Andrée Chedid, L’Enfant multiple

C’est peut-être le premier que j’aie lu… D’abord sous forme de nouvelle.

Cela s’appelait « L’enfant des manèges », mais je vous présenterai un autre jour le recueil dont elle est issue.

Et puis, j’ai oublié, je lui ai fait, comme souvent, une petite place dans l’un des tiroirs de ma mémoire. Je savais que je l’avais aimé, cet enfant-là. Sans plus trop savoir de quoi il était question.

Les années ont passé, et, alors que je cherchais un livre pour ma fille, j’ai trouvé sur les rayons de ma librairie habituelle L’Enfant multiple.

L’illustration de la couverture (composée par Christian Broutin) m’avait attirée… et ma fille aimait les manèges. Je dois dire qu’elle les aime toujours alors qu’elle est mère à son tour et y conduit ses filles, comme je la conduisais elle, il y a déjà très longtemps.

On y voit un enfant, de dos, sur un cheval de bois. En dehors de tout contexte et en l’absence de ses congénères, on pourrait penser que ce cheval s’est échappé du manège, comme ceux de Mary Poppins, afin de pouvoir vivre une autre vie, libre, heureux…(L’image est celle que l’on voit à gauche sur ce montage)

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Magie d’une image, magie d’une quatrième de couverture qui titillait mes souvenirs.

« Je m’appelle Omar-Jo. » Omar, comme le père musulman d’Égypte, Jo, diminutif de Joseph, le prénom du grand-père maternel, un chrétien libanais, qui danse et chante dans les fêtes du village.

Marqué par la violence et la mort, l’enfant qui découvre Paris revendique la vie, l’imaginaire. Il rencontre Maxime le forain, qui avait laissé son manège à l’abandon, et rendra leur magie aux chevaux de bois. Et dans la nuit, dans la misère du monde, les lumières s’allument, la musique éclate, la fête commence. L’enfant du malheur devient le messager de la joie.

Je devrais vous en dire davantage, vous raconter comment ce petit rescapé d’une guerre qui n’aurait pas dû avoir lieu, comme toutes les guerres, a réussi à conquérir plus que sa liberté… Mais, à un moment où l’histoire avance encore sur des chemins dont, sans doute, madame Andrée Chedid rêvait, je vais d’abord recopier pour vous les mots qu’elle avait écrits, il y a plus de vingt ans, en épigraphe à ce roman.

Enfant de nos guerres
Enfant multiple
Enfant à l’œil lucide
Qui porte le fardeau
d’un corps toujours trop neuf

Ainsi tourne le monde :
Manège, que domine le temps et que module l’histoire. Pourtant, des rênes fragiles – celles de la liberté – demeurent entre nos mains ; guidant hors des pistes nos provisoires montures vers notre propre destin.

Andrée Chedid

L’Enfant multiple, 1989

Un enfant multiple, un enfant blessé, traumatisé, mutilé, mais qui continue à vivre, à espérer, à exister à travers les noms qu’il se donne.

Pour vous, un passage, parmi tous ceux que j’aurais voulu vous lire, si j’avais pu traverser mon écran pour vous retrouver dans une bibliothèque non virtuelle, aujourd’hui.

– À quelle question veux-tu que je réponde ?

– Comment t’appelles-tu ?

– Je m’appelle Omar-Jo.

– Omar-Jo ?… ça ne colle pas ensemble ces deux prénoms-là.

– Je m’appelle : Omar-Jo, insista l’enfant.

– À quoi ça ressemble ? À rien !

– C’est mon nom.

– Je t’appellerai Joseph. Ou bien Jo ; si tu préfères. Un diminutif que tout le monde reconnaîtra.

– Ne touche pas à mon nom !

La voix se fit cassante. Malgré la nature enjouée du gamin, Maxime comprit que celui-ci pouvait soudain élever un mur de résistance devant ce qui le heurtait.

– Je ne cherchais pas à te fâcher.

– Je m’appelle : Omar-Jo, reprit-il plus doucement. Omar et Jo : ensemble !

– Omar-Jo, acquiesça l’autre.

– Tu pourras, si tu veux ajouter un troisième nom à ces deux-là.

– Un troisième nom ?… Lequel ?

– Je t’expliquerai plus tard.

« Plus tard », pensa Maxime. « Ma parole, il s’installe ! Il se croit déjà chez lui. » Le forain constata que les choses étaient déjà en place ; et que désormais son Manège ne pourrait plus se passer de l’astucieux gamin.

– Tous mes services : gratis. GRATIS ! chantonna Omar-Jo.

Il rangea à leur place chiffons, balais, produits, et revenant vers Maxime :

– Je te ferai aussi un spectacle !

– Un spectacle ?

Sans laisser à ce dernier le temps de réagir, il se précipita de nouveau dans le réduit.

Coincé entre l’électrophone, le tiroir-caisse et l’accumulation d’objets divers, il s’attifa de tout ce qui lui tombait sous la main. Puis, il se grima en raclant les restes de quelques pots de peinture.

Maxime, qui l’observait à travers la vitre de la cabine éprouva de nouveau un vague soupçon qu’il repoussa aussitôt. Agité de sentiments contradictoires, il oscillait depuis l’apparition de l’enfant, entre la méfiance et la sympathie.

Il alla chercher une chaise de jardin, et revint s’installer face au Manège dans l’attente du singulier garnement. La curiosité, l’impatience du spectateur, avant le lever de rideau, le gagnaient peu à peu.

L’électrophone se mit en marche. Une musique allègre et syncopée annonçait l’entrée du galopin.

Cheveux orange, joues multicolores, paupière et bouche écarlates, le plumeau ficelé à la place du bras manquant – lui donnant l’apparence d’une créature bizarre, mi-humaine, mi-volatile –, en quelques pirouettes, Omar-Jo se présenta.

Il déambula ensuite entre les figures du Manège ; fit claquer un baiser sur le museau du cheval alezan, grimpa sur un autre ; se dressant de toute sa taille sur la selle. Il entra, ressortit plusieurs fois du carrosse jouant, tour à tour, au monarque ou au laquais, au seigneur ou au mendiant.

Toute la pise se ranimait. Maxime se remémora ses enthousiasmes passés, ses premiers élans.

– Regarde-moi bien !

L’enfant sauta à pieds joints sur la terre battue, avança vers le forain, circula autour de son siège, les pieds à l’équerre, en dodelinant des hanches. Il traçait des moulinets dans l’espace à l’aide d’une canne invisible ; soulevait et remettait un chapeau absent ; lapait l’air avec de brefs coups de langue.

Maxime éclata de rire.

– Quel clown !

– Je ne te rappelle personne ?

Le gamin insista, exhibant la canne et le chapeau manquants, forçant ses pieds vers l’extérieur ; terminant par une chute sur le dos, les jambes tricotant l’air.

– Chaplin ! Charlie Chaplin ! s’exclama Maxime.

– Bravo, c’est ça !… Eh bien, ce sera mon troisième nom.

– Comment ça ?

– Omar-Jo Chaplin !

– Omar-Jo Chaplin ? … Tu n’y penses pas ?

– Je ne pense qu’à ça !

Il vouait, depuis son plus jeune âge, un culte à ce « Charlot »,
maltraité, comme lui, par les événements et les hommes. À ce « Charlot » attelé aux malheurs, mais qui savait en divertir les autres. S’en divertir.

– Tu crois vraiment que c’est une idée ? demanda le forain.

Toute cette situation lui paraissait incongrue. De plus, ces trois noms disparates – issus de pays et même de continents différents – étaient la marque d’un cosmopolitisme qui ne lui disait rien de bon.

– C’est une très bonne idée. Elle te rapportera gros.

L’enfant avait hérité de ses ancêtres – navigateurs, champions du négoce, créateurs de comptoirs de marchandises sur tout le pourtour de la Méditerranée depuis l’Antiquité – un sens aigu du commerce.

– Tu verras, je t’amènerai des foules, je les ferai rire… Rire jusqu’aux larmes :

Il buta sur le dernier mot. « Larmes » évoquait trop de sang versé, trop de tragédies réelles, de déchirements vécus. En hâte, il se reprit :

– Je voulais dire : rire à se tordre. Ils se tordront tous de rire, tu verras !

Andrée Chedid
L’Enfant multiple
Castor Poche Flammarion n°321, 1991 (pp.67-71)
Librio n°107, 1999 (pp.41-43)

Je ne vous dirai rien de plus sur l’un ou l’autre de ces deux personnages, sur ceux qui les entourent dans ce très beau roman, sur ce qu’il adviendra de l’enfant au fil des pages.

Seulement que c’est un livre qui m’a tant plu que lorsque j’ai cru l’avoir perdu je me le suis racheté.

Il existe toujours, on peut se le procurer un peu partout, et je suis sûre que vous le trouverez même en bibliothèque. C’était le premier roman que je lisais de Madame Andrée Chedid. Ce n’était pas le dernier.

Voir le livre dans la version actuelle de librio, ici (clic)

90 commentaires à propos de “Andrée Chedid, L’Enfant multiple”

  1. Merci, Quichottine, de ces belles pages sur « l’enfant multiple »… et de vos mots à propos de l’image de couverture.
    Il y a à la Médiathèque du Père Castor, à Meuzac (87) en ce moment une exposition des couvertures que j’ai réalisées pour la collection « Castor Poche Senior »… jusqu’au 30 septembre prochain. Si cela se trouve sur la route de vos vacances…
    cordialement,
    Christian Broutin

    • Un immense merci à vous… Je ne peux pas vous le promettre, mais j’essaierai.

      Douce et belle journée.

  2. la définition de l’enfant multiple me fait frissonner mais quand on regarde la couverture, on entend la musique du manège, les rires et les cris des enfants.

    Ce livre doit être riche en émotion mais ……triste

    Bisous

    • Il est riche en émotions diverses… Mais c’est un très beau livre qui finit bien.

      Je ne l’ai pas trouvé triste du tout, même si certains passages le sont.

      Bisous, Corinne.

  3. Tu sais me donner envie de me remettre à la lecture, pour savoir la suite de l’histoire de cet enfant !

    Bon mercredi !
    Bisoux

    • C’est une très belle histoire.

      J’espère que tu auras passé une bonne journée toi aussi. Bonne soirée, Dom. Bisous.

    • Tu ne m’étonnes pas… C’est un livre qui était beaucoup sur les listes de lecture pendant un temps, à juste titre.

  4. je vais le chercher, je sens qu’il va me plaire… Merci.

    Bonne journée chez toi, avec bises de nous deux;

    • Commençant à te connaître un peu, je pense aussi…

      Merci, Patriarch. Passe une belle soirée. Bises affectueuses à vous deux.

  5. ce livre rejoint l’actualité d’aujourd’hui

    je vis pendue aux infos…

    je t’embrasse

  6. Il pleut à verse, le vent souffle… Est-ce le ciel qui pleure les brodeurs de mots ? Après Andrée Chédid, François Nourissier. Sale temps pour la littérature…

    • Je ne sais pas si le ciel pleure… mais je sais que tous ces écrivains qui disparaissent manqueront.

      … ou deviendront éternels.

      Je t’embrasse. Passe une bonne soirée malgré tout.

  7. merci pour cette découverte, lorsque je pourrai enfin me déplacer, nous irons faire un tour en librairie pour moi et mon grand qui aime beaucoup lire…

    j’avoue ne connaître d’Andree Chedid que sa filiation avec M dont j’adôore les mélodies et Louis Chedid bien évidemment…

    Bonne journée Quichottine, bisous

    • Tes enfants ont peut-être lus des extraits dans leurs livres de classe…

      Merci, Solyzaan.

      Passe une belle soirée.

  8. Etrangement, je la connais moins en tant que romancière … Je le regrette, mais je vais commencer à combler ce manque. Peut-être en montant sur ce manège …

    Dans l’épigraphe de L’Enfant multiple, mon regard a accroché les  » rennes fragiles – celles de la liberté –  » : rênes, comme les guides, ou rennes, en allusion à un animal qui pourrait être celui d’un manège ? « celles » me ferait penser aux premières, mais … Une  » erreur  » volontaire ?

    Merci encore et toujours … 

    Bisous, chère Quichottine.

    • Oups !

      Heureusement que tu es là, Midolu.

      C’est une faute d’orthographe de ma part…

      Merci tout plein… c’est corrigé.

      Passe une excellente soirée.

  9. Coucou Quichottine, je viens d’en commander 4, à un prix dérisoire, je me rejouis de les recevoir

    Gros bisous, Flo

    • Le sixième jour 1,92€
    • L’enfant des manèges 3,05€
    • L’enfant multiple 1,92€
    • L’autre 1,92€
    • C’est vrai que ce sont des livres tout ce qu’il y a de plus abordables.

      Je parle du « sixième jour » demain. Il est déjà dans la bibliothèque, accessible par la page des livres lus…

  10. Merci pour ce partage et cette invitation à une nouvelle découverte de cette merveilleuse écrivain(e).

    Bises

  11. Je suis conquise Quichottine ! Je t’avais dit que j’avais envie de lire Andrée Chédid… J’ai noté ce titre car l’extrait que tu as recopié m’a emballée. J’ai même regretté de ne pas avoir la suite à lire. C’est à la fois drôle, tendre et terriblement touchant.

    Merci et gros bisous

  12. Tu as choisi une belle page Quichottine pour nous faire connaître Andrée Chedid. J’ai toujours trouvé beau ce métissage de cultures au Moyen-Orient ou au Magreb, les prenoms des enfants prennent des allures de liberté comme le Momo de la « Vie devant soi »  qui pourrait aussi bien être Mohamed, Moïse ou Maurice, on retrouve ce clin d’oeil chez Daniel Pennac.

    Je n’ai pas encore de petits enfants, mais ce partage de lectures et activités me rend enthousiate pour l’à venir.

    cordialement

    • Les noms sont importants pour moi…

      Merci pour ce partage, Pierre. J’ai aimé le parallèle que tu fais avec Momo… C’est tout à fait ça.

      Passe une douce soirée.

  13. salut

    l’Egypte un pays dont les habitants veinnent de se soulever

    Espérons qu’ils trouveront la liberté

    bonne soirée

  14. Je viens de me rappeler que j’ai vu un reportage video sur elle, je me demande si ce n’était pas chez-toi? Ça semble très intéressant ce livre, je vais le chercher pour mon petit-fils. Merci.

    • Si tu as suivi des liens, c’est possible.

      C’est mon livre préféré… Mais je ne peux te garantir qu’il l’aimera.

      Merci à toi.

  15. Ecrivain que je ne connais pas, et il est agréable de lire ces lignes et tes réflections – cela permet parfois de savoir quoi acheter pour la période des vacances, seule période maintenant où je peux m’installer dans un fauteuil avec un bon livre

    je te souhaite une douce soirée Bisous de La Manche Mamy ANNICK

    • Merci. J’espère que tu pourras faire ton choix. Demain et vendredi, d’autres titres d’elle.

      Passe une douce soirée. Bisous.

  16. Cela semble être une belle histoire , celle de cet enfant blessé par les guerres  .

    J’ai vu qu’il est en vente sur Amazone à un prix dérisoire; je suis bien capable de l’acheter tiens ! Bisous et bonne soirée

    • En profiter maintenant. Je pense qu’ensuite il risque d’être moins disponible chez Librio, au profit d’autres éditions plus chères.

      Merci, Fanfan… Bisous et bonne soirée à toi aussi.

    • Merci d’être revenu pour cette précision. Je crois que c’est un livre que je n’ai pas lu.

      Passe une belle journée.

  17. J’ai été heureuse de relire ce passage , c’est un livre que j’adore et qui m’émeut toujours autant .Merci Quichottine, bonne soirée, bisous

    • Je suis émue chaque fois… J’ai hâte que l’aînée de mes petites-filles soit assez grande pour que je le lui offre.

      L’an prochain, sans doute.

      Merci, Andrée. Passe une belle journée. Bisous.

  18. coucou Quichottine..

    J’ai decouvert Mme chedid il y a quelques mois….et j’ai de suite aimé..cette sensation de faire corps avec ce qu’elle exprime..une auteure de grand talent, que je vais continuer a decouvrir avec un infini plaisir..je vais vite me procurer le livre que tu nous recommandes.l’epigraphe est d’une puissante et emouvante beauté..

    j’ai dedié quelques images a cette belle poetesse,et j’ai vu dans ma petite lucarne que tu avais posté un billet aussi….:o) merci pour cet extrait que tu nous as offert ..ça donne envie bien sur de connaitre la suite..je crois que je vais aimer..:o) 

     je t’embrasse..bonne fin de soirée..

  19. Bonsoir Quichotte ! Jolie référence à Servantès ! je découvre votre bibliothèque par le biais de Martine . Nous n’oublierons pas cette grande plume qui fut Andrée Chédid !

    • Votre visite me touche beaucoup. Merci !

      Je souhaite de tout cœur que personne ne l’oublie.

      (Je peux pas cacher que je suis « fan » de Cervantès… Ce blog, à ses débuts, était consacré à son œuvre.)

    • Celui-ci est mon préféré… Mais je n’ai jamais été déçue par aucun des livres que j’ai lus d’elle.

      Si tu le lis, tu me diras ?

      Merci à toi.

    • C’est un livre magnifique… Si tu le lis, tu me diras ?

      Merci pour ton lien vers le poème d’Églantine. Bises à toi.

    • Il arrive tout bientôt… Mais je ne te l’ai posté qu’aujourd’hui, je suis navrée…

      Bisous tout plein pour toi.

  20. Ce fut aussi ce très beau récit qui me fit découvrir Andrée Chédid. Merci pour ce plaisir éprouvé à relire ce passage. Très bel après-midi, Quichotine. Anne

  21. Bonsoir Quichottine, je me suis agréablement bien promenée dans tes allées chez toi le temps s’engouffre au fil des pages ! on ne le voit pas passer!! Bel hommage, merci pour cette suggestion émouvante, très bonne soirée bizzz 

    • Merci, Lina… Ce n’est pas comme ça que je vais te convaincre de terminer un ou deux articles chez toi…

      Passe une belle fin de semaine. Bises à toi.

    • C’est mon préféré… mais tu peux peut-être le lire en l’empruntant à la bibliothèque…

      Bonne soirée à toi.

    • Quand tu passeras de l’envie d’avoir envie à l’envie tout court, tu me diras ?

      J’aimerais savoir ce que tu en penserais…

  22. l’espoir sur tes rayons de la bibliothèque, tant d’écrivains qui me sont encore inconnus !!! la pizza littéraire m’avait déjà impressionnée que je ‘en suis pas remise   merci pour tes billets Quichottine tu sais  tu me donnes toujours envie d’aller plus loin dans les découvertes !!! gros bizzzoux de par ici !

    • Merci.

      La pizza littéraire fut une merveilleuse idée. Je suis heureuse que tu aies pu la mener à bien.

      Gros bisous et bonne soirée à toi.

  23. il m’est aussi arrivé de racheter un livre que je croyais perdu, j’aime les avoir sur l’étagère, même si la zèremi m’oblige à lire depuis la bibale! … plus tard j’achète l’ouvrage lu, j’en reprends des bouts, je partage avec l’un ou l’autre dans la famille…

    yen a qui trouvent bizarre qu’on veuille avoir les bouquins sur l’étagère… comme on garde ses photos…

    que ta nuit soit douce

    • Je suis d’accord avec toi… Même en utilisant la bibliothèque, il y a des livres dont je ne peux pas me passer.

      Je me demande ce que je ferai lorsque je déménagerai…

      Douce journée à toi.

  24. Ah ma Quichotine, tu viens de me mettre l’eau à la bouche, en rentrant sur Ercé, je crois que je vais me replonger dans Andrée Chedid. Bises et bonne nuit

  25. bonjour quichottine, pour te répondre, et bien ici, cela se ferais par les escaliers, comme tu as déjà vu dans mes ballades, c’est pas les milliers d’escaliers qui rebute le chinois…lol

    passe un bon mercredi bises

    • Je suis d’accord, mais monter des escaliers quand on a le temps de le faire ou les monter quatre à quatre pour arriver à l’heure au boulot, ce n’est pas la même chose…

      Passe une belle journée. Bises.

  26. A conseiller et à lire soi-même …

    merci Quichottine

    bises

  27. Si ce livre n’existe plus dans les librairies  il y a des chances qu’il soit réédité, comme à chaque fois qu’un écrivain célèbre disparaît …

    C’est une manière de les rendre éternels (même si en coulisse les éditeurs font leurs choux-gras)

    • Il existe toujours, je pense. En tout cas, il est disponible partout sur la Toile.

      Je suis d’accord… les éditeurs en profitent, mais faut-il leur en vouloir pour autant ? Je ne crois pas.

    • C’est un livre merveilleux. Si tu as l’occasion de le lire, n’hésite pas.

      Passe une belle soirée, Jill. Bisous.

  28. Bonjour Quichottine. je croyais lire..;beaucoup, et être très eclectique dans mes coupd de foudre, mais je ne ressemble à rien vis à vis de toi ! Je peux relire un livre qui m’a plu plusieurs fois, et en ignorer d’autre sans même savoir pourquoi !

    L’enfant multiple à raison de vouloir garder son nom ! quelque soit les circonstances il peut en être fier ou pas du tout responble.

    Bisous ma douce et bonne journée

    • J’ai toujours lu, Nettoue, de tout. Je crois que tu as fait de même.

      Mais personne ne peut avoir tout lu, en conséquence, j’aime nos partages, parce que je découvre aussi beaucoup en vous lisant.

      Bisous et bonne soirée à toi. Merci pour ta présence.

  29. Quichottine, je t’assure que j’ai cru que c’était volontaire (de la part de l’écrivain Andrée Chédid), pour entretenir l’allusion ou un double sens !!! J’aurais même réfléchi au  » pourquoi du comment  » … 

    Bisous du soir.

    • J’ai eu un doute… et j’ai vérifié. C’est moi qui avait fait la faute… peut-être pour les raisons que tu invoquais, d’ailleurs.

      Merci tout plein de nouveau… Bisous doux pour toi.

  30. Je ne leur en veux pas, je constate c’est tout ..

  31. J’aime bien son épigraphe, liberté fragile , plus de 20 ans après c’est encore actuel 😉 et l’enfant multiple a qui on a volé son innocence à cause de guerre d’adultes n’est pas prés de disparaitre :’

    Bonne soirée Quichottine Bisous :*

  32. J’adore les phrases, les mots, la poésie, la couverture, le titre, le style… c’est une perle cette nouvelle ! Très bonne nuit à toi :)…

  33. tu vois je connais l’auteure ais pas ce livr mais cette époque et cette quête me fait à un autre livre, une belle hisotire d’enfant « le pays d’où on ne revient jamais « d’andré dhotel, je pense que tu dois le connaitre

    bises quichottine et bonne soirée j’arrête mes visites sur cet article

    bises et bonne nuit

    • Le livre de Dhôtel n’a pas tout à fait la même résonnance en moi, mais c’est vrai, c’est aussi une très belle histoire.

      Merci pour ce partage, Fransua.

      Bises et bonne journée à toi.

  34. bonsoir, ma chère Quichottine,
    ce passage est très beau et très émouvant
    bonne soirée
    bisous d’amitié
    jean-marie

  35. j’ai adoré cette histoire, du coup, je suis allée à la médiathèque et je l’ai empruntée à nouveau

    quelle belle écriture et quelle belle histoire

    bises

    • Je suis contente que tu aies aimé aussi… Je crois, après relecture pour l’occasion, que c’est mon roman préféré.

      Bises et bonne journée à toi. Merci.