Il était trois images… chez L’Ottomane

Si vous allez un jour là-bas, dans le pays de l’Ottomane, vous rencontrerez peut-être une vieille, très vieille conteuse, figée dans son rêve de douceur, un livre sur les genoux.

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On dit qu’elle a tant lu, tant rêvé, tant donné à ceux qui passaient dans cette vallée, que les fées qui y vivent ont décidé de la garder à jamais.

Depuis, dans la journée, ceux qui ne savent pas n’y voient que quelques rochers bizarrement sculptés.

Il n’en est rien.

Chaque nuit, elle continue de raconter ce que le jour lui a montré, ce que le vent et le soleil lui ont offert.

Ce soir-là, je me suis arrêtée près d’elle et j’ai vu sur son livre une très belle image. Elle m’a regardée en souriant et m’a confié qu’il s’agissait de la maison du Lutin bleu.

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Je n’en croyais ni mes oreilles ni mes yeux… Comment connaissait-elle le Lutin bleu, elle qui vit si loin de moi, dans un pays où tant de conteurs plus talentueux, tant de poètes plus doués, s’expriment dans une langue qui existait bien avant la nôtre ?

Je regardais attentivement l’image. C’était une maison que j’aurais aimé habiter et où rien ne manquait, ni porte ni fenêtres fleuries, ni rosiers nains, ni le champignon-parasol… Vous saviez que cette espèce existait dans la forêt ?

Pas moi.

Il y avait même un banc, près de la terrasse qui me permettrait de mettre les pieds au sec quand il pleuvrait.

« Mais je suis trop grande ! », dis-je à cette conteuse inconnue.

– Trop grande ? En es-tu sûre vraiment ?

Je me sentis entraînée dans un tourbillon de feuilles et de senteurs poivrées et me retrouvais assise sur le banc.

(C’était une sensation étrange, vous savez. Je ne m’appelle pas Alice et je n’avais rien dans mes poches pour redevenir moi-même en cas de mauvaise rencontre.)

J’observais pourtant sans crainte ce qu’il y avait autour de moi.

Je ne saurais vous dire que de rencontres j’ai faites cette-nuit là dans ce monde minuscule qui bruissait, se démenait pour vivre sous le regard affectueux d’une Lune complice et d’un petit Pierrot qui jouait de la mandoline bien installé…

– Sur le croissant ?

Non, ce n’est pas assez confortable. Il était installé sur un nuage floconneux dont il s’était fait un divan en le tapotant comme une simple couette. Il était bien et il discutait avec elle lorsqu’il ne chantait pas.

– Tu racontes n’importe quoi !

Mais non, tu aurais pu demander à la Fileuse de Lune qui joue à remonter le temps.

Dans ce monde, je n’étais pas seule à rêver. Il y avait auprès de moi tous les petits enfants à qui l’on raconte une histoire avant qu’ils ne s’endorment, les plus grand, qui en lisent aussi… et, même leurs parents qui, de temps en temps, ont besoin d’un peu de magie pour oublier leurs soucis.

Nous étions tous là,  dans la maison du lutin bleu, accoudés à la fenêtre pour les entendre tintinnabuler…

– Qui ?

Les étoiles, bien entendu.

– Mais il n’y avait pas assez de place !

Si… c’était comme dans la bibliothèque qui a toujours un coussin de disponible pour le nouvel arrivant. La maison avait pris les dimensions nécessaires, la fenêtre des proportions que tu ne peux imaginer. Nous regardions un ciel magnifique, plein de promesses.

– Et ensuite, dis… Raconte !

Ensuite, j’ai fermé les yeux pour mieux sentir les fleurs qui m’entouraient. C’était un mélange un peu entêtant, je ne les reconnaissais pas toutes… J’entendis les pétales qui frémissaient… les bourgeons éclater comme des marrons ou des pommes de pin dans la chaleur du feu.

– Et alors… dis encore !

Alors ? J’ai rouvert les yeux, et j’étais moi de nouveau, comme tu me vois aujourd’hui, la même… ou peut-être légèrement différente, je ne sais.

La maison du Lutin bleu était toujours sur le livre de la conteuse de pierre dont les yeux étaient figés vers un demain dont j’ignorerais les secrets.

Mais, pour ne pas que je sois triste, elle avait mis, tout près de moi, un arbre de vie où le soleil avait glissé les transparences dorées de l’aurore.

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Cergy, le 20 juin 2011
© Quichottine pour le texte
© Clo, l’Ottomane pour les images.

 …

Merci, Clo, ma sœur aînée du Web, pour ces images sans lesquelles mon conte d’aujourd’hui n’existerait pas.

100 commentaires à propos de “Il était trois images… chez L’Ottomane”

    • Tant que je pourrais vous faire rêver un peu, je le ferai.

      Bises affectueuses et belle journée à vous deux.

  1. Bonjour Quichotine,

    Je me suis un peu perdue dans ton jardin avant de revenir dans ta bibliothèque.

    Merci pour cette belle histoire et si j’ai flashé sur le maison ananas c’est que je viens de la Réunion, alors je vanterai les qualités de notre petit ananas Victoria qui ne paie pas de mine, pas gros mais tellement sucré, juteux, etc.

    Au revoir, simili Alice, je m’en vais de ce pas remonter le temps dans tes lignes.
    A bientôt.

    Bises et bonne journée.

    • Merci… J’espère que si tu la croises dans la forêt, tu n’y croqueras pas un morceau. Je ne suis pas sûre que la maison du lutin bleu sache se régénérer.

      Bises et douce journée à toi.

  2. Moi, chaque soir, ou presque, je m’assieds devant ma petite fenêtre bordé d’un noir brillant, et, juste en pointant du doigt sur le bord, je fais jaillir une lumière comme celle de la lune lorsqu’elle est ronde par une belle nuit d’été. Et dans cette clarté, par la force de mon désir apparaît un grand livre de contes qui parlent d’ailleurs, de lutins de toutes les couleurs, d’enfance, d’amitié. Il est tissé de mille liens qui multiplient la rêverie mais toujours la ramène à la conteuse qui, maligne, se cache entre les mots, mutine, câline…

    • Un sourire devant tes mots, ma douce amie.

      Lorsque tu passes ainsi, il y a comme un frémissement qui agite chaque page désireuse d’être lue.

      Les entends-tu aussi ?

       

      Passe une belle journée. Je t’embrasse fort.

    • Merci.

      Je crois que les photos de Clo n’ont pas vraiment besoin de moi, mais j’aime quand elles me parlent.

  3. Je sors enchantée de la maison du Lutin Bleu. Comme tu as le don d’exprimer les choses qui n’existent pas, chère Quichottine! Comme ta baguette magique les fait soudain surgir pour qu’on s’y prélasse, qu’on te suive, qu’on s’envole! Les splendides images d’Ottomane ourlent ton récit de couleurs et de lumière. Merci à toi d’être Toi. Bises.

    • Merci à toi de venir lire, Lorraine.
      Cela me touche beaucoup.

       

      Je suis heureuse que tu aies pu entrer dans la maison du Lutin Bleu ce matin.

      Bises et douce journée.

  4. Au pays d’un petit sourire le p’tit oiseau va sortir, j’ai vu toutes ces choses Quichottine, ces jolis clichés qui t’ont fait conter une belle histoire pour enfants sages que nous sommes… bon jeudi à toi  Bizzzzzzzzz  JB merci

  5. Bonjour Quichottine, il y a toujours de belles photos chez Clo et tu as la magie de nous emmener loin par ton texte fluide comme un torrent qui nous entraîne en voyage. Merci pour les couleurs et les épices de ce texte aux senteurs d’Orient que tu nous racontes comme une nouvelle Shérazade.

    • Merci à toi pour ce très beau compliment.

      Passe une bonne journée, Pierre. Tes excursions dans tes montagnes sont toujours aussi belles.

  6. Bonjour Quichottine. Tu m’entraines encore aujourd’hui dans un bien joli conte… Assise près du Pierrot sur ce nuage moelleux et tout rond ! C’est toujours très joli et j’adore cette maison « ananas »… Merci.
    Bisous Quichottine.

  7. Une très jolie histoire, la vieille conteuse c’est bien imaginé. Chez toi on se laisse raconter comme un enfant.

    • Il faut dire qu’elle me fait rêver depuis longtemps.

      Merci, Solange… Je suis ravie quand vous rajeunissez avec moi.

      Bises et bonne soirée.

  8. Bonjour Quichottine,

    C’est toujours un plaisir de te lire, tu sais si bien conter les histoires.

    De belles photos, géniale la maison ananas.

    Bonne après-midi

    Bisous

    • Merci. Je suis contente que ça te plaise.

      La maison-ananas de Clo est fantastique.

      Bonne soirée et bisous à toi aussi.

  9. Merci pour ce joli conte qui nous a entraînés  dans un monde parallèle et merveilleux.

    Ce rocher est étonnant !

    J’aime beaucoup cette petite maison ; on la croquerait!

    Bisous et bonne soirée

    • Je trouve aussi, pour le rocher… Mais Clo a l’œil pour les images insolites. Elle m’a montré ici le meilleur profil de la conteuse et j’en rêve depuis longtemps.

      Ne croque pas la maison… où nous réfugierions-nous en cas de pluie persistante ?

      Bisous et douce soirée à toi aussi. Merci pour ce partage.

  10. Quel beau conte Quichottine, disparaître ainsi et se retrouver sur le banc « dans un tourbillon de feuilles et de senteurs poivrées »… j’aime l’image. Merci. Amitiés

  11. Je retrouve avec bonheur quelques-unes des belles images de Clo, que tes mots ont croisées … Une pluie d’étoiles, des poussières d’or et d’enfance … et nous sommes au pays des  » mots et merveilles  » !

    Je vous remercie, toutes les deux, pour tout … 

    Bises.

    • Merci pour ces mots, Midolu.

      Les images de Clo sont fantastiques. Elles m’ont souvent inspirée.

      Bises et douce soirée à toi.

  12. Bonsoir Quichottine,

    Ton conte m’enchante jusqu’aux orteils de l’âme…En te lisant, je croyais me promener dans ton monde dont la douceur est message et le rêve, caresse de vie.Ta voix doit métarmophoser les enfants en lutins et leurs mères attendries en fées. Un bel instant suspendu au-dessus de nos réalités. A bientôt. Suzâme

    • J’aime les lutins et les fées… Merci pour ces compliments et ton passage.

      J’aime l’idée d’un instant hors de nos réalités. Je crois qu’il est important de s’en offrir de temps à autre.

      Passe une belle soirée.

  13. Je le connais le monde de ta grande soeur virtuelle, et je l’apprécie beaucoup. Mais je constate que tu as une imagination beaucoup plus fertile que la mienne, car encore une fois tu as réussi à me faire retrouver la taille d’une liliputienne. Et j’ai pu grâce à cette magie entrer dans la maison-ananas. Ho que c’était beau !!!

    J’ai dormi dans des paillottes faites de feuilles, elles avaient un charme fou. Certaines étaient contruites sur pilotis pour dissuader les gros serpents de venir nous importuner, j’ai dormi à la belle étoile sur des voiliers qui traçaient la route sur les mers chaudes, mais jamais je n’avais eu la chance de rentrer dans une maison ananas. Grâce à toi, je pourrai raconter à ma petite fille, que je suis allée dans le monde merveilleux de la vieille femme assise quelque part en Cappadoce.

    Ma petite princesse me prendra certainement pour une folle, mais ce n’est pas grave, un jour elle comprendra que nous aussi les adultes nous avons besoin de rêver.

    Merci encore à toi Douce conteuse de m’avoir fait rêver !

    Je t’embrasse fort

    Claire

    • Merci pour ces mots-ci, Trinity.

      Je n’ai jamais eu l’occasion de voyager adulte autant que tu l’as fait et j’allais dire que ces nuits « ailleurs » m’auraient sans doute beaucoup plu… alors, je remplace ces voyages par d’autres, imaginaires.

      Merci à toi de les aimer.

      Je t’embrasse très fort.

  14. Bonsoir Mamzelle !

     

    Que c’est joli ! Je viens seulement de rentrer et je fais un petit tour de blogs. Je viens donc de lire mon conte du soir pour me préparer à aller dormir. Je vais faire de beaux rêves au pays des lutins. Tu sais que j’aime ces histoires féeriques. Le fabuleux, j’adore ! Les images sont aussi très belle, je vous félicite pour ce beaux travail.

     

    Douce nuit à toi Miss Quichottine et à demain pour une nouvelle histoire magique !

     

    Katia.

    • La prochaine histoire magique ne sera pas pour aujourd’hui… il m’arrive aussi de parler de livres qu’il ne faut pas forcément lire et c’est le cas ce samedi…

      Je te souhaite pourtant une belle journée. À tout bientôt, Katia.

  15. Je retrouve mon âme et ma candeur d’enfant , c’est extraordinaire .J’ai été transportée ! Douce soirée, bisous Quichottine

    • Je suis contente d’avoir pu te faire rêver un peu.

      Merci, Andrée. Passe une douce journée. Bisous.

  16. on se laisse reposer avec plaisir sous ce champignon parasol, à t’écouter conter , je redeviens l’enfant, il ne me reste plus qu’à mettre le pouce au bec et le tour est joué … merci ici je ferme les volets de l’ananasmaison aux senteurs de vanille , tout est quiet , néon aussi va clignoter son zébulon sans tortiller ! gros bizzzoux de nuit !!

    • Merci pour ces mots… et prends le temps de ce repos nécessaire.

      Passe une belle journée, Tricôtine. Je t’embrasse très fort.

  17. Avec les belles photos de Clo, tu nous contes une jolie histoire au pays des elfes, et nous nous sommes envolés dans un tourbillon de feuilles et de senteurs poivrées du plus bel effet ! Merci Quichottine pour la balade et la petite pause repos bienfaisante dans la petite maison enchantée…

    Bisous

  18. Je file voir cette soeur aînée aux photos charmantes… tu étais un peu Alice ce jour là au pays des merveilles. bisous Quichottine

    • Je le suis souvent là-bas ou dans ces ailleurs que je visite et qui me laissent émerveillée.

      Bisous et douce journée, Katara. Prends bien soin de ta forêt et de ses habitants.

  19. Sans doute les images y sont-elles pour quelque chose, mais il fallait y penser, à ce conte merveilleux…
    Je comprends qu’on en revienne différente!

    Bonne journée à toi, et encore merci pour ce très beau moment.

  20. Merci Quichottine pour ce joli conte dès le matin, mais point besoin de parasol-champignon ici car c’est gris-de-gris et humide ! Cela ne fais rien tu viens de mettre du Soleil dans ma journée qui commence, je me souviens de sa maison que j’avais vue chez elle (grâce à tes liens…) mais c’est que du Bonheur ! Belle journée à toi, Bises MIAOUUUUU!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

    • Je l’avais mis aussi ici…

      J’aime énormément les images de Clo.

      Bises et bonne journée, Mistigris.

  21. hep ? y’a un hamac dans la maison ? euh : pour ronfler ?

  22. quel beau partage

    ces photos merveilleuses

    et ton texte dessus

    le lutin bleu serait effectivement heureux

    de vivre là bas

    bises

    christelle

  23. J’avais bien aimé toutes ces images d’ananas magiques proposées par Clo. La maison était une des plus belles tu as eu raison de lui emprunter !

    • Je l’avais déjà montrée ici, mais là, il y avait une autre histoire à raconter.

      J’adore ces montages qui font rêver.

      Merci pour tes mots, Liza.

  24. Qu’est ce que l’as connais bien clo pour ainsi conter sur elle!!

    Belle journée à toi Quichottine!

    • Merci, Kri. Clo fait partie des personnes que j’aimerais rencontrer un jour pour de vrai.

      Belle journée à toi aussi.

  25. Personne n’est jamais trop petit, ni trop grand pour écouter une histoire… Le livre s’ouvre, les oreilles se tendent, les yeux sont mi-clos et la magie opère…

    Jamais l’on ne repart tout à fait pareil…

    Les histoires nous façonnent tout en nous fascinant et aident à devenir « grand », parole de « grand » qui aime tant le pouvoir des histoires…

     

    • Merci pour ces mots-là, ABC…

      Je suis tout à fait d’accord avec toi, et je sais que même ceux qui pensent être « trop grands » se cachent derrière les pilliers des la bibliothèque pour écouter en faisant semblant de n’être pas là…

  26. Encore une belle découverte ma Quichottine, et cette maison ananas est des plus réussie. Merci du partage. Bises et bonne journée

  27. Encore une belle rencontre que tu nous propses là

    Merci

    Bises quichottine

  28. Un peu différent..On ressort tjs un peu autre après une belle lecture. Merci  VITA

    • Je le crois… mais je suis moins nuancée. Je pense qu’aucune lecture n’est anodine.

      Merci à toi.

  29. Encore un très joli conte que j’ai lu avec beaucoup de plaisir Quichottine merci

    La conteuse sur la premiere photo est extraordinaire et criante de vérité ! et la petite maison avec le champignon, je m’en souviens et j’avais adoré

    Bon après midi à toi

    • Merci, Laure.

      Je voyage chez Clo avec toujours autant de plaisir.

      Passe une douce soirée. Gros bisous.

  30. Bonjour Quichottine

     

    La gardienne de la vallée des fées t’a soufflé une belle histoire, inspirée par  celle qui voit le monde à travers des escaliers tordus,  des fleurs jaunes alignées au garde à vous et des artistes descendant en droite ligne du soleil.  Elle fait parler les fourchettes comme  personne et s’attarde devant une mousse ou un minuscule insecte.

     

    Dans ce pays où les fées ont gardé leur chapeau, où les lutins  savent bâtir une chaumière pour toutes tailles, où les fleurs s’allument seules,  j’ai reconnu ta plume qui aurait su tenir elle aussi le sultan ottoman lui-même mille et une nuits en haleine.

     

    Bises du grillon

    • Bonsoir Christian.

      Clo est quelqu’un d’extraordinaire, et je suis bien contente de te croiser chez elle…

      Merci pour ce superbe compliment.

      J’ignore si j’aurais su tenir en haleine le sultan, mais je suis heureuse de voir que ces contes en trois images vous plaisent.

      Bises et douce soirée au Terrier.

  31. Les photos extraordinaires de Clo et tes jolies histoires de fées et de lutins vont très bien ensemble. Vous formez un parfait duo toutes les deux

    Mes photos sont cadeaux … tu te sers quand tu veux …ce serait un tel honneur…

    Gros bisous

    • Merci, Mamychachat. C’est tout gentil et bien sûr, je penserai à ta permission…

      Ce sera un vrai plaisir pour moi. Tes images sont superbes.

      Gros bisous et douce soirée à toi.

  32. le lutin vit donc dans un ananas… Il n’a que toi pour une semblavle idée, d’autant que la forme, du fruit s’y prête, l’odeur en est le sublime !

    Bises Quichottine

    • Rire… Ce montage de Clo ne pouvait pas ne pas me plaire.

      Merci pour ces mots.

      Bises et douce soirée à toi.

  33. ben : je suis pas là, mais qui sait : si je ne vais pas venir !

  34. Si la conteuse m’avait envoyé dans les pages de ce livre , j’aurais attaqué la maison ananas à la petite cuillère :p

    Bonne soirée Quichottine Bisous

    • Cela ne m’étonne pas du tout… en plus, il doit être délicieux !

      Mais comment aurais-tu fait ensuite pour t’appuyer à la fenêtre pour contempler la lune en grande conversation avec Petit Pierre ?

      Douce soirée, Urban. Bisous.

  35. Le commentaire de Christian m’a terriblement émue, et ta réponse qui en a suivi m’ont amené des larmes aux yeux.

    Que ma Gardienne de la vallée soit en première ligne des photos choisies ne m »étonne pas.

    Rappelle-toi.

    J’avais écrit:

    « L’escapade est terminée.
    Je rentre fourbue mais ravie .
    Maintenant, il ne me reste plus qu’à trier mes photos, répondre à vos com et vous rendre visite.
    En attendant, voici une photo prise dans les environs d’ Ürgüp…….
    Ne dirait-on pas une femme (coiffée d’ un chignon) assise, les bras croisés sur les genoux surveillant la vallée ??  »

     

    Tu avais répondu:

    « Chouette !!!
    Tu as raison, c’est frappant…
    Elle a tellement attendu son prince charmant qu’elle s’est doucement éteinte.
    Le vent, qui est un peu magicien, l’a peu à peu recouverte de poussière d’étoiles et c’est depuis que l’on peut voir cette femme surveiller la vallée.
    Les jeunes filles viennent la trouver lorsqu’elles hésitent au moment de se marier… parce qu’il est comme ceci ou comme cela, et qu’il ne ressemble pas tout à fait à ce qu’elles imaginaient.
    La réponse de la dame est toujours la même : « Ne fais pas comme moi. Le prince charmant n’existe pas. »
    … et puis, elle regarde au loin très loin là-bas. Si le prince n’est pas venu, c’est qu’il courait, lui aussi, après des nuages.  »

    Merci beaucoup à toi d’avoir réussi à construire une histoire pour grands et petits avec ces 3 photos.

    Mais c’est ton art à toi d’arriver à faire rêver à partir d’images sans aucun lien entre elles.

    Merci beaucoup ma sœurette !

    Je te souhaire une douce nuit paisible.

    Bisous

    • Tu sais… J’ai fait exprès de ne pas relire ce que je t’avais écrit à l’époque, pour que mon conte soit tout neuf.

       

      Mais un grand merci d’avoir recopié ici cet autre message que ta gardienne de la vallée m’avait inspiré. J’aime beaucoup cette image, et, sans vouloir te faire rougir, toutes celles que tu partages avec nous là-bas.

      Sans aucun lien entre elles… oui et non. Il y a toujours un moment où un fil si léger, comme ceux qui traversent la lumière sur la dernière image de cette page, les rend indispensables l’une à l’autre.

      Je t’embrasse très fort, Clo. Passe une douce nuit toi aussi. Un grand merci pour ta chaleureuse affection. Prends bien soin de toi.

  36. un bien joli conte et une petite maison ouil fait surement bon vivre !!!!!

    bonne soirée !!!!

    bisou

  37. Les images de Clo t’ont inspirée une belle histoire aussi, comme toutes les autres…

    Je ne les ai pas toutes lues car j’ai du mal à lire sur l’ordi…. Je lis souvent en diagonale sur internet… et parfois, (pas toujours, ) je reviens plus tard…

    Et celle-ci a des accents très poétiques qui me plaisent infiniment.

    Quelle bonne idée que ce « Il était trois images »….