Le Petit Chaperon rouge aux oiseaux

« Madre, cuando sea grande… »

 

Que n’aurais-je fait pour toi, maman, ce jour-là ?

 

Comme dans le poème de Gabriela, je t’aurais offert monts et merveilles, je t’aurais prise dans mes bras pour t’emmener très loin, là bas, loin de tes soucis quotidiens.

 

Nous aurions traversé les mers, nous aurions franchi les montagnes… ou peut-être, seulement, me serais-je assise à tes pieds, tranquille, la tête levée vers tes lèvres tandis que tu racontais.

 

« Yo te regaré una huerta… »

 

Ces mots résonnent à mon oreille et emplissent mes souvenirs.

 

J’aurais aimé, oui, et j’aimerais aujourd’hui, entretenir le potager, en recueillir les fruits pour toi, tant et tant, et tant encore, que ton tablier peinerait d’en avoir tant à transporter.

 

« Cuenta, cuenta las ventanas…’

 

Oui, compte, compte, les fenêtres et les portes du palais que j’aurais bâti pour toi… si aujourd’hui tu étais là.

 

 

Mais tandis que je m’appliquais, que je scandais les mots de Gabriela, sous ton regard attendri, là-bas, à Barcelone, moi je ne savais pas.

 

J’étais comme un Petit Chaperon rouge courant au milieu des oiseaux, et je m’imaginais qu’un jour je m’envolerais avec eux.

 

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« Cuenta, cuenta maravillas

si las puedes tú contar… »

 

Oh oui ! Maman, conte, conte, raconte-moi ces merveilles, si tu peux les raconter…!

 

 

Je t’écoutais me parler de ce que je serais, de ce que nous ferions, de ce que nous serions…

Tu nourrissais mes rêves en me livrant les tiens.

 

Moi, je mettais en musique les mots de Gabriela… tandis que la mort veillait ainsi qu’un loup au fond des bois.

 

 

© Quichottine, 22 avril 2011

 

 

Les citations sont extraites d’un poème de Gabriela Mistral, écrivain chilien (1889-1957), prix Nobel de littérature 1945, « Obrerito » (in « Obra poética », tome 1, Ternura, 1924)

 

Je n’ai pas trouvé de version française de ce poème, exrait d’un recueil dont le titre est « Tendresse« .

Je l’ai appris il y a très longtemps, en espagnol, à Barcelone.

Le petit garçon (« Obrerito »= »petit ouvrier ») raconte à sa mère tout ce qu’il fera pour elle lorsqu’il sera grand, et fort, comme un titan.

 

Je m’en suis inspirée sans pour autant le traduire.

 

 

Merci à Gérard qui a bien voulu me prêter son image.

 

 

Comme suite à vos nombreux commentaires, je vous propose ici ma propre traduction, imparfaite il est vrai (voir les notes à la fin du poème), mais je ne suis pas traductrice.

 

(Ne pas oublier d’utiliser l’ascenseur sur le côté droit pour la lire en entier.)

 

 

OBRERITO

Madre, cuando sea grande,
¡ay…, qué mozo el que tendrás!
Te levantaré en mis brazos,
como el zonda al herbazal.

O te acostaré en las parvas
o te cargaré hasta el mar
o te subiré las cuestas
o te dejaré al umbral.

¿Y qué casal ha de hacerte
tu niñito, tu titán,
y qué sombra tan amante
sus aleros van a dar?

Yo te regaré una huerta
y tu falda he de cansar
con las frutas y las frutas
que son mil y que son más.

O mejor te haré tapices
con la juncia de trenzar;
o mejor tendré un molino
que te hable haciendo el pan.

Cuenta, cuenta las ventanas
y las puertas del casal;
cuenta, cuenta maravillas
si las puedes tú contar…

 

Gabriela Mistral

 

Petit ouvrier (1)

Mère, quand je serai grand,
Ah quel beau jeune homme tu auras !
Je te soulèverai dans mes bras,
Comme le Zonda (2) les herbes des prés.

Ou je te coucherai dans les airées (3),
Ou t’embarquerai vers la mer
Ou grimperai pour toi les pentes (4)
Ou je te laisserai au seuil (5).

Et quel manoir te construira
Ton petit enfant,, ton titan
Et quelle ombre carressante
ses avant-toits te donneront ?

Je t’irriguerai un potager
et ton tablier s’épuisera
avec ses légumes et ses fruits
qui seront mille et davantage. (6)

Ou mieux, je te ferai des tapis
de laîche tressé ;
Ou mieux j’aurai un moulin
qui te parlera en faisant le pain.

Compte compte les fenêtres
et les portes du manoir ;
Compte compte les merveilles
si tu peux, toi, les compter… (7)

 

Traduction de Quichottine

 

 

Notes de traduction :

(1) Obrero : c’est celui qui « œuvre », ce peut être un ouvrier, un bâtisseur. Le suffixe « ito » est le diminutif que nous traduisons par « petit ».

(2) Le Zonda est un vent chaud Amérique latine.

(3) Les airées : je ne sais pas si ce mot serait celui que choisirait un traducteur. L’idée est le lieu de repos après la moisson, une moisson qui serait importante. Endroit où les moissonneurs viennent se reposer et prendre leur collation.

(4) Ce que veut dire l’enfant, c’est qu’il la portera sur les pentes abruptes pour qu’elle n’ait pas à se fatiguer.

(5) Le mot « umbral » a de nombreuses significations… ce peut être, entre autres, le seuil de la vie, la vieillesse.

(6) La traduction est imparfaite. L’idée est que le jardin potager est tellement grand et bien irrigué que le fruit de son travail sera immense.

(7) Le verbe espagnol « contar » correspond aux deux verbes français, « compter » et « raconter ». J’ai préféré dans mon texte supposer que la seconde partie de la strophe pouvait « raconter les merveilles ».

 

124 commentaires à propos de “Le Petit Chaperon rouge aux oiseaux”

    • Il est trop tard, c’est vrai, et cela arrive plus ou moins tôt.

       

      Merci pour ces mots, Isabelle.

      Ton image est très belle, mais un peu grande. Je la remets ici :

       

       

      Passe de belles fêtes de Pâques. Je t’embrasse.

  1. Comme ce poème et comme tes mots;  sont émouvant et rempli d’Amour;  bisous des îles

  2. Joli poème. Dommage que tu n’aies pas trouvé la version, il est si plein de tendresse…..

     

    Bises et belle journée. De la pluie chez nous, ce qui fera que les petits enfants ne sortirons pas…

     

    Bises de nous deux

    • Je viens de rajouter la mienne… même imparfaite, elle peut servir.

      Bises et bonne journée à vous deux malgré la pluie… J’espère que les petits-enfants ne seront pas trop excités.

  3. Tendre et poignant hommage d’amour filial. Ces souvenirs sont nos plus grands trésors. Mais çà, tu le sais. Je t’embrasse.

  4. Bonjour Quichottine,

    Merci de nous avoir fait connaître ce très beau poème.
    Il est écrit dans une langue qui enchante les oreilles, même si on ne comprend pas comme moi tous les mots…
    « Compte, compte les fenêtres
    Et les portes du manoir
    Compte, compte ces merveilles
    Si tu peux les compter… « 
    Quelle preuve d’amour de ce petit pour sa mère !
    L’illustration remarquable de Gérard du petit Chaperon Rouge dans une envolée de pigeons nous rappelle notre enfance. Une fois j’avais jeté en l’air une tartine de pain dont j’en avais extrait toute la mie. Un pigeon acrobate, en plein vol, réussit jà y passer sa tète comme dans un collier et l’emporta ainsi loin de ses congénères pour profiter seul de cette aubaine !  Un instant inoubliable..
    Bonne fin de semaine.
    Amitiés ensoleillées. 
    Georges L.

    • Je crois que vous en comprenez beaucoup… c’est vrai que j’avais fait une erreur en traduisant Huerta par verger…  Je viens de corriger et d’ajouter ma version, imparfaite mais peut-être suffisante pour ceux qui ne parlent pas du tout espagnol.

      De compter à conter, il n’y a qu’un seul mot, et j’ai aimé penser que la mère racontait.

       

      Merci pour l’anecdote que vous m’offrez… J’imagine bien ce pigeon peu partageur.

       

      Passez une bonne fin de semaine et surtout de très belles fêtes de Pâques.

      Amitiés

       

    • Je l’ai rajoutée pour toi, avec ma traduction… même imparfaite, elle devrait te donner une idée du poème.

       

      Merci, Gazou. Passe une belle journée et de joyeuses Pâques.

  5. Feliz que esta hermosa  pagina . Eres una buena obrera de palabras Quijottina!

    Les deseo una feliz Pascua

  6. Tu as fort bien utilisé le chaperon rouge espagnol avec des mots justes et tendres. Bon WE à toi.

    • Merci, Gérard. Je suis heureuse que tu n’aies pas à regretter de m’avoir prêté ton image.

       

      Bon WE à toi aussi.

  7. C’est vraiment très beau, que dire de plus ? Relire encore je crois. Merci Quichottine.

  8. Photopoème aussi léger  que l’air qui porte ce chant vers le ciel.

    C’est beau. Merci Quichottine

    Bises

  9. J’aime beaucoup la photo de cette petite fille courant au milieu des pigeons, on peut s’identifier à elle.
    Je ne comprends pas l’espagnol, je me fie donc à ta traduction, c’est un bien joli texte pour l’amour d’une mère Quichottine 
    Bon week-end
    Bises

  10. Merci d’avoir ajouté la traduction, mais la musique de la langue était déjà là, si belle…

    • Merci, Simone.

      J’arrive de chez toi… Je n’ai pas pu t’y souhaiter de belles fêtes de Pâques.

       

      Est-ce que cela a un sens quand on a lu ton texte ?

  11. Tant d’émotion et de douleur … Les mots me manquent, mais les tiens sont si beaux …

    Et, vois-tu, autant que possible (et avec toi c’est possible) je lis et essaie de parler les mots en version originale, j’ai besoin de cette musique.

    Il n’empêche que je te remercie pour la traduction, qui m’est indispensable.

    Merci à toi et à l’ami Gérard … 

     

    Bisous tout doux, Quichottine. Pensées …  

    • J’ai aussi besoin de ces mots dans leur langue originale…

      Ma traduction en ôte la magie.

       

      Merci, Midolu. Bisous tout doux pou toi aussi.

  12. Bel hommage à ta maman trop tôt disparue. Il y atant de choses que nous aurions pu faire ensemble nous aussi, ma mère et moi. Bisous

    • C’était son anniversaire ce jour-là… J’aurais aimé pouvoir le lui souhaiter.

      Merci de tant partager avec moi. Je t’embrasse fort.

  13. Magnifique …. ce regret resurgit dans des moments de retour sur soi ou de situations déjà vécues. J’aime beaucoup .Belle soirée , je t’embrasse Quichottine

  14. Ton billet est très touchant, c’est quand on l’a perdu qu’on réalise ce qui nous manque. Un poème magnifique et la photo est très belle.

  15. Maman, je la vois toujours comme un tableau un jour où les pivoines donnaient à plein. Elle est arrivée dans sa petite robe de jardin à fleurs, un grand chapeau de soleil sur la tête et les bras remplis du bouquet.

    Que les cloches sonnent à toute volée chez toi.

    • Merci…

       

      C’est un très beau tableau… et c’est ainsi qu’il faut continuer à la voir.

      Je t’embrasse, Pimprenelle. Passe une belle fête de Pâques.

  16. je crois que tu as bien traduit.J’ai appris un peu l’espagnol car j’aime beaucoup cette langue.mais toi,tu sais cette langue.C,est un beau poèeme.

    les photos des Pyrenées sont très belles.Si j’étais plus jeune et que j’habitais près de ces montagnes,je ferais les excursions que ce monsieur fait,j’aurais aimé beaucoup.

    Pour les fables,je vais les écrire dans les deux versions,tous seront satisfaits et moi aussi.

    Joyeuses Pâques Quichottine et un gros merci pour tes visites.

    • Merci.

      Pour les fables, je pense que tu as raison… c’est le mieux.

       

      Joyeuses Pâques, Nadia. Merci à toi aussi pour ta présence et tes mots.

  17. une petite poêsie me ne fais pas de mal , j’ai adorée , bise quichottine

    • Je suis vraiment contente que tu aies aimé… Merci, Dom.

      Passe de belles fêtes de Pâques. Bises à toi aussi.

  18. Merci pour votre belle traduction de ce poème qui en français n’a ainsi rien perdu de son émotion .

     

  19. Superbes textes en hommage à une mère chérie , et cette petite fille comme elle est belle avec sa colombe dans les mains, comme un cadeau somptueux comme rêvent les petites filles d’en offrir à leur maman ! Je vais voir ce lien sur cette poétesse…

  20. Je suis sûr qu’elle les a ces merveilles que tu lui offres, que tu lui as offertes tout au long de ce chemin que tu as fait sans elle.

    Amitiés

  21. Bonjour Quichottine,

     

    J’ai fortement apprécié prendre part à ce billet. La lecture en est douce, touchante et plaisante. La perfection n’existe pas et ta traduction convient. Toutefois, tes mots, ceux inspirés par le poème que tu auras pris temps de partager, me plaisent davantage. Quichottine manie la plume comme une écrivaine, comme une poétesse. Tous ne savent le faire, n’ont le don de la plume.

    Le weekend est prolongé puisque Pâques a eu lieu au cours de ce même. J’espère que cette fête fut friande pour chacun de vous et par chez toi, Grande Quichottine.

    Au plaisir de te retrouver ici et là, et là-bas…

    A bientôt !

    • J’ai abusé de chocolat… mais un peu de douceur ne fait jamais de mal.

      Merci pour ces mots et compliments, AneverBeen.

      J’espère que ces fêtes de Pâques auront été heureuses pour toi.

      … à bientôt.

  22. Cet élan d’amour mêlé de candeur est très touchant…Ce WE , j’ai aussi pensé à ma mère récemment disparu…des moments où on ressent un vide immense….Bises  VITA

    • Un vide immense, c’est vrai… Tu vois, le 22 avril, c’était son anniversaire.

      Je t’embrasse fort, Vita.

  23. C’est magnifique ! Tant de tendresse et  d’amour ! La photo est  superbe .

    Bel hommage à ta maman .

    Je ne connais pas cet auteur .Gros bisous

     

     

    • Merci tout plein, Fanfan.

      J’ai tellement aimé cette image ! C’est fou le nombre de souvenirs qui peuvent surgir en la voyant…

      Gros bisous à toi aussi.

  24. c’est vrai qu’elle est belle l’image de gérard

    On a tous rêver de voler avec les oiseaux mais …… ce n’est qu’un rêve

    bisous

    • Magique, pour moi…

      Difficile de ne pas rêver pourtant, même s’il faut ensuite se réveiller.

      Bisous et douce soirée à toi. Merci, Corinne.

  25. Tu m’as donné envie de pleurer. Moi aussi j’avais rêvé de faire tellement de choses avec ma mère, de lui rendre au centuple tout ce qu’elle avait fait pour moi. Quand je lui proposais quelque  chose elle refusait ou disait « plus tard » et je n’insistais pas. Et un jour c’est trop tard… Bisous ma chère Quichottine

    • Il y a des moments comme ça, ou il est trop tard, et où seul reste le « si j’avais pu », ou « si j’avais su »…

      Mais il ne faut rien regretter pourtant, ma chère Brigitte. Je crois qu’elles le savent bien, là où elles sont.

      Bisous tout plein.

  26. Bonsoir, ma chère Quichottine,
    tes mots sont très beaux,
    comme le poème
    et très émouvants…
    merci
    gros bisous d’amitié
    jean-marie

  27. bonjour, passe un très bon WE de Pâques bises

    rené

    pour info pour les nouveau qui passe sur le blog  :

    en bas de chaque page, il y a un ICI pour aller sur l’autre blog

  28. Je comprends l’espagnol … Ce poème t’a bien inspirée. Le petit ouvrier est devenu un petit chaperon rouge.

    Bon week-end.
    Bisoux

    • Merci infiniment, Dom…

      Je viens de rajouter la traduction… tu pourras donc me dire ce que tu en auras pensé.

       

      Bon week end et gros bisous à toi aussi.

  29. Cette image est très belle je comprends que tu aies eu envie de la mettre en mots,  belle journée à toi Quichottine. 

  30. Douceur et douleur

    Amour et et Tendresse

    par delà la mort reste la présence!

     

    Besos Cariña

  31. c’est une trés belle photo…c’est toi la petite filee qui joue avec les oiseaux ?

  32. c’est superbe, Quichottine, et si émouvant, cela nous parle à tous. Emma

  33. Encore un joli billet …

    Et la photo est superbe…je vais rendre visite à Gérard

     Bon samedi Quichottine

  34. C’est très beau Quichottine et très touchant

    La photo est magnifique, elle me rappelle une photo d’un de mes oncles prise il y a longtemps, en noir et blanc.

    Je te souhaite de bonnes fêtes de Pâques

    Gros bisous

    • Merci, Laure.

      Tu as déjà montré la photo dont tu parles sur ton blog ?

       

      Très bonnes fêtes de Pâques à toi aussi.

      Gros bisous.

  35. C’est triste mais c’est ainsi. Nos parents partent avant nous et nous laissent avec un chagrin que nul autre ne pourra consoler

    • Merci d’avoir si bien lu, Liza.

      C’était hier l’anniversaire de maman, elle me manque toujours autant.

       

      Je t’embrasse. Passe une belle journée.

  36. Merci pour ton com ma douce Quichottine et pourrais-tu me dire quand je lis tes articles j’ai souvent les larmes aux yeux .. pas de tristesse bien sur !

    bon week end

    mille baisers du matelot de la terre ferme

     

  37. C’est bien beau ce texte, parfois Jean me traduit des prases en espagnol lorsqu’on regarde ces chaînes, grâce à la parabole on capte ! et je trouve que leurs expressions sont bien plus belles que celles en français, plus expressives, j’aurais dû apprendre l’espagnol au lieu de l’anglais .

    Bisous mouillés du Sud ! >Profites du soleil il est chez toi n’est-ce pas ?

    MIAOUUUU!!!!!!!!!!

    • J’ai rajouté la traduction à mon article…

      Merci, Mistigris. demande à Jean ce qu’il en pense. Il a peut-être des solutions pour les vers dont je ne suis pas contente.

       

      Bisous ensoleillés d’ici… Le ciel n’a jamais votre bleu, mais pour l’instant, il ne pleut pas.

  38. Merci, c’est bien agréable et doux à lire ainsi que ce poème. Je trouve la photo sublime.

    Joyeuses fêtes de Pâques et à bientôt

    Bises

    • Merci, Mamychachat.

      Tu as raison, Gérard fait de magnifiques photographies.

       

      Joyeuses fêtes de Pâques à toi aussi. Bises.

  39. C’est plein d’amour et d’émotion… Je vois peu àpeu pourquoi ta passion pour Don Quichotte…
    Joyeuses fêtes de Pâques Quichottine, merci pour ce beau texte. Bisous.

     

    • Et merci à toi pour ces mots, ce partage, et cette image.

      Passe une bonne soirée et de très belles fêtes de Pâques.

  40. j’ai déjà eu les teux humides avec le premier poème, je reviendrai lire celui avec ascenceur plus tard. Jusqu’à la fin j’ai cru que ces mots étaient de toi ma Quichottine !

    Je t’embrasse

    • Mais ils sont de moi, Nettoue… ceux de Gabriela Mistral sont en citation ou dans l’ascenseur…

      Tu devrais me connaître…

       

      Je t’embrasse fort…

       

  41. Ton histoire m’a fait pleurer …..

    Bisous du soir ma sœurette

  42. J’aime beaucoup 🙂 même si j’ai des réticences avec l’espagnol, ce soir, j’ai aimé.

    L’image est très belle, comme d’hab avec Gérard ! ^^ J’te souhaite une bonne nuit

    Bisouilles !

    • Je suis contente que tu aies aimé.

      Gérard fait des photos magnifiques.

       

      Bonne nuit à toi aussi, Def. Joyeuses Pâques.

  43. waouh! elle est trés belle cette photo de ton amie isabelle…c’est ainsi que devrait être notre monde : plein de respect .

  44. j’ai beaucoup aimé lire ce récit, qui raconte à merveille ce que la vie a de difficile, l’ignorance de l’avenir, mais c’est aussi ce qui en fait le prix….

    Bonne soirée, Quichottine

  45. Emouvant les phrases énoncées dans la langue maternelle pour être -au plus près du souvenir- et qui structurent tout le poème. Très beau.

    Valdy