Carlos Fuentes, La Desdichada (fin)

Allez, promis, cette fois, c’est la dernière que je parle de lui !

– Ah bon ? On commençait à se trouver bien sur tes coussins pendant que tu racontais le livre. Même pas besoin de le lire, tu le fais très bien… Quoique…

Quoique ?

– Ben, je crois que tu le dissèques un peu trop. On a l’impression de se retrouver en seconde, autrefois, dans le labo de sciences naturelles, avec devant soi la petite souris, ou la grenouille, qui ne nous avait rien fait !

À ce point ?

– Presque. On sait bien que tu aimes les mots, que tu veux nous montrer tout ce que tu as vu, mais…

Mais ?

– Mais si tu ne dis pas tous ces trucs qui relèveraient d’une copie d’étudiante en littérature, ce sera moins long, et…

Et ?

– … et tu pourras recommencer tes triades qui nous manquent ici. Tu comprends ? Tu n’as pas encore montré toutes les images et chacun se demande qui sera le prochain de tes blogopotes que tu mettras à mijoter dans le chaudron de la petite sorcière de Solyzaan.

C’est vrai. Tu as raison, il y en a encore plein en réserve, mais nous avons le temps, ne crois-tu pas ?

– Pas tant que ça ! L’été est déjà bien avancé, le mois de juillet a basculé vers sa seconde moitié et cèdera bientôt la place au mois d’août, ensuite, ce sera la rentrée. Alors, que feras-tu si ce n’est pas fini ? Tu en laisseras au bord de la route en disant « désolée, le quichottinobus est complet » ?

Ben…

– Tu vois bien que tu ne réfléchis pas toujours comme il le faudrait, tu ne te poses pas les bonnes questions !

Tu as raison, il va falloir que je me penche sur ce problème… mais, en attendant, c’est toi qui me fais perdre ce temps que tu dis si précieux. Je n’ai pas fini la présentation du livre !

– Bon, tout le monde t’écoute. Disons qu’il te reste la moitié d’une page pour terminer. Tu devras faire avec !

C‘est d’accord. Je vais donc omettre ce qui aurait relevé d’une recherche de littérature comparée, oublier Monsieur de La Fontaine et Cervantès… et revenir à La Desdichada.

En espagnol, c’est une femme qui est misérable, miséreuse, malheureuse… Bref, qui n’a pas de chance. C’est aussi quelqu’un que l’on peut facilement manipuler, qui n’a pas de malice. De là à en faire une poupée, il n’y avait qu’un pas à franchir. Pour un amoureux des mots, c’est aussi autre chose… mais il faudra attendre la page 79 pour le savoir, lorsque Carlos Fuentes, sous le masque de Bernardo, explique le nom qu’il a donné à cette femme rencontrée dans la vitrine et la relie au Desdichado de Gérard de Nerval, sans citer le nom de son auteur…

(Je me demande s’il le faisait en note quelque part dans l’original ou s’il part du principe que tous les Mexicains savent qui a écrit ce poème.)

Hier, je vous ai montré la première phrase de Bernardo, et les mots qui la suivaient.

Il la voit. Il pourrait en parler tout de suite…  Mais non. Il va d’abord brosser le décor, comme un peintre qui prépare le fond du tableau avant d’y faire vivre le personnages principal. Ce n’est qu’après qu’il la décrit.

« La fenêtre vers laquelle était tourné mon regard distrait se referma rapidement et en redescendant, mes yeux rencontrèrent leur reflet dans une vitrine. Comme s’ils avaient formé un corps séparé du mien – tel un guide, un chien d’aveugle –, ils se heurtèrent à l’eau vitrée dans laquelle ils se mirent à nager jusqu’au moment où ils tombèrent sur ce que la devanture cachait – montrait. C’était une femme en robe de mariée. Alors que tous les mannequins exposés dans cette rue que Tonio et moi empruntions tous les jours sans rien remarquer de particulier, habitués que nous étions à la laideur globale comme aux beautés singulières de notre capitale, étaient éminemment oubliables par leur désir d’être à la mode, cette femme attira mon attention à cause de sa robe à l’ancienne, boutonnée jusqu’au menton.

Cela se passait il y a longtemps et plus personne ne se souvient de ce qui était à la mode pour les femmes à l’époque. Celles-ci seront bientôt de vieilles femmes. Pas La Desdichada : la somptuosité de ses noces est éternelle, l’ampleur de sa traîne suprêmement élégante. Le voile qui recouvrait son visage au teint pâle laissait deviner la perfection de ses traits, nimbés de tulle. Les souliers de satin, à talons plats, révélaient la démarche d’une jeune fille altière mais réservée. Hardiesse et obéissance. D’entre les plis de la robe immobile émergea un lézard argenté qui se laissa glisser en zigzags tremblotants. Il alla chercher la zone ensoleillée de la devanture comme un touriste satisfait. »

(p.13-14)

Il s’agit bien d’un rendez-vous, de quelque chose qui pourtant n’aurait pas dû avoir lieu.

D’habitude, Bernardo ne regarde jamais les vitrines, il préfère les balcons, il l’a dit quelques lignes auparavant. Entre ce qu’il voit et la réalité du personnage qu’il s’invente, tout un monde dont seul le lézard a conscience.

Curieusement, j’ai franchi  moi aussi la porte qu’il m’ouvrait, j’ai imaginé cette jeune fille, parfaite, qui se mouvait souplement sous l’immobilité de cette robe d’autrefois. C’est vrai qu’elle était belle et j’ai eu envie de savoir ce que Tonio en penserait.

« Je suis allé voir le mannequin en robe de mariée parce que Bernardo a beaucoup insisté pour que j’y aille. Pour lui, c’était une vision exceptionnelle au milieu de ce qu’il appelle la vulgarité grouillante de Tacuba. Il est tout le temps en train de chercher des oasis dans la ville. Moi, j’y ai renoncé depuis longtemps. […]. Moi, je ne m’attendais pas à rencontrer dans une vitrine le grand amour de Bernardo et, en effet, je ne l’ai pas rencontré ; je n’ai donc pas eu à souffrir d’une quelconque déception. »

(p.14-15)

Ils n’ont pas rendez-vous… La vitrine est en cours de réfection, et tous les mannequins gisent, nus, presque identiques…

« À l’instar d’un corps vivant, un mannequin sans vêtement est un être sans personnalité. C’est un morceau de chair, un morceau de bois, je veux dire. »

(p.17)

Cependant, Tonio trouve parmi eux « La Desdichada » dont lui a parlé son ami, il va la lui rapporter, pensant lui faire plaisir.

Les pages suivantes nous feront entrer dans l’intimité des deux jeunes gens, de leurs amis, de la vie qui passe.

Le personnage de La Desdichada devient de plus en plus troublant.

Vit-elle vraiment ? Les deux héros ont-ils réussi à lui donner vie en la mêlant ainsi à la leur ? D’où vient l’immense tristesse que Bernardo avait décelée dans son regard dès leur première rencontre, cette tristesse qui a permis à Tonio de la reconnaître alors qu’elle était nue et entourée de tant d’autres mannequins similaires ?

Je n’en dirai pas davantage mais j’ai aimé ce livre.

Carlos Fuentes

La Desdichada

Traduit de l’espagnol (Mexique) par Céline Zins, 1992

Folio n°4640 (édition de 2007)

ISBN : 978-2-07-034774-2

© Carlos Fuentes, 1989

© Gallimard, 1992

84 commentaires à propos de “Carlos Fuentes, La Desdichada (fin)”

  1. Eh bien nous y voilà, tu as pressé le bouton qui donne envie de lire, de s’installer dans son coin pour partir à la découverte, de voyager sans bouger de chez soi.

    2 € ça va pour un tel voyage.

  2. Comme toujours tu sais nous rendres un livre si intéressant qu’on voudrait le lire tout de suite.Bon mercredi.

  3. Coucou Quichottine,

    Un manequin! Je ne m’attendais pas à ça. C’est un sujet très original. Evidement, tu donnes envie d’en savoir plus. Merci pour ce bon moment passé sur tes lignes

    gros bisous de bonne journée

    Martine

  4. Ah ! quand même !!!

    Je crois que ce sont ses yeux qui l’ont attiré …ils semblent vivants et tristes … ?!

    Bon mercredi.
    Bisoux

    dom


     

  5. On sent que tu l’as aimé. Les mannequins dans les vitrines même habillés m’ont toujours procuré un sentiment de malaise, vie et mort sont confondues. J’ai retrouvé cela dans cet extrait de texte. Bises

    • C’est vrai qu’ils me font aussi une impression bizarre…

      Merci pour ce partage, Martine. Passe une douce journée à venir.

  6. Il faut avoir une belle imagination ou une formidable observation de la vie, pour écrire un tel livre .

    Belle journée Quichottine avec bises de nous deux. A entendre le bruit des voitures, je sais qu’il pleut…. Petit tour au marché, j’ai envie d’une ratatouille… que pour moi, Eliane n’aime pas…

    • Il fait vraiment très mauvais depuis dimanche… J’espère que nous aurons du beau temps en fin de semaine.

      La ratatouille était-elle bonne ?

      Je crois que tu as raison, pour Carlos Fuentes. C’était sans aucun doute un bon observateur.

      Bises et douce journée à vous deux.

  7. Bonjour Quichottine… Tu as l’art de mettre en valeur un auteur, un livre, et comme le dit Adamante un voyage à 2 euros c’est pas cher…. belle journée à toi, bises de jill merci !

    • Sourire… Je ne pense pas qu’il soit épuisé.

      Bisous et douce journée, Annie. Merci pour ce compliment.

  8. bon, il va quand même falloir qu’on le lise si on veut en savoir davantage..tu sais bien nous appâter..bonne journée Quichottine!

    • Je pense que vous devriez le trouver facilement en bibliothèque pour vous en faire une idée.

      Bonne journée à toi aussi, Gazou. Merci !

  9. « Je n’en dirai pas davantage ». C’est ta formule magique pour nous faire saliver ! J’ai noté, je vais partir à l’assaut de la bibliothèque municipale, qui travaille aussi avec « la grande ville » d’à côté !

  10. Je le commande. en espérant ne pas être « un prince d’Aquitaine à la Tour abolie. » Bien que le soleil soit un peu noir en ce moment.

  11. Bonjour Quichottine !

    J’achèterai le livre pour connaître la suite. Tu sais bien en parler. Ce qui a séduit Bernardo, c’est peut-être le contraste entre le regard triste de La Desdichada et sa robe de mariée.

    Bises,

    Martine

  12. Merci pour tes très bons conseils et pour avoir pris le temps de bien m’expliquer! Cela me permet en outre de découvrir ton blogue, et comme j’ai peu de temps aujourd’hui, je reviendrai car tu présentes des livres que je ne connais pas du tout et il faut que je prenne le temps de te lire. Merci encore!

  13. Oui, l’été passe vite; on voit déjà les cahiers qui annoncent  la rentrée prochaine  ..

    C’est là qu’on a envie d’arrêter le temps.

    Tes petites histoires tirées des photos, on en redemande , c’est vrai! Tu devines tout!!

    Pour revenir au livre, encore une description  qui met dans l’ambiance ; j’aime beaucoup  cette rencontre avec la Desdichada . Mais bien sûr , tu nous laisses sur notre faim . ..

    On n’a plus qu’à le lire!

    Bisous et bonne soirée

    • Un sourire… Je crois que la seule façon de savoir si un livre va nous plaire, c’est de le prendre dans ses mains et de le feuilleter un peu.

      Si tu le lis, tu me diras ?

      Bisous et bonne journée à venir, Fanfan. Bon séjour ailleurs.

  14. Bonsoir, un petit tour chez toi tant qu’il me reste quelques grammes de courage, merci pour ta fidélité et ton amitié réconfortantes.
    Comme toujours c’est intéressant de faire un tour chez toi, j’aime.
    Les 2 livres de Mijoty que j’ai offert à 2 fillettes malades (maladies orphelines) ont adoré, il y en a une qui ne s’en sépare plus, elle dort avec.
    Il faut que je le rajoute dans les livres de mes amis blogueurs, il y en a bien 3 en retard, mais bon… je suis vite out !
    Ici, comme un peu partout le temps est bien capricieux !

    Passe une bonne soirée. 
    Un bisou
    Viviane

    • Merci infiniment pour ce retour, Viviane. Je suis vraiment ravie qu’elles aient aimé.

      Bisous et bonne journée. Prends bien soin de toi aussi.

  15. Bonsoir et merci pour ton commentaire .Je n’ai pas , hélas le temps de lire beaucoup actuellement, à mon grand regret .Bises à toi et bonne soirée

  16. Une rencontre qui, je suppose, va le faire avancer…Sur cette femme, il va peut-être projeter sa vision idéale de la femme. A voir! Bises   VITA

  17. Surprenant… Un mannequin. Tu as su me donner une « vraie » envie de le lire… J’achète bien souvent par coup de coeur en lisant juste le résumé en der de couverture et bien souvent je n’obtiens pas ce que j’attendais et je suis déçue… Mais commenté de la sorte je ne peux qu’être certaine d’être ravie…
    Bonne après-midi Quichottine, bisous.

    • Je ne sais pas répondre… tu vois, il m’est arrivé aussi d’être déçue à propos d’un livre que l’on m’avait chaudement recommandé.

      Là, j’essaie de montrer ce qui m’a plu, et cela ne présume pas du tout de ce que vous pourrez y voir.

      Si tu le lis, tu me diras ?

      Passe une belle journée à venir, Liliane. Bisous.

  18. Tu as bien amené l’histoire …. un livre à lire .Bonne soirée,bisous Quichottine

  19. eh bien, si on t’avait toujours pour guide, ce serait fabuleux…

    • Sourire… vous finiriez par vous ennuyer.

      Mais un grand merci pour ce compliment.

      Bonne soirée, Emma.

    • Ce n’est pas grave, LmVie.

      Je sais bien que tu viens quand tu le peux.Tu n’es pas obligée de tout lire. C’est impossible.

      Bisous et bonne journée à toi.

  20. j’adore  Fuentes je l’ai étudié a la fac.. c’est lui qui dans une interview avait dit ma patrie c’est la langue espagnole….j’aime….

    besos

    tilk

    un plaisir de revenir et de te lire

    • Sa patrie, c’est là où l’on se sent bien.

      J’ai bien aimé ce livre.

      Merci pour ce retour, Tilk.

  21. Ah ! quand même !!!

    Je crois que ce sont ses yeux qui l’ont attiré …ils semblent vivants et tristes … ?!

    Bon mercredi.
    Bisoux

    dom


     

  22. On sent que tu l’as aimé. Les mannequins dans les vitrines même habillés m’ont toujours procuré un sentiment de malaise, vie et mort sont confondues. J’ai retrouvé cela dans cet extrait de texte. Bises

  23. Bonjour et encore merci pour tes mots chez moi…

    Je me demande parfois comment on pouvait apprécier nos lectures au collège ou au lycée, avec ce décortiquage qui en était fait….

    J’ai acheté, donc je vais lire, et je te dirai, bien sûr;  et dis bien au lutin que tous ces livres que tu proposes, c’est une mine d’or… Je te fais confiance, sans réserve, et tant que c’est « en poche », j’achète!

    Bises à toi et bonne journée..

    • Je ne sais pas comment nous faisions… c’était peut-être une façon de mieux les apprécier.

      La lecture était peut-être plus facile ensuite…

      Il ne faut pas me faire confiance aveuglément. Il y aura sans doute des moments où tu te demanderas sans doute comment j’ai fait pour aimer…

      Bises et douce journée à venir, M’Annette. Merci d’être là.

  24. Elle a aimé !!!!!! Tout est dit chère Quichottine en tout cas pour nous qui te suivons partout… gros bisous à toi

  25. Au vue de ton article , il est sur que tu as vraiment aimé ce livre Quichottine , sourires

    Merci pour ce beau partage

    Bises Quichottine

  26. d’une c’est vrai qu’il ne pleut pas en Bretagne et que c’est une légende…; d’accord il y a quelques gouttes à Brest, mais là-bas : c’est :  » la fin de la terre « …non, ce qui nous tue : c’est le vent qui fait passer la pluie à l’horizontal, alors là, effectivement, on ne peut plus passer entre les gouttes…pour le reste : je vais bien, tout va bien, …mais ça c’est déja une vieille chanson.

  27. Avec ces trois billet ma Quichottine tu m’a mis l’eau à la bouche pour acheter de bouquin. Merci de cet excellent partage. Bises et bonne journée

    • Merci… Mon but n’étant pas forcément de vous le faire acheter, tu peux peut-être te le procurer en bibliothèque… et, si tu le lis, tu me diras ?

      Bises et bonne journée à toi aussi.

  28. Je ne sais pas où tu as eu ta baguette magique mais tu donnes vraiment envie de se plonger dans ce livre, dans tous les livres. C’est génial !

    Dans mon magasin de robes de mariées, j’en ai habillé des mannequins tout nus. Il fallait pour cela retirer les bras, les jambes parfois et même leur dévisser la tête (je sais, c’est monstrueux et je n’aimais pas du tout !), et hop, une belle robe (j’aimais celles en couleur) une belle coiffe et elles me faisaient un grand sourire, heureuses d’être belles.

    Bonne journée fée-Quichottine et gros bisous

    • Je t’imagine bien en train de les vêtir et d’arranger leur posture dans la vitrine…

      C’est quelque chose d’assez troublant de les voir s’animer ainsi. 🙂

      Douce journée à venir, Mamychachat. Je t’embrasse.

  29. Un auteur que j’aime beaucoup !  bien  à toi !

  30. C’est noté pour mes prochaines lectures !

    J’ai déménagé mon blog sur canalblog mais je n’ai pas disparu !

    Bonne journée, bises

    • Je pense que tu dois préférer là-bas… C’est différent.

      Bonne journée et bises à toi aussi. Merci, Figaro.

  31. Merci çà donne envie d’y aller voir dans ce livre…bises MIAOU!!!!!!!

  32. On ne parle jamais tropde ce que l’on aime, ce qui peut faire mal ce sont les souvenirs que l’on en garde y compris s’ils sont bons, parce que ce qui les a mitivés n’est plus !

    Bisous ma douce amie

    • Merci pour ce partage, Nettoue.
      Les souvenirs peuvent aussi être notre plus précieux trésor.

      Bisous et douce journée à toi.

  33. J’imagine qu’en la ramenant , ils vont la faire vivre, lui prêter des sentiments, et pourquoi pas, elle prendra vie au milieu d’eux, n’est-ce pas cela le rêve?

    et puis…j’ai aimé: « mon luth constellé porte le Soleil noir de la Mélancolie. »…j’en découvre des choses ici…

    • Un sourire pour toi… J’aime quand tu imagines la suite…

      Passe une douce journée, Mahina. Je suis heureuse d’avoir pu te le faire découvrir.

      Besos, Cariña.

  34. bonjour, ma chère Quichottine
    on voit bien que tu as aimé ce livre
    et tu sais en faire apprécier le style
    bon après-midi
    gros bisous d’amitié
    jean-marie

  35. Je ne connais ni ce roman ni son auteur … A découvrir donc !

  36. Il va falloir déjà que j’attende d’être en France pour l’acheter !

    • C’est vrai qu’il y a là un vrai problème… Mais peut-être pas tant que ça.

      Bises, Liza. Passe une bonne journée.