Alma Adilon-Lonardoni… Vieillir

Je ne le fais pas souvent, mais ce sera seulement un moment que je vous demande de prendre pour écouter cette toute jeune fille vous parler de ce « vieillir » qui peut nous faire si peur, avec raison.

 

Elle a remporté le concours de plaidoirie au Mémorial de Caen.

 

120223_Plaidoirie.jpg (clic image pour l’écouter)

 

Avec raison.

 

Merci, Mademoiselle.

(Et merci à Félix qui m’a permis de la découvrir.)

 

 

C’est un sujet très dur… Mais ne nous voilons pas la face, il nous concerne tous.

 

(La vidéo suivante m’a semblé correspondre à ce que j’avais envie de dire pour compléter sa plaidoirie et même si le texte de la lettre comporte quelques fautes d’orthographe, ce qui importe ce sont les mots d’amour que l’on y trouve.)

 

 

 

 

110 commentaires à propos de “Alma Adilon-Lonardoni… Vieillir”

  1. La plaidoirie de cette jeune fille est magnifique…dure, très dure, mais ce qu’elle dit est tellement vrai ! Quand notre génération respectera-t-elle nos vieux, en les préservant de ces mouroirs ? Quand cesserons-nous d’être égoïstes à l’encontre de ces pères et mères qui nous ont tout donné ? Juste un peu d’amour à donner pour les quelques jours qu’il leur reste à vivre…et du respect aussi !De la compréhension, de la patience…
    Et puis de quel droit les enfermer parce qu’ils sont devenus inutiles !Une honte…
    La chanson de Brel accompagnée des jolis mots de la carte…et bien voilà, j’ai éclaté en sanglots !!
    Je ne t’en veux pas, ma Quichottine, de ces quelques larmes : c’est bien de faire « tourner » ce genre de choses : si seulement cela pouvait faire réfléchir les gens…
    Plein, plein de bisous 🙂

    • Je ne pouvais pas ne pas la montrer… même si je savais en le faisant que beaucoup d’entre vous en seraient touchés ou émus plus que raisonnablement.

      C’est un sujet qui me touche, que je voudrais résolu… il est loin de l’être.

      Je voudrais que ceux qui ont le pouvoir de décider s’inquiètent du mauvais traitement donné à ceux qui ne peuvent plus s’en défendre.

      … Brel m’accompagnera encore longtemps, mais j’espère pouvoir m’en aller avant que d’oublier les paroles de ses chansons.

      Plein plein de bisous à toi aussi. Un grand merci pour ces mots et ton écoute attentive.

  2. Pour dire de telles choses, je veux croire que cette jeune-fille allait au-delà de l’exercice de style. Elle a la vie devant elle et pourra faire de belles choses. Mais quand, à son tour, elle vieillira,la société aura-t-elle changé ? Pour le reste, c’est un passé trop récent pour moi qui fait que tous ces mots me laissent sans voix. La vie m’a maintenant attribué la première place sur la liste…

    • Je ne peux pas imaginer qu’elle n’ait pas écrit avec son coeur chacun des mots qu’elle a dit… ou alors, c’est une excellente actrice, et je m’en voudrais de vous l’avoir montrée.

      Je souhaite de tout coeur que notre société change… et retrouve au moins le respect disparu.

      Nous vieillirons ensemble, Galet. Espérons que ce ne soit pas dans l’oubli.

      Je t’embrasse très fort.

  3. Difficile, et trop pour moi. Trop récent, tu t’en doutes, bien que j’aie fait ce qu’il fallait, et que ma mère soit tout le temps restée à la maison. Mais il est vrai que je me pose tant de questions pour moi-même, tout en voyant que les gens qui ont des enfants bien souvent ne sont pas mieux lotis.
    Gros bisous

    • Je savais le risque que je courais en publiant ce billet.

      Tu as gardée ta maman auprès de toi… et tu as, comme d’autres, mis ta vie entre parenthèses pour cela.

      Je voudrais que l’on puisse continuer à s’occuper de nos anciens sans avoir à faire cet immense sacrifice de devoir effacer totalement nos propres vies pour cela.

      … et je voudrais surtout que où qu’ils soient au moment de la dépendance, de l’oubli des gestes nécessaires, ils soient considérés comme des êtres humains à part entière.

      Ce n’est malheureusement pas toujours le cas, hélas !

      Merci d’avoir pris le temps de ce partage, de cette écoute, alors que tout a été si difficile pour toi.

      Je t’embrasse très fort.

  4. Magnifique plaidoirie très difficile à écouter.
    Merci pour cette découverte.
    Bonne fin de semaine.
    Bisoux gros.

    • Je crois qu’il est normal que nous en soyons à la fois émus et troublés. C’est un sujet brûlant.

      Merci à toi d’avoir pris le temps alors que tu en manques.

      Bisous tout plein et douce journée à toi.

  5. C’est très émouvant et très dur pour moi qui prend un an de plus aujourd’hui. J’ai été très choquée aussi par le traitement des personnes âgées dans certaines maisons de la région parisienne. Je m’étais révoltée à l’époque. j’avais retiré ma grand-mère d’une de ces maisons ou les vieux étaient maltraités (et le mot n’est pas trop fort) et j’en avais trouvé une très bien de la Ville de Paris avec un personnel dévoué. Cela existe aussi. Puisse cette jeune fille faire une brillante carrière d’avocate. Bises

    • Heureusement qu’il existe des maisons où tout se passe bien… mais je doute que ce soit la majorité.

      Je suis navrée de t’avoir imposé cela pour ton anniversaire…

      C’est un sujet qui me touche au plus haut point. Je n’ai pas de solution, mais je trouve qu’elle a posé la question de façon très émouvante. J’espère qu’elle sera entendue.

      Encore merci pour ta présence et ce partage… et très bel anniversaire à toi.

  6. Je l’écoutais pour la seconde fois. La maman d’Eliane a eu cette maladie…C’est dur de voir comme la dégradation peut-être rapide….Un fois, chez nous, heureusement que nous avions prévenu les voisins, elle s’en allait en tablier et en chaussons…C’est la voisine qui nous l’a ramené…

    Bonne journée chez toi. Bises de nous deux.

    • Mais vous l’avez gardée chez vous, elle était entourée par votre amour.

      Merci, Patriarch.

      Bises affectueuses et belle journée à vous deux.

  7. Très émouvant ton article, ma Quichotte. J’ai lu un livre récemment, il s’agissait pour le docteur en biologie, JC Amesein, d’aider les malades d’alzheimer à s’exprimer avec des pinceaux. C’est magnifique, et les toiles et les textes du biologiste.
    http://www.editionsatelier.com/ressources/10161/86/6239.pdf

    Je te conseille Juliette, ça me touche énormément.

    La petite future avocate a raison sur toute la ligne, nous ne sommes pas dignes d’êtres humains quand on laisse nos vieux croupir dans ces lieux qui dessèchent et le coeur et la vie.

    Tendres bisous.

    • http://www.editionsatelier.com/ressources/10161/86/6239.pdf

      Je remets ton lien en lien cliquable pour ceux qui le voudraient.

      Tu vois, je ne sais pas s’il existe une véritable solution pour ceux qui sont totalement dépendants…  Mais je sais que ce ne sont pas des enfants, que l’on doit continuer à leur parler avec respect et amour…

      C’est la première des conditions… La seconde serait de pouvoir aider avec efficacité ceux qui décident de les maintenir dans le cadre familial. Il n’est pas normal que certains doivent mettre leur propre vie entre parenthèses, et en finissent par être soulagés quand l’ancien disparaît.

       

      Mais je sais que c’est un sujet bien trop difficile à évoquer… alors, oui, cette plaidoirie doit être écoutée, si possible par ceux qui ont un pouvoir de décision.

      Tendres bisous à toi. Merci pour tes mots et ce partage.

      (Je n’ai pas encore tout lu, mais j’ai pleuré en lisant la page de Juliette. Il y a des moments comme ça…)

    • Je sais que beaucoup est dit… c’est pourquoi je n’ai invité à rien d’autre qu’à écouter.

      Merci, Marine.

  8. Pour fréquenter un home, celui de mon père… où la vie pour grand nombre n’est plus vivre, j’approuve cette jeune personne, certains lieux ne sont encore que des mouroirs, la famille ayant abandonné le parent aux soins des autres et ne passe que rarement ! Oui nous y arriverons un jour si dieu nous prête cette étape… A entendre absolument ce joli plaidoyer ! Merci Quichottine, bises de jill

    • Je sais par expérience qu’il est difficile, très, pour ceux qui entourent des personnes devenues dépendantes, pour quelque raison que ce soit, d’être très présents dans leur structure d’accueil.

      Je ne leur jette pas la pierre… Je pense que le mieux, effectivement, serait de pouvoir maintenir les personnes à leur domicile, avec les aides indispensables pour que la vie de ceux qui les accompagnent ne soit pas mise entre parenthèses.

       

      C’est terrible au quotidien… et c’est terrible aussi d’imaginer que l’on puisse être ainsi plus tard.

      Merci pour ce partage, Jill. Bisous et douce journée à toi.

  9. Merci de ce coup de projecteur.
    Pour avoir été auxiliaire de vie en structure, puis à domicile, je peux affirmer que c’est parfois pire (en structures) que ce qu’Alma Adilon dit.
    Bisous.

    • J’ai vu beaucoup de choses, et pas seulement chez les maisons d’accueil de personnes âgées.

      Je reconnais que la dépendance me fait peur pour ce qu’elle entraîne autant pour soi que pour ceux qui nous aiment.

      Merci pour ces mots.

      Bisous et douce journée à toi.

  10. j’ai eu l’occasion de travailler dans un agrandissement d’une maison de retraite pour alzheimer , c’est vraiment a voir toutes ces vieilles personnes , bise quichottine

    • Je sais que c’est un sujet extrêment difficile. Il touche beaucoup d’entre nous à des degrés divers. Ce n’est pas parce qu’on est malade ou dépendant qu’on n’a plus le droit de vivre dans la dignité…

      Je te remercie pour ce partage.

      Bises et douce journée pourtant.. Merci encore.

  11. Tu sais que tu as bien fait de publier cette video chez toi, elle sera beaucoup plus visionnée que chez moi et j’en suis tres content, parce que c’est le but ;
    changer notre regard sur ceux qui sont dependants , c’est tout simple, qu’ils soient plus vieux que nous ou handicapés.

    merci d’avoir fait ce relai .

    • Je ne crois pas que ce soit si simple de changer des regards… mais nous devons tout faire pour cela.

      Merci à toi pour la découverte.

      Passe une douce soirée.

  12. Je n’ai pas écouté la vidéo jusqu’au bout, l’émotion monte au fil de la plaidoirie de cette jeune fille qui remet les choses à leur place. A dans 8 j quichottine

    • Bonnes vacances, Gérard. Merci d’être passé.

      Je comprends tout à fait que tu aies cessé avant la fin. C’est un sujet extrêmement difficile.

  13. J’ai écouté avec passion le plaidoyer de cette jeune fille .tout ce qu’elle dénonce est tellement vrai et trop souvent on voit cela dans ces maisons de « retraite » .
    la lettre qui accompagne la superbe chanson de Brel est très émouvante .
    Il existe un racisme anti-vieux ;il ne faut pas se voiler la face .

    Merci pour ce moment d’émotion .
    Je t’embrasse

    • Notre société prône la rentabilité… l’argent, l’efficacité…

      Ce que les anciens apportaient autrefois, le savoir, l’expérience, la sagesse, n’est plus du tout valorisé dans un monde où tout va trop vite.

      Alors, oui, il arrive qu’on nous regarde de travers… j’espère que le respect reviendra.

      Merci à toi de t’être arrêtée aujourd’hui ici. Je t’embrasse fort.

  14. il a bien veillit mon chow-chow whisky depuis la photo que tu es allé voir tantôt , mais j’espère encore l’avoir auprès de moi encore quelques temps … bise quichottine

    • Oui.. je l’ai suivi au fil du temps sur ton blog… mais je n’avais pas encore vu cette première photo.

      Il est très beau et je souhaite de tout coeur qu’il t’accompagne encore longtemps.

      Bises et douce soirée. Merci !

  15. Oh Quichottine ! Que ces vidéos sont bouleversantes et tellement vraies !!! Ce sujet me tient marticulièrement à coeur depuis que j’ai pris conscience très tôt de ce qu’est la vieillesse, et c’est drôle de voir, années après années comme notre vision s’affine… La plaidoirie de cette demoiselle est magnifique ! Tous ses « j’accuse » et « je pense » sont recevables mais pire qu’aux problèmes de personnel, elle s’attaque à ceux de la compétence, de l’empathie, de l’égoIsme, de l’effet miroir qui fait peur… Mon séjour de la semaine dernière m’a fait réfléchir car plusieurs personnes agées et visiblement démentes alourdissaient considérablement le travail de l’équipe soignante et le séjour des autres patients. A un moment j’ai pu aller voir une petite mamy de 91 ans, qui réclamait ses enfants et qui avait peur de mourir. Nous avons échangé un tout petit moment, j’ai tenté de lui expliquer qu’on ne meurt pas « comme ça », que la mort ne nous emporte pas si facilement, et d’autres petites choses. Cette dame avait un sourire magnifique. La fatigue m’a ramenée dans ma chambre et je n’ai pas osé aller la revoir… Pourquoi ???
    Le lendemain j’ai été transférée dans une chambre avec une dame aussi âgée qui semblait aller mieux mais qui s’est rapidement mise à délirer, me prenant pour de multiples personnes, m’exhortant à aller couper l’eau qui coûte si cher, me prévenant d’être prudente car l’eau montait sous mon lit… Que faire ? J’ai essayé quelques stratagèmes mais lâchement j’ai fini par mettre mes boules quies et demander un petit truc pour dormir, fermement décidée à aller dormir dans le couloir si ça n’allait pas !… la nuit s’est bien passée et lendemain matin la dame était calme… nus avons échangé presque normalement;;; mais honnêtement je n’avais qu’une envie… rentrer à la maison !… Est-ce que le personnel avait besoin d’être renforcé ces jours là. Oui, mais pas forcément par des infirmières, c’est d’un accompagnement spécifique dont ces personnes ont besoin, les soins peuvent prendre tant de formes et pas forcément onéreux. Le personnel blasé, indifférent, agressif, irrespectueux (c’est une forte minorité heureusement) devrait être systématiquement être écarté et sanctionné. La solution est dans la dimension humaine et non dans le comptage des postes (comme le décrit très bien la deuxième vidéo) Le bénévolat apporte beaucoup dans certaines structures… Oh que le chantier est gigantesque !!!! Mille bisous et un grand merci pour cet article !!!!

    • L’effet miroir…

      Oui, je sais qu’il est un gros problème.

      Je ne peux parler que pour moi… mais je sais que j’ai du mal à ne pas me projeter dans l’avenir lorsque je suis confrontée à certaines situations.

      C’est vrai, c’est dur… et je comprends ceux qui ne peuvent plus franchir les portes de ces maisons d’accueil sans faiblir.

      Être présent auprès d’une personne dépendante n’est pas toujours aussi simple qu’on voudrait le faire croire… et je n’en veux pas à ceux qui préfèrent penser qu’ils ont fait le nécessaire en la plaçant.

      Mais, ceux qui choisissent de travailler dans ces structures d’accueil, que ce soient les maisons de retraite ou les services hospitaliers, devraient garder ce respect à la personne sans lequel la vie n’est pas possible.

      Je crois que le personnel devrait « tourner » pour ne pas se briser devant ces vies si différentes… Je crois qu’effectivement, les bénévoles peuvent aussi soulager, au moment des repas, entre autre.

       

      Je crois que si les familles sont aidées elles resteront disponibles pour leurs anciens.

      Mais peut-être n’est-ce qu’une utopie de plus…

  16. J’ai fait du bénévolat pendant 13 ans dans une résidence, les malades sont très attachants. Aujourd’hui c’est très difficile de garder des personnes malades à la maison, mais au moins leur rendre visite et s’assurer de leur bien être c’est la moindre des choses il me semble.

    • Je suis d’accord, Solange… même en sachant que ce n’est pas toujours possible.

      Les familles ici s’éclatent, le plus souvent à cause des recherches d’emploi.

      Comment rendre visite aux siens lorsque des centaines de kilomètres, parfois des milliers, séparent les membres de la même famille ?

      Je ne sais pas.

  17. Elle a tellement raison.
    Dans notre société de la performance (laquelle? celle des grosses montres en or au poignet?) on déshumanise les vieux, les malades (auxquels on retire peu à peu le droit aux soins) et les « inutiles » (ceux qui n’ont pas et n’auront jamais une grosse montre en or au poignet).
    Je ne serais donc plus un être humain parce que je ne produits plus? Ah mais… ouf je suis sauvé in-extrémis par mon numéro… oui mon numéro de carte bleue. Grâce à elle je conserve encore un soupçon d’humanité puisque je consomme…

    • Je n’ai pas de montre en or à mon poignet… mais tu as raison, j’ai encore un numéro de carte bleue… Ouf ! Je suis sauvée aussi !

       

      C’est terrible…

      Ce n’est pas la vie que j’avais souhaité pour mes enfants.

  18. @ marc lefrançois on commence à vieillir quand on pert son pouvoir d indignation

    Indignez vous !

  19. Bonjour Quichottine, c’est un sujet qui me touche car j’ai travaillé plus de 35 ans auprès des personnes âgées et de personnes en « fin de vie  » (cancers, tétraplégiques) je trouve que les médias véhiculent de nombreux stéréotypes sur le sujet qui en fait n’est jamais ni clôt, ni vraiment abordé par le fond. Je trouve que ce témoignage sur un fauteuil roulant vide (d’une personne décedée) devant d’autres est caricatural , après ma retraite du public j’ai fait 5 ans d’interim dans de nombreux établissements et pu faire des comparaisons. Je n’aime pas l’utilisation de ces témoignages qui dénaturent le travail quotidien des soignants, car des liens se nouent entre les êtres humains, la situation des EHPAD n’est pas telle que le décrit cette jeune fille. Je suis personnellement « Formateur d’Ateliers d’entretien de la mémoire  » (en plus d’infirmier) et sur la région Grenobloise par le CPDG (Centre Pluridisciplinaire de Gérontologie), une réelle prise en charge globale est d’actualité, je rends hommage à toutes les petites mains de la santé et du maintien à domicile qui au Quotidien partagent de l’humanité malgré il est vrai le peu de moyens en temps et personnel qui leur est octroyé.
    Ton article lance un débat passionnant, à lire : Jankélevitch, Elisabeth Kubler-Ross. Il est vrai qu’il y aurait un effort de formation auprès des personnels, mais celle-ci est bien souvent négligée pour faute de temps , burn-out, maladie, routine, difficultés de remplacement, (le même malaise que dans l’éducation nationale).
    Merci pour cet extrait de congrés, par le passé j’ai aussi assisté à ce genre de témoignage.
    Des pionniers en la matière
    http://www.stchristophers.org.uk/

    • Je suis d’accord pour tout… ton témoignage est important et mérite d’être souligné.

      Cependant, en ce qui concerne la formation des soignants et des accompagnants intervenant dans ces structures, je pense que ce serait facile.

       

      Que chaque personne qui désire y travailler passe 48 h (il se peut que 24 h suffisent) dans les mêmes conditions… Fauteuil roulant, immobilisation des membres, privation de l’un des sens ou de plusieurs, interdiction d’appeler ses copains pour une aide quelconque… Ils comprendraient facilement ce qu’ils peuvent faire pour adoucir le séjour de ceux qui n’ont pas le choix.

       

      Mais, c’est vrai… qui accepterait ensuite de vivre ainsi ?

  20. J’ai été boleversée hier en écoutant la plaidoirie de cette jeune fille. C’était le matin et j’avais rendez-vous, je ne suis pas allée à la deuxième lecture.
    Je n’ai pas pu laisser un commentaire, c’était trop difficle.
    Tu vois, contre son gré d’avant, car là je ne savais plus, j’ai dû placer maman en maison de retraite. Ca fait mal, très mal.
    Je vais essayer d’en parler, si toutefois je trouve les mots.
    La deuxième lecture est à mon goût trop rapide. Tu vois, quand je te le dis, qu’il me faut du temps. Mais c’est exactement ce que j’ai ressenti trois fois, quatre si je compte mon papa mais il était malade et plus jeune que moi actuellement.

    Bisous. et je ne relis pas, à quoi bon.

    • Ne sois pas triste, Pimprenelle… Tu as fait ce que tu pouvais.

      Je te remercie de cette relecture, de tes mots offerts.. et je t’embrasse très très fort.

      Je sais combien c’est difficile.

  21. Une plaidoirie à couper le souffle.

    L’image que l’on peut avoir de l’extérieur des maisons de retraite est souvent très dur, vraie aussi surement.

    Quand j’ai fait mon stage dans l’établissement où je travaille. Je me souviens de cette grande salle et de ces vieilles personnes posées là, voir parquées là, les unes à côté de les autres, pas de bruits, pas de mots échangés, elles étaient là.
    Dans la tristesse d’un regard, dans le silence de la vie, dans l’indifférence….

    Oui l’image qui me venait en tête quand je commencé de l’après-midi, c’était celle d’un mouroir, un immense mouroir de glace et de silence.

    Et pourtant en sortant de l’école, j’ai posé ma candidature et je suis restée.

    Au delà de cette image, d’une part les choses changent et d’autre part, il est ce travail qu’on ne voit pas toujours, il est ces soignants qui les aiment et qui du plus profond de leur charge de travail sont là malgré près d’eux et leur donne le meilleurs d’eux même.

    Je sais aussi que là où je travaille malgré tous les dysfonctionnement qu’il peut y avoir, nous ne sommes pas des moins bien logé, bien sur qu’il manque de personnel, comme partout, notre travail serai bien plus efficace et complet si….
    Bien sur que nous sommes obligé de jouer avec ce temps, que nous sommes obligé de laisser de côté certaines tâche, bien sur que le week end, il est des résidents qu’on ne peut lever et oui le week end nous sommes en sous nombre, avec la même charge de travail….

    Bien sur, je ne vais pas me voiler la face.
    Mais on est là et on essaie de changer les choses et l’on fait de notre un combat au quotidien pour ne pas accepter parce que nos vieux on les aime, parce que aussi un jour nous serons vieux et que cette vie on n’en veut pas ni aujourd’hui ni plus tard.

    Alors qu’y faire ?
    Je ne sais pas, on parle de personnel supplémentaire au oui la solution serai là mais, oui y a un mais, si on augmente le personnel, on augmente aussi le coût d’accès à ces établissements qui sont déjà très onéreux.
    1800 euros pas mois, c’est le coût actuel.
    Qui peut prétendre pouvoir y vivre et y vivre dans de tels circonstances.

    J’ai reçu deux pps dernièrement, l’un prétend que la vie en prison est plus humaine que celle en maison de retraite, l’autre prétend qu’il est moins coûteux et bien plus agréable de vivre sur les bateaux de croisières pour y finir sa vie.

    Le pire, c’est que l’un comme l’autre semble très convainquant.

    Alors oui, on peut dénoncer, on peut avoir ce regard critique, celui que j’essaie de garder, mais les solutions les vraies à mon avis se situent bien au delà.

    Au delà de la finance et de la course à la rentabilité.
    On s’évertue à prolonger la vie mais on oublie nos vieux.

    Excuse moi, un long com, un peu fouillis surement, mais il y aurai tant à dire.

    • Tu avais vu… tu es restée… et, finalement, tu as sans doute fait tout ton possible pour que ces personnes soient le mieux possible pendant le temps que tu prenais soin d’elles.

       

      Je crois que c’est important…

       

      Tu vois… je ne pourrai jamais payer 1800 € pour une maison de retraite… alors, j’espère ne pas vivre jusque là.

       

      Je souris en lisant ta dernière phrase… Je sais que tous les mots devaient être dits, les erreurs soulignées, le bien mis en valeur.

      Alors, je te remercie de ce long témoignage qui vient de l’intérieur.

      Je t’embrasse fort. Passe une belle journée.

  22. Ce serait trop long (trop  » délicat « ) d’en parler ici et maintenant. Je pense aussi égoïstement  » bénéficier  » pour une parente et une autre avant elle de conditions d’hébergement et de convivialité décentes et respectueuses.
    N’empêche que ces personnes ayant (ayant eu pour celle qui est décédée) gardé  » toute leur tête  » vivent comme une déchirure la perte, définitive, de leurs repères habituels (domicile, habitudes, voisinage, environnement, …) et d’une certaine autonomie. Parfois, il m’est arrivé, alors que j’était hospitalisée, de ressentir ce renoncement obligé dans l’attitude souvent inconsciente de certains soignants pour qui on devient par cette condition d’assisté (même temporaire) comme un être différent, qui ne mériterait pas le même respect élémentaire (on a un nom, des pudeurs, …) qu’une personne valide.
    Sauf que … sauf que dans ce cas on sait que ce n’est pas définitif …
    Quand on voit la condition de  » nos  » aînés, elle nous renvoie aussi à celle qu’on subira, nous, nos proches. À une  » dégénérescence  » qui est plus que physique, ou même mentale, mais aussi sociale, avec la perte de la place et de l’identité.
    Chère Quichottine, je n’ai pas de réponse et je m’aperçois que mes mots n’expriment pas au plus juste ce que je ressens et pressens.
    Je t’embrasse.

    • « pudeur », le mot est celui qui m’a frappée aussi…

      Il y a bien longtemps. Un jour, peut-être, je te raconterai.

       

      Je me rends compte que chacun de ceux qui ont écrit ici, à commencer par moi, n’a pas pu « tout » dire. Je crois que c’est normal. Nous sommes tous touchés à des degrés divers par les mots échangés… Il faudrait des années !

       

      Je t’embrasse fort, Midolu. Prends bien soin de toi.

  23. Comme j’ai relu, je m’aperçois avoir apporté une  » faute  » d’orthographe. On est  » humain  » …
    😉

  24. Je comprends mieux maintenant. La 1ère jeune fille a beaucoup de talent pour s’exprimer et sa plaidoierie pour la dignité accordée aux personnes agées est touchante mais la seconde vidéo m’a fait monter les larmes aux yeux. J’ai pensé à ma mère et à tout ce que je n’ai pas fait pas dit avant qu’elle disparaisse. Bisous

    • Il y a des mots qui continuent encore à nous hanter…

      Merci pour ce partage… nous avons toi et moi les mêmes regrets.

      Bisous et douce journée, Ecureuilbleu.

  25. Chère Quichottine, cette jeune fille est bouleversante dans sa plaidoirie, merci de nous permettre de l’entendre et de la comprendre. Qui mieux que moi peut y être sensible? J’aurai 89 ans à l’entrée d’avril et je mentirais si je disais que je n’appréhende pas l’instant où je cesserai d’être lucide ou mobile. Merci aussi pour Jacques Brel, qui m’a toujours tiré des larmes et plus encore aujourd’hui, même si je ne suis pas encore vraiment fragile! Je vis seule et mes enfants m’aiment. Mais qu’adviendra-il plus tard? Alors que naître est le début d’une formidable aventure, vieillir longtemps le redevient: nous sommes nous aussi au seuil de l’inconnu!….Bisous, chère Quichottine, bon dimanche à toi.

    • Ne te pose pas trop de questions pour l’avenir… Tu es merveilleuse, ma Lorraine, et je ne doute pas que tes enfants prendront soin de toi si tu dois un jour dépendre d’eux.

      Ce n’est pas une fatalité… certains vivent encore plus longtemps en gardant toutes leurs facultés.

      Je t’embrasse très très fort.

      Un grand merci pour ce moment passé avec toi aujourd’hui.

  26. je crois qu’elle était assez bouleversée et outrée par son expérience malheureuse pour passer outre son trac.
    je la comprends, ô combien, j’ai fait des stages en gériatrie lors de mes études et si j’ai essayé de ne retenir que le plus joli, j’ai hélas vu de bien vilaines choses, et pas toujours dues à un personnel peu impliqué, mais par des familles au mieux vénales et au pire indifférentes, à tel point que les personnes agées ne recevaient des visites que le jour où elles disposaient d’un pécule versé tous les mois, il fut d’ailleurs supprimé par la suite.
    mais, dans mon coeur, un souvenir reste gravé, je vous le raconterai, un jour …

    • Alors, je vais attendre que tu le racontes…

      C’est vrai qu’il y a aussi des familles comme ça, et c’est une honte.

      Comment faire pour protéger au mieux ceux qui n’ont plus toujours conscience de ce qui leur arrive ?

  27. « Mourir cela n’est rien »… disait Brel dans une autre chanson… « Mais Vieillir, faut vieillir… »

    C’est vrai, il le faut, mais ce devrait être une joie car nombreux sont alors les bonheurs que l’on peut partager avec ceux qui nous entourent…

    Ce ne devrait pas être lourd pour les enfants, au point que certains en oublient de vivre.

    Ce devrait… Mais ce ne l’est pas.

    Alors, je souhaite de tout cœur que cette plaidoirie d’une lycéenne soit écoutée, comprise… et suivie d’effets.

    • J’ignore comment se finira ma vie… mais je ne souhaite pas vivre un jour ce que d’autres vivent dans ces lieux où l’on devient objet.

      Je ne veux pas non plus que mes enfants soient obligés de mettre leur vie entre parenthèses pour s’occuper de moi…

      Y a-t-il vraiment une solution pour ceux qui ne peuvent plus décider eux-mêmes ?

  28. Des choses pas faciles à écouter ma Quichotine, mais ainsi est faite la vie, et cette jeunette a tout le temps devant elle… alors que nous, (enfin je parle pour moi, bien entendu….), nous sommes de pauvres choses qui se rabougrissent et se ratatinent en raison du temps et de la douleur. Bises et bon vendredi ma belle

    • Tu pourrais parler pour moi aussi…

      Non, la vie n’est pas, ne devrait pas être ainsi.

      Nous devrions pouvoir vieillir, pouvoir devenir dépendants, sans que cela entraîne une perte du statut d’être humain, une perte du respect à notre personne.

      Mais je sais que les solutions ne sont pas faciles à trouver…

      Bises et douce journée à toi.

  29. jeunesse serait frivole et insouciante…..elle nous prouve que non….. tant mieux….. merci pour ce partage Quichottine, je vais faire suivre largement….

    • Merci, Annie… Il faudrait vraiment que ça finisse en Buzz de la blogosphère… pour qu’elle soit peut-être entendue.

      Bisous et douce journée à toi.

  30. bon soyons honnête je n’ai pas le temps pour les vidéos le matin Quichottine mais le thème m’inspire et perso voilà ce que j’en pense : de toute manière on a pas le choix, on vieillit, alors autant l’accepter et en voir les bons côtés. Et comme le dit le proverbe : à chaque âge ses plaisirs, les petits enfants en font partie, apprécier différement la vie aussi … il y en a des choses agréables si tu oublies le côté parfois douleurs physiques dont on finit bien par s’accomoder aussi.
    Quand au côté esthétique il y a un moment où il faut arrêter avec ça. bises

    • Merci pour cette honnêteté… J’espère pourtant que tu pourras prendre le temps d’écouter cette jeune fille à un autre moment…

      Il n’était pas question de la vieillesse… finalement, nous savons tous qu’il faut vieillir, que c’est une étape obligatoire dans notre vie… et, me connaissant, tu sais bien que je parle de moi volontiers comme la « dame aux cheveux blancs », que je suis aussi, la mamie qui continue à rêver en voyant grandir ses petites-filles… Même si j’évite de parler de ce corps qui me refuse parfois ce que je lui demande, je sais que je vieillis et ne m’en plains pas.

      Je n’ai jamais pris garde aux apparences extérieures.

      Par contre, oui, j’ai peur de ce moment où il faudra que quelqu’un prenne soin de moi à ma place, veille sur moi comme j’ai veillé sur mes enfants petits… J’ai peur de ce moment où il faudra que je décide, ou que quelqu’un décide pour moi du lieu où je finirai mes jours.

      Ce jour-là, je n’aurais peut-être pas conscience du changement, mais je n’en suis pas certaine.

      Par contre, aujourd’hui, en y pensant, en voyant ce qui se passe autour de moi, oui, j’ai peur d’être assimilée à un objet que l’on supporte encore mais dont on rêve de pouvoir se débarrasser.

       

      C’est cela qui est le plus dur.

       

      Bonne journée, Katara.  Bises à toi.

  31. C’est très beau, j’ai si peur de vieillir, pourtant c’est le lot de chacun
    Amitiés, Flo

    • Ce n’est pas la vieillesse qui me fait peur… mais plus la dépendance et ses conséquences.

      C’est un sujet très difficile pour la plupart d’entre nous.

      Merci pour ces mots, Flo. Je t’embrasse.

  32. Kikou chère Quichottine, oh la la quelle plaisoirie.. chapeau à cette jeune femme qui s’est penchée sur « les vieux », j’ai fermé les yeux pour mieux l’écouter et il est grand temps que les articles 1 et 5 soient respectés. En étant maintenant « vieille » je me prends souvent à penser que j’aimerais pouvoir de décider en finir avant de finir mes jours dans une maison de retraite « mouroir ». J’ai eu les larmes aux yeux en l’écoutant et je te remercie pour ce partage chère bibliothécaire. Quant à la chanson de J. Brel elle est si belle!
    douce journée à toi et j’ai beaucoup aimé passé ce long moment chez toi.
    je t’embrasse
    le matelot de la terre ferme

    • Je crois que nous en sommes plus ou moins tous là… Mais à quel moment décider ?

      Devenir dépendant de ceux qui nous entourent est difficile à accepter. Je ne voudrais pas non plus atterrir dans l’un de ces mouroirs… Mais sommes-nous vraiment libres de décider ?

       

      Merci d’avoir pris le temps.

      Je t’embrasse très fort. Passe une douce journée.

  33. C’est sûr que le sujet donne lieu à s’interroger sur les conditions d’accueil et de vie des personnes âgées placées dans ces institutions..on connaît malheureusement pour avoir beaucoup d’exemples autour de nous…cette jeune fille dit des choses dures mais vraies, sa synthèse de la situation est bonne, mais je trouve que dans la présentation de son intervention, elle est raide, et sans émotion..on dirait qu’elle va débiter son texte sans beaucoup d’intentions..dommage..bises

    • Je crois qu’elle était morte de trouille…

      Tu sais, j’ai assisté à une plaidoirie au Mémorial de Caen… Pas facile de parler ainsi, sans notes, face à un public nombreux, quand on a dix-huit ans.

      Il y a de l’émotion dans sa voix.

      Merci pour ce partage, Jackline. Bises et douce soirée à toi.

  34. merçi quichottine pour ce superbe article !!! oui qui fait réfléchir !!! un nous aussi nous serons vieux (vieilles !!!)
    bizzzzzzzzzzzzzzzz

    • Un jour ou l’autre… mais tant que nous aurons vingt ans dans notre tête, tout va bien.

      Bisous et douce soirée, Nickie.

  35. Hélas rien que du vrai ! Brel j’adore ! Bonne soirée, Bisous, MIAOU !!!!!!!!!

  36. Merci de nous offrir cette belle plaidoirie ….
    peu à rajouter …
    Bises Quichottine

  37. C’est inéluctable c’est vrai, mais j’y pense le moins possible ma Quichottine !
    Bisous à toi

  38. Bonjour Quichottine,
    La première vidéo est très touchante venant de cette jeune fille. Eh bien, tu vois, jusqu’à aujourd’hui, j’étais chez mes parents très âgés que je ne laisserai jamais tomber.
    D’ailleurs, je vais leur chercher un appartement près de chez moi et leur éviter la maison de retraite.
    La lettre sur le deuxième vidéo, je la connaissais et j’aime aussi le texte de Jacques Brel.
    Bonne soirée et amicalement.

    • Tu vois, je sais qu’il n’est pas simple de s’occuper des personnes âgées ou dépendantes, quelles qu’en soient les raisons.

      Alors, je te remercie de ton investissement après de tes parents. C’est beau.

      J’espère seulement que tu auras de l’aide pour cela, car c’est ce qui manque le plus souvent.

      Bonne et douce soirée à toi.

  39. Bonsoir, Quichottine,
    Merci pour cet instant passé à écouter cette jeune fille toute de révolte…Cela m’émeut que certains jeunes gens pensent encore…!
    Amitiés de Denise

    • Comme elle le dit au début de son discours, c’est en cherchant un lieu pour quelqu’un de sa famille qu’elle a été confrontée à ce problème.

      On ne peut pas rester insensible devant ce genre de découverte.

      Amicalement à toi. Merci pour ta présence.

  40. ce sont des messages qui ne nous laissent pas insensibles
    tu as eu raison de les partager avec nous

    passe une belle fin de journée

    ti bo à toi

    •-~·*’Ś Ő Ń Ŷ Á’*·~-•

  41. encore et toujours, remuer la mémoire du monde !! les humains ont besoin d’être réveillés pour garder leur humanité – bises j’ai beaucoup apprécié

    • Merci.

      Il m’a semblé que c’était important… même si je n’aime pas montrer le gris de notre monde ici.

      Bises et douce soirée à toi.

  42. Alma est vraiment exceptionnelle! Elle a tout compris! Je suis scotchée par tant d’intelligence et de clairvoyance!
    Merci de m’avoir fait découvrir cette vidéo qui mérite d’être vue par le plus grand nombre!
    Belle soirée!
    Bisous

  43. Dans certains pays, les anciens sont respectés … il faudrait simplement les imiter et apprendre cela aux enfants dès leur plus jeune âge … une histoire d’éducation, tout simplement.
    J’essaie de ne pas trop y penser. Je regarde ma soeur de 14 ans mon aînée en pleine forme et cela me réconforte.
    Vivons au présent ma Quichottine
    Gros bisous

    • Certains d’entre nous auront la chance de rester en pleine forme en gardant toutes leurs capacités intellectuelles jusqu’à la fin… je trouve cela merveilleux.

      Mais tous n’ont pas cette chance… et ce n’est pas toujours une question d’âge.

      Je vis au présent, Mamychachat… je sais que c’est le mieux.

      Gros bisous à toi… pardon d’avoir sapé le moral à quelques uns aujourd’hui.

  44. J’aime beaucoup le plaidoyer d ‘ Alma , je regrette seulement qu’elle en fasse un thème politique à la fin.Il faut bien se dire que tout le monde est responsable .Tout d’abord , la famille qui  » se débarrasse  » du  » vieux » en le plaçant en maison de retraite sans en avoir discuté avec lui.
    Ensuite le directeur qui scrute le taux des effectifs qui devient rentable et ne regarde pas de gérer un personnel à la baisse pour avoir moins de frais.
    Puis le personnel , qui n’est pas formé, fatigué, obligé de travailler, subissant la morosité des « vieux » , les considère comme une charge pesante , sale , inintéressante.
    Et on revient à la famille qui fait peu ou prou de visites et ne pense à leurs « vieux  » que pour l’héritage.
    C’est ce qu’on observe dans certaines institutions. Mais elles ne sont pas majoritaires, il ne faut pas généraliser et condamner …..c’est trop facile de crier , de râler , de dénoncer!
    Pense-t-on à louer familles, directeur , personnel pour tous les bons soins qu’elles apportent aux personnes âgées. N’oublie-t-on pas de leur dire merci pour leur humanité, leur chaleur, leur présence.A-t-on essayé de donner un tout petit peu de temps à une structure pour apporter un plus , un sourire .

    Il faut savoir doser ses reproches , parfois ils font mal .
    Certes , il y aurait un grand ménage à faire dans certaines structures , c’est le lot de chacun de dénoncer les abus et les pénuries .Tout le monde doit de battre et agir.
    Je te prie de m’excuser Quichottine , mais je me suis battue pendant longtemps pour que chaque personne ait une place digne et reconnue .
    Je te souhaite une douce soirée, bisous.

    • Je n’ai rien à excuser. Je comprends tout à fait ton point de vue.

      Le manque de formation se trouve à tous les niveaux de notre société… Les soignants, les accompagnants aussi. Personne n’est préparé à accepter certaines situations.

      Nous nous trouvons face à des problèmes qui sont difficiles à gérer.

      La médecine permet une vie plus longue… et pas toujours dans de bonnes condiions.

      Les problèmes de logement et d’emploi ont permis l’éclatement des familles. Autrefois, plusieurs générations vivaient sous le même toit, et il était facile d’agir selon les possibilités de chacun.

      Aujourd’hui, comment veux-tu agir à distance ?

      Dire merci, donner de son temps, aider… beaucoup le font aussi.

      Je crois qu’il ne faut pourtant pas nier que certaines pratiques ne devraient pas exister.

       

      Un grand merci pour ces mots, pour ton implication, pour ce moment d’échange.

      Je sais que ce n’est pas facile, car chacun a en soi sa propre expérience qu’il n’est pas toujours simple d’évoquer et de partager.

      Passe une douce soirée. Je t’embrasse fort.

  45. C’est très émouvant. J’ai un ami médecin qui me raconte que lorsqu’il va dans certaines maisons de retraites, des petits vieux se précipitent vers lui et le supplient de les laisser sortir!
    Pour ma part, je reprends cette définition lue quelque part: on commence à être vieux le jour où on renonce…

    • Ce doit être très difficile pour ton ami…

      Je suis d’accord avec ta définition.

      Merci, Marc, pour ce partage… Ne renonce jamais.

  46. Il faut connaître ces mots par coeur…
    Merci du partage, chère Quichottine.

  47. Une situation terrible dans une société à la dérive où le culte de la jeunesse, de l’apparence, font des années qui passent une chose honteuse à cacher par tous les moyens.

  48. Je viens de passer un long moment, à écouter …cette jeune fille, si digne et si pleine d’émotion malgré son trac! et Cette chanson de Brel…
    Je ne vais pas faire un discours , ni commenter… juste rester en silence devant ces mots si vrais, si terribles mais en même temps si pleins d’espoirs!
    Oui, plein d’espoir! car si cette jeune fille est capable de dire cela devant le monde, elle n’est pas seule, et contrairement à tant qui se désolent et restent sur des impressions de société foutue, je garde espoir dans cette jeunesse capable de s’indigner et peut-être de continuer à espérer un monde plus juste!

    Merci quichottine pour cet article que je vais relayer à mes nombreux « non-bloggueurs » mais curieux de la vie et du monde!

    • Je continue à espérer…

      J’ai beaucoup aimé ces partages qui ont permis je crois de relativiser, sans se voiler la face.

      L’espoir est là…