Colette, La Chatte

J’avais évoqué précédemment une triple histoire d’amour… me voilà donc de nouveau en retard pour vous présenter correctement ce roman que l’on dit « l’un des romans les plus beaux et les plus originaux de Colette« .

Il faut se méfier, souvent, des quatrièmes de couverture, ou des « on dit » qui peuvent cacher une impossibilité de vérifier ce qui est écrit.

Je n’ai pas lu toute l’œuvre de Colette, même si j’en ai lu beaucoup, et, puisque c’est le premier dont je vous parle, nous ferons comme si c’était aussi mon premier à moi (ce qui bien évidemment n’est pas la vérité) et que j’allais le découvrir avec vous.

Mon livre de poche montre en couverture un chat dont le pelage emprunte des reflets verts au fond de l’image. Ses yeux reprennent curieusement l’orangé sur lequel se détache le nom de l’auteur : Colette.

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Depuis, l’image a changé, et vous n’avez peut-être pas dans votre bibliothèque cette version imprimée en 1988.

J’ignore pourquoi j’ai passé un long moment à contempler cette première de couverture, ne sachant si son effet sur le lecteur était voulu par l’éditeur. Ce chat – cette chatte – a un abord inquiétant… Elle nous apparaît à la fois mystérieuse et fière, hautaine, comme savent l’être les félins.

J’oublie l’image, je passe sur la biobibliographie de l’auteur, et j’entreprends cette nouvelle lecture, rien que pour vous.

Il est dix heures… non, vingt-deux heures. Nous assistons à une fin de soirée, et la précision pourrait être tout militaire si Colette ne l’avait tempérée d’un « vers » qui laisse à penser que les protagonistes n’avaient pas forcément l’œil fixé sur le cadran d’une horloge ou d’une pendule de salon.

Vers dix heures, les joueurs du poker familial donnaient des signes de lassitude.

Ce sont les premiers mots du roman.

La nuit est tombée, et tout se passe comme si, cachés dans l’ombre du jardin, sous la croisée ouverte, nous étions en train d’épier ceux qui sont en présence : Camille, sa mère, son fiancé, sa future belle-mère…

L’art de l’écrivain est là… dans cette présentation qui dit sans dire : « une autre voix de mère« .

Nous sommes à une semaine du mariage de Camille et Alain.

La jeune fille essaie de lire son avenir dans les cartes… Son fiancé la jauge, sans complaisance :

Elle parlait vite, en grattant d’un ongle aigu, aux coins de sa bouche, deux petites bavures de fard rouge. Alain l’écoutait sans ennui et sans indulgence. Il la connaissait depuis plusieurs années, et la cotait à son prix de jeune fille d’aujourd’hui. Il savait comme elle menait une voiture, un peu trop vite, un peu trop bien, l’œil à tout et dans sa bouche fleurie une grosse injure toujours prête à l’adresse des taxis. Il savait qu’elle mentait sans rougir à la manière des enfants et des adolescents ; qu’elle était capable de tromper ses parents afin de rejoindre Alain, après le dîner, dans les « boîtes » où ils dansaient ensemble ; mais ils n’y buvaient que des jus d’orange parce qu’Alain n’aimait pas l’alcool.

(p.9-11)

Il la regarde comme il le ferait d’un objet… mais je note au passage que c’est lui qui décide.

« Elle est jolie », raisonnait Alain, « parce qu’aucun de ses traits n’est laid, qu’elle est régulièrement brune, et que le brillant de ses yeux s’accorde avec des cheveux propres, lavés souvent, gommés, et couleur de piano neuf…  »

  (p.10)

On ne peut pas dire qu’il fait preuve d’enthousiasme. J’ai l’impression qu’il s’ennuie. C’est alors qu’il pense à Saha…

« Où est-elle, cette Saha ? »

Il chercha des yeux la chatte et s’arracha de son fauteuil, épaule après épaule, et les reins ensuite, et enfin le séant, et descendit mollement les cinq marches du perron.

(p.11)

Je crois qu’un metteur en scène se régalerait… Le jeune homme sort d’une léthargie que le lecteur avait bien pressentie et part à la recherche de Saha. Ce sera le premier indice : Alain va hésiter entre Camille qui l’appelle et la chatte qui surgit.

Un reflet d’argent s’élança d’un massif, coula comme un poisson contre les jambes d’Alain.

– Ah ! te voilà, Saha ! Je te cherche. Pourquoi n’es-tu pas venue à table ce soir ?

– Me-rrouin, répondit la chatte, me-rrouin…

– Comment, me-rrouin ? Et pourquoi me-rrouin ? Est-ce une manière de parler ?

– Me-rrouin, insista la chatte, me-rrouin…

Il caressa à tâtons la longue échine plus douce qu’un pelage de lièvre, rencontra sous sa main les petites narines fraîches, dilatées par le ronronnement actif. « C’est ma chatte… ma chatte à moi. »

– Me-rrouin, disait tout bas la chatte. R… rrouin…

(p.12)

Le contraste est étonnant. Il n’avait échangé avec sa fiancé qu’un monosyllabe et une courte injonction, quelques instants auparavant, comme s’il refusait d’entrer dans la sensualité complice qu’elle lui proposait. Il avait répondu : « Demande-le aux cartes.« , alors que Camille lui demandait s’il viendrait déjeuner le lendemain. Pas de complicité, pas de tendresse… un mépris qui s’installe là où l’on attendrait au moins le respect.

La mise en scène du futur couple est entre ombre et lumière, presque filmée.

Pour qu’il eût envie de l’embrasser, elle éteignit comme par jeu le plafonnier. L’unique lampe, allumée sur une table, projeta derrière la jeune fille une ombre nette et longue.

Camille, les bras levés et noués en anses derrière la nuque, l’appelait du regard. Mais il n’avait d’yeux que pour l’ombre. « Qu’elle est belle sur le mur ! Juste assez étirée, juste comme je l’aimerais… »

Il s’assit pour les comparer l’une à l’autre. Flattée, Camille se cambra, tendit ses seins, et fit la bayadère, mais l’ombre savait ce jeu-là mieux qu’elle. Dénouant ses mains, la jeune fille marcha, précédées de l’ombre exemplaire. Arrivée à la porte-fenêtre béante, l’ombre bondit de côté et s’enfuit dans le jardin, sur le cailloutis rosé d’une allée, étreignant au passage, de ses deux longs bras, le peuplier couvert de gouttes de lune… « C’est dommage… », soupira Alain. Il se reprocha mollement ensuite son inclination à aimer, en Camille, une forme perfectionnée ou immobile de Camille, cette ombre, par exemple, un portrait, ou le vif souvenir qu’elle lui laissait de certaines heures, de certaines robes…

(p.13-14)

C’est la seconde fois en quelques pages que « mollement » accompagne gestes ou pensées du fiancé. Il n’
est pas question de passion ou d’amour. Il va vers elle à reculons tandis que la chatte règne en maîtresse.

Par un chemin vertical connu d’elle, maqué sur la brocatelle élimée, la chatte venait d’atteindre presque le plafond. Un instant, elle imita le lézard gris, plaquée sur la muraille et les pattes écartées, puis elle feignit le vertige et risqua un petit appel maniéré.

Docilement, Alain vint se placer au-dessous d’elle, offrit ses épaules, et Saha descendit collée au mur comme une goutte de pluie le long d’une vitre. Elle prit pied sur l’épaule d’Alain, et ils gagnèrent ensemble leur chambre à coucher.

(p.19)

Nous entrerons progressivement dans ce ménage, à deux – Saha et Alain – puis à deux encore – Alain et Camille –, avant de nous trouver devant un ménage à trois, la chatte reprenant peu à peu ses droits sur le jeune homme et Camille perdant pied, jour après jour, devant la passion d’Alain pour Saha, passion que celle-ci lui rend, sans aucun doute. Camille, c’est l’étrangère, l’intruse, celle qu’il faut évincer…

Elle peut se battre, elle le pourrait, contre une femme… mais comment accepter de se voir supplantée par un animal, fusse une chatte ?

Il a choisi Saha, il a accepté Camille, c’est différent.

Mariage de raison, demi-mariage, nuit de noce vécue comme un « demi-succès, demi-désastre« .

Colette met ces mots dans les pensées d’Alain. Mais Camille ? Comment vit-elle ce qu’il convenait d’appeler alors « le devoir conjugal » ? Sans doute mieux que lui… elle essaie tant bien que mal de lui insuffler le désir qu’elle ressent, ses envies de caresses. Mais les seules qu’elle obtient ressemblent étrangement à celles qu’il offre à Saha.

Il étendit le bras gauche pour qu’elle y posât sa tête, et elle vint docilement, avec une politesse circonspecte. Contente de lui, Alain la bouscula amicalement, l’attira par l’épaule, mais la tint en respect, à tout hasard, en pliant un peu les genoux, et s’endormit très vite. Éveillée, Camille respirait sans abandon, et tournait son regard vers la flaque blanchissante du tapis. Elle écouta les passereaux fêter la fin de l’orage, dans les trois peupliers dont le bruissement imitait l’averse. Lorsqu’en changeant de posture Alain lui retira son bras, elle reçut de lui une caresse inconsciente qui, glissant par trois fois sur sa tête, semblait habituée à lisser un pelage encore plus doux que les doux cheveux noirs.

(p.78)

Chacun des personnages est désormais en place, et le drame va pouvoir se jouer.

Original, sans aucun doute, beau, évidemment.

J’ai aimé à la fois les descriptions subtiles des sentiments, des sensations éprouvées, des lieux, et, surtout, la façon dont chaque personnage naît et s’affirme au cours d’une intrigue qui allait presque de soi et qui pourtant entraîne le lecteur sur des chemins dont il n’avait pas forcément conscience en commençant sa lecture.

111209 Colette La Chatte couverture

Colette
La Chatte

© Éditions Hachette, 1960

Couverture de Léonore Fini

EAN / ISBN : 9782253011712

Lire chez Armide un autre extrait du roman, accompagné d’images.

99 commentaires à propos de “Colette, La Chatte”

  1. J’ai lu la série des Claudine mais je n’ai pas lu la chatte. On connait la passion de Colette pour les chats et aussi son homosexualité. Elle s’identifie à Alain et écrit merveilleusement sa passion pour les chats, passion que je partage vraiment.
    On peut critiquer Alain de délaisser Camille mais l’aime t’elle aussi ? et puis la seule chose dont il peut être certain c’est que sa chatte lui restera fidèle jusqu’au bout sans rien demander en retour….
    Bisous Quichottine

    • Les personnages sont étonnants, mais peut-être est-ce seulement parce qu’ils appartiennent à un autre siècle…

      Tu as raison en ce qui concerne la chatte… les animaux restent fidèles jusqu’à la fin.

      Bisous et belle journée, Martine.

  2. Bonjour Quichottine,

    Qui n’a pas lu Colette en aura envie en découvrant ton billet.
    j’aime beaucoup Colette qui est un de mes auteurs favoris. Je me souviens pas de » La Chatte », seulement de Kiki la Doucette et son compère Toby Chien. Un autre livre charmant que ma fratrie et moi avons lu et relu tant de fois.

    Merci Quichottine j’ai aimé me replonger en ta compagnie dans l’univers de cet excellent écrivain.

    Gros bisous 😉
    Martine

    • Le monde animal de Colette est merveilleux. J’avais beaucoup aimé aussi…

      Merci à toi pour ce partage.

      Passe une douce soirée. Gros bisous.

  3. En voilà un que je ne connais pas, pourtant Colette… son style irremplaçable. Et je ne me trompe pas en suggérant qu’Alain et Colette ne font qu’un même regard. Quand on fréquente de près chats, chiens, chevaux… chacun ayant sa manière de manifester sa tendresse,on est aimé tel que nous sommes.

    • Je suis d’accord avec toi… Les animaux ont envers nous un amour sans réserve.

      Ce qui n’est pas forcément le cas des humains…

  4. Tu me donnes envie de le lire. Je vais dire à Eliane de regarder s’il est à la bibliothèque du quartier.

    Belle journée et bises e nous deux.

  5. Bonjour Quichottine… non pas lu, même du tout de Colette, j’avoue… Son écriture est plus que plaisante et sa chatte beau sans aucun doute à en lire les extraits choisis… Bon W-E – toi, merci, bisous Jill

    • Merci…

      L’écriture de Colette est toujours bien plaisante…

      Passe une belle fin de semaine toi aussi. Bisous.

  6. Je savais les chats attachants et les chattes câlines. Je n’en veux pour preuve que notre brave Voltaire (à moitié Persan, à moitié Chartreux et à moitié Siamois, je sais ça fait beaucoup de moitiés mais…. il est comme ça) qui sait venir cajoler un peu pour se faire caresser beaucoup. Cependant Alain me semble manquer cruellement de discernement et pourtant ces situations d’animal dominant sont très fréquentes. Dur dur pour l’humain qui passe alors à l’arrière plan, à n’en plus devenir qu’une ombre, un filigrane.

    • Il faut savoir rester le maître… Je sais que ce n’est pas toujours simple.

      J’aime bien ton Voltaire… Ses « moitiés » me parlent beaucoup. 😉

      Merci, Alphomega.

    • Tu auras peut-être envie de le relire… ?

      (Je plaisante, rassure-toi… il y a tant de livres à lire…)

  7. J’étais bien embarrassée de commenter cet article car je ne suis pas sûre du tout d’en faire la même lecture … mais le com de Kri me donne l’occasion de rebondir sur son propos car, du moins à mon époque, Colette n’était pas une littérature que l’on nous donnait ainsi à étudier ou alors édulcoré et au premier degré… trop sulfureux de creuser derrière le sens apparent.
    Bises et belle fin de semaine

    • Nous sommes tous différents… et, si nos interprétations étaient toutes les mêmes, il n’y aurait plus d’échange possible, ce serait dommage.

      Colette n’était pas dans nos livres de classe, tu as raison…

      Bisous et douce soirée à toi. Merci.

  8. Bonjour Quichottine,
    Ton article est une très belle évocation de ce livre. Je ne l’ai pas lu en entier, mais je connais la suite de l’histoire pour en avoir lu des extraits. Je me souviens aussi d’une prof de français qui devait être une admiratrice de Colette, car presque toutes ses dictées étaient des passages de livres de cet auteur.
    Bisous et bon samedi,
    Martine

    • Il y a eu un moment où tots les livres qui étaient auparavant « interdit » sont devenus à la mode…

      Mais je pense sincèrement qu’on peut aimer Colette, pour son style et pour les histoires qu’elle raconte, si proches de la vie qui était celle des femmes de son époque, et parfois encore de la nôtre.

      Bisous et bonne soirée, Martine. Merci.

  9. C’est écrit dans une très belle langue pourtant je vois là un couple qui ne pars pas du bon pied dans la vie, il leur manque singulièrement la fougue et la passion, mais nous avons compris que l’héroïne c’est la chatte …

    • C’est le moins que l’on puisse dire…

      La chatte est le seul personnage attachant de l’histoire… même si…

  10. Que de mots biens choisis, équilibrés,tentants, pour avoir envie de lire cet ouvrage. Félicitations Quichottine et merci de ce partage qui inscite à la lecture. Bises et bon WE

  11. Tu as magnifiquement analysé cette « Chatte » qui, dès la première lecture (dans les années 50, si je me souviens bien) me mit à la fois mal à l’aise et cependant inconditionnellement admirative de Colette! Un beau travail que tu fais là, chère Quichottine, et tout en nuances. Colette, qui adorait les chats, donne àcette chatte tous les attraits et lui prête (presque) des sentiments humains…Merci pour ce beau moment de lecture!

    • Je trouve que tu dis bien ce que l’on ressent à la première lecture…

      Je connais ton amour des chats, alors, ce que tu en dis me touche beaucoup.

      Douce soirée, Lorraine. Bisous.

  12. Ton analyse est parfaite .J’aime beaucoup la façon subtile dont chaque personnage est amené . Le vocabulaire est riche et précis. Il se lit facilement .Merci de cette belle détente.Belle soirée, bises Quichottine

    • Merci à toi d’être venue lire…

      (…et merci de m’avoir informé de la bonne réception de tes livres…ouf !)

      Bisous et belle soirée à toi.

  13. j’aime beaucoup Colette et en te lisant , tout le roman m’est revenu en mémoire (il y a longtemps que je l’ai lu) .
    Difficile de lutter contre un animal surtout lorsque l’attirance du mari est « molle  » !Colette sait employer les mots qui nous mettent dans l’ambiance.
    drôle de trio!
    Merci de nous avoir fait revivre ce beau roman; Bisous

    • J’ai ri… c’est vrai qu’il est bien mou, ce mari !

      Bisous et douce soirée à toi, Fanfan. Je suis heureuse que tu l’aies lu. Merci !

  14. Colette. Voilà un auteur que je ne connais pas. Ses romans ne m’ont jamais attiré mais peut-être ai-je tort?
    Passe un bon dimanche.

    • Je ne peux pas le dire… c’est une écriture toute féminine.

      Celui-ci te plairait peut-être…

      J’espère que tu auras passé un bon dimanche toi aussi, même si ce n’est pas le même…

  15. Je n’ai pas lu de livre de Colette seulement sa biographie, mais là j’en ai le goût. Merci pour ce beau récit.

    • Merci à toi.

      J’espère qu’un jour tu le liras et que tu ne seras pas déçue.

      Bonne soirée, Solange.

  16. J’aime bcp le style de Colette, ses descriptions , sa finesse d’analyse. Je n’ai pas lu ce roman, elle y semble décrire à merveille l’animal, le côté sensuel du chat…VITA

    • C’est exact… La sensualité est toujours présente chez elle, et son style va bien au chat… 🙂

  17. Entièrement d’accord avec toi pour dire que « La Chatte » est un des meilleurs romans de Colette dont j’admire l’écriture.

  18. J’apprécie la, cette couverture. Le gris qui rappelle une couleur qui me sied, le vert pour sa signification ; l’espoir dit-on. Le orange des yeux du félin qui attrait notre regard puisque la couleur est similaire à celle qui met en valeur le nom de l’auteur ; Colette que je connais de mes années passées au lycée et non en dehors, en lecture imposée plus que choisie. Ces temps derniers, les pensées un peu encombrées ne me permettent pas de me prêter en toute aisance à la lecture. Avant d’envisager de me rendre à la rencontre de l’auteur qui nous est présenté par le biais de ce billet, nombreux sont ceux qui nous attendent, à découvrir et redécouvrir par le biais de lectures inconnues.

    Bonne soirée, paisible nuit par chez toi, vous 🙂

    • Un jour peut-être… Tu sais, je comprends tout à fait que tu ne puisses pas tout lire de ce dont je parle.

      Passe un doux dimanche… bien plus tard.

  19. Beaucoup d’envie de lire (et relire) Colette …
    Un seul motif me retient : la pile des  » à lire  » qui grandit ! 🙁

    Je suis attentivement la recherche de Katia … 😉

    Bisous, chère Quichottine. Passe une agréable soirée.

    • Ma pile est devenue tellement grande qu’il faut que j’arrête vraiment de « relire ».

      Pourtant, c’est quelque chose que j’aime vraiment faire.

      Bisous et douce journée, Midolu.

  20. Je ne connais pas ce livre, je vois que tu en parles avec passion comme la plupart des livres que tu nous proposes.

  21. Ton analyse est parfaite .J’aime beaucoup la façon subtile dont chaque personnage est amené . Le vocabulaire est riche et précis. Il se lit facilement .Merci de cette belle détente.Belle soirée, bises Quichottine

  22. Je connais l’existence de ce titre mais je ne me souviens pas d’avoir lu le livre
    Les livres « obliger de lire pour l’école » on les efface vite de la mémoire :-/
    bon samedi Quichottine

    • La chatte n’était pas dans nos programmes scolaires…Ici, de mon temps, ce livre aurait sûrement été mis à l’Index.

      Demain, un livre pour toi…

      Passe une belle soirée, Kri.

  23. Encore un que je vais noter à lire, pour une fois pas à relire, la liste se fait longue, y arriverais-je et quand ???????????????????????????????????????
    Bon week-end

    • Je ne sais pas… J’ai une liste aussi de plus en plus impressionnante.

      Bon week end à toi aussi… Merci !

  24. Je ne l’ai pas lu , mais tu en fais un tel article qu’on pourrait s’ y intéresser de plus près
    Bises et merci Quichottine

  25. bon sang, la littérature, avec toi, c’est épatant !

    • Flûte… Le site est en reconstruction… Hélas !

      Mais un grand merci de me l’avoir mis en lien.

      Gros bisous et douce soirée, Annie.

  26. bonjour, ma chère Quichottine,
    merci pour cet article sur un ouvrage que j’aime beaucoup
    oui, il y a aussi des hommes qui savent apprécier certaines oeuvres de Colette !
    elle a joué un rôle très important dans l’évolution des idées…
    et l’écriture est tellemnt belle !
    bonne journée à toi
    bon week-end
    gros bisous d’amitié
    jean-marie
    ps, je te l’ai dit par mail : bien reçu Mijoty et ton gentil mot
    merci
    bisous

    • Pourquoi les hommes n’apprécieraient-ils pas ?

      Son écriture n’est réservée aux femmes, je ne crois pas.

      En tout cas, j’apprécie ce partage et les mots laissés. Merci, Jean-Marie.

      Bious et douce soirée à toi.

  27. J’ai lu le livre, et pas mal d’autre de Colette, il y a des années, sans aimer l’auteur, et par snobisme bête pour faire comme tout le monde. La raison m’est venue et avec elle le gout de ce qu’elle a éc rit , une deuxième naissance en quelques sortes !
    Bisous quichottine

    • Il y a des livres pour lesquels une certaine maturité est nécessaire je crois…

      Merci pour ce partage, Nettoue.

      Bisous et belle soirée à toi.

  28. Adolescente je voulais lire ce livre de Colette mais pas trop le droit !!!! drôle d’époque ! et après le temps a passé. Aussi j’ai aimé lire ta façon d’avoir « vu » ce roman.
    Annick et sa boule de poil noire te souhaite un bon samedi 🙂
    Gros bisous

    • C’est vrai qu’il y avait des livres qui nous étaient interdits…

      Tu feras un câlin à Pépita de ma part… Bisous tout plein pour toi.

  29. Me-rrouin ! Me-rrouin ! Tu sais combien j’aime les chats, Miss Quichottine. J’ai lu cette histoire avec attention et je la trouve pas mal. Il y a un livre que j’ai beaucoup aimé au sujet des chats. Je ne me rappelle plus du titre exact, et au lieu de te dire une bêtise, il faut que je fouille dans la bibliothèque pour le retrouver.

    Me-rrouin Miss Quichottine !

    Katia.

    • Alors j’attends que tu m’en dises davantage…

      Passe une douce soirée, Miss Katia. J’aime bien quand tu te mets à ronronner…

  30. bsr
    tres grand et bon auteur
    je vous invite à visiter ou à revisiter mon blog
    à bientot

  31. Quel étrange triangle amoureux avec un fond de jalousie 😉
    Bonne soirée Quichottine
    Bisous :*

    • Une histoire à trois différente mais où les sentiments en présence sont identiques à ce qu’ils pourraient être avec tois humains.

      Douce soirée et grand merci, Urban. Bisous.

  32. il y a quelques pages utilisables sur le site….

  33. Me-rrouin ! Je cherche encore ! ^_^

    Bonjour et bon dimanche Miss Quichottine !

    Katia.

    • Un sourire.. je sais que tu n’es plus là, mais ça me fait plaisir de te retrouver sur mes anciennes pages…

      Bises et douce soirée d’un autre dimanche, Katia.

  34. Et puis etpuis, comment ne pas aimer Colette… bon encore que moi je sois plutôt Georges Sand qui n’a aucun rapport.. mais bon la chatte, j’aime le titre et j’ai bien du le lire dans un ailleurs adolescentesque lorsque la grande bibliothèque parentale m’offrait des heures de lecture. bises

    • Tu as aussi bénéficié de cette grande bibliothèque parentale ?

      Encore un point commun…

      Merci pour le partage, Katara. J’aime beaucoup George Sand.

      Bises et belle soirée d’un autre jour…

  35. Je crois que j’ai chez moi , ou lu ce livre . Il me me dit quelque chose .Ce que j’aime de Colette c’est ses jardins.
    Bon Dimanche

  36. ben ! où est donc passé le bug ?…normalement je n’aurai pas pû revenir sur cet article ni y laisser un commentaire…sans : comme je faisais avant…

  37. Bonjour

    la sensualité de Colette sourd dans ces lignes. J’ai été troublé très jeune par l’ambiguité de cette femme et par l’amoralité de ses personnages. Je me souviens d’une citation d’un journaliste, quand elle accueillit un jour un ami au Palais Royal, d’un jouissif : « Vous sentez la chair fraiche »

    C’était une ogresse qui aimait les bêtes et les plats en sauce !

    Bises du grillon

    • Il est vrai qu’elle pouvait troubler… c’est pourquoi ses écrits étaient mis à l’Index.

      Bises et douce soirée, Christian.

      Merci !

  38. J’ai lu ce livre lorsque j’étais bien plus jeune, j’aime beaucoup Colette et ma famille m’a offert pour un de mes noel un livre merveilleux retracant sa vie et ses ecrits
    entourée de ses chats
    bisous Quichottine

    • Merci pour ce partage, Oursonne.

      Il est vrai que Colette était un personnage fascinant.

      Bisous et douce soirée.

  39. Il ne me semble pas avoir lu ce roman de Colette, pourtant j’en ai lu pas mal..mais c’est bon à savoir, si je le trouve en bibliothèque je le prendrai..je passe te souhaiter de bonnes fêtes de fin d’année, et gros bisous

  40. Il ne me semble pas avoir lu ce roman de Colette, pourtant j’en ai lu pas mal..mais c’est bon à savoir, si je le trouve en bibliothèque je le prendrai..je passe te souhaiter de bonnes fêtes de fin d’année, et gros bisous

  41. Je voue un culte a Colette et a son amour des animaux et de la nature.

  42. Bonjour Quichottine,
    je passe par cet article pour te dire que je ne parviens pas à lire l’article du jour… Lorsque je clique, il m’est dit que la page n’existe pas…
    Bonne journée

    • Une erreur de ma part… j’en suis navrée. 

      Le problème est résolu.

      Passe une douce journée, m’Annette. Bisous.