Retour mouvementé (2)

Le huit juillet 2007, c’était aussi un dimanche, mais il y a plus de trois ans, il faisait gris comme aujourd’hui et je m’étais réfugiée dans la bibliothèque pour y reprendre ma lecture.

 

– Il y a trois ans, c’est vrai.

 

Messire ! Comme je suis heureuse de vous retrouver ce matin !

M’expliquerez-vous cette journée qui vous laissa si meurtri ?

 

Don Quichotte prit le temps de s’installer, de poser sa grande épée lentement, très lentement, sur le bureau de la bibliothécaire. Il avait l’air très fatigué.

 

Quichottine lui avança un fauteuil… sans succès.

 

Il s’assit pourtant, mais sur l’appui de la fenêtre.

 

Quichottine le regarda. Il se détachait, en contre-jour, une ombre sur le paysage environnant. Elle se demandait s’il s’envolerait ensuite, tel un oiseau, vers un ailleurs d’où elle serait à jamais exclue.

 

Il sourit.

 

– Vous voilà bien silencieuse, Damoiselle. Si j’étais un peu plus jeune, je pourrais vous interroger sur l’objet de vos pensées. Je ne le ferai pas. Je préfère espérer que vous songiez un peu à moi.

 

Elle rougit. Il la surprendrait toujours.

 

– Ainsi, il faut vous expliquer… Ah ! Ce premier retour…

 

Il sembla chercher un moment ses mots. Elle respecta son silence.

 

– Pouvais-je écouter sans rien faire les cris de cet enfant ?

 

 

Gustave Doré

Gustave Doré, 1863

(Illustration pour Don Quichotte, première partie, chapitre IV)

 

 

On le battait, c’est vrai… mais ne l’avait-il pas mérité ? Ne vous êtes-vous jamais demandé ce qu’il était advenu de lui après votre départ ?

 

– Je n’en ai pas eu le temps. Vous souvenez-vous des marchands ? Ils ne voulaient pas reconnaître que ma Dame était la plus belle de l’univers.

 

Comment l’auraient-ils pu ? Ils ne l’avaient jamais vue !

 

– Mais ils auraient dû me croire sur parole ! La parole d’un chevalier est ce qu’il a de plus sacré. Le mensonge n’est point permis en chevalerie…

 

Oh ! Messire Chevalier ! Comment vous dire, à mon tour ? Comment vous montrer ce que vous n’avez pas pu voir, ce que vous n’avez pas voulu comprendre alors ?

 

Ce n’est pas parce que les meilleures intentions du monde vous animent que votre action est la meilleure, ce n’est pas parce que vous dites la vérité que l’on va vous croire ou vous écouter…

 

– Pourtant…

 

Ce jour-là, malgré tout le respect que j’ai pour vous, je n’ai pu vous approuver.

 

– C’était comme si j’avais joué un rôle…

 

Oui, un rôle auquel vous n’étiez pas vraiment préparé. On vous jetait dans l’arène sans habit de lumière, sans cape et sans amis pour vous protéger. Vous n’aviez que votre cheval…

 

– Et Rossinante était tombé. Il m’avait livré aux marchands. C’était écrit.

 

Vous le saviez ? Alors, pourquoi n’avoir pas laissé ces gueux suivre leur chemin sans les défier ?

 

– Je devais montrer mon courage, ma valeur !

 

Vous l’avez fait. Et hardiment… Mais votre hardiesse aurait pu vous coûter la vie.

 

– Impossible !

 

Pourquoi ? Ils étaient si nombreux à vous rouer de coups !

 

– Vous avez raison, gente Dame… Mais nous n’étions qu’au début du roman et son héros ne pouvait pas déjà périr.

 

 

Autour d’eux, dans la bibliothèque, les visiteurs n’en crurent pas leurs yeux. Don Quichotte et sa filleule avaient éclaté de rire en même temps. Quel secret de lecture partageaient-ils ?

 

Les lecteurs du premier grand roman de l’histoire de la littérature auraient pu répondre… Ils ne le firent pas. C’était trop drôle.

 

Dans la salle haute d’un ancien château, une bibliothécaire très étrange racontait à sa façon une histoire dont elle seule connaissait la fin. Il fallait la laisser faire. Le temps des explications arriverait toujours trop tôt.

 

 

 

(Un clic sur l’image vous permettra de relire le chapitre original dans la bibliothèque.)

 

83 commentaires à propos de “Retour mouvementé (2)”

  1. AVIS : Quichottine n’a plus d’internet pendant quelques jours… le temps pour un technicien des télécoms de réparer un cable défectueux.

    Patience.

    • C’était une vraie bonne idée… merci à toi, mon Amielle, pour ce message que je n’ai pas pu apporter.

  2. Bon courage ! j’imagine comme tu dois être en peine dans internet.
    J’espère que tout va bien vite rentrer dans l’ordre.
    Gros bisous

    • Je suis habituée à me passer du Net dans certaines circonstances, mais là, c’était tellement inattendu que c’est vrai que c’était dur…

       

      Merci pour ta visite, Chriss.

  3. Allo Quichotine, un brave Chevalier des télécoms va t’aider pour la fin de l’histoire. Patience, ce n’est qu’un début.. Bon repos.. Bises

    • Il est venu, il a vaincu… plus vite que ce qui était annoncé.

      Tant mieux…

      Bises à toi et merci pour ton soutien.

  4. ils auraient du me croire… Ce n’est pas parce que ‘on dit la vérité que l’on doit vous écouter…. Je retrouve ce petit chemin de la sincérité qui est souvent folie dans ce monde et je ne  t’en aime que plus Chevalier de la vérité…

    Je vous regarde tous les deux et je m’invite sur la bibliothèque, lahaut où personne ne me voit. Il me faut voir. Moi je crois tout quand c’est sincère alors…

    Merci Damoiselle Quichottine.

    • Merci à toi, Liedich.

       

      Si la sincérité est folie, c’est une folie que je veux bien partager avec mon chevalier.

  5. Je suis d’accord : un chevalier ou même toute autre personne de qualité et on en trouve dans toutes les couches de la société et dans tous les pays, on doit la croire sur parole

    • Je crois qu’il est de plus en plus difficile de distinguer le vrai du faux…

      Ici, je voulais surtout que ceux qui sont sincères sachent que ce ne sera pas forcément un gage de réussite. La vérité ne suffit plus.

       

      Celui qui écoute ou qui lit doit s’interroger… sauf peut-être si celui qu’il lit ou écoute est un ami.

  6. Beaucoup pensent détenir la vérité, au nom d’un certain »savoir » ou d’une certaine gloire.

     

    Bon dimanche Quichottine, avec bises de nous deux.

    • Ce n’est pas non plus parce qu’ils croient la détenir qu’ils l’ont en réalité.

      J’aime bien ce que tu dis.

       

      Tu sais, le « savoir » est un puits sans fond. On parlait d’arbre de la science… mais il n’a pas fini de porter des fruits. On ne sait que très peu de choses, et des certitudes anciennes se trouve niées aujourd’hui… alors, le mieux est de continuer à douter.

       

      Dans l’absolu, bien sûr.

      Je crois que je n’ai pas envie de douter de tout. La confiance existe aussi. Sans elle, plus d’amour, plus d’amitié, plus même de relations possibles entre individus… ce serait dommage.

       

      Passe une belle journée, Patriarch. Bises à vous deux.

  7. J’ai aussi des démêlés avec l’ordi…Qu’aurait fait Don Quichotte ds ce cas? Bises  VITA

    • Je ne sais pas… J’espère que les tiens vont s’arranger.

      Les miens ne dépendaient pas de moi, alors, je suis contente de voir que le délai a été moins long que ce qu’on m’avait annoncé.

       

      Rire… je viens d’imaginer mon héros devant un ordi défaillant… Il l’aurait peut-être confié à Sancho ?

       

      Bises, Vita.

  8. Il faudra que je relise DonGuichotte. J’ai une version assez ancienne à portée de main. Bonne soirée et bisous

  9. Ma grand-mère, qui était une personne très polie, disait : « bonne et bête, il n’y a qu’une lettre qui change » ! Ici, je dirais que Monseigneur pêche par excès de zèle…

    • Certainement… il veut trop bien faire.

       

      J’aime bien ce que disais ta grand-mère… même si je trouve que c’est peut-être un jugement un peu dur pour mon chevalier.

  10. Merci d’être passée pendant mon absence. Bonne semaine. J’étais à Valencay et j’ai visité le château où sont exposées de nombreuses sculptures de don quichotte à l’intérieur du château et à l’extérieur. Je les ai prises en photos rien que pour toi. Dès que j’ai triées mes photos, je te les envoie. Si tu les as déjà dis le moi.

    Martine

    • Quelle coïncidence ! J’adore !

      Je ne suis jamais allée là-bas. Michka m’a envoyé trois photos, mais je serais heureuse d’avoir les tiennes aussi. Je suis sûre qu’elles seront différentes.

       

      Quel bonheur de voir que vous avez pensé à moi !

       

      Je t’embrasse, Martine. Passe une belle soirée.

  11. Difficile de tout croire de prime abord c’est à la longue qu’on apprend à connaitre. Bonne chance avec internet et à bientôt.

    • Je suis tout à fait d’accord avec toi. C’est difficile. Et, souvent, celui qui a dit la vérité est étonné de voir les réactions de ceux qui l’entourent.

       

      Pourtant, comment blâmer ceux qui doutent ?

       

      Merci, Solange. La réparation a été moins longue que je ne l’ai craint. Ouf !

    • Suis d’accord… Et, là, cette panne tombait vraiment très mal.

      Gros bisous à toi aussi, Flo. Merci pour ton soutien.

  12. Croire quelqu’un sur parole,  ce n’est pas toujours facile,il faut bien connaître la personne ; pauvre Don Quichotte ;  son auteur lui a mis beaucoup de tribulations sur son chemin!

    J’espère que la panne ne sera pas longue! Bon courage ; bisous

    • Il lui a fait faire beaucoup, dire beaucoup… et c’est pourquoi ce n’est pas facile de le suivre.

       

      Il a noyé des vérités toutes simples et des pensées tout à fait raisonnables au milieu d’aventures tellement incroyables que personne ne pouvait le prendre au sérieux.

       

      La panne a été réparée plus vite que prévu… j’espère que c’est acquis, mais je croise les doigts.

       

      Merci pour ton soutien et ta présence. Bisous.

  13. Joli et tonifiant ce rire des deux personnages … quant aux explications tu as raison, à laisser pour plus tard et garder le mytère

    Belle soirée Miss Quichotte

    • Ce sera beaucoup plus tard, car, comme vous, je vais découvrir au fur et à mesure…

       

      Belle soirée à toi, Colette.

  14. « Ce n’est pas parce que les meilleures intentions du monde vous animent que votre action est la meilleure, ce n’est pas parce que vous dites la vérité que l’on va vous croire ou vous écouter.. » J’emporte avec moi, le rire aussi… Deux moments forts. merci, Quichottine. Amitiés. Adamante

  15. et la bibliothécaire si étrange m’a entraînée avec elle avec ce Chevalier qui a raison, il ne ment pas et le roman est loin d’être terminé…

    🙂

    ravie de te revoir près des moulins.

     

    Je t’embrasse ma Quichott’

    • Le roman est très long et ses clefs ne sont données que beaucoup plus tard.

      Ravie que tu y sois aussi. Merci, Polly.

      Je t’embrasse fort.

  16. Bien longtemps que je n’étais pas passée dans ton univers par chère Quichottine à mon grand regret, un clic et me voilà repartie dans les rayons de ta bibliothèque comme si je ne l’avais jamais quittée.

    Bisous à toi, Syl

    • L’important, c’est de pouvoir passer quand tu n’es pas loin… Merci de le faire, Sylviane.

      Tes photos sont toujours aussi belles ! J’ai particulièrement aimé ta belle inconnue… J’espère que quelqu’un l’a identifiée.

       

      Bisous et bonne soirée à toi.

  17. Le chevalier s’attaquerait à internet maintenant, Quichottine l’aurait froissé? A bientôt donc.

    • Je ne crois pas que ce soit lui… mais qui sait si l’un des méchants enchanteurs qui le poursuivaient n’a pas dévié de sa route ?

      Merci pour ta présence, Bernard.

  18. Courage, Amielle ! Sans internet tu es contrainte au repos forcé  😉 Encore 1, 2 ou 3 jours ?

    J’aime que revienne le Quichotte, pas encore Don, mais cela ne saurait tarder. Tu t’amuses et je m’amuse beaucoup de ce dialogue. Ecrirais-tu un scénario ?

    Gros bisous, tout plein. Douce nuit.

    • Repos… mais j’ai de la chance, c’est réparé !

       

      … Oui, pour le scénario. Qui sait si l’un ou l’autre des réalisateurs maudits ne va pas me lire ?

       

      Gros bisous tout plein et douce soirée à toi, mon Amielle. Merci pour tout.

  19. Quel plaisir à lire et relire ces mots de connivence…

    Je t’embrasse Quichottine

  20. Quel plaisir à lire et relire ces mots de connivence…

    Je t’embrasse Quichottine

  21. Même si on  dit la vérité certains faits nous laissent souvent dans le doute

    Mais tout dépend de la personne que l’on a en face de nous, parfois on ne se pose aucune question, on y croit parfois il faut ……. des preuves

    J’espère que ton chevalier te dépannera rapidement

    Je te fais de gros bisous

    • J’ai été dépannée dans de meilleurs délais que ceux que l’on m’avait annoncés.

       

      Ouf !

       

      … et je suis d’accord avec toi, on ne peut pas non plus faire confiance à tout le monde.

      Très gros bisous pour toi.

  22. Sur Don Quichotte on a lu bien des choses , on a entendu des remarques de toutes sortes , il fait partie de notre culture, en somme,  et dois-je le dire, je n’en ai lu que des extraits, à ma grande honte, mais je suis contente qu’il soit ton ami, lui, le grand chevalier qui défend les faibles et les nobles causes !

    • Tu as tout à fait raison, on l’aime ou l’on se moque sans forcément le connaître autrement que par l’aura qu’il a dispersée autour de lui, depuis quatre siècles, et c’est beaucoup.

       

      C’est un géant de la littérature mondiale. Il ne faut pas avoir honte de n’en avoir lu que des extraits. Beaucoup de livres ne sont connus que comme ça, ou par des abrégés qu’on parcourt rapidement en classe.

       

      Je suis contente que tu viennes lire avec moi.

  23. Bonjour Quichottine,

    « Rossinante était tombé ». Mais oui, je ne le savais pas jusqu’à avoir lu vos ravissantes lignes: Cette monture de Don Quichotte est bien un cheval (et non pas une jument comme je le croyais). C’est un plaisir de vous lire avec les illustrations de Gustave Doré. Il  y a  quelques temps j’ai sauvé la vie d’une petite « Bible Illustrée » de 121 images par ce Maître de la gravure. Cet livret faisait partie d’une vieille bibliothèque jetée sur le pavé par des mains indignes, sans doute après la disparition de son malheureux propriétaire. Imprimée à Tel-Aviv en 1951 à une époque de grande restriction, j’ai feuilleté avec précaution et émotion ces pages fragiles.

     

    • Rossinante a un nom très féminin… alors, il n’y a pas de mal.

       

      Je suis émue en pensant au livre que vous avez sauvé. Soyez-en remercié.

       

      Que votre journée soit douce, Georges. Merci pour tout.

  24. J’imagine, et je souris avec toi et le Chevalier. peut-être pas de ce que cache le secret que vous partagez, mais de la représentation que je me fais de la scène : l’arrivée du laboureur (ah voilà Sancho !), la remise sur pied du chevalier en armure, et son cheminement, lui à dos d’âne, et Sancho veillant à ce qu’il ne soit pas  » froissé  » …

    Sinon, je ne suis pas moqueuse, dis-le bien à don Quichotte, et je respecte sa dignité sans l’offenser plus en lui remémorant cette aventure … 

    Bonne soirée, et des bisous pour toi Quichottine.

    • Rien, dans le roman, ne laisse présumer qu’il s’agit de Sancho.

      Mais ce n’est qu’un détail qui montre que le chevalier est sans doute apprécié dans son entourage. Le paysan fait tout pour qu’il n’ait pas à souffrir de ce retour sans gloire.

       

      Merci de jouer mon jeu dans ces rappels de mon début de lecture.

      Passe un bel après-midi.

  25.  J’ai voulu faire intervenir Sancho trop tôt …

    Je devrais pourtant savoir qu’il ne faut jamais presser un livre mais aller au rythme qu’il donne, comme en musique … 

    Bel après-midi-soleil, Quichottine.

    • Il n’y a pas de mal… et puis, tu vois, il n’a pas tardé à se montrer.

       

      Bel après-midi pour toi aussi, Midolu. Merci.

  26. Une relectrure : ça ne peut pas  faire de mal

  27. Merci pour cet extrait de Don quichotte….!!!! Bon courage et pourvu que le technicien ne se batte pas contre des moulins à vent. Bises ma Quichottine. A bientôt

    • Il a vaincu… en espérant que le géant qui m’empêchait de vous lire ne renaisse pas de ses cendres.

       

      Bises, Zaza. Merci.

  28. Nouvelle dans ton univers, je reviendrai me perdre avec plaisir.

  29. tout comme Liedich, cette petite phrase me poursuit toujours un peu et me donne le courage de tenir bon contre tout ce fatras de mensonge!

    bises quichottine, prête lui ton casque à ton technicien, il ira sans doute beaucoup plus vite

    • Il est allé plus vite qu’annoncé. Ouf !

      Je dois dire que la perspective de rester plusieurs jours, voire plusieurs mois, sans connexion était loin de me réjouir.

       

      … Le blog n’est pas indispensable, mais, aujourd’hui, le Net l’est.

       

      Merci pour ta présence et ton soutien.

  30. Merci pour cet extrait. Comme je l’ai dit, je vais le lire ce don Quichotte, car  je ne suis pas de taile à commenter…

    Bon courage pour ta connexion…

    • Pas de taille… je ne sais pas.

       

      Si tu veux commenter ma lecture et me dire que je me suis beaucoup éloignée de l’original avec les années… tu auras sans doute besoin de l’original.

       

      Sinon, je ne sais pas.

       

      Si tu te lances dans le roman de Cervantès, tu me diras ?

      N’essaie pas d’aller trop vite ou de ne pas sauter de pages… tu risquerais d’abandonner trop vite aussi.

  31. Kikou ma Quichottine…….petite surprise pour toi……surveille ta boite mail

     

    bisous

    • Merci, j’ai trouvé tes images dans ma boîte quand j’ai pu me connecter.

       

      Un énorme bisou pour toi, Michka.

  32. Un petit coucou rapide pour te remercier de ta visite pendant mon absence.
    Bon mardi ! Bisoux.

     


     

  33. Toujours en panne… vacances forcées alors… Je compatis car j’ai connu des moments de solitude internet…

    Patience dans l’azur, comme dirait quelqu’un… Et puis comme ça tu as le temps de composer…

    Bonne journée

    • Sourire… J’étais tellement stressée que je n’ai même pas vraiment profité de cette pause imposée.

       

      Tu imagines ? Les délais dont on me parlait allaient de trois jours à deux mois…

       

      Mais bon, tout est bien qui finit bien. 🙂

      Bonne soirée à toi.

  34. J’entends ce rire complice et c’est un joli cadeau !

    bon courage en attendant que le technicien répare ta ligne internet !

    Bises Quichottine

    Trinity

  35. Relire Don Quichotte de la Mancha ??? Encore eut-il fallu que je l’eusse déjà lu une fois au moins ….

  36. La bibliothécaire a toujours un temps d’avance sur ses lecteurs…Mais bien sur!! elle a lu le livre avant, elle!!!

    • Sourire… Juste un chapitre ou deux d’avance sur eux.

      (Je plaisante, mais te lire me fait du bien. Merci, Mahina.)