu du directeur de la maison d’édition. Mais sans que je sache si la réponse sera ou non celle que j’attends. Circuit de lecture… il peut être très long. De plus, aucune publication ne sera possible avant 2014…

      C’est un constat qui m’a peinée. Mais tu as tout à fait raison. Je ne crois pas être au-dessus du lot, j’espérais seulement avoir écrit un livre digne d’être lu.

       

      Le blog est un lieu étrange… faut-il refuser ceux qui ne lisent pas ou commentent à côté ? Je crois que personne n’est à l’abri d’une erreur de lecture, d’un moment d’inattention.

       

      Je ne sais pas si je suis une pure… mais oui, j’espère en un avenir meilleur, c’est vrai. J’espère que le réveil ne sera pas trop dur.

      J’ignore ce que ça donnera. Peut-être seulement des mots qui n’auront pas trouvé leur public.

       

      L’attente est longue parfois, très longue.

       

      J’espère quant à moi que tu continueras à publier, même si ce n’est que sur le blog d’Azacamopol. Tu as toujours le don de transmettre des émotions.

      C’est important…

       

      Bises et douce journée.

      Merci pour tes mots et ta présence.

  64. bonsoir, ma chère Quichottine
    une critique constructive ?
    oui sans doute et c’est bien que cet éditeur t’ait répondu ! mais je pense que tu as raison de dire qu’on n’écrit pas pour une catégorie de lecteurs ! l’auteur offre son oeuvre en partage à tout le monde…
    courage, et persévérance, ma chère Quichottine !
    bonne soirée à toi
    gros bisous d’amitié
    jean-marie

    • Nous verrons bien… J’espère avoir d’autres nouvelles à mon retour…

      Merci pour ton soutien, Jean-Marie.

      Bonne soirée à toi aussi. Bises amicales d’ici.