Elle et lui (La chanson du meunier)

Si vous prenez notre histoire en cours de route, sachez qu’elle s’écrit peu à peu, à partir d’images et de commentaires gentiment offerts à Quichottine à l’attention du lutin bleu.

 

Il vous faudra peut-être revenir au début, et suivre les événements dans l’ordre où ils se sont présentés ici. Mais ce n’est pas obligatoire et vous pouvez, si vous le voulez, vous contenter de ce cinquième épisode.

 

 

« C’est un avertissement… », murmura Quichottine au lutin bleu qui, écrivait, sur le grand cahier que lui avait offert Clo, la suite de l’histoire.

 

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Elle se pencha pour essayer de lire…

 

– Mais… Mais il n’y a rien d’écrit !

 

– Si, mais tu ne le vois pas, répondit le lutin bleu en essayant de ne pas rire.

 

– Pourquoi ? Je t’ai bien vu écrire, pourtant !

 

– J’écris à l’encre sympathique… Enfin, pas tout à fait la même que si tu écrivais au jus de citron sur une feuille de papier… Celle-ci, seuls les lutins et les fées peuvent la lire. C’est ainsi depuis la nuit des temps.

 

– Comme ça… Si je comprends bien, quand tu quitteras la bibliothèque, plus personne ne pourra lire tes histoires. Ce n’est pas bien.

 

– Si… Tu vois, Quichottine, il y a de nombreux lutins bleus, je ne suis pas unique. Ils accompagnent les écrivains pendant un temps, ensuite, ils les quittent pour qu’ils ne s’habituent pas à leur présence. Ce serait trop facile de ne pas avoir à faire d’effort pour écrire, pour composer des histoires, fussent-elles à dormir debout comme les tiennes.

 

– À dormir debout… répéta Quichottine qui commençait à déchanter. Tu ne crois pas à mes histoires ?

 

– Oh ! Que si ! Mais, pour qu’elles deviennent autre chose que des historiettes que tu déposes ici pour faire rêver ou sourire tes visiteurs, tu vas devoir travailler, prendre le temps de retrouver les mots, de recomposer ce qui doit l’être, au mieux, dans le grand livre de Clo. Tu ne voudrais quand même pas la décevoir ?

 

– Je ne voudrais pas, non, répondit Quichottine qui pensait à l’Ottomane, et, à travers elle, à toutes celles qui lui manquaient aujourd’hui.

 

– Il faudra que tu les écrives autrement.

 

– Pourquoi ?

 

– Parce que tous ceux qui pensent qu’il suffit de mettre sur papier un blog pour écrire un livre se trompent.

 

Quichottine ne dit rien. Elle alla s’asseoir dans l’embrasure de sa fenêtre, derrière le grand rideau qui changeait de couleur selon son humeur. Le rideau de velours s’allégea jusqu’à la transparence, découvrant une fenêtre où il n’y avait plus personne.

 

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– Que se passe-t-il ici ?

 

Dans la bibliothèque, les visiteurs atterrés avaient senti plus que vu le changement qui s’opérait. Certains frissonnèrent. Faisait-il si froid brusquement ?

 

 

C’est alors que le lutin bleu, tout en continuant à écrire, reprit sa mélopée.

 

On dit…

 

On dit que les jours passèrent sans que plus jamais le meunier n’entendît la chanson qui le suivait tandis qu’il quittait la maison pour le moulin. Parfois il s’asseyait sur une vieille chaise, il regardait ses mains accomplir dans l’espace un étrange ballet…

 

– « Tourne, tourne, petit moulin »…

 

Il essayait de retrouver les mots et le rythme mais sa voix se brisait, les mots fuyaient.

 

– « Tape, tape… »

 

Mais il n’avait pas envie d’applaudir. Il avait l’impression d’être cassé, usé, fini.

 

Se pouvait-il que l’absence soit si grande qu’il n’ait plus jamais envie de rien ?

 

Chaque matin, il quittait la maison, laissant à d’autres le soin de s’occuper des deux enfants. Tout cela avait-il vraiment de l’importance puisque celle qu’il avait tant aimée n’était plus ?

 

On dit…

 

On dit que le meunier s’assit un jour près du moulin, le regard vide, et que plus rien ne sortit de ses lèvres.

 

On dit même qu’un soir, alors que le ciel s’embrasait, les esprits de la nuit l’emportèrent et qu’on les vit dansant sur la bruyère…

 

Le lutin bleu attendait patiemment que quelqu’un réagisse. Une telle tristesse était impossible en Quichottinie. Les contes de la Dame de la Bibliothèque ne finissaient jamais ainsi.

 

– Qui dansait ?

 

– Elle et Lui.

 

– Mais ce n’est pas possible, ce sont encore des nourrissons… et pourquoi donc danseraient-ils ? Ils ne peuvent pas être heureux de se retrouver orphelins ! Tu dis n’importe quoi !

 

– Je parlais du meunier et de la meunière…

 

– C’est impossible. Elle est morte, tu le sais bien. Et lui, il ne peut pas mourir, les enfants ont besoin de lui !

 

Pourtant, c’est Fransua qui l’a dit… Le meunier est mort de tristesse après la disparition de la belle meunière !

 

Mais tu as presque déjà écrit l’histoire, c’est un moulin si seul depuis la mort de son meunier qu’il parle aux enfants tous les jours parce que ce sont les seuls qui le visitent chaque jour…………..

bises

Commentaire n°17  posté par Fransua le 31/01/2011 à 11h11

 

Vita (c’était elle qui avait pris la parole, comme elle le faisait parfois, toujours à bon escient depuis plus de trois ans) se fâcha presque en voyant la mauvaise volonté évidente du lutin bleu.

 

– Il ne faut pas tout prendre à la lettre, tu aurais pu te contenter de la fin du commentaire. Les enfants lui rendent visite chaque jour, et c’est ce qui est important. Ils ont grandi, parce que le temps passe, que le temps des couches et des biberons, des bouillies, ne dure pas longtemps. Ils ont appris à marcher, à faire des bêtises, mais ils ont aussi appris à écouter, ils aiment entendre la chanson du moulin. D’ailleurs, toi, tu le sais bien ! Je l’ai écrit à Quichottine !

 

Le lutin bleu était ravi.

 

Il attendait depuis un moment déjà les mots de Vita. Il les avait lus, en son temps, comme il avait lu tous les commentaires des visiteurs de la bibliothèque, de ceux qui passaient rapidement, de ceux qui s’y attardaient le plus souvent.

 

Elle avait écrit :

 

…mais jusqu’à présent Elle et Lui l’ignoraient, en quelque sorte.

 

Certes, ils venaient tourner autour de lui, jouaient mais leur attention était ailleurs, dans la joie de l’enfance, dans le plaisir et la légèreté du jeu.

 

Parfois, pourtant, il les entendait chanter quelques notes, quelques mots de sa berceuse… Alors, se disait-il, ils aiment …

 

Mais c’était tout et le moulin était triste… si triste qu’il perdait l’envie de chanter pour Elle et Lui…

 

Ce soir-là, il décida de s’endormir lui aussi dans le silence de la nuit… La nuit fut belle, claire, pointillée d’étoiles mais d’un calme glacial…

 

Elle et Lui se retournèrent dans leur lit, pris dans cette étrange absence… Ils se levèrent et à la fenêtre virent le moulin immobile et figé, comme un bois mort…. 

 

Au petit matin, ils coururent dans la rosée chez le meunier ….

 

– Que se passe-t-il, demandèrent-ils….

– Le moulin est vieux, il a peine à tourner, répondit-il…

 

Les enfants lui posèrent alors mille questions… Elle et Lui passèrent leurs petites mains sur le mur rugueux du vieux moulin, ils montèrent  voir ses merveilleux rouages et restèrent longtemps là, à le contempler, puis Elle et Lui  se mirent à lui parler, à lui raconter leurs jeux, leurs disputes, leurs amours, et le vieux moulin ouvrit ses ailes et chanta  sa berceuse…

 

Elle et Lui pouvaient chanter avec lui, ils connaissaient chaque note et chaque parole comme s’ils les avaient toujours chantées…

 

Les ailes tournaient de plus en plus vite dans le matin réveillé et tout le village entendit la berceuse et pouvait la comprendre…

 

Elle et Lui s’en retournèrent chez eux, légers et confiants… Le vieux moulin tournait avec entrain…

 

VITA

Commentaire n°21 posté par VITA le 31/01/2011 à 16h24

 

 

– Tu as raison, Vita. C’est important aussi de savoir qu’on est aimé, apprécié. Le moulin ne le savait pas. Elle et Lui étaient si insouciants, tellement dans leurs jeux et leurs rêves qu’ils n’avaient pas compris à quel point il tenait à eux.

 

Parfois, il suffit d’un mot, d’un sourire, pour que tout le chagrin s’efface. Le vieux moulin tournera encore longtemps, et les enfants, eux, grandiront à l’abri de ses ailes.

 

On dit…

 

On dit qu’Elle et lui grandirent à l’abri du moulin qui veillait sur eux, tel un ange gardien.

 

Le lutin bleu avait repris sa chanson, tranquille…

 

 

– C’est moi qui l’ai dit… chuchota Marie à sa voisine.

 

Finalement, c’était assez drôle de voir que personne n’était oublié.

 

– Oui… mais c’est moi qui ai donné la chanson au meunier…


Ionard avait tapé sur l’épaule de Marie pour attirer l’attention. Elle ne voulait pas qu’on la mette de côté, ce serait vraiment dommage puisqu’elle avait participé, dès le début et…

 

– C’est vrai… mais c’est moi qui l’ai citée en entier. J’ai même expliqué ici chaque partie de la comptine et indiqué les gestes…

 

Mamalilou avait surenchéri sans réfléchir, ce qui n’était pas habituel.

 

 

– Chut ! Intima le lutin bleu à toute l’assistance. (Il ne fallait pas les laisser continuer ou la bibliothèque se transformerait en cour de récréation)

 

Vous avez tous participé, à des degrés divers. Mais n’oubliez pas que l’histoire est à tout le monde. Nous la composons ensemble, même si c’est moi qui l’écris, qui choisis avec soin l’un ou l’autre de vos mots pour le joindre aux miens.

 

« Deux enfants, un moulin, une chanson… » ce n’est pas forcément celle qui restera, mais c’est l’une de celles que vous avez données. C’était important de ne pas l’oublier.

 

Voilà qui est fait… Nous n’y reviendrons plus. Mais, l’histoire, vous le savez, n’est pas terminée. Même si nous n’écoutons pas ce dont la vieille chaise du grenier se souvient, les enfants vont vivre d’autres aventures dans les jours à venir.

 

 

Un soupir que le lutin bleu ne chercha pas à interpréter jaillit de l’assistance. Il ferma doucement le livre de contes et se pencha à la fenêtre. Là-bas, dans la nuit qui tombait, une citadelle avait surgit, sombre et majestueuse.

 

Personne n’entendit l’interrogation que les yeux seuls du lutin murmuraient.

 

– Es-tu encore là-bas, Quichottine ?

 

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Merci à tous ceux qui ont participé à l’épisode d’aujourd’hui, et plus particulièrement à ceux qui m’ont aidée à l’illustrer. Vous les retrouverez d’un simple clic, soit sur les pseudonymes cités, soit sur les images proposées.

 

100 commentaires à propos de “Elle et lui (La chanson du meunier)”

  1. J’aime beaucoup la partie avec VITA avec cette vision universelle des contes. Encore un beau billet Quichottine qui a tenu mes oreilles grande ouverts.. Gros bisous!

  2. Félicitations à tous les participants et à toi pour avoir brodé une belle histoire. Bon dimanche.

  3. Je viens de rattraper les deux épisodes que j’ai ratés. Un pur régla de lire cette belle histoire. Bon week end Quichottine Bisous

  4.  c’est bien de venir ici et de se laisser bercer par des histoires à plusieurs voix si bien harmonisées qu’elles semblent n’en faire qu’une seule

  5. Merveilleuse histoire… Très émouvante, et si bien contée !!!

    MERCI Quichottine. Bonne soirée et GROS BISOUS.

  6. Là, j’avoue que je suis un peu perdu mais il faut dire que je suis trrrrrrrrrès fatigué!

    Il faudrait que je reprenne tout depuis le début mais là, il est trop tard! Je reviens dès que je peux.

    • Pas de souci… L’histoire va faire une petite pause. Tu te sentiras peut-être mieux avec les pages suivantes.

       

      Merci d’être passé, Philippe.

  7. Tu as la recette magique pour lier les ingrédients de nos mots et en faire un plat succulent à déguster sans modération, entre amis, sur le tapis de la bibliothèque (les miettes sont pour la souris verte).

    • Ah c’est vrai… Je devrais peut-être demander à L’Autre s’il veut bien me prêter une de ses souris pour la suite de l’histoire…

       

      Merci pour ces mots, Galet. Passe une belle soirée.

  8. salut

    drole de travail que celui de meunier mais nécessaire

    la chanson du meunier on la chante encore dans mon patelin car il y a un moulin en foncytionnement

    si, c’est vrai on fait de la farine

    d’ailleurs je vais faire bientôt un article dessusj’ai même fait une viédo pour montrer comment on fait la farine

    bonne soirée

    • Merci, Dom !

      J’aime bien l’idée de cette voiture qu’il faut remonter… J’espère que tu ne perdras pas la clef !

      Bisous et bonne soirée à toi.

  9. Bravo à tous ceux qui ont participé par leurs commentaires à ce joli conte pour enfants que je pourrai raconter à mes petites filles.

    Tu as raison il ne suffit pas de reprendre un blog pour en faire un livre, il faut retravailler mais néanmoins on peut déjà le façonner avec l’idée qu’il sera un livre plus tard, cela diminuera le travail de reprise.

    BIsous

    • Je suis d’accord avec toi, Martine. On peut… au moins éviter trop de modifications.

       

      Merci pour ce partage. Bisous et bonne soirée.

  10. Merveilleuse histoire, je repasserai la lire encore une fois ce tantôt.

     

    Dis moi, en somme, les lutins bleus, sont des nègres…….. Sourires….

     

    Bises et continues ces belles histoires…..

     

    PS: l’illustration est très belle…..

    • Un peu… En fait, comme ils adorent raconter des histoires, ils se moquent bien de qui les signe.

      Ils n’ont besoin ni de gloire ni d’argent… J’aime assez les imaginer bénévoles… Nous en manquons !

       

      Merci tout plein pour ces passages et les mots que tu laisses ici.

      Bonne soirée et bises affectueuses à vous deux.

  11. Encore une belle histoire qui se termine  bien (je préfère !)

    J’ai fait quelques sauts de puce pour suivre les aventures du moulin .

    N’ayant pas eu le temps de mettre mon grain de blé, je ta fais un peit clin d’oeil avec une chanson sur un vieux moulin abandonné .

    Passe un bon dianche; bisous

     

  12. Bonjour Quichottine, bravo à ta patience pour tout mettre en page… car chacun y va de ses mots et autres et ma foi voilà l’originalité de ce conte de Elle et Lui   Bon dimanche Quichottine, je t’embrasse… jill

    • Merci, Jill-Bill.

      C’est tout gentil.

      J’aime bien quand tous participent et ta berceuse est superbe.

       

      Il faut seulement être patient parce que tout ne se fait pas tout seul…

      Bonne soirée et bises à toi.

  13. bonjour , nous sommes rentrés hier de notre voyage au Sri Lanka, ton com concernant la barre est vraiment clair, c’est vrai que certains se plaignent d’avoir du mal à ouvrir mon blog, je pense que je vais faire un essai (la supprimer) mais auparavant je vais copier ton article dans un doc car bien expliqué, encore merci

    et bonne fin de semaine

    • De rien… Mais si tu supprimes ta barre, n’oublie surtout pas de la désactiver sur les liens externe avant.

      Sinon, elle réapparait dès qu’on quitte ton blog en suivant les liens et, par exemple, les liens vers les vidéos de Youtube envoient vers des pages blanches.

       

      Passe une bonne soirée. Merci d’être passée dès ton retour.

  14. Bonsoir Quichottine,

    me voilà de retour, la maison est froide il faut faire du feu, en attendant que la température monte un peu, je viens lire ce texte. j’ai choisi celui-ci en premier car le titre me rappelle une chanson que chantait un vieil homme quand j’animais la chorale à l’hôpital. « Jolie meunière » demain j’aurais un peu de temps pour aller chercher les paroles dans mon « livre de chansons » et te la copier. Le lutin m’a rendu le « e » d’une tour, il m’avait joué un tour!

    merci 😉

    • Ce lutin est vraiment terrible !

      J’espère que ta maison a retrouvé la bonne température…

      Merci d’être passé et pour cette chanson dont tu me donnes plus loin les références.

  15. A la lecture de ton texte à plusieurs mains, je comprends doublement la dédicace que Fanfan t’a faite sur son blog en y ajoutant une belle chanson qui nous parle de moulin abandonné…

    Quant à l’encre sympathique… Tu m’as rappelé de bons souvenirs quand, avec du jus de citron, je jouais à écrire des messages « secrets » que j’étais évidemment impatiente de révéler ensuite à la chaleur d’une bougie…

    Je suis contente d’entendre de nouveau les ailes du moulin tourner… 

    Bises à toi Quichottine et bonne fin de journée !

    • Merci pour ces mots, Oxygène. Fanfan m’a fait un très beau cadeau avec cette chanson que je ne connaissais pas.

       

      Je suis contente d’avoir pu te rappeler ces souvenirs.

       

      Bises et bonne fin de journée à toi aussi.

  16. Que serait cemoulin sans Elle et Lui ! Et sans tous ceux et celles qui savent apporter matière à poursuivre ! D’autres aventures vont se greffer.

    Bises du soir Quichottine et merci pour tous ces « mots » de partage !

    • Il y aura une suite… mais un peu plus tard.

      Bises du soir, Alrisha. Merci de passer malgré le peu de temps dont tu disposes.

  17. Un épisode émouvant qui me laisse un peu  » triste  » … Peut-être la nostalgie de l’enfance, et d’une certaine insouciance … 

    La faculté qu’ont les enfants à  » rebondir  » et à user du merveilleux pour exorciser les malheurs me touche toujours beaucoup.

     

    C’était très beau aussi … Félicitations et merci à tous les participants, à toi et au lutin …

     

    Bisous et bonne semaine, Quichottine.

    • Je l’étais un peu aussi… cela se sent, sans aucun doute.

      Bisous et bonne semaine à toi, Midolu. Merci de lire si bien.

  18. Toujours aussi prenant tes contes?J’aime l’intervention de Vita , elle est belle .Gros bisous Andrée

    • Merci d’avoir ainsi remonté le temps.

      J’aime aussi ce que dit Vita. Ses interventions dans mes contes sont toujours efficaces.

       

      Gros bisous.

  19. héhé, non ce n’est pas habituel…

    ah mais que je ris de bon matin!!!

    merci à toi Quichottine

    bisous sur/en chair

  20. Un épisode émouvant qui me laisse un peu  » triste  » … Peut-être la nostalgie de l’enfance, et d’une certaine insouciance … 

    La faculté qu’ont les enfants à  » rebondir  » et à user du merveilleux pour exorciser les malheurs me touche toujours beaucoup.

     

    C’était très beau aussi … Félicitations et merci à tous les participants, à toi et au lutin …

     

    Bisous et bonne semaine, Quichottine.

  21. Comme toujours je suis émerveillée … et ce cahier est un véritable trésor!!

  22. Quelle jolie histoire! et ma foi très fière d’y avoir participé!

    Bises Quichottine

    Dany

    • J’étais contente que tu sois là… je le suis de nouveau. Merci de prendre le temps de la lecture.

       

      Bises, Dany.

  23. coucou Quichottine, passe un bon week end

    grso bisous

  24. Le lutin est réaliste ce soir… Bien sur, il ne faut pas vivre de chimères, l’espoires est différent, il est moins affirmatif

    Bommrnt te lire muistérieux lutin bleu, avec des lunettes spéciales peut-être ?

    Bon dimanche ma Quichottine, je t’embrasse

    • Le lutin bleu, je crois, me raconte des histoires… Il a tout dans la tête et fait semblant d’écrire.

       

      Merci, Nettoue, pour la différence entre l’espoir et les chimères.

       

      Bon dimanche à toi aussi.

  25. Personnellement, si j’avais envisagé un moulin, c’eut été un long repos après un voyage dans les airs, le moulin avec ses ailes se transformant en château ambulant où les enfants se réfugiaient…

  26. merci à toutes ces personnes qui font que tu puisses nous faire rêver …

    bises et bonne soirée à toi

     

  27. Magnifique ma Quichottine. et la participation des bloggueurs est géniale. Bises et bonne soirée

  28. c’est très beau, chère Quichottine,
    un peu mystérieux
    avec un lutin quelque peu facétieux
    j’aime
    je suis très sensible au passage qui concerne Clo
    elle nous manque tellemnt
    bisous d’amitié
    jean-marie

    • Clo nous manque… énormément.

      J’espère de tout cœur qu’elle va bien.

       

      Passe une bonne soirée, Jean-Marie.

  29. Et là-bas dans la nuit, le mulin il tourne toujours ???

  30. bonjour quichottine, très bien cette histoire qui permet de découvrir d’autre blog

    passe un bon dimanche bises

  31. Coucou Quichotine !

    Je me replonge doucement dans la lecture avec ton lutin bleu et il faut que je m’habitue à tes questions réponses dans tes écrits et j’aime bien en fait .

    Bon dimanche bizoux Françoise !

  32. Une bien jolie histoire et bravo à tous ceux qui t’ont aidée à nous faire rêver.

    Bon dimanche

    PS : le livre de contes est superbe

  33. bon ça va ils ont réparés le moulin  parce qu’autrement je serai venu avec une burette d’huile et j’aurai dit au vent qu’içi on supporte mal quand il est trop fort, d’aller faire un tour vers ce vieux moulin, histoire de le dérouiller…

    • Le moulin n’aurait peut-être pas su résister à ton vent… ?

      Merci pour cette burette d’huile. Elle arrive à propos !

      Passe une belle soirée.

  34. « Es-tu encore là-bas Quichottine ? » Betty, elle, oui et en redemande après mes lectures.. Tu as toujours ce petit je-ne-sais-quoi qui me tient éveillée et me donne des idées de… bise ma belle & bon dimanche dans ton p’tit paradis

    • Merci, Betty.

      Je suis encore là, mais je vais faire une semaine « lecture », ici, un peu plus sérieusement…

      Le conte n’est pas terminé, la suite, bientôt.

       

      J’espère que tu auras passé un bon dimanche toi aussi.

  35. Oui, c’est un peu au film que je pensais, mais différemment cette fois, avec un monde plus réaliste et triste que le château ambulant de Miyazaki

  36. Coucou, merci de ton passage… Bientôt, une surprise sur mon blog… Si tout va bien, demain soir…

  37. Ce lutin est leger comme me vom d’une plume ;Parfois je me demande s’il n’est pas au dessus de mon clavier pour guider mes mots

    Je t’embrasse ma douce amie

    • Il se promène beaucoup… Pourquoi ne serait-il pas chez toi aussi ?

       

      Passe une douce soirée, Nettoue. Je t’embrasse.

  38. Même lorsqu’on est insouciant et rêveur , on n’oublie pas les lieux qui nous ont marqués et Elle et Lui ne doivent pas déroger à la règle , ils n’oubieront jamais ce moulin 😉

    Bonne fin de soirée Bisous Quichottine :*

    • Ne t’en fais pas, ce n’est pas demain la vieille que le moulin sortira de l’histoire…

      Passe une belle journée, Urban. Bisous.

  39.  Merci pour le lien pour aller chez JEB et pour les autres, que je n’ai pas pu tous suivre …

    • Jeb m’a fait un très beau cadeau… J’adore !

      Je suis super-contente qu’il soit passé par ici, ça m’a permis de le découvrir.

       

      Passe une belle journée, Midolu.

  40.  Merci pour le lien pour aller chez JEB et pour les autres, que je n’ai pas pu tous suivre …

  41. J’ai quitté en cours de route; c’était trop triste …. mon pire cauchemard chez le meunier … !

    quand même ….

  42. Tu ne vas peut-être pas me croire, mais je suis émue aux larmes par ce billet.

    J’avais oublié ta façon magique de faire participer chacun(e) de tes aminautes à une histoire commune, dont chacun se sent un peu l’artisan, pour le plus grand bonheur de tous.

    C’est un don unique que tu possèdes.

    Merci beaucoup pour tes visites en mon absence 🙂

    Gros gros gros bisous et bonne fin de journée 🙂

    • Tu ne vas peut-être pas me croire, mais je suis émue aux larmes en te trouvant là, juste sous ce billet.

      Merci à toi pour ces mots offerts.

       

      Je t’embrasse très, très fort, Madame ma Sœur aînée. Prends bien soin de toi.

  43. Tu ne vas peut-être pas me croire, mais je suis émue aux larmes par ce billet.

    J’avais oublié ta façon magique de faire participer chacun(e) de tes aminautes à une histoire commune, dont chacun se sent un peu l’artisan, pour le plus grand bonheur de tous.

    C’est un don unique que tu possèdes.

    Merci beaucoup pour tes visites en mon absence 🙂

    Gros gros gros bisous et bonne fin de journée 🙂