Alessandro Baricco, Novecento : Pianiste

Ce livre-ci était depuis longtemps dans mes « brouillons », attendant patiemment que je me décide à le publier, à vous le présenter.

Pourquoi ? Je l’ignore.

Peut-être avait-il besoin de mûrir ou – au contraire – de perdre ce parfum si particulier que gardent pour nous les livres dont on ne s’explique pas pourquoi ils nous ont plu.

Je ne me souviens plus qui m’en avait parlé en premier… Loralie, je crois. À moins que ce ne soit Brunô.

(Qui que ce soit, on m’avait dit l’avoir lu d’une traite et l’avoir beaucoup aimé.)

Je sais que j’ai du mal à aborder les livres dont on me dit beaucoup de bien… par peur d’être déçue, peut-être, ou plutôt par peur de me laisser influencer dans ma propre lecture par les mots que j’ai lus.

(Esprit de contradiction… je vous raconte mes lectures en ne me posant pas la question de savoir si je n’empiète pas sur vos propres découvertes.)

Finalement, je m’étais acheté le livre, un jour où je devais patienter un peu, attendant mon rendez-vous à venir. Quatre euros… J’aurais pu aussi bien entrer dans l’un des cafés alentours et m’offrir un capuccino, mais il m’aurait fallu débourser davantage. J’avais un livre, et j’avais fait des économies.

La couverture me plaisait, la quatrième laissait deviner un texte à mi-chemin entre réalité et fiction, de ceux qui me plaisent parce qu’ils ouvrent la porte au rêve et à la fantaisie.

« Né lors d’une traversée, Novecento, à trente ans, n’a jamais mis le pied à terre. Naviguant sans répit sur l’Atlantique, il passe sa vie les mains posées sur les quatre-vingt-huit touches noires et blanches d’un piano, à composer une musique étrange et magnifique qui n’appartient qu’à lui : la musique de l’océan dont l’écho se répand dans tous les ports.

Sous la forme d’un monologue poétique, Baricco allie l’enchantement de la fable aux métaphores vertigineuses. »

Trente ans de vie à bord d’un bateau… Je me demandais ce que ça pourrait donner. Moi qui aime tant sentir la terre sous mes pieds, qui me rassure en la sentant si ferme, comme si je faisais partie du monde végétal et que j’aie besoin de racines pour m’y ancrer… J’avais du mal à penser qu’un être pourrait vivre sans elle et être heureux.

J’ai ouvert le livre… et j’ai suivi l’auteur dans cette « histoire à lire à voix haute » qu’il avait écrite pour un comédien et son metteur en scène, pour qu’elle soit jouée.

Alors, comme il fallait que ce soit dit, qu’il était question de comédien, j’ai imaginé un rideau qui se levait, et puis dans le décor le pont d’un bateau, le bastingage, et un homme seul, face à moi, qui me parlait.

Ça arrivait toujours, à un moment ou à un autre, il y en avait un qui levait la tête… et qui la voyait. C’est difficile à expliquer. Je veux dire… On y était plus d’un millier, sur ce bateau, entre les rupins en voyage, et les émigrants, et d’autres gens bizarres, et nous… Et pourtant, il y en avait toujours un, un seul sur tous ceux-là, un seul qui, le premier… la voyait. Un qui était peut-être là en train de manger, ou de se promener, simplement, sur le pont… ou de remonter son pantalon… il levait la tête un instant, il jetait un coup d’œil sur l’Océan… et il la voyait. Alors il s’immobilisait, là, sur place, et son cœur battait à exploser, et, chaque fois, chaque maudite fois, je le jure, il se tournait vers nous, vers le bateau, vers tous les autres, et il criait (adagio et lentissimo) : L’Amérique. Et puis, il restait là sans bouger, comme s’il devait entrer dans la photo, avec la tête du type qui se l’est fabriquée tout seul, l’Amérique. Le soir, après le boulot, et des fois aussi le dimanche, son beau-frère l’a peut-être un peu aidé, celui qui est maçon, un type bien… au départ il voulait juste faire un truc en contreplaqué, et puis… il s’est laissé entraîner et il a fait l’Amérique…

(p.13-14)

J’ai perdu des yeux les lignes de mon livre. Je souris en regardant les nuages qu’un artiste anonyme a peints au dessus de la mer… Au loin, des côtes se dessinent, une statue sur un bout de rocher. On l’appelle « La Liberté ».

Que dessinerais-je, moi, sur le décor de mon île ? Un moulin à vent, une plaine aride, des oliviers noueux, ou seulement un château de sable qui lutterait contre vents et marées sur une plage, au bord d’une mer prisonnière de ses côtes ?

Dessinerais-je un poème, un roman dans un cahier trop tôt refermé ?

Je pense à cet homme qui rêvait, à cet autre qui l’a aidé à réaliser son rêve d’enfant. Je lui donne un autre nom, et, patiemment, c’est mon rêve que je construis.

Mais les mots m’attirent, ce ne sont pas les miens. Ce sont ceux du comédien qui explique :

Celui qui est le premier à voir l’Amérique. Sur chaque bateau il y en a un. Et il ne faut pas croire que c’est le hasard, non… ni même une question de bonne vue, c’est le destin, ça. Ces types-là, depuis toujours, dans leur vie, ils avaient cet instant-là d’écrit. Même tout petits, si tu les regardais dans les yeux, en regardant bien, tu la voyais déjà, l’Amérique, elle était là, prête à bondir, à remonter le long des nerfs ou du sang ou je ne sais quoi, et puis de là au cerveau, puis sur la langue, et puis dans ce cri (il crie), l’AMÉRIQUE, elle était déjà là, dans ces yeux, ces yeux d’enfant, déjà là toute entière, l’Amérique.

(p.14)

Croyez-vous au destin ? Moi, oui. Je pense qu’il y a pour chacun d’entre nous un rendez-vous, avec un lieu, un être, un livre, une histoire… quelque chose qui fait qu’un jour tout bascule. Là, c’est l’Amérique, ailleurs, ce sera autre chose. Mais qu’importe ? Chacun a son étoile à espérer, à rêver, à atteindre seulement de temps en temps.

Celui qui parle est musicien… sur un bateau. Depuis sept ans il fait l’aller-retour sur un paquebot, entre l’Europe et l’Amérique, en jouant de la trompette pour les passagers.

On jouait parce que l’Océan est grand, et qu’il fait peur, on jouait pour que les gens ne sentent pas le temps passer, et qu’ils oublient où ils étaient, et qui ils étaient. On jouait pour les faire danser, parce que si tu danses tu ne meurs pas, et tu te sens Dieu. Et on jouait du ragtime, parce que c’est la musique sur laquelle Dieu danse quand personne ne le regarde.

Sur laquelle Dieu danserait s’il était nègre.

(p.16-17)

J’imagine le bien être que l’on peut ressentir en dansant, moi qui ne sais pas danser, moi qui n’ai jamais osé le faire en société, mais qui virevolte en rêve, bien souvent, dans les bras d’un homme qui n’est chaque fois ni tout à fait le même ni tout à fait un autre, mais m’aime et me comprend…*

S’abandonner ainsi, sans craindre les regards réprobateurs de ceux qui savent et pensent que c’est facile, et que si l’on ne sait pas c’est qu’on y met de la mauvaise volonté… Rire devant ses propres maladresses et ne pas souligner celles de l’autre.

Les êtres qui se croisent sur ce grand paquebot sont nombreux, c’est un bateau extraordinaire qui possède le plus merveilleux des orchestres de jazz. « Danny Boodmann T.D. Lemon Novecento » en est le pianiste.

Quand on n’a pas de famille, pas d’histoire, il faut avoir un nom. Ce pianiste est le plus grand qui ait jamais existé, il a donc un nom très grand… ou peut-être est-ce parce qu’on lui a donné ce très grand nom qu’il est devenu un grand pianiste… Le plus grand.

Il l’était vraiment, le plus grand. Nous, on jouait de la musique, lui, c’était autre chose. Lui, il jouait… quelque chose qui n’existait pas avant que lui ne se mette à le jouer, okay ? Quelque chose qui n’existait nulle part. Et quand il quittait son piano, ça n’existait plus… ça n’était plus là, définitivement…

(p.21)

Il a huit ans quand il commence à jouer du piano.

Il jouait je ne sais quelle diable de musique, petite, mais… belle. Pas de trucage, c’était vraiment lui qui jouait, c’étaient ses mains à lui sur le clavier, Dieu sait comment. Et il fallait entendre ce qui en sortait. Il y avait une dame en robe de chambre, rose, avec des espèces de pinces dans les cheveux… le genre bourrée de fric, si vous voyez ce que je veux dire, une Américaine mariée avec un assureur… eh bien, elle avait de grosses larmes, ça coulait sur sa crème de nuit, elle regardait et elle pleurait, elle ne pouvait plus s’arrêter. Quand elle vit le commandant à côté d’elle, bouillant de surprise, mais bouillant, littéralement, quand elle le vit à côté d’elle, avec un reniflement, la grosse dame riche, je veux dire, elle montra le piano et, en reniflant, elle demanda :

« S’appelle comment ?

– Novecento.

– Pas la chanson, le petit garçon.

– Novecento.

– Comme la chanson ?

(p.31-32)

Je pourrais continuer cette page, jusqu’à cette première relique du jeune pianiste…

« Au cul le règlement. »

Il répond au commandant qui ne trouve pas les mots qu’il faudrait dire, qu’il voudrait dire, et qui s’est retranché devant les seuls qui lui viennent à l’esprit :

« Novecento, tout ceci est absolument contraire au règlement. »

Je ris… Je suis sûre que vous avez tous un jour dit une phrase qui ne correspondait pas tout à fait à ce que vous auriez aimé ou voulu dire, et que celle qui vous est venue naturellement était si absurdement inappropriée que vous auriez dû en mourir de honte. On croyait l’enfant mort, il est là, bien vivant, muni soudainement d’un talent incroyable, d’un savoir appris on ne sait où.

Novecento… c’est une histoire à dire… il paraît. Mais c’est aussi une histoire à lire pour ce que l’on découvre au fil de ses pages, de cet enfant trouvé qui grandit sur un navire et y voyage à travers ce qu’il entend des récits des passagers. Il s’invente son monde au milieu de l’Océan, et mieux encore le peint fidèlement à travers les notes qu’il joue sur le piano qu’il a apprivoisé un soir de tempête.

Quand un type te raconte avec une précision absolue quelle odeur il y a sur Bertham Street, l’été, quand la pluie vient juste de s’arrêter, tu ne peux pas te dire qu’il est fou pour la seule et stupide raison qu’il n’est jamais allé sur Bertham Street. Lui, dans les yeux de quelqu’un, dans les paroles de quelqu’un, cet air-là, l’air de Bertham Street, il l’avait respiré, vraiment. À sa manière : mais vraiment. Le monde, il ne l’avait peut-être jamais vu. Mais ça faisait vingt-sept ans que le monde y passait, sur ce bateau : et ça faisait vingt-sept ans que Novecento, sur ce bateau, le guettait. Et lui volait son âme.

(p.43)

La suite ? La suite est si belle, si déroutante parfois… elle est comme un morceau de musique qui vous attendait au coin d’une rue et qui ne vous quitte plus, sans que vous sachiez ni pourquoi ni comment vous l’avez retenue ainsi.

Monsieur Baricco, vous disiez dans votre avant-propos du mois de septembre 1994 :

Je ne crois pas qu’il y ait un nom pour des textes de ce genre. Peu importe. L’histoire me paraissait belle, et valoir la peine d’être racontée. J’aime bien l’idée que quelqu’un la lira.

(p.9)

Moi, j’aime bien l’idée que d’autres vous liront.

C’est une belle, très belle histoire. Merci.

Alessandro Baricco, Novecento

Alessandro Baricco

Novecento : pianiste

[Novecento. Un monologo]

Traduction de l’italien et postface de Françoise Brun

Éditions Mille et une nuits, Folio n°3634, 2000
(édition de 2009)

ISBN : 978-2-041987-6

© Giangiacomo Feltrinelli Editore, Milan, 1994

© Mille et une nuits, département des Éditions Fayard, 1997 (pour la traduction française et la postface)

* « Et qui n’est chaque fois, ni tout à fait la même,
ni tout à fait une autre, et m’aime, et me comprend.
»

Merci à Paul Verlaine pour ces vers que j’ai plagié ici.

113 commentaires à propos de “Alessandro Baricco, Novecento : Pianiste”

  1. Tout ce que tu en dis est très intéressant mais je crois que je vais en rester là … 😉
    Bon début de semaine.
    Bisoux

    • Tu sais, lorsque je parle d’un livre qui me plaît, ce n’est pas forcément pour que vous le lisiez.

      Bon début de semaine à toi aussi. Bisous.

  2. J’ai lu ce livre avec plaisir et tu m’as donné l’envie de le relire..Merci!

  3. Désolée Quichottine mais je n’accroche pas au style de l’auteur : phrases bien longues pour moi qui aime l’écriture rapide … Bises

    • Ne sois pas désolée, Martine. Je n’espérais pas que tous l’aiment. C’est un style particulier.

      Bises et belle soirée à toi.

      Merci pour le partage.

  4. Il doit-être agréable ce livre… J’ai entendu, il y a quelques temps, lors d’une émission TV sur un bateau, qu’une dame d’un certaine âge y vivait à l’année…Cela m’a semblé fou, et pourtant il y a bien des gens pour qui c’est un gagne pain…

    belle journée avec bises

    • Je l’avais entendu aussi… Mais si c’est ce qu’elle aime et qu’elle le peut, elle a raison de le faire.

      Belle et douce soirée à vous deux. Merci.

  5. un très beau livre dont l’écriture très fluide nous transporte, il m’avait été conseillé alors que je recherchais l’ivresse procurée par « l’empreinte de l’ange » de Nancy Huston :)))
    bonne journée !!

    • J’avais adoré L’empreinte de l’ange…

      J’en parlerai sans doute quand la bibliothèque reprendra son cours.

      Pause obligatoire. Je vais m’occuper un peu de la prochaine anthologie et je ne peux pas tout faire.

      Merci pour cette piste de relecture…

      Bisous et belle soirée à toi.

  6. Bonjour Quichottine, je n’ai lu que le « connu » « Soie » d’Alessandro Barrico, tout en poésie, en fait ses textes sons des poèmes tellement chargés d’émotion. Ton article rallonge la liste de mes projets d’ achats ou emprunts à la BM.
    Bonne journée.

    • Je n’ai pas lu « Soie », mais j’ai « Océan Mer » dans ma pile de livres à lire.

      Il y a beaucoup d’émotion dans ses écrits. Je suis heureuse de l’avoir lu.

      Bonne soirée à toi.

      Pendant quelque temps, tu n’auras pas d’autres pistes de lecture ici. Pause obligatoire pour m’occuper de la suite de Mijoty.

  7. C’est vrai ma quichottine tu en parles très bien ! Mais je pense qu’un livre qui nous attire reflète notre état d’âme ou notre espoir caché ! Là rien ne me parle hormis le piano jadore mais l’eau et les croisières ne me font pas rêver !Après il y a la dimension spirituel de l’auteur, c’est vrai très bien écrit on ressent ce que ressent le personnage principal ! Plus tard peut-être , j’en ai déjà tant à lire ! bises

    • Ce livre ne parle pas vraiment des croisières… c’est presque accessoire.

      J’ignore s’il te plairait… mais de toute façon, tu as effectivement beaucoup à lire.

      Merci d’être passée, Mesenga. Bises.

  8. De lui , j’ai lu « Soie » et je retrouve ds ton article ces phrases qui mènent au rêve, sa prose sensible et déroutante. Bises de VITA

    • Merci pour ce partage, Vita. Je n’ai pas lu « Soie », mais je pense que je le ferai un jour…

      Bises et douce soirée. Je vais me consacrer quelque temps à la prochaine anthologie, alors, si ça te dit…

  9. La magie de la musique t’a inspiré de bien beaux mots, chère Quichottine. On te sent emportée par un récit envoûtant. La lecture pêut nous transposer ailleurs, là où jamais nous n’irons et qui nous illusionne le temps du livre. Quelle part de nous tressaille quand nous ouvrons la première page? Quelle part de nous fait qu’on lit jusqu’à plus soif, ou qu’au contraire on rejette, un peu déçue, un roman qui ne nous concerne pas? Je me pose souvent la question. J’en parlerai peut-être un jour, car le sujet me préoccupe. Merci, chère Quichottine, pour la présentation si vivante de ce livre que tu as aimé. Bises à toi.

    • Ce récit est magnifque… Entre théâtre et poésie.

      Je ne sais pas non plus pourquoi certains livres me « parlent » plus que d’autres… J’espère que tu en parleras.

      Bises et douce soirée, Lorraine. J’ai plein de retard chez toi.

  10. Je vais laisser passer un peu de temps, lire ce qui est en attente et travailler ! J’ai promis de ne plus acheter avant d’avoir tout lu
    Gros bisous, amitiés, Flo

  11. Un livre de plus à mettre en attente ! Le bruit des vagues, un piano , un bateau, la mer pour un cadre grandiose , c’est l’évasion… Certainement un ouvrage riche et à conseiller, tu en parles très bien Quichottine !

  12. Pour en faire un tel récit, il a fallu qu’il te plaise.
    Mais oui, je suis un peu comme toi, parfois, il me faut le temps de digérer pour parler !
    Moi qui ne lis plus, que vos écrits, j’ai toujours envie d’un livre. Va comprendre.
    Celui-ci, je le comprends à demi-mot, mais je n’aime pas spécialement les paquebots. Je préfère, de loin les cargots. Question d’ambiance.

    • Je ne suis jamais montée ni sur l’un ni sur l’autre… Alors, je ne sais pas.

      Mais j’ai aimé la façon dont l’auteur en parle et construit son histoire.

      Merci pour ta présence, Pimprenelle. Bisous.

  13. Bonsoir Quichotte !! Un roman que je découvre grace à toi !! ouh !! çà fait du bien car la promo intense pour les derniers Dormesson et autre Nothomb (bien que respectacles) j’en ai un peu assez ! donc :MERCI !!

    • Tu vas sans doute me trouver bien étourdie… J’ai laissé ma commande dans mon ordi… elle part demain. Pardon pour ce retard.

      Je suis contente que cette présentation te plaise. Merci !

  14. Tu décris avec amour et enthousiasme ce livre qui m’a l’air très beau , profond. Mais j’hésite à me lancer , je crains de le lâcher en cours de route. Belle soirée, bisous Quichottine

  15. Bisous Quichottine, Une Pivoine KO, qui va aller se coucher et se demande si son commentaire finira bien par être publié.

    • Ma pauvre… Heureusement qu’il est passé… je te sens totalement découragée. Toi aussi tu es victime du bug ?

      On en parle sur le forum… il semble que tout s’arrange quand on change son routeur (ou sa « box » d’où qu’elle vienne)

      … mais ce n’est pas garanti.

      Bisous et belle journée à venir.

  16. Merci de ta participation de vote, et je reviendrai avec un peu de temps, plein de choses à découvrir ici.
    Bonne soirée

  17. Bonjour Quichottine !
    Je me demande pourquoi ce musicien n’a jamais mis les pieds à terre. Qu’il soit pianiste sur un bateau ne l’empêche pas de profiter des escales pour descendre sur terre. Mais peut-être est-ce une image ? Il ne veut pas toucher terre, être terre à terre (pour mieux servir son art… ou parce qu’il est un peu prétentieux).
    Merci pour ta présentation du livre et pour les extraits choisis.
    Bisous,
    Martine
    P.S. : De retour sur la blogosphère, je te souhaite une bonne pause-travail pour la publication des nouvelles Anthologies éphémères. A bientôt !

    • Je ne vais pas tout te raconter, mais les circonstances ont fait qu’il est né sur ce bateau… et qu’il y vit depuis.

      C’est vrai que c’est quelque chose qu’on ne peut expliquer sans dévoiler une partie du roman.

      Ceci étant, j’aime bien ce que tu dis… qui sait si Baricco n’y a pas pensé en créant son personnage. Je ne crois pas qu’il soit prétentieux, mais il n’éprouve pas au début le besoin de changer d’univers…

      Merci à toi pour ce partage.

      Bisous et belle journée à venir.

  18. Bonsoir Quichottine,

    J’en avais un retard de lecture chez toi !
    Il faut dire que je me suis occupée de ma santé d’abord, compréhensible non ?

    Je reviens vers toi avec toujours un immense plaisir.
    Je te souhaite une très douce soirée et je t’embrasse

    • Tu as tout à fait raison… Il fallait commencer par là…

      Merci pour ce retour qui me touche.

      Bisous et douce journée à toi.

  19. merci de nous faire partager cette lecture…
    un livre moins cher qu’une consommation, rien d’étonnant!
    merci pour ta venue à Cayenne pour un village du beaujolais!
    là aussi, c’est pas mal!
    bisous…

  20. Bonjour Quichottine,
    Je ne t’oubliais pas et viens te déposer quelques bises d’encouragement et amicales @ tout bientôt

  21. J’ai le mal de mer rien qu’à regarder les bateaux au bord de l’eau… mais je suis tentée par ton analyse…j’aime la musique et aussi celle des mots… Les tiens me plaisent aussi… Merci de tes conseils. Tu vois que je te suis… bisous de tout coeur et carpe diem Vivi

    • Merci pour ta présence et tes mots… Je suis contente que ce billet t’ait plu.

      Bisous et douce journée à toi aussi. Pardon de te répondre si tard.

  22. si je ne me procure pas TOUT DE SUITE ce livre que je sois damnée…comme l’odeur d’une tarte aux pommes à la cannelle me donne envie de manger, ton article m’a donné envie de plonger dans ce petit bouquin ( 4 euros même pas le prix d’un paquet de clopes et comme je ne fume pas!!!)
    AS-tu lu ‘SOIE’ du même auteur? MOI oui …
    Merci pour ce bel article…
    Bises

    • Je n’ai pas lu « Soie »… Mais j’avais vu que tu l’avais lu.

      Merci à toi pour cette visite et ces mots qui me touchent.

      Bises et belle journée à toi.

  23. C’est vrai, u, livre peut plaire à une personne et pas à l’autre, cela dépend de beaucoup de chose, il m’est arrivé de ne pas accrocher lors de la première lecture puis de reprendre le livre plusieurs années après et d’avoir un sentiment différents.
    Nous ressentons les mots chacun à notre façon
    Merci du partage Quichottine
    Bisous

    • Je suis d’accord avec toi, nos goûts changent.

      Merci à toi pour tes mots.

      Bisous et belle journée, Corinne.

  24. Je ne connaissais pas ce livre, mais de lui j’ai lu Soie que j’ai beaucoup aimé. Bonne journée.

    • Je n’ai pas lu Soie… il le faudra sans doute… quand ma pile de livres à lire aura un peu baissé. Merci, Bernard, pour cette piste de lecture.

      Passe une douce soirée.

  25. Bonjour Quichottine, d’abord excellente année 2012 (oui, je sais, je suis en retard). Novecento est en effet une belle histoire que j’ai découvert au cinéma sous le titre: la légende du pianiste sur l’océan de Giuseppe Tornatore (1998). J’avais beaucoup aimé cette histoire hors du commun. J’ai lu le roman par la suite. Je le conseille. Bonne soirée.

    • Je le suis aussi pour te répondre… mais ce n’est pas grave, le temps a été exilé de Quichottinie.

      Je n’ai pas vu le film… mais si j’en ai l’occasion, je crois que je le verrai avec plaisir.

      Merci.
      Passe une belle soirée.

  26. Tout ce que tu en dis est très intéressant mais je crois que je vais en rester là … 😉
    Bon début de semaine.
    Bisoux

  27. Un livre de plus à mettre en attente ! Le bruit des vagues, un piano , un bateau, la mer pour un cadre grandiose , c’est l’évasion… Certainement un ouvrage riche et à conseiller, tu en parles très bien Quichottine !

  28. Comme d’ordinaire tu parles bien des livres … Mais je n’arrive pas à être convaincue cette fois.

    • Ne t’en fais pas. Je n’avais pas forcément envie de vous convaincre tous.

      Passe une belle soirée, Liza. Merci pour le partage.

  29. et voili, et voila, que je vais pouvoir à nouveaux voir ton blog et y laisser un commentaire, farfelu comme d’habitude, mais il y en a qu’un…

    • Je suis contente que tu sois arrivé à poster… Même avec les astuces, c’est mieux que rien.

      Tu vas être tranquille ici, pendant quelque temps. Je vais « pauser » pour cause de publication future.

      Bisous et douce soirée à vous deux. Merci !

  30. à force de nous mettre l’eau à la bouche, nous n’allons plus rien faire d’autre que lire !!!! Et moi qui en plus adore le piano !
    Belle journée et bonne semaine

    • Je vais me remettre au piano, moi… Mais juste un peu.

      Par contre, je vais arrêter quelque temps de vous parler de mes lectures.

      Belle soirée et bonne semaine à toi aussi.

  31. Comme tu l’écris si bien, chacun rêve de quelque chose, chacun a son étoile … il faut y croire, cela aide a supporter la vie quand elle est toute chiffonnée … vite un coup d’fer pour la remettre en forme et repartir …
    Belle journée encore très chaude et gros bisous

    • Un coup de fer sur sa vie, pour la rendre juste un peu plus agréable à regarder.

      C’est une bonne idée.

      Bisous et douce soirée à toi. Merci !

  32. la façon dont tu présentes cette lecture me donne envie de lire ce livre. Mais c’est toujours la même chose, le lirai-je, trouverai-je le temps de le faire ?
    Pourtant j’aime l’idée que ce pianiste vive sur un bateau sans jamais avoir mis les pieds sur la terre ferme et qui arrive à connaître le monde à travers les récits des passagers. C’est un peu un monde par procuration !
    Novecento quel drôle de nom ! mais peut être y a t il dans le livre l’explication de ce choix.

    Je te dirai si finalement j’arrive à lire ce livre !

    Gros gros bisous

    Claire

    • Je ne sais, Trinity.

      Tu vois, ce livre se lit très rapidement… mais j’ignore si tu « accrocheras » car c’est une lecture un peu déroutante du fait de son oralité.

      Tu as raison, l’explication est donnée dans le livre…

      Bisous et douce soirée à toi.

      Un grand merci pour ce partage.

  33. la façon dont tu présentes cette lecture me donne envie de lire ce livre. Mais c’est toujours la même chose, le lirai-je, trouverai-je le temps de le faire ?
    Pourtant j’aime l’idée que ce pianiste vive sur un bateau sans jamais avoir mis les pieds sur la terre ferme et qui arrive à connaître le monde à travers les récits des passagers. C’est un peu un monde par procuration !
    Novecento quel drôle de nom ! mais peut être y a t il dans le livre l’explication de ce choix.

    Je te dirai si finalement j’arrive à lire ce livre !

    Gros gros bisous

    Claire

  34. tu cites mon poème-coeur .. mêlé à mon sang. quant à Barricco, son nom a toujours sonné telle une musique à mes oreilles et jamais, pourtant, je n’ai lu un livre … Pourquoi, je ne sais pas … mais ton texte est si beau et se marie si bien au texte .. que c’est comme un livre ne lui-même. bises

    • Un grand merci, Andrée.

      C’est vraiment gentil.

      J’ai aussi des auteurs que je rêve de lire et que je n’ai pas encore lu… ce sera pour bientôt.

      Bises et belle journée à toi.

  35. les extraits que tu commentes me plaisent beaucoup ; c’est une drôle d’histoire , ce jeune pianiste qui n’a jamais mis les pieds sur la terre ferme .
    Si je le trouve à la bibliothèque je le lirai.
    Bisous

    • J’ignore si tu l’as trouvé à la bibliothèque… mais je l’espère.
      Si tu le lis, tu me diras ?

      Bisous et belle journée à toi.

  36. je ne regrette pas le temps passé à m’attarder sur chacune de tes phrases… C’est vrai, je t’ai déjà dis qu’outre écrire très bien tu vivais tes mots dans un monde à part, à la limite d’une merveilleuse folie.
    C’est toujours le cas, je t’embrasse ma belle

  37. Humm …pour moi qui ai le mal de mer même à quai ..rires
    Je ne peux qu’admirer ce mode de vie
    un livre à découvrir surement , toute expérience est toujours bonne à vivre ..
    Bises Quichottine

  38. le problème avec toi, ma chère Quichottine, c’est que tu parles avec tant de ferveur des livres que tu as aimés, qu’on ne peut pas échapper au désir de te suivre les yeux fermés…
    Or, nous n’avons pas forcément les mêmes affinités (je parle de types de lecture, bien sûr..)
    Ce que tu écris là me donnes envie de me précipiter dans une librairie… Mais vais-je l’aimer autant que toi?
    En tous cas, je ferai le geste de feuilleter ce livre pour voir comment il est écrit, et si je m’y intéresserais.
    En état de cause, et pour faire suite à ce que tu dis en préambule, on est effectivement influencé par ce que tu écris, mais c’est important, car cela peut conduire à faire des lectures qu’on n’aurait pas choisies par soi-même.
    Je pense à la Desdichada, au livre de Gaëlle Josse, à ceux de Brigitte Giraud, qui m’ont plu.. C’est donc, à mon avis, une très bonne chose que tu nous fasses part de tes impressions et surtout que tu ouvres autant d’horizons!
    Depuis que je suis tes « critiques », j’ai largement ouvert le champ de mes lectures, et je trouve ça fantastique.
    il n’y a guère que Boris Vian qui ne parvienne pas à me convaincre…
    Bonne soirée à toi…

    • Je ne sais pas, et je ne peux pas le savoir…

      Alors, je sais bien que ce n’est pas parce que je parle d’un livre que j’ai aimé que je peux vous conseiller de le lire… Ce serait trop risqué.

      Cependant, je suis contente de voir que tu vas le feuilleter. Il te plaira peut-être.

      Merci pour ces partages et tes avis sur les pistes de lecture que tu as suivies. J’en suis vraiment heureuse.

      Pour Vian, ce n’est pas grave, je te comprends tout à fait.

      Bonne journée à venir, m’Annette. Gros bisous.

  39. je viens de me relire, et je vois des fautes et des mots oubliés, tu me pardonneras…
    et j’ai oublié, et ça, c’est impardonnable, les gros bisous!

    • C’est tout gentil… Si tu savais le nombre de fois où je laisse aussi des fautes plus grosses que moi, tu ne t’en voudrais pas…

      Gros bisous à toi aussi…

  40. bonsoir Quichottine, joli ! c’est drôle « j’étais sur ce bateau et j’entendais la musique… »j’adore le piano et voir quelqu’un en jouer , trés bien, souvenirs de pension…c’était beau ! je ne sais pas jouer du piano, dommage j’aurai aimé ! Bonne nuit, MIAOUUUUUUUUUU!!!!!!!!!!!!!!!

    • Tu étais en pension, Mistigris ?

      Il faudra m’en parler un jour, en aparté. 🙂

      Bisous et belle journée à toi.

  41. après une petite absence suite au décès de papa, je reviens vers vous et je vous remercie pour vos messages, émue de la sympathie que vous m’avez témoignée

    avec mes excuses mais ceci est un copier/coller

    bisous Mamy ANNICK

    • Je comprends tout à fait… Il est des circonstances où ce copier/coller est une évidence naturelle. Ne t’en excuse pas.

      Bisous et mes pensées affectueuses pour toi.

  42. Kikou Quichottine, l’autre jour je n’ai pu laisser aucun commentaire… j’étais dépitée !!
    Merci pour ton gentil commentaire et je te souhaite un bon dimanche.
    bisous tout plein..
    le matelot de la terre ferme

    • Les commentaires ont été bloqués quelque temps… mais tu as trouvé où il fallait aller pour en laisser.

      Bisous et grand merci à toi.

    • Il n’a pas le bon casque, mais c’est un superbe chevalier… il pourrait l’être.
      J’ai demandé à Pomme si je pouvais le lui emprunter.

      Un grand merci, Kri.

  43. Comme toi j’aime la terre, le monde végétal et je suis un peu déroutée par cette histoire, mais pourtant les extraits sont prometteurs et j’ai très envie de le lire…
    Merci pour le partage!
    Amicalement.