Écrivain au chômage

Demain, il y aura ici un article d’attente, l’un de ceux que je vous laisse pour que vous puissiez y déposer ce que vous voulez, ce que vous pouvez, sans distinction aucune, sans vous imposer des choses trop longues à lire ou des regrets de ne savoir y répondre comme vous le désireriez.

 

Je vais m’absenter de nouveau, quelque temps…  Je sais que je reviendrai, parce que les blogs m’attirent, que rien ne me sert de leçon.

 

Pourtant, aujourd’hui, je vais revenir sur les idées que l’on se fait sur notre monde virtuel.

 

Des amitiés de nouent… parfois.

 

Elles sont de plusieurs sortes. J’en ai déjà parlé, souvent.

 

Je vous ai encore plus souvent mis en garde. Je n’ai qu’une tête, deux mains, comme la plupart d’entre vous. Je ne suis pas une fée, contrairement à ce que je voudrais.

 

Lorsque je passe chez vous, que je m’y arrête, il m’arrive de vous écrire, d’essayer de traduire en mots ce que je ressens à vous lire, ou à admirer vos images. J’ai tendance à m’émouvoir devant ce qui vous attriste, à rire de ce qui vous égaie.

 

Chaque fois, dans la mesure du possible, j’essaie de vous montrer un petit coin de ciel bleu, celui que je regarde chaque fois que la vie, ma vie, est trop lourde pour moi.

 

Pourquoi ? Je n’en sais rien. Peut-être parce que c’est ainsi. Que c’est le « rôle » que je me suis donné dans la Bibliothèque, sans pour autant y jouer.

 

J’essaie de calmer les chagrins, d’apaiser les colères, parce que je sais qu’elles finissent toujours par des « dommages collatéraux »…

 

Ceux qui sont en colère voient rarement la main qu’on leur tend… ou ils la mordent en le regrettant ensuite. Mais il est trop tard pour celui qui a été mordu.

 

C’est vrai, tout cela, c’est du virtuel. La réalité est autre.

 

La réalité, ce sont des êtres qui crient et qui ne sont pas entendus. Ils voudraient qu’on les écoute, ils ont beau crier de plus en plus fort l’effet désiré ne se produit jamais.

 

Peut-être parce qu’ils ne savent pas qu’en criant trop fort ils perdent leur pouvoir de « passeur de mots ». Ils ne savent pas qu’en criant trop fort ils effraient ceux qui pourraient les écouter.

 

 

Je vous parle souvent des écrivains que j’aime bien. De ceux qui m’ont touchée d’une façon ou d’une autre.

Certains sont très connus, d’autres non. La littérature est un art ingrat.

 

Oui, je sais… On pourrait me dire que tous les arts sont ingrats. Ils sont soumis à des phénomènes de mode, de « courants ».

 

Ceux qui peignent, composent, se heurtent aussi à de nombreux problèmes et très peu arrivent à vivre un jour de ce qu’ils créent.

 

Un jour, ils abandonnent, ils baissent les bras. Ils se noient dans la masse et éteignent le soleil qui faisait briller leurs yeux.

 

Ils effacent leur rêve… C’est la pire des choses qui puisse leur arriver.

 

Il y a quelque temps, j’avais pensé écrire un article, pour vous envoyer chez Dominique. Je l’aurais intitulé « Écrivain au chômage« . Parce que c’est bien de cela dont il s’agit. Elle était déjà « Tout au bout ». Je vous aurais montré ses coups de gueule, sa colère, l’autodérision dont elle faisait preuve en soldant ses livres pour payer son loyer. Là, je lui avais écrit : « Ici, je reviendrai« .

 

J’étais passée de temps en temps lire ces cahiers des diables bleus si magnifiquement illustrés par Iloufou. Mais, c’est vrai, pas tous les jours, pas tout le temps, pas comme il l’aurait fallu. J’avais donc raté des moments importants.

 

J’ai raté ce qui a causé la décision de Dominique de ne plus tenir à jours ses cahiers.

 

Alors, même si c’est trop tard, et peut-être à cause de ce « trop », je vais vous parler d’une très belle histoire, la dernière que j’aie lue chez elle, la dernière que j’y aurais lue.

 

Elle s’appelle « Un grand papillon de nuit bleu« .

 

L’histoire commence ici, mais, le mieux pour la lire c’est de cliquer, dans le module « catégories », sur « Contes et récits de l’arbre aux histoires ».

 

Là, vous serez surpris, parce que le blog se lit ainsi de l’article le plus ancien au plus récent. Il faut donc, dans la pagination, cliquer sur « fin ». Vous arriverez à la page 41. Le conte y est déjà commencé. Cliquez sur la page 39 de cette catégorie. Juste après un épisode de « La citadelle engloutie », un conte inachevé, vous trouverez le premier épisode de cette histoire à lire. Je n’en dirai rien d’autre. C’est seulement si vous voulez, si vous avez envie de rencontrer autrement ceux dont on parle dans les journaux.

 

Et puis, ensuite, si vous aimez, dites-le-lui ou non, mais dites-le autour de vous. Un éditeur peut-être vous entendra.

 

Ce serait comme lui rapporter son allumeuse de soleil.

 

 

100410 Iloufou l-alumeuse-de-soleilImage d’Iloufou pour Dominique Le Boucher

 

78 commentaires à propos de “Écrivain au chômage”

  1. C’est un langage rude et puissant, on entend plus qu’on lit. C’est très fort.

    • J’ai toujours « entendu » Dominique, depuis la première « lecture » de Par la queue des diables… par elle, un jour, à la Fac.

      Elle raconte… et ses contes sont tellement enracinés dans le réel qui l’entoure qu’il faut parfois oublier les mots pour en retrouver la magie. Se laisser porter par la voix.

       

      Parfois, on reçoit de grandes claques, mais elles sont méritées.

       

      Merci, Galet.

  2. Bonne pause Quichottine. C’est bien de nous laisser de la lecture avant de partir et de promouvoir ainsi tes blogopotes écrivains.  Je suis allée chez Dominique.  J’ai lu le début …. Bisous

    • J’ignore ce qui plaira ou non… je sais seulement ce que l’on peut ressentir en lisant.

      Avec Dominique, je crois qu’il n’y a pas de milieu. On peut aimer ou détester ce qu’elle écrit. On ne peut pas rester indifférent.

       

      Je ne sais pas si c’est bien, je pense que c’est mon boulot de bibliothécaire.

      J’aimerais beaucoup qu’Eglantine publie un jour aussi… J’aime sentir le papier sous mes doigts.

      Passe une belle journée, Martine. Bisous.

  3. JU’aime bien ta façon d ela présenter , j’irai voir son blog ce soir…bone journée!

  4. L’article que vous avez écrit est touchant,
    alors je voulais vous faire une bise avant
    de m’en aller.

    Bon week-end à vous.

    • Merci.

       

      J’espère que vous ne partez pas trop longtemps.

      Je repasserai dès mon retour… Bonne fin de semaine à vous aussi.

  5. Tu sais Quichottine, il faut se faire une raison, je ne pense pas que le net puisse vraiment servir pour la promotion d’un livre et tant pour les livres que pour le reste, je pense qu’il est bien difficile de vendre.
    Il vaut mieux écrire pour son plaisir et si le livre se vend c’est tant mieux mais il ne faut pas se faire trop d’illusion tout de même.
    Bonne soirée
    Bises  

    • Toute activité que nous pouvons faire par plaisir est bénéfique… Alors, continuons ce partage.

      Bonne soirée à toi aussi.

  6. beau sens du partage chère Quichottine !

    merci encore pour ta visite qui m’a VRAIMENT fait plaisir !

  7. Je me sens touché par ton rticle, j’essairai de passer sur les liens que tu nous indiques. Mais il faut du temps pour lire, ce n’est pas toujours facile de trouver ce temps. On a tous une part de responsibilité mais comment tout conjurer  et tout conjuguer ?

    En tout cas, j’irai !

    Gros bisous

    • Il faut du temps, et c’est ce qui nous manque le plus, le plus souvent…

      Merci pour cette décision.

      Gros bisous à toi.

  8. Je suis allée sur le blog de Dominique, j’ai commencé la découverte, j’ai laissé un mot, j’y retournerai. Merci Quichottine d’être ce que tu es, que ce soit virtuel ou non tu es en sincérité et j’apprécie. Et puis, si je crée le monde par mon regard, alors il est des regards que je porte sur le monde qui me sont d’un grand réconfort. Bonne soirée. Adamante

  9. pas de probleme pour le coucher de soleil que tu veux , faut juste que je retrouve dans mes albums , l’original , je te previens dès que je l’ai se sera au cours de la semaine prochaine car demain et lundi je suis tres prit , bise quichottine

    • Ne te mets pas la pression pour le trouver… je m’absente une dizaine de jours. Ce sera pour après mon retour.

       

      Bises et grand merci, Mrcafe.

  10. Je vais allée lui rendre visite, c’est gentil de nous la faire connaître. Je te souhaite bonne vacance.

  11. J’ai lu le début, n’ai pas encore suivi tes liens. L’un des deux chiens réels dont j’ai la garde provisoire (qui dure) insiste du regard vers l’au-delà de la fenêtre.
    Je sais qu’il patiente mais que son besoin est réel lui aussi.
    De l’autre côté du carreau, tout à l’heure trois oiseaux magnifiques butinaient les bleuets sans les ployer malgré leur poids. Il faudra que je cherche leur nom.
    A bientôt Quichottine, tu vas utiliser j’en suis sûre ce temps hors clavier et nous revenir ensuite.
    Simplement merci d’être là. Je fais gaffe à ce que ma main ne soit pas mordue, car c’est aussi dramatique pour celui qui mord !
    Bises et belles journées de mai

    • Merci, Jeanne… j’ai adoré te lire.

      Tu as une telle présence !

      Merci pour tes mots… je sais que j’ai encore beaucoup à lire chez toi…

      Belle et douce soirée à toi.

  12. On se demande parfois pourquoi certains livres sont publiés  tellement ils sont nuls ; et de bons écrivains n’arrivent pas à sortir de l’anonymat; c’est assez révoltant .

    Je crois qu’il faut avoir de bonnes relations ou bien avoir la chance de tomber sur un éditeur intelligent ,pour réussir dans ce milieu!  Je n’ai pas le temps d’aller lire  les textes de Dominique, mais je note pour y aller dès que je peux.

    • Tu sais, je pense sincèrement qu’il faut donner leur chance à ceux qui ont tant à exprimer… mais je pense aussi que nul ne peut décider de ce que l’autre aimera ou non.

      Si tu trouves un jour le temps de lire chez elle, tu me diras ?

  13. J’avoue que je me suis laissé prendre à la lecture ensoleillée (mais pas que) de l’histoire d’Halil, magiquement illustrée. A lire

    Bonne soirée, bonne « retraite », à bientôt…

    Réponse: il s’agit de l’ombre de la libellule à travers la feuille… je certifie que l’ombre est made in France et non pas made in China  

    • Je suis contente que l’histoire de Dominique t’ait plu… merci pour tes mots. Je sais que ce n’est pas toujours facile de communiquer ses impressions après lecture.

      … et merci pour ta réponse. Je pensais bien que c’était du made in France…

  14. c’est dur de vivre de son art, j’en connais quelque chose faut pas baisser les bras, on est plein dans ce cas même des grands comme Modigliani;

    je sens de la tristesse chez toi à demi mot

    c’est vrai que tu fais tout ça, tu l’as fait aussi chez moi

    je te serre fort petite quichottine, laisse faire les vilains

    • J’étais triste, c’est vrai… très.

      Mon ailleurs m’a fait du bien. L’amitié est un trésor à protéger.

      Merci, Saadou. Je t’embrasse fort aussi.

  15. J’ai été très intêressée par ton article et je reviens de chez celle dont tu parles – j’ai d’ailleurs mis dans mes favoris internet , le temps de mieux découvrir – même si j’ai tendance à privilégier un autre style d’écriture , il n’en reste pas moins que j’ai trouvé chez elle un climat bien retranscrit de banlieue – je lui souhaite de s’accrocher et pendant qu’elle sera obligée de bosser alimentaire , rien ne lui interdira de  » penser son oeuvre à venir  »  tout cela demande beaucoup de courage ! Elle est encore assez jeune pour y parvenir inch’Allah ! Quant à toi La Douce je n’ai jamais vu en ce qui te concerne , autre chose qu’une personne ayant su garder l’esprit d’adolescence tout en étant une Mère dans toute la grandeur de cette qualité – ton blog est ton miroir et renvoie des reflets délicats 

    • Dominique doit te ressembler un peu… Mais j’espère que tu me diras ce que tu en auras pensé.

       

      Merci pour la douceur de tes pensées à mon égard. Je t’embrasse fort.

  16. C’est vrai Quichottine, que tu as toujours les mots, les mots qu’il faut

    et ils sont tellement important les mots, surtout ceux réconfortant , apaisant

    mais tu sais les dire et les écrire,

    Oups pas facile de se faire une place quand on n’est pas connu, et pourtant certains ont beaucoup de talent, pourquoi ne pas donner sa chance à tout le monde

     

    Bisous

    • Pourquoi ne pas donner sa chance à tous ? Je ne sais pas.

      Certains te diront que tous ne la méritent pas.

      Mais selon quels critères ?

       

      Le monde de l’édition n’est pas si facile à comprendre.

       

      Merci d’être là, Corinne. Bisous.

  17. j’ai envoyé un mail à Fanfan pour la prévenir, elle a écrit chez bigornette aujourd’hui était-ce un billet programmé ? j’attends demain voir si elle répond !! peut-être un bug d’OB ! bonne nuit…..  Néon flapi et tricotine aussi !!! bizzzoux je te tiens au courant 

    • Tu avais raison… Bug obéien, mais j’ai eu très peur.

       

      Merci, Pascale. Bisous et bonne fin de semaine.

  18. Chère Quichottine, je suis très émue en lisant ton article… Je vais passer chez Dominique ce soir, tranquillement. Bon repos et à bientôt. Bises

  19. merci pour ce magnifique Billet Quichottine être partout à la fois est impossible , mais faire le lien ouvrir les fenêtres vers les autres ça fait un peu de soleil pour ceux qui sont dans l’ombre !! tu sais allumer les soleils ! bizzoux

    ps : Fanfan a eu un bug d’OB … ça marche !!

    • J’aime bien ce que tu dis… on peut toujours essayer d’être passeur de mots, d’ouvrir les fenêtres…

       

      Après, libre à chacun de rester ou pas.

       

      Merci d’être venue me confirmer que tout allait bien. J’avoue avoir eu très peur…

  20.  
    Un jour, ils abandonnent, ils baissent les bras. Ils se noient dans la masse et éteignent le soleil qui faisait briller leurs yeux

    c'est terrible ce que tu écris, quichottine et si triste
    mais peut être peut on créer sans attendre de l'autre
    j'irai lui rendre visite ...
    • Je crois qu’un jour on peut se lasser de ne pas partager.

       

      Merci d’être passée, Isabelle.

       

      Édit : je recopie ici ton commentaire qui a été en partie escamoté.

      « Un jour, ils abandonnent, ils baissent les bras. Ils se noient dans la masse et éteignent le soleil qui faisait briller leurs yeux

      c’est terrible ce que tu écris, quichottine et si triste
      mais peut être peut on créer sans attendre de l’autre
      j’irai lui rendre visite …
       »

      Merci, Isabelle.

  21. je te fais confiance et je vais voir,

    j’ai beaucoup aimé tes mots, lire, s’émouvoir avec, dans tous les sens, et donner le bout de ciel bleu qu’on a, comme un doudou, celui qu’on prête parce qu’on sait qu’il fait du bien….:))

     

    doux bisous et toute belle journée de ciel bleu à toi (au moins à l’intérieur)

    • Dominque a une écriture particulière. J’ignore si tu as pu lui rendre visite… Mais merci d’avoir passé du temps sur mes pages.

      Bonne nuit. Bisous.

  22. Pas facile de sortir de l’annonymat, pour un écrivain, comme pour tous les artistes … Je vais voir ce qu’il en est.

    Bon week end ! Bisoux

     

    • Je vais sans doute me faire haïr, mais je pense qu’un écrivain de banlieue a encore moins de chance qu’un écrivain du quartier latin à Paris.

       

      Bon weekend à toi aussi, Dom. Je t’embrasse.

  23. Pas facile de sortir de l’annonymat, pour un écrivain, comme pour tous les artistes … Je vais voir ce qu’il en est.

    Bon week end ! Bisoux

     

  24. encore en voyage…c’estfouça…toujours barrée la bibliothécaire qui fait pas la poussière et qui se cache derrière l’étagère…blagues za part…pas plus tard que hier soir j’ai vécu ce que tu décris…mais je ne me suis pas laissé mordre la main tendue. il n’y a pas pire sourd que celui qui n’écoute pas ce qu’on lui dit…et c’est tellement coincé qu’il n’y a rien qui passe…donc tu laisses tomber et tu le laisses tomber, et il passera le reste de ses jours à se plaindre que tout le monde le laisse tomber…mais avec des gens comme ça il n’y a pas d’autres solutions que de leur imposer un gros choc émotionnel et encore…je ne suis pas sûr que cela les fasse redescendre sur terre

    • Ben oui… qu’est-ce que tu veux ? C’est aussi pourquoi la vie est importante.

      Il faut lui redonner sa place.

       

      Ne t’en fais pas. Je mets toujours des gants.

  25. Tu sais, Quichottine, l’éditeur qui traîne sur les blogs et qui s’intéresse à unmanuscrit, je crains bien que ce ne soit qu’une légende. C’est compliqué d’être édité(e) c’est encore plus complqué de vendre ses livres. Sans médias, point de salut. On végète, on ne peut pas vivre de sa plume. Alors que faire ? Ecire ou abandonner?  Ce sont les seules solutions qui nous sont données,. Pour ma part, je pense qu’il faut continuer à créer, coûte que coûte.

    • Sait-on jamais ? Il peut y avoir des mécènes, ou seulement des personnes à qui les écrits de Dominique plairont assez pour qu’elles lui achètent un ou deux de ses livres…

       

      Ce n’est pas facile de voir quelqu’un s’enfoncer ainsi sans réagir.

      Créer sans partager, est-ce encore créer ?

      Toi, tu partages… sur ton blog, dans tes livres. J’ignore combien tu as de lecteurs, ce qui compte pour moi, c’est d’avoir pu lire l’un de tes livres, d’en avoir parlé. Je crois qu’il faut toujours dire ce qui nous plaît.

       

      Dominique dit qu’elle ne cherche pas la célébrité, mais le partage.

      C’est le plus difficile quand on pense que les échanges du monde virtuel ne comptent pas.

      T’aurais-je rencontrée sans le blog ? T’aurais-je lue sans nos échanges ? Je ne crois pas.
      Pourtant, je sais que ce que j’ai trouvé dans La Cantine littéraire, je ne l’ai pas trouvé ailleurs. Cette lecture m’aurait manquée.

       

      Passe une belle journée, Liza. Merci de t’être arrêtée là aujourd’hui.

  26. C’est tout toi la fin de cet article!! Tu es une « passeuse de mots »…pas de rêves, mais de mots, écrits par d’autres, que tu as aimés, que tu veux propager, que tu souhaiterais faire aimer…

    Les cahiers des diables bleus…je les ai commencé…non fini..pas parce que ce n’est pas interessant!! parce que j’ai du mal à lire toute une histoire sur un ordinateur, je me sens plus à l’aise avec un livre dans les mains, que je touche, ferme, ouvre et referme à volonté… Je retournerai voir les diables bleus un jour où le virtuel me tendra de nouveau les bras…

     

    Je te souheite de belles journées à venir…

    Bisous

    • On ne sait pas toujours que les cahiers sont publiés, qu’on peut se les procurer en format papier.

      Mais je sais aussi que l’on ne peut pas non plus acheter tout ce qui se publie, qu’il faut faire des choix.

      Tu lis déjà beaucoup de ce que je propose et je t’en remercie pour ceux qui ont ainsi gagné une lectrice de tout premier choix.

      Tu commentes les images chez Louis, je crois que je ne peux que t’en remercier aussi. N’importe quel artiste a besoin, je crois, de ces mots qui disent ce que l’on ressent, et je sais que les tiens sont toujours sincères.

      Passe une belle semaine, Mahina. J’espère qu’il fera beau.
      Bisous.

       

  27. Coucou Quichottine, c’est une très belle image pour réconforter ton amie.

    Je ne voudrais pas être trop pessimiste mais notre société moderne fabrique de l’exclusion en permanence et il est très difficile de trouver une (sa) voie.

    La réalisation de soi en empruntant un chemin de traverse n’est donc pas le choix de vie le plus facile.

    Je t’embrasse,

    • Elle lui appartient… Son auteur me l’avait prêtée à un moment où j’en avais besoin.

      Je suis d’accord avec toi, l’exclusion est de plus en plus importante, elle frappe partout.

      C’est dommage… Elle engendre des blessures qui conduisent à la haine.

      Merci pour ta présence, Muad.
      Bises amicales du matin.

  28. Je suis allée faire un tour chez Dominique. Elle a vraiment un style très « brut de décoffrage », si je puis dire ça…  Ça plaît ou ça ne plaît pas….

    Il faudrait approfondir pour juger car elle parle , haut et fort. Mais peut-être que je me trompe car j’ai lu très vite et sur l’ordi je n’aime pas trop lire de longueurs. Surtout avec ce genre d’écrits.

    Mais elle est très courageuse de persévérer et j’ai lu aussi sa colère.

    Pas facile d’être écrivain. Trouver sa place et surtout un éditeur.

    Je lui souhaite de pouvoir enfin se faire connaître…

    • Comme je l’ai dit en réponse un peu plus haut, je n’imagine pas qu’elle puisse laisser indifférent… mais je conçois tout à fait qu’on puisse détester ce qu’elle écrit. C’est un style très particulier.

      J’ignore ce qu’elle fera, mais je comprends sa colère.

       

      Rien n’est facile aujourd’hui, je le sais. J’espère aussi qu’elle trouvera l’éditeur qui pourra vraiment la faire connaître, ne serait-ce que pour qu’elle retrouve la voix de ces souvenirs qui m’avaient charmée.

       

      Dire l’amour d’un paradis perdu que l’on retrouve dans une rame de métro, c’est quelque chose que seule elle pouvait faire. Elle l’a fait. C’est beau.

       

      Merci, Marie, d’être allée lire. Douce journée à toi.

  29. Tu as raison de dire que le blog et le réseau qui en découle nous permet de vendre quelques livres mais pas assez pour en vivre, loin de là. Ceci étant c’est déjà bien, mais je ne pense pas que ça aille plus loin.

    Ce qui n’a pas de prix ce sont les rencontres que l’on y  fait, ça oui.

  30. j’avoue ne pas avoir le temps de suite d’aller voir dominique mais j’ai aimé ton article tout en sensibilité sur la sphère blogesque et ces avantages et inconvénients ..

    mais il est vrai qu’il est difficile de chercher à vendre quoi que ce soit sur  un blog ..tout au plus mettre un lien je pense vers un site personnel de vente .. ?

    et surtout il est difficile d’être artiste et de vivre de son art .. je vois bien ma maman qui peint et fait beaucoup d’expositions : il est rare qu’elle vende et quand c’est le cas cela ne suffirait pas à en vivre c’est certain !

    à moins d’être un artiste vraiment connu.. difficile combat … quand ce n’est pas une fois que l’on est malheureusement décédé !! et alors ce sont les enfants qui pourront tirer profit des oeuvres qui ont donné tant de désillusion à leur créateur , qui , le pauvre, n’en saura jamais rien !

    enfin il y aurait beaucoup à dire ! le mieux étant que ceci reste un plaisir, un loisir, et, si cela peut devenir plus, tant mieux !mais je pense qu’il ne faut pas se raccrocher qu’à cela…. difficile car l’art..surtout par les temps qui courent, avec les difficultés financières de beaucoup , passe malheureusement souvent, loin derrière les priorités !! et c’est triste mais c’est la dure réalité !!

    bises et bonne journée 😉

    • Il faut du temps, c’est vrai.

      Merci pour ce partage, Cricket. Tu énonces des vérités dont chacun devrait se persuader.

       

      Bises et bonne journée à toi aussi… ce ne sera pas la même.

  31. J’ai noté cet article dans mes tablettes, dès que je le pourrai j’irai lire cette histoire !!!

    Pas un pensum car j’aime bien ce qu’elle écrit 🙂

    Bisous tout doux du soir ma Quich’ 🙂

    • Sourire… je sais que tu  le feras. Merci, ma Clo. Me diras-tu ce que tu en auras pensé, ensuite ?

      Ici ou ailleurs… juste pour que je sache.

       

      Bisous tout doux pour toi aussi.

  32. J’ai noté cet article dans mes tablettes, dès que je le pourrai j’irai lire cette histoire !!!

    Pas un pensum car j’aime bien ce qu’elle écrit 🙂

    Bisous tout doux du soir ma Quich’ 🙂

  33. Son écriture est pleine de couleurs, de bruits et de cris. Tout en mouvement, aussi. Merci pour cette découverte, Quichottine, j’en suis encore toute retournée.

    En ce qu concerne la « dure vie d’artiste », tu as malheureusement raison… je sais aussi de quoi je parle. Et en ce moment, en particulier, tout le monde tremble, attend… je ne sais quoi. On dirait que les gens sont pétrifiés, ils ne s’intéressent plus (beaucoup) aux autres, et n’osent généralement plus non plus sortir un sou de leur poche pour se faire plaisir – ce qui nous est plutôt préjudiciable, il faut bien le dire… Vivement un peu plus de légèreté !… 🙁

    Gros bisous, et bonne semaine !

  34. en voilà un bel article que je partage dans ta vision de l’art et malheureusement c’est dur d’en vivre et je ne sais pas si j’y arriverai un jour mais je n’ai jamais baisser les bras (je me dis que ma petite maison ne sera plus assez grande alors j’aimerai vendre des toiles ou des collages car c’est la seule manière de continuer mais tu as raison i y a du monde dans ce domaine et pourtant quel soleil c’est comme tu le dis si bien !

  35. C’est si gentil à toi, Quichottine, de tenter de promouvoir un écrivain…

    Je reviens de chez Dominique. Il me semble que certains grands prix littéraires sont littéralement…à jeter;

    Mais le net fourmille de talents… Et le rapport à l’écriture n’est pas le même que le tête-à-tête avec une feuille blanche…

    Ici on peut rajouter sons et musiqies, se faire encourager… Mais de là à publier…

    J’imagine qu’il faut savoir se vendre, non?

    Je t’embrasse très fort,

    • Je crois que le blog et l’édition papier ne sont pas du tout similaire. Les écrits non plus.

      Ils n’ont pas forcément le même lectorat.

       

      Dominique a beaucoup écrit. Elle a la chance d’avoir un merveilleux illustrateur pour ses contes et poèmes. Il me semble qu’il ne manque que le coup de pouce du destin.

       

      Savoir se vendre… Tu me fais penser à quelqu’un… Quelqu’un d’assez déçu par le système et qui pense qu’un écrivain doit se prostituer pour réussir à se faire publier.

       

      Triste constat.

       

      Merci pour tes mots, Hélène. Je t’embrasse très fort.

  36. L’Afrique ….. Dominique le Boucher a raison : l’Afrique n’est pas UNE; elle est multiple; il y a celle que l’on rencontre rapidement, misérable et désespérée, et que l’on colporte à notre retour, et qui fait tellement souffrir les Africains – Il y a celle que les Africains voudraient nous vendre, insouciante, poète, accueillante, et qui nous abuse parfois … – Et puis, il y a celle qui nous saute aux yeux et à la gorge à l’occasion de faits divers brutaux, voire macabres, avec ses traditions obscurantistes qui perdurent (l’excision est de ceux-là). Et puis il y a toutes les Afriques dans la complexité incroyable du continent, et des femmes et des hommes tour à tour attachants et repoussants, Hommes terriblement humains en somme, qui nous ressemblent comme des millions de gouttes d’eau salée, parfois de larmes. Ils ne sont pas plus mauvais que nous; ni meilleurs non plus ! Ils vivent dans des environnements auxquels nous ne sommes pas adaptés; et parfois on a l’impression que eux non plus ….!!

    Il faut aimer les Hommes, malgré tout …


    • Là, je suis tout à fait d’accord avec toi…

       

      Même si je sais que la misère peut y être grande, il y a leur dignité, ce qu’ils veulent montrer, ce que les écrivains et les poètes veulent faire passer d’espoir et de confiance en l’avenir.

       

      Que dirions-nous si ceux qui nous visitent ne montraient chez eux que les toiles de tentes sur les quais, les abris de carton sur les grandes avenues, les mendiants dans nos rues ?

       

      Pourtant, nous savons bien que beaucoup vivent en dessous de ce que l’on appelle pudiquement « le seuil de pauvreté », se nourrissent grâce aux minimas sociaux, et que ceux qui peuvent se permettre de fréquenter les palais et les magasins de haute couture ne sont pas si nombreux…

       

      Je suis certaine qu’il ne faut pas désespérer…