Nuages

 

 

 

C’est si facile parfois de se laisser envahir.

 

Le chagrin est comme la fumée… supportable tant qu’il ne s’agit que de volutes bleutées dont on suit la progression au bout d’une cigarette.

 

Mais si l’on se laisse envahir, il étouffe peu à peu.

 

Le chagrin est comme un cancer qui ronge, sournoisement. Quand il est visible, il est trop tard pour opérer.

 

24 commentaires à propos de “Nuages”

  1. Tu sais mon amie, je suis là. Le chagrin je connais et si je peux te dire que je comprends, c’est qu’aujourd’hui il est moins violent.

    Prends soin de toi, regarde ce matin le soleil se lève, promesse de dimanche ensoleillé…

    Oui, je sais ce ne sont que des mots mais ils sont sincères et j’aimerais tellement qu’ils t’aident.

    je t’embrasse très fort Quichottine, je pense à toi.

    Dame Sophie te prend la main.

    • Certains mots, certains gestes, sont importants pour moi.

      Merci pour les tiens.

       

      Je t’embrasse très fort.

  2. Je crois (au moins en ce qui me concerne) que le chagrin, arriver à en parler est la première étape pour le surmonter…

    Mais, le chagrin, c’est vrai, est bien comme les nuages chassés par un coup de vent ou un rayon de soleil… Il peut s’estomper sous l’effet de mots tendres et d’un sourire…

    Mais le chagrin revient, et ce qui compte c’est de ne pas se laisser submerger… 

    Il faut savoir tendre la main…

    Il faut regarder et accepter les mains qui se tendent en retour…

    • Une première étape qu’il n’est jamais facile de franchir…

      Je le fais ici, sans doute ai-je tort, parce que j’inquiète mes amis.

      Pourtant, je sais que lorsque les mots sont écrits, ils font un peu moins mal.

      Les pensées de mes amis, leurs mots, leurs sourires, sont importants.

      Merci pour les tiens, Yvon.

    • Sourire… J’aime bien aussi quand tu donnes des ordres.

      Mais hier je n’aurais pas pu t’obéir. J’étais un peu coincée ici, tu vois…

      Merci d’avoir été là.

  3. Une belle image et si forte car elle nous est proche…

    Puisses-tu ne jamais connaitre que de petits nuages blancs

  4. Ce sont les chagrins récurrents, comme les nuages que tu montres, ils vont et viennent et cela depuis si longtemps, figés en nous comme ce cancer dont tu parles, et parfois ils s’installent justement ainsi.

    Et puis ils s’égarent un temps on ne sait où, et on apprend à les oublier.

    Peu à peu.

     

    Je t’embrasse très fort ma Quichott »

    • Apprendre à les oublier… ou peut-être arriver à les apprivoiser.

       

      Merci pour ta présence, Polly. Je t’embrasse très fort.

  5. Le chagrin est entretenu par toutes ces dates incontournables enfouies en nous.

    Toutes ces dates qu’on aurait souhaité ne jamais vivre, et qui sont là comme autant de fractures douloureuses qui ne demandent qu’à ressurgir …

    Et ça ne passe pas.

    Et ça ne passera jamais.

    Malheureusement.

    Et personne ne peut atténuer un tel chagrin.

    Mais l’oraliser ou l’écrire permet de mieux supporter la douleur.

    Etant ta grande sœur, je vais te prendre sur mes genoux, te bercer comme un bébé, et …… NON je chanterai pas, tu te sauverais en hurlant !!!!!

    Gros bisous ma belle et sèche tes larmes

    • Trouver les mots qui rassurent, les mots qui feront que ce chagrin sera supportable.

       

      Merci pour ton affectueuse présence, Clo.

      Pas grave pour le chant… tu sais, juste un murmure, ça fait du bien aussi.

       

      Je t’embrasse très fort.

  6. Nuage …

    Il peut être de cendres, venant d’Islande ou d’ailleurs, de pluies violentes, et aussi d’ondées bienfaisantes, nécessaires …

    Quichottine, j’espère que tu peux partager tes nuages, leur poids réparti sur des épaules amies en sera peut-être allégé. Et, comme tu l’écris, essayer de les  » apprivoiser  » … Je ne sais pas si c’est possible.

    Je t’offre une épaule, une main, et une brassée de bisous …

    • Il y a des nuages que l’on peut partager, d’autres non…

      Mais votre présence est importante pour moi.

       

      Merci pour tout ces mots offerts, pour cette brassée de bisous qui illumine ma journée.

      Je t’embrasse très fort.

  7. Le sourire est parfois un bon remède

    Douces pensées Quichottine

  8. Je ne pourrai que répéter les mots des autres… « Si facile » dis-tu… le chagrin n’est pas une facilité mais il est tout simplement humain. J’entends bien les « aller, ça va passer…. »

     

    • Il est humain… c’est seulement très dur d’y résister.

       

      Je les entends aussi… même si c’est moi aujourd’hui qui me le dis.
      Merci d’être là.

  9. Ah, ma Quichottine…

    Il est des chagrins qu’on ne peut oublier, car certains ne sont pas seulement passés, mais encore présent, et à venir…

    Comment ne pas se laisser envahir?

    En riant, peut-être… Une douleur peut atténuer la douleur, pour un instant…Pas facile à pratiquer? Avec un peu d’entraînement, et aussi, oui, en ayant des amis sincères, et à voir ce qu’il y a de beau, de bon, autour de nous… Un tas de petites recettes, de toutes petites… Un rosier, un coucher de soleil, un sourire inattendu…La vie est dure, mais c’est la vie, et elle nous apporte parfois du bonheur…

    Ce bonheur, Quichottine, même si on n’est pas toujours prêt à le recueillir, il existe…

    Je t’embrasse fort,

    • J’ai mis du temps à te répondre. J’espère que tu ne m’en voudras pas.

      Le temps, tout ce et ceux qui nous entourent peuvent agir et la rendre supportable.

      Mais elle est toujours là. Il faut faire « avec ».

      Je crois que c’est normal… Humain.

      Passe une belle journée, Hélène. Je t’embrasse fort aussi.

  10. Exuse-moi si je me suis mal exprimée, Quichottine Chère. La douleur est, et restera toujours… Et certaines sont les pires…

    Mais parfois, de pouvoir rire avec des amis, de partager, en partie, l’indiscible avec eux, apprécier les choses belles que la vie nous offre, cela peut aider à continuer…

    Mais je m’arrête: qui suis-je pour parler de certains drames?

    Juste te dire que, modestement, je serai là…

    Je t’embrasse très fort;

     

    • Ne t’en fais pas, tu n’as rien à te faire pardonner.

       

      Par contre, je suis vraiment navrée… de constater que j’ai mis plus d’un mois à te répondre.

      Je t’embrasse très fort… très, très fort.

  11. Bien sûr que si, amie, bien sûr que si, j’ai à me faire pardonner…

    J’ai fait quasiment la même chose que la femme d’un ami, s’exclamant, à ma soeur qu’il a fallu porter pour monter un escalier: « Allons allons, est-ce que je me laisse aller, moi, quand je suis fatiguée? »

    …GRRRRR!

    Je te dois un gage, Quichottine chère: je te l’enverrai, foie de gascogne!

    Et ne t’excuse pas, à ton tour… Je viens d’allumer mon PC, et j’ai entendu le fameux « tic » de l’arrivée de ta réponse! Je ne sais pas, moi, mais c’était juste au moment où… (J’ai honte!), j’en avais besoin.

    Je pense beaucoup à toi, tu sais,

    Hélène.

    • Je pense à toi aussi, même lorsque mes réponses se font attendre.

       

      Prends soin de toi ma douce amie.

      Je t’embrasse très fort.