Francette LG, Images… Imagination

Je lui avais promis… sans trop savoir à quoi je m’engageais.

Qu’est-ce qu’une « véritable » critique littéraire ? Finalement, je ne sais pas.
Je suis allée lire la définition qu’en donne Wikipedia… et ce que l’on peut lire sur Universalis.

Finalement… il y aurait donc deux critiques, l’une étant plus « érudite » que l’autre… et pratiquée par les universitaires, ceux qui ont tant lu et enseigné la littérature qu’ils ont une bonne idée de ce que les siècles ont conservé.

Dans la presse, on prononce des jugements sur les livres qui paraissent, on tranche entre les bons et les mauvais. En allemand, récemment encore, Kritik avait ce seul sens journalistique. La critique qui se veut érudite ou scientifique répugne, elle, à porter des jugements, en tout cas explicitement ; à l’université, on fait de la recherche sur la littérature, on décrit, on analyse, on interprète, et l’on dépend des jugements littéraires des autres, ou de soi-même comme autre.

Je n’ai rien dit, moi, ce sont les savants qui en parlent là…
Suis-je assez savante pour pouvoir lire et « critiquer » correctement ce que je lis ?

La plupart du temps, je me contente de vous faire part de mes coups de cœur, je ne décris pas vraiment, je cite un passage, quelques mots, une image, comme si je voulais vous interpeller à mon tour.

Est-ce une critique ? Non, même pas une chronique… Juste un moment de lecture partagée.

Aujourd’hui, j’ai promis. La tâche est difficile… parce qu’il me faut oublier que le livre dont je veux vous parler a été composé par une amie de longue date. Vous pourriez, vous ?

Puisqu’il s’agit d’être le plus impartiale possible, j’ai rangé tout ce qui ne fait pas sérieux, exilé mes lutins malicieux dans un tiroir, oublié pour un moment le fauteuil où j’aime me réfugier quand il fait froid dehors. J’ai même sorti mes dictionnaires de sous mon bureau, pour les garder tout près, comme si j’avais besoin de leur aval pour écrire.

Et … sans plus attendre, j’ai pris ce livre, le dernier recueil – le plus récent – de Francette LG.

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L’éditeur en donne les détails… Un format agréable 19 X 15 cm… « Panoramique »… J’aime bien ce panorama que l’on précise pour dire que c’est un livre en longueur, le bon format pour les images que l’on y découvre, au fil des pages.

Je ne vous dirai pas, évidemment, que j’ai aimé ces photographies, que j’ai aimé me perdre dans le pays d’Iroise, en découvrant les mots qui étaient bleus comme la mer du même nom… Ce n’est pas ce que dirait un spécialiste, je ne crois pas. D’ailleurs, cette ligne, je l’aurais volée à mon amie Francette, à l’introduction que l’on peut lire en entier en cliquant sur l’image de couverture déposée ici.

[…]
Comme le suggère le titre, les images ont précédé les mots… Puissent ces mots être des mots bleus comme l’est cette mer qui baigne mon Pays et qui porte le même nom. Mer d’Iroise […]

(p.2)

Je ne le dirai pas…
Je ne vais pas non plus me défiler en évoquant à mon tour René Char, cité par Francette LG à la fin de son introduction.

Citer un auteur ainsi, ou en exergue, c’est comme se mettre sous sa protection. C’est comme établir une filiation.

Il croyait en la poésie, aux mots qui libèrent, il cherchait sa voie, sa voix peut-être aussi, il s’est même libéré des mots.

Alors, que dire des mots trouvés, des images ?

René Char, c’est pour évoquer l’oiseau, l’oiseau qui rassure avant de s’envoler.

Au plus fort de l’orage, il y a toujours un oiseau pour nous rassurer. C’est l’oiseau inconnu, il chante avant de s’envoler.

Une belle citation… mais Francette a oublié qu’il fallait toujours donner ses sources et qu’un nom d’auteur ne suffit pas.
Deux phrases empruntées aux Matinaux (1950), deux phrases que j’aurais aimé pouvoir remettre dans leur contexte poétique.

Est-ce si important d’aimer deux phrases plus que d’autres ? Je prélève aussi, j’extrais… et, ce faisant, je transforme.

Là, j’aurais eu envie de vous parler de ce que depuis plus de deux ans – presque trois – j’ai lu, ici ou là, ou découvert chez  cette amie virtuelle qui a tant fait rêver Quichottine… Mais je ne le ferai pas.

J’aurais voulu vous renvoyer au poème déjà présent sur mes étagères, extrait de « Au fil des mots« , le premier recueil publié… Mais, je ne le ferai pas.

J’ai devant moi cinquante pages, vingt-deux poèmes dont le premier entre dans l’image au lieu de l’accompagner.

Composition… Les images, ce sont celles d’Eolina, celles croisées chez elle, ou chez Petite Elfe, sur d’autres blogs de Francette aujourd’hui disparus. Eolina, c’était d’abord un regard pour moi, depuis le mois de juin 2007…

Des images connues… Mais les voir sur papier glacé, comme dans un livre d’art, c’est autre chose. J’aurais peut-être aimé que les pages imagées ne soient pas paginées.

Vingt photographies, auxquelles il faut ajouter celle que l’on trouve en quatrième de couverture, deux montages dont celui de la première de couverture, et ce poème-image, le premier, « Voler ».

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Je sais, ce n’est pas très gentil de ma part d’avoir ajouté le copyright, mais c’est une image qui ne m’appartient pas…

D’un point de vue uniquement technique, ce poème est une trouvaille. Il permet de commencer notre lecture sur une page impaire, sans rien omettre de ce qu’offriront les suivantes : un texte à gauche, une image à droite… rien qu’une image à contempler.

Rien qu’une image… ? Non, si je veux être cohérente, je dois aussi vous parler de la page 31, de ce « Crépuscule » où les personnes rencontrées se font ombres. L’image a une citation en légende.

Pourquoi donc citer Dickens ici, si ce n’est pas important ?

Les plus jolies choses du monde ne sont que des ombres

C’est un extrait de Martin Cuzzlewit, écrit vers 1843…

Je ne l’ai pas lu, je ne sais même pas de quoi ça parle… mais, une citation, c’est ça : des mots qui perdent leur contexte, qui existent pour eux mêmes, et, de temps en temps, qui perdent même leur auteur. Ici, merci de l’avoir conservé.

Les mots de Dickens transforment l’image, lui donnent peut-être une autre valeur.
Qu’y avait-il de si joli qui fasse de ce crépuscule l’une des plus jolies choses qui soient ?

Arrêt sur image… Un banc face à la mer, un phare au loin, et trois cyclistes à l’arrêt. Une image que j’avais déjà vue mais qui semble soudain différente… Les mots se font murmures. Francette a travaillé son texte, l’a mis en page, et là, il n’
y a rien à redire.

La poésie, c’est un ensemble, des mots, des blancs, un rythme qu’il faut trouver pour que le texte « coule » comme le chant du ruisseau. Un poème a parfois besoin d’être oralisé, mais, quand il ne le peut pas, le lecteur se fait prendre par la mise en page.

Un poème, c’est à lui seul une image. Des rencontres de mots…

Vous savez que je lis souvent chez Tilk. Il a trouvé un rythme à lui, il se moque de la grammaire, de l’orthographe, mais il provoque les mots jusqu’à les attirer dans ses pièges, il les circonvient, les tord, les amène à ce qu’il désire qu’ils soient. Il y a le style de Tilk, fait de douleur et de quête, d’introspection, d’un combat quotidien vers cet être qu’il cherche à découvrir au plus profond de lui-même.

Tilk, c’est une forme de poésie, un engagement, j’allais dire un sacerdoce.

Francette, c’est une autre façon d’écrire… Je n’y vois pas de combat autre que pour la seule survie, en communion avec ce qui l’entoure. Elle montre, et elle dit ce qu’elle ressent. J’ai retrouvé sur ses pages la fraîcheur que j’aime sur son blog.

« Respirer » dit-elle, dans le premier poème… et je la suis, pas à pas, page à page, comme si ce nouveau fil des mots avait trouvé l’image complice. Les agapanthes dansent au vent tandis que les bateaux « dorment au ras de l’eau« . Le ciel est amoureux de la mer, une mer qui se ferait « troublante dans un écrin de lumière« . Je m’assois sur un banc – « Contemplation » – pour « m’abreuver d’un peu de vent« … plus loin, j’imagine « le songe qui vagabonde« , et je me sens en paix, comme en « apesanteur« . Je trouve le temps dans un « Bouquet d’été », pas loin, juste « au bout de moi« . La « Promenade » a « un parfum d’errance » dans une « larme de silence« .

Comment dire sans citer ? Comment ne pas trahir ? Ce sont les petites touches d’une aquarelliste, la douceur d’un « azur si indécis, si confus, si résolu, qu’il en oublie de pleurer« .

Comment dire – ou taire – les mots de cette « Parenthèse » ? Ce sont des mots tout simples, des mots de tous les jours, ceux qui n’ont pas besoin de traducteurs, ni de passeurs. Des mots-sentiments éprouvés un jour et qu’on n’a pas su ou voulu dire :

Les mots
Quand on a froid au cœur
Ils sont de quelle couleur ?

[…]

J’ai eu froid.
Je voulais un peu de toi

Prends tes pinceaux
Tu pourrais les rendre si beaux.
Les mots.

(p.34)

Avec des pinceaux…

J’avais envie de lui dire : « Tu pourrais aussi, d’un trait de plume, faire de ces mots de l’absence les mots de l’espoir retrouvé. Les mots de la détresse n’ont pas de couleur, il faut les habiller bien vite pour ne pas les laisser mourir. »

Mais… en regardant cette « Parenthèse » je me demandais qui de l’image ou du texte avait précédé l’autre. L’image me rassurait.

[…]

Les mots
Quand on a froid aux yeux
Il faut les peindre en bleu

[…]

(p.34)

En bleu, oui, comme cette image marine dans la nuit.

Dire, ne pas tout dire, ne pas trop dire… et pourtant « critiquer » de façon sincère, griffer un peu.

Les « plus » : aucune faute d’orthographe. C’est important pour moi dans un livre. C’est comme une marque de respect pour le lecteur qui l’aura entre les mains.
Les « moins » : des choses à harmoniser pour le prochain tirage.
Les accents qui manquent sur les majuscules parfois… C’est obligatoire depuis peu. Pourquoi l’accent aigu du « É » est-il présent sur certaines pages et pas sur toutes ? Pourquoi le « À » n’a-t-il jamais son accent grave ? Harmoniser… dans le bon sens si possible. Réfléchir à l’utilité de ces points qui existent ou non pour marquer la fin des phrases. Laisser les points d’interrogation, de suspension, donner le ton, c’est important… et, peut-être, donner au lecteur le soin de trouver le temps pendant lequel la voix doit faire la pause ensuite, en fin de ligne…

Tu sais, Francette, tu m’as demandé de griffer, mais ce n’est pas dans ma nature… Alors, j’ai fait ce que font les professeurs d’université quand ils n’ont pas grand chose à dire parce que c’est « trop bien ». J’ai cherché la petite bête… et me suis attachée à la forme, puisque le fond avait obligé Quichottine à retrouver sa façon de transmettre l’envie de lire.

La poésie peut être « académique », respectant les consignes précises des traités de versification. C’est une façon de voir, une façon de faire qui n’est pas méprisable.

Elle ne l’est pas ici.

Ce ne sont ni récitations d’école primaire, ni vers grandiloquents dignes des élégies du dix-neuvième.

Ce que l’on peut lire, ce sont des mots qui se cherchent, qui se trouvent, le plus souvent, et que le poète écrit d’abord pour lui, sans penser qu’on pourra le juger, mais en espérant que ceux qui le liront seront sincères s’ils donnent leur avis.

C’est vrai, un « c’est magnifique », ne conviendrait pas. ce serait à la fois trop et trop peu. De plus, ce n’est pas l’attente de Francette…

Cette œuvre offerte en lecture libre pour ceux qui le désirent, et que l’on peut se procurer pourtant chez The BooK Edition, pour un prix justifié vu la qualité du recueil, est née devant des paysages que j’ai eu plaisir à parcourir de nouveau, sur papier glacé, dans ma réalité.

Merci pour ce nouveau recueil… Continue !

Trouve la voie/voix que tu sembles chercher encore, et qui se pose de mieux en mieux, les chemins à nous faire découvrir, comme tu sais si bien le faire… et, je suis confiante, le prochain recueil rejoindra les autres sur mes étagères.

Francette LG
Images / Imagination
TheBookEdition, 2009

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130 commentaires à propos de “Francette LG, Images… Imagination”

  1. Je crois que tu fais une bonne critiqueuse … En tous cas, tu donnes envie : c’est très joli !
    Bon début de semaine ! Bisoux

  2. Tu donnes vraiment envie de lire ce livre de Francette que j’irai visiter dès que j’aurais un moment. Reprise du travail ce matin !
    Bisous

  3. je ne sais ce que fut ton « métier » mais j’ai l’impression de retrouver mon prof de lettres. Tatillon, pour qui un mot avait une seule signification:pouvait aller ici, car plus explicite pour le sens de texte et pas là où il n’était qu’un petit complément mis à la sauvette.

    Pour les critiques actuels, tous sont plus ou moins inféodés aux éditeurs et rares sont ceux qui éreinteront un de leur poulain.

    Toi tu le fais avec doigté, sens du placement des mots, et surtout avec ce que tes yeux transmettent à ton coeur.

    Les autres ont le chèque, peut-être mensuel, qui tombe chaque mois, ce qui colore leur jugement !!

    Ciao Quichottine et passe une belle journée; Bises de nous deux !!

    • Je n’avais pas assez bien travaillé pour aller au lycée de l’autre côté de la barrière…
      Pour te répondre, j’ai été institutrice autrefois.

      Bon, je plaisante, là… mais, ce qui est certain, c’est que je préfère parler des livres que j’ai aimés.

      J’aime bien mon bénévolat en la matère !

      Merci, Patriarch. Que cette journée te soit douce.
      Bises à vous deux.

  4. voici un article très documenté qui montre combien la phrase ‘ La critique est facile ‘ est bien discutable …
    il faut critiquer avec son coeur , pas toujours avec sa tête!

  5. Voilà ce qui s’appelle ne pas perdre son temps à lire un billet, et celui-ci mérite que j’y revienne. Merci.

  6. et ben moi, oui « moi je »,
    moi, je dirais que tu donnes à la critique toute sa noblesse, tu tais le péjoratif et le malsain de la notion de « critique d’art », tout ce qui me la rend abjecte et déplacée!
    tu fais acte d’exemplarité dans ta contemplation, dans la transmission des émotions et le rapport à l’ensemble que tu établis sans jugement de valeur péremptoire et acéré, sans argument d’antiquités ni échelle de gradation de priorités et d’attente, sans rapport prégnant à des conditionnements personnels que forcément tu as un peu,
    tu proposes de la « critique » à laquelle on peine à donner ce terme tant il est synonyme de laideur et presque de jalousie, comme si tous ceux qui critiquent dans leur grande majorité ne savaient que salir par jalousie de compétence, par envie, par avidité de notoriété à tout prix…

    oui vraiment, tu adoucis ce terme de « critique » et me redonne l’espoir de lire plus souvent ce la « critique » fondée, nourrie, positive et non destructrice, qui sait apprécier le talent et l’effort au-delà des affinités personnelles, qui donne l’envie de partager et de voir par soi-même.
    et je t’en félicite profondément
    et me réjouis du même coup d’aller à la rencontre de tes mots 🙂

    toute belle fin de journée à toi
    et bisous enthousiastes

    • Merci pour ces bisous enthousiastes et pour les mots qui les ont précédés !

      Quel joli commentaire, Mamalilou !
      J’en suis toute émue.

      Bisous tout plein pour toi aussi.

  7. Oh la critique certains se font un malin plaisir à critiquer, ils ne sont jamais satisfait
    ou simplement parce qu’ils aiment le faire, que tu fasses comme ceci ou comme cela, rien ne va, toujours un reproche, oui c’est plutôt le mot qu’il convient
    Pourtant la critique sincère est très bien amenée passe sans encombre, mais combien savent le faire, et surtout le faire aussi bien que toi ma Quichottine
    Toujours de l’élégance dans tes mots, de la délicatesse

    Je te fais de gros bisous

    • Merci infiniment, Corinne.
      Je te sais sincère, alors, tes mots me touchent beaucoup.

      De gros bisous à toi aussi. Passe une belle soirée.

  8. La critique est un art difficile: tu t’en es admirablement tirée!
    Douceur et fermeté!
     J’ai suivi ton fil d’Ariane .J’admire les personnes qui écrivent de si belles choses!
    bisous

  9. C’est une bien belle présentation, comme toujours tu me donnes envie de lire ce livre, Je ne sais pas s’il se rendra chez moi, mais ce que j’en ai vu est très intéressant.

  10. J’ai reçu ce matin un message m’informant que je n’allais pas tarder à recevoir mon exemplaire. Ce recueil a comblé à la fois ma celtitude et mon goût de la poésie. Le reste n’est que prose ! Cependant, quand c’est toi qui l’écris, ça vaut aussi le détour ! Bises…

    • Comme tu le dis… le reste n’est que prose.

      Et je suis contente que tu l’aies acheté. C’est un très beau recueil.

      Bises à toi.

  11. Je suis revenue, évidemment… Pour relire ta critique et aussi pour remercier tes amis.
    Merci donc à eux.
    Tu as émis tes critiques avec beaucoup de tact et de professionnalisme. Tu as joué le jeu jusqu’au bout.
    Tu vas pouvoir te lancer maintenant dans la critique littéraire. Car tu auras d’autres demandes maintenant… Un précédent vient d’être créer…
    Merci infiniment.

    • J’ai joué le jeu… non, en fait, je crois que je t’aurais peut-être dit tout cela en privé… parce que je sais que le prochain recueil ne pourra en être que plus beau.

      Mais ce n’est pas ainsi que j’aime parler des livres qui m’ont plu, tu le sais.

      Là, ce qui me plaît, c’est que j’ai quand même réussi à vous dire tout ce que je voulais dire… (sous couvert de ne pas le dire !)

      Merci infiniment… J’ai adoré !

  12. « créé »…  « les plus » viennent de rentrer dans « les moins »……

    • Normal… c’est toujours comme ça quand on est émue ou fatiguée…

      Non, je t’assure. Le plus est toujours un plus pour moi… Même si je n’y prends pas toujours garde, surtout sur les blogs, sur un écrit papier, trop de fautes me choque toujours même si je sais que l’on ne peut guère ne pas en laisser passer.

  13. Je t’ai un petit peu délaissée ces jours-ci Quichottine. Et je découvre ton tout nouveau blog.
    J’aime beaucoup ta façon d’aborder « la critique ». Il est difficile d’être totalement impartiale quand on a un coup de coeur. Mais tu as su manier les mots de telle façon que l’on ne peut qu’apprécier ce livre.
    J’aime aussi les formats panoramiques… ils élargissent notre perception.
    Quant aux accents sur les majuscules… normalement la charte graphique des imprimeurs doit les respecter… mais l’auteur a  peut-être cru bon de ne pas les mettre. Pas de « fôtes » d’orthographe… heureusement.
    MERCI pour cette étude.
    BISOUS.

    • Ah oui ? Mon blog a tant changé ?

      Merci pour tes mots…

      Francette a composé un très beau recueil et mes mots ne portent que sur des points de détail… qui ne sont pas vraiment importants mais qui pourront lui permettre d’atteindre la perfection d’un point de vue strictement littéraire.

      Le reste, sa sensibilité, la musique et la fluidité de ses mots, le rythme de ses phrases, n’est absolument pas mis en cause.

      J’aime vraiment énormément sa création… et je souhaite de tout cœur qu’elle poursuive.

      Merci, Marité.

    • Merci… J’ai beaucoup aimé aussi sa réponse.

      J’ai vu ton article…J’espère de tout cœur que ce qui est à changer changera, que tu auras de beaux moments à partager dans les jours à venir, et que tout ira bien.

      Je t’embrasse fort.

  14. Merci de m’avoir amenée sur ce chemin de mots…Avec les tiens c’est un feu d’artifice!
    Je t’embrasse fort.
    Dame Sophie ta groupie

  15. J’ai du mal avec le mot critiquer de toute façon… On ne peut que donner ses impressions subjectives, étant donné qu’elles concernent notre sensibilité (ou non) propre… Je note la lecture libre, j’y retournerai quand j’aurai rattrapé un peu mon retard chez les potes (ça va être encore festif tiens !)
    Meilleurs voeux ma grande…. avec du retard, mais où j’étais… on n’avait pas vraiment envie de se trimballer le portable… (de toute façon, tombant comme une pierre après les activités, les neurones étaient plutôt en berne hé, hé)

    • Merci pour tes vœux, Sieglind. Je te renouvelle les miens.

      Tu as eu raison de profiter de ton voyage !
      Passe une belle soirée.

  16. Je te remercie de toujours nous faire rêver lorsque tu présentes les livres que tu aimes…

    Une chose est sûre : je ne te considère pas comme une critique littéraire ! Cette profession ne m’attire pas, trop froide, rigide, dans l’anti-chambre de ce que j’attends d’un livre. D’ailleurs, je n’ai jamais tenu compte de leur avis ! Les avis des lecteurs sont beaucoup plus précieux, plus sincères…

    Marie

  17. te souhaite une très bonne année 2010………et grand merci pour tes voeux à l’occasion de mon anniversaire……….!! bonne soirée

    • Merci  pour tes voeux en retour… et merci à Dom de m’avoir prévenue.

      Bonne soirée à toi aussi.

  18. A l’École primaire nous apprenions à dessiner les contours de la  France sur nos cahiers à interlignes . La Bretagne avec son profil édenté donnait toujours dans mon dessin un air de ressemblance avec les frontières naturelles et artificielles de la France moderne. Maintenant à plus de 60 ans de distance et à quelques milliers de km, je découvre que cette eau qui baigne et surtout bat la Bretagne se nomme l’Iroise !. En lisant ces poèmes qui s’envolent en images, je suis des yeux la mouette qui crie dans le mauvais temps.
    Oui, c’est vrai, la bonne ponctuation et les accents sont comme dit Quichottine une marque de respect pour le lecteur. Hélas, mon clavier bilingue (lettres latines et hébraïques), ne me permet pas d’éviter ce manque de perfection.   ( Un mauvais ouvrier a toujours de mauvais outils…)

    • Vous savez bien que l’on ne peut pas toujours tout faire…

      Alors, comment critiquer ce qui est trop beau ?… en lui trouvant des défauts, même si…

      Dans les commentaires, c’est impossible, ou presque, mais, dans un article, vous pouvez toujours vous servir de l’insertion des caractères spéciaux.

      Sourire… Je ne l’ai appris que récemment.

      Merci, Georges, pour votre présence… et vous êtes loin d’être un mauvais ouvrier !

  19. J’ai déjà entendu ça quelque part « le poids des mots, le choc des photos ».

    Tu as raison, l’académique est parfois lourd à porter et même à digérer, alors l’important c’est bien l’harmonie.

  20. C’est vrai que je suis toujours un peu méfiante avec le sens du mot « critique », je trouve qu’il est à double tranchant…

    Mais ce livre a l’air superbe : j’aime les images et les mots ! Et puis… Des références à René Char (sans forcément se mettre sous sa protection), c’est incontestablement manifester un réel appétit pour la poésie… je me souviens avoir découvert (il y a longtemps maintenant) ce poète avec avidité !!!

    Bonne soirée et gros bisous à toi, Quichottine

    • Il n’a pas l’air… il l’est, vraiment !

      Merci pour ce partage.

      Bonne soirée et gros bisous à toi aussi, Sogo.

  21. Toi tu es critique littéraire  » exceptionnelle  » si si

    Ta douceur ne te quitte jamais, exceptionnelle oui.

    • Sourire… je ne suis pas sûre de mériter ce qualificatif.

      Mais il me touche beaucoup venant de toi. Merci.

  22. Ca me donne de plus en plus envie ^^

    Ce que tu dis pour les accents tu me l’apprends, je me suis toujours refusé à les mettre sur des majuscules parce que j’ai appris à écrire à l’époque où on ne devait pas les mettre dessus… Ce sont des habitudes difficiles à changer… (comme le i que je mets en trop dans lucide)

    • Nous ne mettions pas d’accent sur les majuscules, quand nous étions petits… et les machines à écrire n’en donnaient pas non plus la possibilité.

      Pourtant, c’est une obligation, depuis longtemps.

      Maintenant que l’édition numérique nous le permet, que les traitements de textes ont tenu compte de cette obligation, nous pouvons le faire.

      Ceci dit, que tu les mettes ou pas, l’important, c’est d’être cohérent avec toi même : mets-les partout ou nulle part.

      … mais sache que vis-à-vis des règles édictées par l’Académie Française, ce pourra être considéré comme une faute d’orthographe.

      Oui, je sais, c’est dur la vie d’écrivain…

  23. Bonsoir Quichottine

    Eh bien, tu as vraiment fait un très bel article !

    Ce fut une lecture très intéressante, enrichissante

    On a envie de lire et de tenir le livre

    Bonne soirée, bises, Lyly

  24. J’ai lu attentivement et j’ai beaucoup appris ici.

    Merci, Quichottine. Tu es géniale !

    Très bonne fin de semaine.

    Gros bisous.

    • Géniale, je ne sais pas… Disons que j’ai essayé de partager avec mon aminaute ce que je sais.

      Très bonne fin de semaine à toi aussi, Marie-Claire.
      Tu as de la chance, tu la connais pour de vrai !

      Gros bisous à toi aussi.

  25. Oui, J’ai énormément de chance. Francette est une personne tellement sympathique.
     
    Depuis maintenant trois ans, nous nous voyons régulièrement. Nos entrevues sont toujours fort agréables. (Nous résidons à moins de 10 km l’une de l’autre et, sans ce super outil qu’est l’ordinateur, nous ne nous serions peut-être jamais rencontrées !) 

    Passe un bon dimanche, Quichottine ! 
     

    • C’est vraiment super pour vous deux !

      Merci pour ce partage, Marie-Claire.
      Mon dimanche était bon, je te souhaite une belle semaine.

  26. J’aime flâner, musardant en Quichottinie, et ici esquissant une pause …

    Précisément ici, parce qu’une impression que je ne sais définir flotte autour de ce billet. Je ne sais pas de quoi elle est faite, mais je ressens quiétude et sérénité.

    Tes mots, Quichottine, sur ceux de Francette, y sont pour quelque chose. Sûrement.

     

    Pensées pour elle et pour toi, et des bisous.

    • Merci pour ces pensées…

      Je connais quelqu’un qui poursuit son chemin, et j’espère en lire un jour les résultats.

       

      Bisous, Midolu. Très forts.

  27. J’aime ta façon de présenter tes coups de coeur, émouvant.

    « Voler » une si belle photo entourée de si beaux mots… Merci

    Chère Quichottine. Bisous

  28. Je n’ai cité ici aucun poème en entier en dehors de l’image qui contient le premier.

    Comme ils peuvent tous être lus… ce n’est pas grave.

    Mon préféré ? Plusieurs… Mais, si je devais n’en garder qu’un ? Il est à la page 44.

    Merci, Petite Elfe.

    • Ben… je pense que j’aurais choisi le même !

      Ceci dit, j’aurais peut-être choisi de citer « Parenthèse » en entier… au lieu d’en mettre des petits morceaux dans le désordre !

  29. Pour l’instant, je reste muette tant mon émotion est grande. Quel cadeau tu m’as fait!

    Je te demande juste l’autorisation d’imprimer ce billet. Mais c’est juste pour moi, pas pour le publier ailleurs.
    Et pour ton préféré, tu as fait un bon choix.

    Et ce soir je vais juste te dire merci. Je vais relire ton billet et je reviendrai demain.

    • Bien sûr que tu peux l’imprimer… tu peux aussi t’en servir si tu veux. Il est écrit pour toi.

      Je te l’avais promis…
      J’espère que tu continueras sur la voie choisie, vraiment, parce que c’est un très bel ouvrage.

      Bonne nuit Petite Elfe.

      Merci à toi.

  30. C’est vrai, c’est très joli et ça donne bien envie… biz

  31. merci pour ce partage, tu as donné envie de découvrir Francette.

    Quand je pourrais, j’irai chez elle.

    Je t’embrasse très fort ma Quichott’.

    • Je crois que tu risques d’être un peu débordée dans les jours à venir… mais son recueil en vaut la peine.

      Je t’embrasse très fort, Polly.

  32. Voilà une belle présentation.
    « Critique »…ce mot est souvent pris au sens négatif…dire du mal de…
    Si on ajoute à « critique » l’adjectif « littéraire » alors il prend un tout autre sens…c’est « évaluer », « donner son interprétation personnelle », son « ressenti », ses conseils, ses félicitations, ses encouragements…

    Les accents sur les majuscules? Obligatoires dis-tu?
    Oh oh oh…faut que je vérifie ça, …p’têt pas en Belgique

    Bisous ma belle. Bonne journée

  33. BonjourQuichottine , c’est ma premiere.. et je suis gatée , on a envie de s’ y plonger dans ce texte..
    bises

  34. l’envie de lire vient en te lisant alors c’est bingoooooooooo

  35. est-ce que je peux commencer par un …MERCI !!

    J’ai mis…la matinée à lire cette page et j’en ai les larmes aux yeux…mais pourquoi donc? émotion… je suis allée chercher « le livre »… et j’y suis revenue à la suite de ma lecture chez toi…( j’en écoute toujours la musique en t’écrivant) Tu m’imagines..je t’ai délaissée dès tes premiers mots, comme à mon habitude, à cliquer sur tes liens avant même d’avoir fini de lire chez toi…une drôle d’habitude diront certains, un manque de respect envers toi…oh non!!! justement…je m’impregne de ce qui a fait l’essence de ton article avant de te lire plus avant…
    Et ce livre…mon dieu… comme je l’ai écrit à petite Elfe, il rejoindra ma « bibli de blogueurs », ces livres que je m’offre parce que je les trouve beaux ou qu’ils m’émeuvent par leurs mots..Dans celui ci, il y a à la fois, les mots, les photos…Des mots que je ressens et ne sais pas dire, , des photos qui me transportent et me font rêver ou pleurer….
    Je n’ai pas écrit tout cela à petite Elfe, j’aurai peut-être du… mais je ne sais pas toujours exprimer ce que je ressens de suite… j’ai mis le temps, j’ai pris mon temps; chez elle, j’ai commenté trop vite, tout de suite, alors , ce’st comme souvent à mon habitude, juste quelques mots…
    Avec toi… je prends le temps… je sais que tu n’es pas impatiente, tu sais que je passerai à un moment ou plus tard…

    • Tu le peux, bien sûr !

      Merci pour ton enthousiasme, la façon dont tu sais dire, tout de suite, tout ce que tu ressens, et faire partager tes émotions.

      La façon dont tu es capable de revenir, un peu plus tard, pour dire encore, différement, mais avec la même délicatesse, tout ce que tu as oublié de dire… ou ce que tu crois être maladroit…

      Tu es unique, Mahina.

      Merci pour tout.
      … et surtout, ne change pas !

  36. voler au fil des mots
    voler comme saut à la corde
    dans les pensées des écrivains
    c’est fureter avec délectation dans un bel univers
    et celà j’adore
    en savourant les mots

  37. – Magnifique critique positive ! Tu nous donnes l’eau à la bouche ! Tu es merveilleuses .Bises

  38. doucement se perdre dans tes écrits
    est un plaisir immense
    combien petit petit est mon mot aujourdh’ui !!!!!

  39. La critique n’st pas aisée, car rarement sincère chez les professionnels s’entends ! Les critiques disposent souvent d’un pouvoir qu’ils ne méritent pas tous. J’ai connu des dessous de table ou pots de vin chez des critiques connus. je préfère les appréciations venues du coeur comme très souvent les tiennes.
    Bises Quichottine
    nettoue

    • Merci, Nettoue.

      Je ne connais qu’une « critique » et elle n’écrit que sur ce qu’elle aime… alors, j’aime bien la lire.

      Bises à toi.

  40. je suis allée le feulleter, il est superbe !!! bisous

  41. un critique littéraire : c’est celui qui a du temps pour dire du mal de son voisin, quand il n’a pas les capacités de faire mieux que lui……je te choque ??????

  42. je parle de toi dans mon blog!!!!!!!!!!!!!!!!

  43. tu nous fais toujours découvrir des choses superbes merci bcp
    besos
    tilk

    y encima dices cosas bonias sobre mi ! ! ! 

    • Siempre digo lo que pienso…

      Vos mots diffèrent, les images aussi, mais la poésie peut être servie de diverses façons.

      Bises à toi.

  44. C’est si difficile la poésie ! lDe ces extraits que tu nous donnes j’ai aimé :
    – » J’ai eu froid
    Je voulais un peu de toi « 
    Deux lignes .. Toute une histoire, un morceau de vie, une souffrance. Fragments du temps en deux lignes. Le coeur du poète imprimé en 19×15 … Joli format

    • J’aime ce que tu en dis… c’est aussi ce que j’ai ressenti.

      Petite Elfe a le don des raccourcis.

      Merci.

  45. Un hommage tout en finesse!

    Pour les citations, je me pose souvent la question des mots ou phrases sortis de leur contexte. Peuvent-elles plus facilement « illustrer » une photo? L’imaginaire de chacun peut  faire « coller » l’une avec l’autre. ????

    Bises de la nuit Quichottine !

    • Oui, elles le peuvent… Regarde ce qui se passe chez Kri, par exemple.

      Mais il arrive que le texte ou la photo se fassent de l’ombre l’une à l’autre.
      Ici, ce n’est pas le cas. Tout est harmonie.

      Bises de la nuit à toi aussi… même si ce n’est pas la même !

  46. Ouh là c’est trop long pour moi…. j’ai commencé l’année au lit à l’eau holà … je reviens lire cette critique un peu plus tard… mais là je te fais une bise de bonne année et comme c’est de loin tu ne risques rien!
    Dany 

  47. S’il était besoin de nous prouver qu’une critique peut être positive, tu y es parfaitement bien parvenue.

  48. Bonjour Quichottine,tu es extraordinaire,quel bel critique,je conprends la joie de petite Elfe,j’ai bien aimé ta critique car je viens de recevoir son livre et je vais le lire très lentement et attentivement.
    ÈTu es une vraie amie pour petite Elfe.
    À bientôt Quichottine.

    • Puisque tu as reçu son livre, tu me diras ce que tu en auras pensé après lecture ?

      J’aime beaucoup Petite Elfe, c’est vrai.

      À bientôt Nadia. Merci.

  49. Epoustouflant article !!!!
    Rien à ajouter Madame la Docteur des Mots 🙂
    Bisous ma Quich’ et tous mes vœux pour 2010 

  50. Je suis venue relire ta « critique ». J’en avais besoin…
    Ce billet est le plus bel hommage que quelqu’un m’ait jamais fait. J’en suis encore émue aujourd’hui en relisant.
    J’espère pouvoir récrire un jour… Mais depuis 5 mois maintenant, je ne suis plus la même… Je n’arrive même plus à apprécier pleinement les bonnes nouvelles qui me sont arrivées en ce début d’année. Je dis « me » car ce qui arrive à nos enfants nous touchent au plus haut point et j’en suis heureuse pour eux, bien évidemment.
    Merci encore.
    Bonne nuit.

    • Un sourire pour toi… et un grand merci de m’avoir fait confiance.

      Je suis persuadée, vraiment, que tu écriras de nouveau.
      Il y a des moments où tout semble plus difficile.

      Tu as besoin de repos, de faire un peu de tri… et, ensuite, tu iras mieux.
      Je vais faire de même.

      Merci pour ton amitié, Petite Elfe.

  51. Bonjour, tant de livres lus bravo, j’aime aussi lire et écrire, bonne journée.
    Fathia Nasr