Philippe Besson, En l’absence des hommes (1)

C’est un cadeau que j’ai reçu…

J’avais avoué n’avoir jamais rien lu de lui. Ma seule excuse étant que l’on ne peut pas tout lire et que – hélas – je relis beaucoup.

Relire, fait partie de mes plaisirs, comme si j’avais besoin de remettre mes pas dans des chemins déjà connus, d’y regarder davantage ce que je n’ai fait que survoler pour aller à l’essentiel. Une deuxième lecture n’égale jamais la première, comme un lieu ne ressemble jamais à un autre lieu, comme aucun photographe ne pourra jamais – même s’il le désire – refaire la même photo. L’éclairage différera, et, même prise à la même heure, exactement au même endroit, il y aura toujours le petit quelque chose qui interpellera le regard et qui semblait ne pas y être auparavant.

Y était-il ou non ? Nul ne pourra le dire. Ce que je sais, c’est que j’aime ces inattendus que je découvre au milieu de l’espéré.

Donc, c’est un livre que j’ai reçu, et qui a failli ne pas me parvenir.

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M’Annette me l’a envoyé à deux reprises. Voilà donc une première certitude : il m’était destiné, j’avais un « vrai rendez-vous » avec lui… sinon, elle n’aurait pas insisté.

Elle m’a écrit, parmi les mots si gentils de sa dédicace : « Je te l’offre avec grand plaisir, en espérant que tu aimeras… »

Offrir un livre, c’est l’acte le plus difficile qui soit. À moins de très bien connaître la bibliothèque de la personne à qui l’on destine le cadeau, ou qu’elle ait un attrait particulier pour un auteur plus qu’un autre, on ne peut pas savoir s’il plaira.

C’est courir un risque…

Alors, lorsqu’on le fait malgré tout, je crois que ce le cadeau ne réside plus dans le livre en lui-même mais dans le fait que ce livre est un morceau de soi, de ce que l’on est vraiment.

Il ne me viendrait pas à l’idée d’offrir un livre que je ne connais pas, et, lorsque je l’offre, c’est parce qu’il ma plu à moi, qu’il a répondu à mon attente de lectrice. Ensuite, évidemment, je ne peux qu’espérer qu’il plaise, ou du moins qu’il suscite une réaction, qui donnera lieu ensuite à un échange de points de vue.

(Dans un coin de la bibliothèque, M’Annette est en train de pâlir à vue d’œil… il ne faut pas. J’ai plus qu’aimé ce livre et c’est pourquoi je vais en parler. )

En couverture, les dents de deux roues, des engrenages, qui s’épousent et qui font sans doute avancer une machine dont on ignore tout, même la matière dont ils sont faits.

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En couverture aussi, en quatrième, un bref résumé et les quelques lignes parues dans Le Monde…

Été 1916. Vincent découvre la passion dans les bras d’Arthur, jeune soldat qui tente d’échapper pour quelques jours à l’horreur des tranchées. Dans le même temps, il ébauche une affection amoureuse avec l’écrivain mondain et renommé, Marcel Proust. Le temps de ce bel été, l’un va devenir l’amant, l’autre l’ami. Comme deux fragiles éclats de bonheur au milieu de la tragédie.

« Philippe Besson a écrit un livre pour nous, un vrai roman qui résonne, subtil, à l’ombre du grand roman de toutes les sexualités et de tous les amours : À la recherche du temps perdu. »

Hugo Marsan, Le Monde.

Certains s’arrêteraient à cette description, peut-être suffisante, finalement… Mais non, je ne veux pas.

D’abord, parce qu’il me manque bien des épisodes du roman-fleuve de Marcel Proust, bien des informations sur la vie de l’auteur, et même sur cette période troublée de la première guerre mondiale.

Ensuite, parce j’ai eu seize ans aussi… même si ce n’était pas en 1916… et que je sais que bien des mots lus dans ce livre ont fait surgir mes propres souvenirs d’adolescente.

Enfin, parce que ce serait très dommage de vous laisser dans l’idée qu’il ne s’agit que d’amours interdites, d’amitiés particulières… Je sais qu’il y a bien plus dans les mots que j’ai lus.

Chacun met ce qu’il veut dans un livre, c’est vrai, la plupart du temps.

Et, même si ce n’est pas au début du livre, et parce que nous y reviendrons, les mots que je vous rapporte en premier, sont ceux de Philippe Besson, ceux qu’il offre à ses lecteurs, par l’entremise de son héros, Vincent de l’Étoile.

Ils disent la vérité de l’écrivain.

[…] Les mots ne sont destinés qu’à conserver une trace de ce qui survient, un témoignage de ce qui est. À ma façon, je réponds à la prière qu’Arthur a formulée : Je sauve nos vies de l’oubli.

Raconte-t-on jamais autre chose que sa propre histoire ?

Philippe Besson, En l’absence des hommes

10-18, 2009, p.103

Présentation à suivre, demain…

93 commentaires à propos de “Philippe Besson, En l’absence des hommes (1)”

  1. Bonjour Quichottine… j’avoue aussi n’avoir jamais lu du Besson… Des amours particulières au milieu d’une tragédie, la guerre… c’est assez inattendu et pas moins inintéressant… Bon samedi à toi ! Jill bizzz

    • Il n’y a pas que cela dans le livre. J’ai beaucoup aimé.

      J’espère que tu auras passé un bon samedi toi aussi.

      Bisous et douce soirée.

  2. Cette critique me semblait inachevée, on pouvait douter que tu avais aimé ce livre et puis je vois qu’il y aura une suite… Bon week-end ensoleillé Quichottine.

    • Sourire… demain, tu verras qu’il m’a beaucoup plu.

      Merci, Martine. Bonne fin de semaine à toi aussi.

  3. Je ne connais pas du tout cet auteur et a priori le thème ne me parle pas trop. En revanche j’aime beaucoup ton approche de la relecture et du cadeau livre. Je ne pratique pas ou très rarement la première et je crois que j’ai tort car la perspective change effectivement lorsqu’on entame une nouvelle lecture apaisée. J’imagine qu’au delà de la découverte de nouvelles saveurs, le rythme change et c’est moins la course en avant… Concernant les cadeaux-livres, c’est périlleux mais cela vaut le coup de prendre le risque car un livre, s’il n’est pas apprécié, est mis de côté sans heurt, mais quand il plait, c’est un vrai trésor. Bon week-end Quichottine. Bisous

    • Je pratique souvent le cadeau-livre… Tu as raison, s’il ne plaît pas, il peut faire plaisir à d’autres aussi. 🙂

      Merci pour ta présence, Cathycat. Bisous.

  4. Ben voila, on reste encore sur notre faim …
    tu as le chic pour nous appâter 😉
    Bon week-end et gros bisoux !

    • Sourire… et je ne te dis rien de ce que sera demain.

      Merci, Dom. Passe une douce soirée et un bon dimanche. Gros bisous.

  5. Je n’ai rien lu de cet auteur alors je suivrai avec plaisir tes impressions…
    Belle journée ma douce amie.
    Je t’embrasse.

    • Merci tout plein, Sophie.

      J’espère que tu auras passé une belle journée toi aussi.

      Je t’embrasse très fort.

  6. Ecrire pour arrêter le temps, ou en tout cas le fixer un peu dans la mémoire, transmettre des émotions fortes, et y inclure toutes les autres vies qui ont construit l’auteur, sans doute…
    Merci d’avoir partagé avec nous tes impressions Quichottine

  7. je reviens aussi aux anciens
    ouvrir un livre
    sur un vie même si l’auteur ‘invente’
    il est là
    et c’est ça qui est précieux
    belle journée

  8. c’est assez juste…sa propre histoire…

    Je suis en train de lire « l’écume des jours ». je ne suis pas déçu, car son écrit et le même que dans ses chansons…

    belle journée chez toi. Bises de nous deux….

  9. Bin dis donc tu vas quoi me b….r chez Patdelapointe , vl’ autre chose maintenant, lol
    Gros bisous et bon samedi Lucia
    Va falloir que je trouve un peu plus de temps pour traîner sur ton blog

    • « Bisser » ce que tu laissais en commentaire, Lucia, faire un copier/coller de tes mots.

      Pat a beaucoup de chance de t’avoir sur ses pages… il est complètement désespéré de ne pouvoir répondre sur nos blogs… rien ne s’ouvre chez lui…

      Merci d’être passée. Bisous et bonne soirée à toi. Bon dimanche ensoleillé.

    • Merci, Belbe.
      Sachant les problèmes que tu as pour poster des commentaires, j’admire ta patience.

      Courage à toi.

  10. C’est interressant la façon dont tu présentes le livre sans souligné la particularité de la liaison, un peu comme Thomas Mann parle de Gustav Malher dans « La mort à Venise » tant il est vrai que le sexe importe peu mais l’évocation des sentiments sur le fond tout de même tragique de la Première guerre mondiale pour ce livre là et l’épidémie de choléra pour la Mort à Venise de Mann. Comme si le quotidien d’une relation homosexuelle ne pouvait s’écrire avec ses tracas de couple : vaisselle, argent, courses, garde des enfants, travail, chomage, jalousie, télévision… mais ce sont sans doute les générations actuelles qui écriront ce genre de romans. aux USA ça a été fait dans « Les chroniques de San Francisco » par Armistead Maupin, c’est très ludique à lire et sort du pathos de « la meilleure part des hommes » de Tristan Garcia mais il faut dire que depuis il y a eu le SIDA! Tu vois ton cadeau de M’Annette me fait rebondir sur ce sujet.
    Merci pour ton article.

    • Curieusement, je ne l’ai pas lu en pensant que c’était des amours homosexuelles… Les sentiments étaient beaux et même les rares scènes décrites sur ces relations pour le moins différentes ne choquent pas.

      Ils s’aiment vraiment, et les sentiments sont peints avec beaucoup de tendresse.

      Il ne s’agit pas d’un livre pornographique, loin de là.

      Je pourrais te dire qu’il y a aussi le quotidien, mais un quotidien qui leur est interdit, qu’ils transgressent par amour.

      J’ignore ce que seront d’autres livres écrits avec des héros homosexuels, mais, ici, je crois que la force d’évocation ne serait pas la même s’ils ne l’étaient pas.

      Une triade masculine que j’ai beaucoup aimé découvrir.

      Je ne connais pas les trois livres dont tu parles… Mais j’aime bien que tu rebondisses ainsi.

      Merci, Pierre.

  11. Je dois bien avouer que j’étais aussi inculte que toi en la matière, faute n’est pas de ne pas m’avoir été proposé par mes profs, mais je préférais je pense une autre approche de cet auteur…je trouvais ce bouquin, pas mal mais sans plus et puis, il m’a été donné de le trouver sur une table à la terrasse d’un bar où je m’étais attablée, j’ai commencé à le lire…j’ai aimé, je suis partie en le glissant dans mon sac ! J’espère juste que le proprio ne m’en veut pas, on n’abandonne pas des trésors.
    Amitiés, Flo

    • Un sourire… Je t’imagine partant avec le livre caché sous ton manteau… Peut-être était-il là seulement pour que tu le trouves et t’en empares ?

      Amicalement à toi.

  12. Eh oui on raconte toujours un peu de son histoire…même si on pense que non !

    Je te souhaite un beau we et je t’embrasse

  13. Ce que tu racontes m’intéresse et je vais revenir c’est certain. Je suis à lire présentement « À la recherche du temps perdu » je l’ai laissé 2 fois le temps de lire autre chose, mais j’y reviens. C’est ardu par bout,beaucoup de détails, ce n’est plus le genre d’écriture d’aujourd’hui.À demain.

    • C’est vrai… L’écriture d’aujourd’hui est souvent moins recherchée.

      Bisous et belle soirée. Merci pour le partage de lecture.

  14. Annette est adorable ! Je n’ai jamais pu lire du Marcel Proust mais pourquoi pas, quand j’aurai lu tous les livres en attente sur mes étagères. Bisous

  15. Un livre découverte… Je connais le cinéaste… Mais Philippe ? On m’offrait très souvent des livres en cadeau depuis toute petite parce que les livres m’ont toujours attirée… Mais il y a un âge où on lit tout et n’importe quoi ! Je dévorais tous les mots… Maintenant mes choix sont plus méticuleux mais à mon tour j’offre les livres qui me plaisent… Je ne sais pas si c’est une bonne idée…
    J’attends que tu nous en parles davantage… Bonne soirée, bisous.

    • Je crois que c’est une bonne idée… Parce que c’est un cadeau qui de toute façon parlera de toi à ceux à qui tu l’offres.

      Bisous et belle soirée, Liliane. Pardon de te répondre aussi tard…

      (Oups… je me demande si je ne t’ai pas appelée Eliane sur ton blog… j’en serais désolée. )

  16. Je suis intéressée par ta présentation , j’aime la dernière citation.J’attends la suite avec impatience.Belle soirée, bisous Quichottine
    PS Dans les réponses de coms , j’ai du mal à retrouver mon nom!!!

    • Merci Andrée. Pour retrouver ton com, tu peux te servir des smiley d’OB.

      http://louis-chatel.over-blog.com/article-3403629.html

      Ils passent bien dans cette fenêtre sans html, et si tu le choisis bien, qu’il te corresponde, tu peux même le mettre à côté de ton pseudo, tu n’auras pas à le reporter chaque fois.

      (moi, je me sers de la fonction « rechercher » de mon navigateur, lorsque je n’ai pas le temps de tout lire : Edition/rechercher… et tu tapes ton pseudo dans la case qui s’ouvre. Sur FF, c’est dans le bas de la fenêtre.)

      Bisous et belle soirée à toi.

  17. Je ne manquerai pas de repasser demain alors…pour lire tes impressions 🙂 J’aime bien les mots de Besson…
    Douce nuit, amie Quichottine

  18. Raconte-t-on autre chose que sa propre vie.
    Même déguisée elle ressort toujours.
    Tu nous diras la suite Quichottine ?
    Merci du partage. Pas facile d’offrir un livre, c’est vrai, mais pas facile de faire passer ce qu’on aime.
    Bonne nuit

    • Je te réponds bien tard et tu as lu la suite…

      Merci pour ces mots laissés. Bisous et belle fin de journée.

  19. Bonsoir Quichottine,

    Offrir un livre est en effet très difficile mais en recevoir un est toujours un tel plaisir…
    Je ne relisais pas, n’en avais pas envie, mais certaines de tes pages m’incitent à le faire (cf : « L’ecume des jours »), ainsi que ce que tu viens d’écrire sur les découvertes que l’on fait au cours d’une relecture… Mais comment relire quand des copinautes nous proposent à la lecture tant de livres nouveaux et « appétissants »… 😉
    Je mets ce titre sur ma liste de « livres à lire » qui s’allonge chaque semaine davantage…
    Merci Quichottine. Je te fais de gros bisous.

    PS : Je trouve que ton amie M’Annette a une écriture magnifique

    (commentaire reçu par le formulaire de contact)

    • Sourire… Je crois que tu as tout à fait raison.

      L’un des mes professeurs à la fac m’avait expliqué que c’était une aberration de relire. Trop de publications chaque année nous convient à d’autres découvertes…

      Mais je me dis qu’il est aussi important de continuer à fréquenter ceux que l’on a aimé.

      Merci à toi pour ces mots, ces partages.

      Gros bisous et belle soirée.

  20. Sourires Quichottine. Pour plusieurs raisons. la citation mise en dernier, comme pour en remontrer à ces auteurs suffisants qui prétendent le contraire et disent ne pas supporter les auto machins …

    Pour Proust, qui me tombe toujours des mains et je n’ai aucune honte à le dire

    Pour le fait d’offrir des livres …
    car il m’est arrivé d’offrir un livre très spécialisé dans un domaine, qu’une étudiante n’avait pas les moyens de se procurer, mais de ne pas l’avoir lu … pour la simple raison que je n’y aurais rien compris !
    bises Quichottine et belle fin de journée

    • Merci pour ce sourire et ces mots en partage.

      C’est vrai que l’on peut aussi offrir des livres dans ces conditions… C’est une belle action.

      Bisous et douce soirée à toi.

  21. Ben voila, on reste encore sur notre faim …
    tu as le chic pour nous appâter 😉
    Bon week-end et gros bisoux !

  22. Ecrire pour arrêter le temps, ou en tout cas le fixer un peu dans la mémoire, transmettre des émotions fortes, et y inclure toutes les autres vies qui ont construit l’auteur, sans doute…
    Merci d’avoir partagé avec nous tes impressions Quichottine

  23. Un livre surement très porteur ..a suivre
    Bises Quichottine

    • J’ai beaucoup aimé… mais vous n’êtes pas obligé de suivre toutes mes pistes de lecture.

      Bises et belle soirée, Canelle. Merci !

  24. Je ne connais pas les livres de Philippe Besson je suivrai donc avec intérêt ta présentation

    • Merci, Liza… C’était la première fois que je le lisais… je pense que ce ne sera pas la dernière.

  25. Je suis restée toute chose après avoir lu « ton » livre parlant d’un papa….
    Mon père c’est … ma vie. Je le sens près de moi, bien qu’il soit parti en 1986. Livre super bien choisi donc !
    A demain pour faire connaissance avec ce nouveau livre…
    Belle journée bien bouillante ! lol !
    Gros bisous 🙂

    • Merci, Mamychachat. C’est un livre que j’avais beaucoup aimé. Je suis contente de voir qu’il t’a émue. Je le garde depuis longtemps en mémoire.

      Il a fait moins chaud que les jours derniers, enfin, j’en ai eu l’impression…

      Gros bisous à toi.

  26. Et oui,l’on se dit en écrivant, comment faire autrement, la plume n’a pas de masque, au contraire elle démasque quelque soit la couleur de son encre…
    Bises

    • Un sourire… j’aime beaucoup cette plume qui se démasque…

      Merci !

      Passe une douce soirée. Bises à toi aussi.

  27. le sujet peut dérouter,
    et laisser croire que son oeuvre se »réduit » à cela..
    Ce serait une erreur de le penser..
    Et ce que j’aime chez cet auteur, c’est sa manière d’écrire, son style, ce qui, avouons-le, donne tout son intérêt à un récit…
    il a aussi écrit:
    son frère
    l’arrière saisosn,
    les jours fragiles,
    etc…
    et je trouve toujours beaucoup de délicatesse dans ses récits.
    « on reconnait un écrivain à la force de ses obsessions. Il en est ainsi de Ph Besson qui, de livre en livre, creuse ses interrogations sur l’écriture, la création, la solitude, le lien familial et le lien amoureux » – Michèle Grazier de Télérama
    Il y a un autre auteur qui s’appelle Besson, c’est Patrick, qui prétend que lui seul ,et non Philippe, est un écrivain… j’ai lu les deux, je préfère nettement Philippe!
    j’espère que Quichottine vous incitera à lire ces petits livres, accessibles aux editions 10/18.

    • Je suis d’accord, l’oeuvre ne se réduit pas à « cela »…

      Il a beaucoup plus dans son écriture et sa façon de communiquer ses sentiments.

      J’ai adoré la construction de ce livre. Tout s’éclaire à la fin, comme un destin achevé.

      Il vient de faire sortir la suite ? Le savais-tu ?

      Bisous tout plein et encore merci de me l’avoir fait découvrir.

  28. Il t’a cherchée et enfin trouvée … vous aviez en effet rendez-vous
    Bises Quichottine

  29. Je ne connais pas ce livre mais assurément il te plaît la façon dont tu en parles en est une preuve !!!
    J’attends la suite …
    quand tu en auras le temps !
    je t’embrasse
    Claire

  30. Je ne connais pas ce livre mais assurément il te plaît la façon dont tu en parles en est une preuve !!!
    J’attends la suite …
    quand tu en auras le temps !
    je t’embrasse
    Claire

  31. j’aime beaucoup relire aussi
    😉
    certains livres je les ai lus 3 fois et je suis sûre que je les relierai encore.
    On est jamais déçu par un livre que l’on a apprécié.
    😉
    bises
    christelle

    • Je suis d’accord avec toi.

      Ils ont un parfum unique que l’on aime retrouver.

      Merci, Christelle. Passe une douce soirée. Bises.

  32. tu fais bien de me le rappeler car c’est en fait l’origine de ma re-lecture… et depuis, j’ai oublié ce « détail ».. Mais comme je n’achète que des « poche », il faudra que j’attende un peu..
    Bonne soirée, Quichottine,
    et merci pour cette présentation qui met ce livre et cet auteur à l’honneur…

  33. Je ne sais pas si j’ai déjà lu un livre de cet auteur. Je sais que j’ai hésité à acheter celui-ci. puis, je me suis dit que c’était une histoire de pédé et je l’ai reposé.
    Bon dimanche ensoleillé.

    • Je crois qu’il ne faut pas forcément le voir comme ça…

      Il n’y a vraiment là rien de choquant. Ce qui est évoqué l’est avec beaucoup de tendresse et de pudeur.

      Passe une belle soirée.

  34. c’est un très beau cadeau
    après deux essais tu l’as eu
    merci de l’avoir partagé avec nous

    je te souhaite une très belle soirée

    ti bo

    .•°•.Ś Ő Ń Ŷ Á.•°•.

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    sur le côté gauche, quand tu ouvriras le lien tu trouveras la rubrique « photo »

    tu cliques et tu cherches la photo de Dany et là tu peux « voter et commenter » puis valider

    merci pour tout

  35. Je ne connais pas cet auteur ;on ne peut pas tout lire ,c’est vrai :une vie n’y suffit pas!
    Je crois bien que M’Annette va être rassurée bien vite !
    Bisous

  36. J’aime beaucoup cet auteur et c’est n beau cadeau qu’elle t’as fait. Bises du soir ma Quichottine

  37. juste une bise pour te remercier pour les coms … il fait beau et nous allons partir au soleil ; je reviendrai lire tranquillement tes deux articles demain. bisous

  38. Bonsoir ma douce Quichottine, oh la la sujet délicat pour l’époque.. j’avoue aussi ne rien avoir lu de cet auteur et je suis comme toi, qu’est-ce que j’aime relire les livres que j’ai aimé!
    douce soirée et bon début de semaine avec des bisous tout plein..
    chatou

  39. Il est vrai que ce n’est pas facile d’offrir un livre en plus lorsque je le fait , j’ai toujours tendance à choisir comme si je le faisait pour moi 😉
    Bonne soirée Quichottine Bise :-*

  40. je vais de ce pas lire la suite, et découvrir. Amitiés

  41. j’essaie un petit chat – merci pour tes recommandations . bises