Ce soir…

Ce soir, il fera encore très froid, de plus en plus froid.

Je ne vais pas vous raconter de bêtises, ni vous dire que tout est normal ici.

Tout est, comme toujours, avec des gens qui auront froid parce qu’ils sont dans la rue malgré toutes les promesses, toutes les bonnes volontés.

« IL » avait promis, mais que valent les promesses électorales ?

« Je veux, si je suis élu président de la république, que d’ici à deux ans, plus personne ne soit obligé de dormir sur le trottoir et d’y mourir de froid. Parce que le droit à l’hébergement, je vais vous le dire, c’est une obligation humaine. Mes chers amis, comprenez-le bien : si on n’est plus choqués quand quelqu’un n’a pas de toit lorsqu’il fait froid et qu’il est obligé de dormir dehors, c’est tout l’équilibre de la société où vous voulez que vos enfants vivent en paix qui s’en trouvera remis en cause.« 

Nicolas Sarkozy, 18 décembre 2006

Moi, je vais ouvrir les archives de la Bibliothèque et en ressortir un texte écrit en pensant à eux… et puis, vous donner en lien cette grande chaîne qui va courir de blog en blog à partir de celui de Renard.

La nuit est tombée, froide et humide.
Un réverbère diffuse un halo de lumière factice.
Tout près, une plaque d’égout.
Il en remonte des relents d’eaux stagnantes, de rats crevés.

Adossée au mur, près de la porte, ils sont deux.
La grande sœur et son petit-frère, un bébé, dans les bras.
Il lui apporte la chaleur dont elle avait besoin.

Pourtant, elle voudrait davantage, elle voudrait qu’il parle, qu’il lui dise de ne pas s’inquiéter, que tout va bien. Elle voudrait qu’il le lui dise par un gazouillis d’enfant heureux.

Il ne dit rien. Il la regarde sans sourire, les yeux emplis de la crainte qu’elle y met.

Un chat est passé, dans une indifférence superbe. Il sait bien qu’elle ne bougera pas.
Un autre l’interpelle en langue-chat :

     – « Que fais-tu là ? Tu ne vois pas que ce bébé est mort de froid ? »

Elle n’entend plus rien, ne voit plus rien, se fond peu à peu dans la muraille, se raidit pour ne pas tomber de fatigue.

Elle attend depuis des heures déjà.

Personne ne reviendra.

Quichottine, « Dans la rue…« 
4 octobre 2008

Juste des mots… Pendant que nous nous étourdissons en rêvant aux lumières de la plus belle avenue du monde.

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Notre Président pourrait habiter à deux pas de là, dans le Palais qu’il quitte chaque soir pour rejoindre sa résidence privée… L’ex-candidat a oublié ses promesses.

Mais, eux, les sans-abris ?

Où seront-ils à Noël ?

132 commentaires à propos de “Ce soir…”

  1. Ben… c’est très touchant tout cela! Ne pas dormir dehors, ne plus dormir dehors pendant que des « salauds » comme moi… qui ont dormi au chaud mais se sont « fatiguées » à élever toute seule leur chère enfant – dans l’indifférence générale – n’ont pas eu envie de priver la chère enfant du petit pain au chocolat et de donner à la place des sous… à Nicolas S. ce qui lui permettrait d’aider les ceux qui dorment dans le froid! Difficile problème, très difficile problème à résoudre : Les moins pauvres qui aident les plus pauvres…
    Gigri l’Ignoble

    • Non, tel n’était pas mon propos.

      C’est effectivement un vrai problème et je crois que nous n’utilisons pas les bonnes solutions.

      Je ne demande pas que l’on augmente le nombre des assistés, mais qu’on arrête de supprimer les emplois qui leur permettaient de subvenir seuls à leurs besoins.

      Mais je ne suis pas ministre ou conseiller d’état, encore moins président. Je n’ai pas de baguette magique pour offrir du travail à ceux qui n’en ont pas sans mettre à la rue ceux qui en ont et ont pourtant du mal à joindre les deux bouts.

       

      Il faudrait peut-être que les très riches acceptent d’être un tout petit peu moins riches et perdent un peu de profit pour donner des emplois à ceux qui n’en ont pas.

       

      Quichottine l’utopiste.

       

  2. Le problème, c’est qu’il avait beau vouloir sincèrement que les sans-abris aient un abri… le problème, dis-je, c’est que les caisses sont vides et que même le cher François, qui lui aussi souhaite sincèrement qu’il n’y ait plus personne sans un toit pour le ou la protéger, eh ben il fait appel à ma pauvre petite retraite pour payer la petite soupe que l’on distribue encore (oui!) à ces « sans-abris! »

    • Il prend l’argent où il sait qu’il le peut le plus facilement. J’aurais bien aimé qu’il ponctionne aussi ses émoluments et ceux de ses amis qui ont bien plus que nous pour vivre.

      Merci, Gigri, pour ce partage-ci.

  3. Des  mots vides, creux.
    Des mots, des promesses vides ……
    Des maux éternels, sans fin.
    Des maux étouffés sous des mots vides et creux.
    J’ ai honte ……..

    • J’ai honte aussi… mais qui pourra vraiment agir si au plus haut niveau de l’État, nul ne peut rien.

      Il y a des années que ça dure…

  4. Voyons tu es en train d’escamoter le bilan que lui trouve formidable. Ce qu’il a dit le 18 décembre 2006, il n’y pensait déjà plus le 17 décembre 2007.
    En diminuant les intérêts du livret A, il diminuait déjà l’argent servant aux sociétés HLM pour bâtir des HLM. Combien cette mesure impopulaire fait que beaucoup de gens ont cloturé un livret, si peu rénuméré. De plus, ce gouvernement est le plus dépensier de tous les gouvernements précédents et de beaucoup !!

    Croire, tout ce qu’il dit est une idiotie et nous le savions bien !

    Bonne soirée, tout de même. Bises de nous deux.

    • Je ne veux pas dire que tout son bilan est négatif, je ne fais pas de politique.

      Mais je suis d’accord avec toi quand tu penses aux dépenses qui auraient pu être évitées, au gâchis de certaines mesures.

      Je suis loin de lui faire confiance… mais je me dis que de lui rappeler ses promesses est peut-être une bonne chose si tous s’y mettent.

      …. mais je n’ai guère d’espoir.
      Ce sera sans doute encore le cas l’an prochain.

      Bonne soirée aussi et bises affectueuses à vous deux.
      Prenez soin de vous.

  5. tellement de gens qui ne tiennent pas leur promesse…
    pour une fois si on est solidaires…

    • Nous verrons bien…

      Ce n’est qu’un caillou sur le bord d’un chemin. Il en faudra beaucoup pour avancer.

  6. Certains auront la chance de dormir dans un abri de nuit comme chaque nuit ici mais les lits sont  toujours trop peu nombreux…Je sais qu’ici, chez nous, il y a chaque année l’une ou l’autre intiative pour Nöel. Une année, un restaurant de Bruxelles leur avait ouvet ses portes pour un repas spécial. Dans ma ville il y a une distribution de vin chaud, de nourriture. Mais la nuit…
    Je me souviens que l’année dernière, ma fille me dit que c’était à Paris, beaucoup s’abritaient sous des tentes. L’un d’entre eux, un jeune belge, a été engagé par un restaurateur. A l’essai bien sûr. On en avait parlé au journal télévisé. Je ne sais pas ce qu’il est devenu…J’espère qu’il s’en est sorti…Un parmi tant d’autres…Cela ne devrait plus exister mais cela existe toujours…Le monde sera-t-il un jour plus humain ?

    • Certains… et certains mourront encore cette nuit.

      Les tentes, Renard en montre sur son blog, on en voit dans le journal, qu’il soit télévisé ou non, mais qui a dormi sous la tente, en plein hiver, sait que cela ne suffit pas. C’est mieux que rien…

      Ce qu’il faudrait, c’est redonner à ceux qui n’ont plus rien l’envie de se reprendre en main, et la possibilité de travailler, de se loger en payant son loyer.

      Ce n’est pas en créant des assistés que l’on résoudra le problème… mais peut-être en évitant la dégradation du monde du travail, en restaurant la solidarité familiale, en permettant à ceux qui le veulent de trouver cet emploi qui seul pourra les sauver de la rue.

      Or, chercher un emploi, un logement, lorsque l’on n’a plus rien, c’est mission impossible.

      Un parmi d’autres… oui, mais déjà un sauvé peut-être… c’est mieux que rien.

      Retrouver l’humain qui reste en chacun de nous et oublier la course au profit ou au pouvoir…
      J’ignore si c’est possible.

      Merci, Petit Poucet.

  7. C’est dur, même quand il ne fait pas froid … Le sol, le soleil, la poussière, la solitude, rien n’est doux pour le corps comme pour le coeur.
    Et le froid accentue le gel qui glace ces corps affaiblis. Aucune intimité, aucune douceur …

    Merci, Quichottine. Des bisous et des pensées.

    • Je suis d’accord, Midolu.

      Ce que je vois, c’est le changement… Autrefois, il y avait des « clochards »… c’étaient des personnes déconnectées de la société, avec des problèmes de boisson. C’est peut-être une image d’Epinal, mais c’est ainsi que je m’en souviens. Ils existent encore, et ceux-là, le plus souvent, ne veulent pas changer de vie.

      Mais, aujourd’hui, il y a dans la rue des mères de famille, des jeunes gens qui n’ont pas la possibilité de se lancer dans la vie active. Ne peut-on rien faire pour eux ?

      Là, tu vois, ça me touche encore plus.

      Pensées et bisous pour toi.

  8. Tu as raison de rappeler cela, de ne pas les laisser dans un anonymat total.

    J’ai honte moi aussi. J’ai honte lorsque parfois, tôt le matin, je trouve un sans-abris endormi devant la porte du bureau, sur le palier…

    Je ne peux pas dire que je suis objective et que je ne m’intéresse pas à la politique car c’est faux. J’ai mes opinions…

    Et Je suis malade de voir que les écarts entre riches et pauvres se creusent. Je suis malade de constater qu’actuellement le mot solidarité est devenu quasiment un gros mot. Je suis malade de voir que les chômeurs sont stigmatisés comme des fainéants et parasites. Je suis écoeurée de voir comment les services publics (hôpital, école publique, services sociaux) sont peu à peu démantelés et ne pourront bientôt plus tisser un peu de lien social…

    Bisous

    Marie

    • J’ai honte quand je vois qu’ils sont là et que plus personne ne fait attention à eux, comme si c’était normal.

      D’accord avec toi pour ce qui est de la solidarité qui diminue, de ces liens sociaux que l’on supprime…

      Alors, que faire ?

      Je ne sais pas.
      Je relaie cette info… en espérant que nous serons nombreux à le faire, en espérant que l’on revienne à des relations plus « humaines » un peu partout.

      Mais je sais bien que c’est une utopie de plus.

  9. trèqs beau texte qui nous rappelle de ne pas oublier tous ces gens qui ont froid et faim, je crois que c’est la pire chose que ne pas avoir un abri  pour être un peu chez soi!  Cela me donne froid dans le dos rien que de penser  et de voir ces malheureux ; bises

  10. Difficile à voir, mais le problème revient d’année en année et il y en a toujours plus. C’est à croire que c’est insolubre.

    • Il reviendra encore longtemps… Malheureusement.

      Sauf si… et c’est sur ce « si » que je compte.

  11. Je n’avais pas lu ton texte, à l’époque. Mais il vient à point aujourd’hui qu’on annonce le premier décès, sous un porche. Oui, se mobiliser contre un lendemain qui peut être celui de beaucoup d’entre nous dans cette époque incertaine. Dire, faire, donner… Les petites gouttes d’eau finiront par grossir la rivière, du moins espérons-le.

    • Un homme de 35 ans, à Bordeaux… demain ailleurs, sans doute.

      Personne n’est à l’abri des jours mauvais.

      Alors, faire encore quelque chose, tant que nous le pouvons.
      Merci pour le relai, Galet.

  12. comme les richesses ne sont pas réparties équitablement et comme j’aimerais que tous les hommes mangent à leurs faim et possèdent un toit sur leurs têtes   bisous

  13. ah ben voilà, pareil, relayé aussi…
    c’est vraiment la moindre des choses, toutes les fois où je suis tentée de râler contre ce logement plein de plaies diverses, dont j’ai été contrainte de me contenter suite à quelques avanies techniques et professionnelles mais aussi de santé, l’an dernier…
    toutes ces fois, je me dis qu’au moins, j’ai un toit…
    les enfants ont eu du mal à se restreindre, et ça s’arrange pas trop en ce moment…
    mais on a un toit
    alors enjoy!!!
    ravie de voir que ça tourne, en espérant que nous pesions de tout notre poids de media alternatif

    belle nuit à toi
    et si tu as un toit, elle le sera, belle…
    bisou qui a froid aussi quand même

    • Merci…

      Avoir un endroit… juste pour être au chaud. Est-ce si difficile ?

      Le relai est passé chez toi et je t’en remercie, du fond du cœur.

  14. Bonsoir Quichottine,

    Tu te doutes vu que tu me connais un peu que cet article de ton blog me renvoie à une énorme colère car moi je fonce et je m’énerve quand c’est trop quoi ! Et là c’est trop car y a rien mais rien du tout alors qui justifie qu’on laisse des gens crever de froid et de désespoir dehors alors que ça serait et que c’est tellement simple de dire non ! on arrête ça hein ?
    Simple comme de changer de comportement vis-à-vis de la surconsommation et d’ouvrir les yeux face à la morbidité qui nous mène à laisser détruire un espace d’une beauté unique : la planète avec notre production de machins qui ne font que notre malheur à tous…
    Simple ouais de se remettre un peu à penser… à réfléchir comme on le faisait dans nos vieilles très vieilles années 70…  » L’an 01 on arrête tout on réfléchit  » non ?
    Il y a des pays aujourd’hui où on ne meurt ni de faim ni de froid dans la rue… Des pays où on agit pour par et avec les populations afin de leur rendre la conscience que nous avons tous eue un jour : qu’il n’y a pas à confier son existence à qui que ce soit mais à en être responsables individuellement et collectivement et qu’un monde dominé par le pouvoir de l’argent et par la peur de l’autre est un monde sans âme…
    Il y a des pays et des gens qui oeuvrent à rendre la solidarité et la fraternité aussi nécessaires que la nourriture partagée… Pas la peine de les citer qui veut savoir sait…
    Et puis il y a Gaza un an jour pour jour bientôt… et puis il y a le scandale ici tout près dans notre pieu ! Avec ce ministère de l’immigration et de l’identité nationale plus répugnant que d’être marqués au fer rouge je t’assure !
    Tu as raison de publier la phrase de ce type aujourd’hui car elle est à dégueuler… Ouais à dégueuler vraiment… Comme le disait Léo : « L’âme de certains individus m’empêchera toujours de croire en dieu… »
    Aussi infâmant et honteux que le milliard de mômes et d’adultes qui va crever de faim bientôt quelque part pour que nous autres les lustucrus du monde riche on en ait plein la panse ! Lire Jean Ziegler et se répéter que nous produisons et gaspillons chaque jour de quoi nourrir deux fois le nombre d’habitants de la planète… Et arrêter de se la jouer coupables ça ne fait qu’ajouter à notre mépris de l’action commune et je regrette cette action elle est totalement politique et sociale d’abord…
    C’est parce que des milliers de gens durant des siècles se sont battus politiquement et socialement qu’on a tous aujourd’hui dans ce monde dit « civilisé » la possibilité de disposer de nos vies et non pas d’être esclaves des possédants et des maîtres comme l’ont été nos aïeux ouvriers et paysans misérables.
    Ce qui est totalement insupportable aujourd’hui et le fait d’une bêtise sans fond c’est comme le disait Deleuze en s’adressant aux jeunes : nous avons cessé un jour d’avoir conscience des autres et de nous révolter… Nous ne sommes en fait que des gentils petits ânes !
    Louis a dit très joliment et poétiquement parce qu’il est bien plus paisible et cultivé que moi ce que j’essaie d’exprimer là avec tant de maladresse…
    Lorsque j’étais enfant j’interrogeais mon grand-père qui laissait chaque soir dans le placard une assiette avec de la nourriture qu’on ne mangeait pas… Il me répondait que c’était la part du pauvre qui viendrait la chercher et il y avait souvent des gens qui passaient demander à manger…
    Déjà ça me posait des questions terribles et aujourd’hui j’ai pigé depuis longtemps que si des gens crèvent de froid dehors c’est pour qu’on accepte de ne plus se révolter…
    Ecrire ça c’est déjà être subversif et dérangeant…
    Merci pour cet appel que tu lances et pour l’émotion humaine qu’il renouvelle et que nous avons à coeur de partager. Faire de la politique c’est d’abord être solidaires et rien ni personne ne pourra nous empêcher de l’être. Bientôt nous retrouverons notre conscience commune et nous déferons ce monde brutal et infect ! Alors on continue ! Dominique

    • Bonjour Dominique.

      J’ai mis tes mots dans mon billet du jour… je crois qu’il était important de les montrer, pour tous.

      Léo disait « Et… Basta ! »

      Est-ce si difficile de revenir à un monde plus humain ? Avons-nous tout oublié de nos rêves ?
      est-ce si difficile de donner, de sourire, de tendre une main secourable ?

      J’espère seulement qu’il n’est pas trop tard et qu’à force de faire des matheux et d’effacer les penseurs d’autrefois, on n’ait pas fait de nous des machines.

      Réfléchir à ce qui est le plus important… et dire « non » au reste.
      Œuvrer ensemble pour le bien de tous et non pour le profit de quelques uns.

      Est-ce encore possible ?

      Merci de continuer à te battre pour ce que tu crois juste… et qui l’est !

  15. Bouh !
    J’ai enfin rangé mon costume d’Halloween pour enfiler ma tenue de lutin de Noël qui me sied bien mieux, je dois l’avouer !
    J’ai beaucoup de retard à rattraper sur l’activité de vos blogs mais je vous retrouve avec plaisir.
    Je te souhaite une excellente journée.
    Bisous

    • Ne t’en fais pas… je sais que personne ne peut tout faire.

      Prends soin de toi ma Léa. Excellente journée à toi.

  16. Hier soir, après avoir lu les commentaires et ta réponse au mien (j’y adhère, Quichottine, tu le sais), le recueil de Kerfon  » Panne des Sens  » s’ouvre, en mode aléatoire, sur le texte  » Les cartons  » …
    Je ne sais pas si j’en ai le droit,  je ne m’autorise pas à le citer. 
    Coïncidence que cette rencontre ?

    Bisous tout doux, dans un matin si froid …

    • Je l’ai dit à Kerfon, et il me l’a déposé ici…

      Il n’y a pas de hasard, dirait mon amie Kri. Il n’y a que des rendez-vous.

      Bisous tout doux pour toi aussi. Merci.

  17. Putain d’hiver, avais-je écrit en janvier de cette année!
    putain d’hiver et putain de riches qui ne veulent rien partager!

    Que peut-on souhaiter, QUichottine, sinon que le froid fiche le camp aux pôles, car on ne peut rien attendre de nos dirigeants, et encore moins de ceux qui ont tout.

    Sapiens est comme tous les êtres de la forêt; transis et désaimé, à moins qu’il ne le fût jamais.

    La colère en moi, en nous.
    Une colère qui hélas! ne réchauffe personne.

    Je t’embrasse dans mon matin froid.

    • Je n’irais pas jusqu’à mettre tout le monde dans le même panier, il y a aussi des « riches » qui partagent… heureusement.

      Mais la colère est là, comme la rage de ne pas savoir quoi faire de plus important que ce que je fais déjà… et qui me semble si inutile…

      Tu as raison, elle ne réchauffe personne.
      Mais à la partager, on se sent un peu moins seul.

      Je t’embrasse fort ma Polly.

  18. La précarité ,l’inhumanité parfois dans laquelle se trouvent nos voisins ,là sur le trotoir sautent aux yeux quand on arrive dans une ville comme Paris..
    comment peut on oublier ses propres paroles quand « on » se veut le président de tous les français..quand on voit les écarts se creuser..entre les avenues brillantes et les recoins de rues qui servent d’abris.?

  19. c’est comme au XIX° dans les contes d’Andersen « la petite fille aux allumettes.. ».
    bises

  20. Des gens meurent de froid dans la rue pendant que d’autres gaspillent, des gens meurent de faim tandis que d’autres jettent la nourrirure…
    Quelle solution ?
    Il faudrait changer le monde, changer la nature humaine.
    Je suis pessimiste et bien triste devant ce constat !

    • Passer le trop plein des uns vers le trop peu des autres… même si ce n’est pas facile.

      Changer le monde ? J’espère que c’est encore possible.

      Ne sois pas triste ou pessimiste, unissons nos bonnes volontés.

  21. Sur un autre blog qui relaie aussi, un commentaire mettait en cause Jospin qui avait fait cette même promesse, je réitère mon commentaire :
    @c’est d’ailleurs pourquoi, à l’époque, Jospin n’avait pas été élu.
    Il a quand même fait ouvrir les yeux et, depuis, les gens demandent des actes.
    La population jure, par ailleurs, qu’on l’y reprendra plus des promesses non tenues fêtées allègrement au Fouquet’s.
    http://jegpol.blogspot.com/2009/12/mort-de-froid.html

  22. Superbe article Quichottine merci aussi à toi… je viens de réagir vivement à un com déposé sur l’article d’Angel…une personne avec qui je me battais avant les élections sur Orange qui a changé de pseudo sur OB… mais les propos me révoltent toujours autant…Devons-nous considérer comme normal ces gens dans la rue : NON…. ceux qui veulent vraiment y vivre ne seraient pas nombreux…on voudrait presque nous faire croire que c’est un choix… NON ce n’est pas un choix et si c’était un choix ils ne résisteraient pas longtemps à ces températures… j’ai vu l’autre soir à la télé une famille avec trois enfants les deux parents travaillaient mais ils étaient dans la rue… et ça c’est directement lié à la politique actuelle… Merci Quichottine… gros bisous et bonne journée….
    Et si le « baudet » c’est Sarko alors je le dis et je crie fièrement Haro ! il ne peut pas être considéré comme non responsable… c’est toujours des questions de politiques et de choix…lui n’a pas de problèmes de fin de mois et ses copains non plus…Jene veux pas dire par là que la gauche est idéale… c’est juste des choix à faire au départ… et on se fou de l’étiquette…Tartempion ou un autre on s’en fou c’est le choix de société qui compte…Désolée si j’ai été un peu longue… bisous…

    • Je sais que c’est loin d’être un choix pour tous… sinon, il n’y aurait pas autant de monde, c’est vrai.

      Je sais que c’est de plus en plus difficile de se loger, de plus en plus difficile de se lancer dans la vie active lorsqu’il n’y a pas de famille derrière pour « aider », pour « cautionner », pour partager…

      Je sais qu’il y a sans doute des choses à faire…

      Alors, même un peu, même si cela nous semble dérisoire, faisons-les !

      Je suis d’accord pour dire que ce n’est pas un problème de gauche ou de droite… c’est un problème de choix de vie. Nous devons retrouver le vrai sens de ce qui est gravé sur les murs de nos mairies : Liberté, Égalité, Fraternité…

      Donnons à chacun sa chance.

      Merci pour tes mots, Bigornette.

  23. Je suis passée en vitesse ce matin car je partais après avoir écrit mon billet…
    Je viens ce soir te dire encore que tu m’as émue avec ton texte. je l’avais lu, il m’avait déjà bouleversée mais là, ce soir, mon coeur s’emballe de colère.
    Le poème de Kerfon et le texte de Dominque sont superbement écrits.
    Les aminautes sont là, l’appel de Renard suit son chemin…Liedich me rappelait dans son commentaire une pensée de Coluche « UN pour Tous, tous pourris », tellement vrai…
    je t’embrasse fort.
    Dame Sophie

    • Non, pas tous pourris… Seulement quelques uns.

      C’est dommage, parce que ce sont ceux-là qui font de l’ombre à ceux qui agissent vraiment et leur coupent l’herbe sous les pieds.

      Les aminautes étaient là, c’est certain. Et leur présence m’a beaucoup touchée.

      Merci à toi, Dame Sophie.

  24. Je reviens de Lille et j’ai été très surprise du nombre de sans abri rencontré dans les encoignures essayant de se protéger au mieux du froid
    Je savais qu’à Paris il y en avait…trop

    • Là-haut, ils attendent le passage vers l’autre côté. Ils espèrent pouvoir quitter la France pour l’Angleterre. Mais seront-ils mieux là-bas ?

      Je ne sais pas.

  25. On aimerait que les mots puissent réchauffer 🙂

    NB – un petit clin d’oeil sur le BDblog.

  26. Petite fatigue voilà que je t’appelle Siratus !!!!!!!!!!!

    Oh je sais que tu ne m’en voudras pas car tu l’aimes bien cette chère Siratus

    Bisous

    • Bien sûr que ce n’est pas grave. Mon Amielle compte beaucoup pour moi, et même, pourquoi t’en voudrais-je ? C’est le genre de lapsus qu’il m’est aussi arrivé de faire…

      Gros bisous à toi. Passe de belles vacances…

  27. « Liberté, égalité, fraternité », où êtes-vous? Promesses de nuages comme le « plus jamais ça »!

    Peut-être! oui peut-être un jour… quand les Hommes vivront d’amour

    • Plus jamais ça… et le monde continue dans un tourbillon de violence.

      La vie a du mal à résister…

      Mais j’espère encore.

  28. Quichottine, il n’est pas le seul Président à ne pas respecter ses engagements, il ne sera sans doute pas le dernier. Avant il y avait une structure qui s’appelait la famille et qui permettait une entre- aide et la solidarité, pendant les périodes de grand froid les familles s’aidaient aussi ainsi que les amis. Désormais, on nous apprend à nous méfier de l’autre, de l’étranger… c’est un marginal, il risque de voler, il a perdu ses repères, surtout, ne pas lui ouvrir la porte, ne pas l’aider cela encourage la mendicité… Il faudrait vraiment un changement de mentalité radical pour leur venir en aide.

  29. « Paroles, paroles… »
    Que dire de plus ?
    Il est si facile de parler ! Mais qu’en est-il réellement lorsqu’il s’agit d’agir ?
    Vois Quichottine, certains, aussi, attendent… Mais en vain…
    Cette année encore, certains auront succombé au froid…
    Et l’année suivante et à venir ? Il m’étonnerait que le froid ne fasse pas de nouvelles victimes… Si bien chez les Hommes que chez les animaux (eux aussi, on a tendance à les oublier…)…

    A une autre fois Quichottine ; pour d’anciens ou récents billets…

    • Il n’y a rien d’autre à dire, tu as saisi le plus important.

      Les mots passent… et la réalité nous montre que ce n’étaient que des mots.

      Merci à toi pour les tiens. Ils comptent pour moi.

  30. Bonjour Quichottine,
    Je suis allé choisir , sans trop en laisser la responsabilité au hasard, ce triste article sur un rayon de lune de votre bibliothèque. Parce qu’il ne peut laisser personne indiffèrent. Dans mon quartier il n’y a pas de ‘Petite Fille aux Allumettes » ou de vagabond dormant sur une bouche d’aération de métro pour se réchauffer, d’abord parce que l’hiver n’est pas rigoureux, mais surtout parce qu’il n’existe pas encore de métro chez-nous !. Excusez-moi de dévier d’un sujet si sérieux. Si par contre  il y a dans la population féline des chats grassouillets au poil luisant qui habitent près d’une boucherie, il y en a aussi de moins chanceux qui doivent compter sur la charité de vieilles personnes en général. Mais ce matin j’ai croisé entre deux voitures en stationnement un jeune chat efflanqué dont l’épine dorsale saillait comme  un spécimen d’histoire naturelle. Une dame le regardait avec apitoiement car il délaissait le pot de yaourt qu’elle lui avait renversé sur l’asphalte. Je continuais donc mon chemin tout en essayant de chasser de mon esprit cette image qui me rappelait une époque sinistre. Et puis j’ai pensé que le laitage fermenté n’était pas du goût du petit carnassier, et entrais dans la première épicerie venue. Je demandais une boite de thon ou de sardine. Le vendeur m’assura que j’aimerai certainement cette nouvelle marque et  déposa deux boites sur son comptoir. Je n’en pris qu’une au prix équivalent d’un euro, qui avait l’avantage de pouvoir être ouverte sans cette clef qui découpe le métal et les doigts maladroits en dents de scie. Je revins sur mes pas, (aller et retour allongèrent ma promenade d’un km) et me mis à la recherche du félin miniature et tremblant. Par bonheur, un journal gratis à la solde d’un parti politique, était distribué à tout venant. J’en fis utilement un plateau que je déposais sur le sol en renversant la boite de miettes de thon: le chat n’en croyait pas ses papilles et trempa immédiatement ses courtes moustaches dans cette aubaine huileuse. Il était sauvé pour quelques jours sans avoir compris un traître mot du journal qui annonçait un plan pour lutter contre  la pauvreté…Heureusement que les chats ne votent pas. U jour la famine n’existera plus sur cette terre. Je crains qu’un partie de la population aura disparu avec. 

     

    • Ces mots m’ont beaucoup émue, Georges.

      Vous savez, je ne peux pas présumer de l’avenir, je ne peux même pas imaginer ce qu’il sera, si tous les affamés trouveront de quoi se nourrir, si les chats errants trouveront toujours une belle âme pour leur apporter ce dont ils ont besoin…

       

      Mais, malgré tout, j’espère que nous pourrons un jour partager un monde plus juste, plus « humain », où tous auront leur part de vie sans avoir à la mendier.

      Mais, vous avez sans doute raison lorsque vous dites qu’une partie de la population aura disparue… je le crains aussi, même si c’est dans l’ordre naturel des choses.

      Verrons-nous ce jour-là ?

      J’ai beau rêver chaque jour d’un monde différent, le peindre dans des mots d’espoir, je n’en suis pas si sûre. Il faudra du temps pour que l’Homme réapprenne à aimer son prochain.

       

      Passez une belle soirée. Merci pour ce partage.

  31. Je suis émue de plusieurs lectures..
    J’aime votre site.. je reviendrai !
    M’moiselle Jeanne

  32. C’est dur, même quand il ne fait pas froid … Le sol, le soleil, la poussière, la solitude, rien n’est doux pour le corps comme pour le coeur.
    Et le froid accentue le gel qui glace ces corps affaiblis. Aucune intimité, aucune douceur …

    Merci, Quichottine. Des bisous et des pensées.

  33. comme les richesses ne sont pas réparties équitablement et comme j’aimerais que tous les hommes mangent à leurs faim et possèdent un toit sur leurs têtes   bisous

  34. Bonsoir Quichottine,

    Tu te doutes vu que tu me connais un peu que cet article de ton blog me renvoie à une énorme colère car moi je fonce et je m’énerve quand c’est trop quoi ! Et là c’est trop car y a rien mais rien du tout alors qui justifie qu’on laisse des gens crever de froid et de désespoir dehors alors que ça serait et que c’est tellement simple de dire non ! on arrête ça hein ?
    Simple comme de changer de comportement vis-à-vis de la surconsommation et d’ouvrir les yeux face à la morbidité qui nous mène à laisser détruire un espace d’une beauté unique : la planète avec notre production de machins qui ne font que notre malheur à tous…
    Simple ouais de se remettre un peu à penser… à réfléchir comme on le faisait dans nos vieilles très vieilles années 70…  » L’an 01 on arrête tout on réfléchit  » non ?
    Il y a des pays aujourd’hui où on ne meurt ni de faim ni de froid dans la rue… Des pays où on agit pour par et avec les populations afin de leur rendre la conscience que nous avons tous eue un jour : qu’il n’y a pas à confier son existence à qui que ce soit mais à en être responsables individuellement et collectivement et qu’un monde dominé par le pouvoir de l’argent et par la peur de l’autre est un monde sans âme…
    Il y a des pays et des gens qui oeuvrent à rendre la solidarité et la fraternité aussi nécessaires que la nourriture partagée… Pas la peine de les citer qui veut savoir sait…
    Et puis il y a Gaza un an jour pour jour bientôt… et puis il y a le scandale ici tout près dans notre pieu ! Avec ce ministère de l’immigration et de l’identité nationale plus répugnant que d’être marqués au fer rouge je t’assure !
    Tu as raison de publier la phrase de ce type aujourd’hui car elle est à dégueuler… Ouais à dégueuler vraiment… Comme le disait Léo : « L’âme de certains individus m’empêchera toujours de croire en dieu… »
    Aussi infâmant et honteux que le milliard de mômes et d’adultes qui va crever de faim bientôt quelque part pour que nous autres les lustucrus du monde riche on en ait plein la panse ! Lire Jean Ziegler et se répéter que nous produisons et gaspillons chaque jour de quoi nourrir deux fois le nombre d’habitants de la planète… Et arrêter de se la jouer coupables ça ne fait qu’ajouter à notre mépris de l’action commune et je regrette cette action elle est totalement politique et sociale d’abord…
    C’est parce que des milliers de gens durant des siècles se sont battus politiquement et socialement qu’on a tous aujourd’hui dans ce monde dit « civilisé » la possibilité de disposer de nos vies et non pas d’être esclaves des possédants et des maîtres comme l’ont été nos aïeux ouvriers et paysans misérables.
    Ce qui est totalement insupportable aujourd’hui et le fait d’une bêtise sans fond c’est comme le disait Deleuze en s’adressant aux jeunes : nous avons cessé un jour d’avoir conscience des autres et de nous révolter… Nous ne sommes en fait que des gentils petits ânes !
    Louis a dit très joliment et poétiquement parce qu’il est bien plus paisible et cultivé que moi ce que j’essaie d’exprimer là avec tant de maladresse…
    Lorsque j’étais enfant j’interrogeais mon grand-père qui laissait chaque soir dans le placard une assiette avec de la nourriture qu’on ne mangeait pas… Il me répondait que c’était la part du pauvre qui viendrait la chercher et il y avait souvent des gens qui passaient demander à manger…
    Déjà ça me posait des questions terribles et aujourd’hui j’ai pigé depuis longtemps que si des gens crèvent de froid dehors c’est pour qu’on accepte de ne plus se révolter…
    Ecrire ça c’est déjà être subversif et dérangeant…
    Merci pour cet appel que tu lances et pour l’émotion humaine qu’il renouvelle et que nous avons à coeur de partager. Faire de la politique c’est d’abord être solidaires et rien ni personne ne pourra nous empêcher de l’être. Bientôt nous retrouverons notre conscience commune et nous déferons ce monde brutal et infect ! Alors on continue ! Dominique

  35. Bouh !
    J’ai enfin rangé mon costume d’Halloween pour enfiler ma tenue de lutin de Noël qui me sied bien mieux, je dois l’avouer !
    J’ai beaucoup de retard à rattraper sur l’activité de vos blogs mais je vous retrouve avec plaisir.
    Je te souhaite une excellente journée.
    Bisous

  36. Hier soir, après avoir lu les commentaires et ta réponse au mien (j’y adhère, Quichottine, tu le sais), le recueil de Kerfon  » Panne des Sens  » s’ouvre, en mode aléatoire, sur le texte  » Les cartons  » …
    Je ne sais pas si j’en ai le droit,  je ne m’autorise pas à le citer. 
    Coïncidence que cette rencontre ?

    Bisous tout doux, dans un matin si froid …

  37. Putain d’hiver, avais-je écrit en janvier de cette année!
    putain d’hiver et putain de riches qui ne veulent rien partager!

    Que peut-on souhaiter, QUichottine, sinon que le froid fiche le camp aux pôles, car on ne peut rien attendre de nos dirigeants, et encore moins de ceux qui ont tout.

    Sapiens est comme tous les êtres de la forêt; transis et désaimé, à moins qu’il ne le fût jamais.

    La colère en moi, en nous.
    Une colère qui hélas! ne réchauffe personne.

    Je t’embrasse dans mon matin froid.

  38. Superbe article Quichottine merci aussi à toi… je viens de réagir vivement à un com déposé sur l’article d’Angel…une personne avec qui je me battais avant les élections sur Orange qui a changé de pseudo sur OB… mais les propos me révoltent toujours autant…Devons-nous considérer comme normal ces gens dans la rue : NON…. ceux qui veulent vraiment y vivre ne seraient pas nombreux…on voudrait presque nous faire croire que c’est un choix… NON ce n’est pas un choix et si c’était un choix ils ne résisteraient pas longtemps à ces températures… j’ai vu l’autre soir à la télé une famille avec trois enfants les deux parents travaillaient mais ils étaient dans la rue… et ça c’est directement lié à la politique actuelle… Merci Quichottine… gros bisous et bonne journée….
    Et si le « baudet » c’est Sarko alors je le dis et je crie fièrement Haro ! il ne peut pas être considéré comme non responsable… c’est toujours des questions de politiques et de choix…lui n’a pas de problèmes de fin de mois et ses copains non plus…Jene veux pas dire par là que la gauche est idéale… c’est juste des choix à faire au départ… et on se fou de l’étiquette…Tartempion ou un autre on s’en fou c’est le choix de société qui compte…Désolée si j’ai été un peu longue… bisous…

  39. Je reviens de Lille et j’ai été très surprise du nombre de sans abri rencontré dans les encoignures essayant de se protéger au mieux du froid
    Je savais qu’à Paris il y en avait…trop

  40. moi aussi, j’ai relayé l’info aujourd’hui,
    je n’avais pas le temps de faire aussi bien que toi,
    bravo !
    et espérons que cela aboutisse,
    que plus personne ne meure de froid, dans la rue, ou dans le bois de vincennes, à côté de chez moi !
    bisous Quichottine

    • C’est seulement une pensée pour eux… et peut-être aussi une action solidaire.

      On ne sait jamais… peut-être cette action portera-t-elle ses fruits. Je l’espère.

  41. entre ce qu’il aurait voulu faire et ce qu’il fait il y a un tel fossé qu’il ne se souvient peut-être même plus de ce qu’il a dit tant la roue tourne, tourne, tourne.

  42. je ne sais pas
    je ne dis pas
    je lis comme toi
    leur regard sur les trottoirs!

    • Lire leurs regards…

      Tu vois, il faut continuer à le lire, pour qu’ils ne plongent pas dans l’oubli.

      merci, Plume.

  43. Ma douce Quichottine, je ressens exactement la même chose mais les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent … malheureusement c’est comme cela.
    Il y aura toujours des gens de plus en plus pauvres pendant que d’autres seront de plus en plus riches. Et si l’Elysée était réquisitionné pour les sans-abris ? il y aurait de quoi loger des malheureux .. même le parc des voitures de notre gouvernement pourraient aussi protéger de nombreuses personnes du gel.
     Les associations, les restos du coeur, la croix-rouge .. tous ces bénévoles font le travail de l’Etat car c’est lui qui doit être responsable de ces concitoyens.
     j’aime beaucoup ton texte ressorti de ta bibliothèque.
    bonne soirée à toi mais toute cette consommation en période de fêtes me fait mal au coeur.
    plein de bisous
    le matelot de la terre ferme

    • Je ne sais pas si c’est possible… mais c’est vrai que ça me fait bizarre de penser à tous ces endroits qui ne servent que pour le « décorum ».

      Les associations œuvrent comme elles peuvent… et l’État participe en partie, en prenant à sa charge une part des dons qui leur sont faits. Mais j’ignore comment remédier au problème des sans-abris.

      Je me dis que la consommation des périodes festives donne aussi du travail à de nombreuses personnes, ici et dans le monde… alors, faut-il ne rien faire ? Ne rien acheter ? Ou seulement partager un peu mieux et donner la possibilité à ceux qui le veulent de retrouver une vie normale, en étant logés et en ayant du travail ?

      Plein de bisous pour toi aussi, Matelot.

  44. Ton texte est magnifique et si triste sur cet enfant mort de froid.
    Bises!

  45. Je ne voudrais pas faire de politique…., mais il ya avait des SDF et du froid avant Nicolas Sarkozy…

    Pour répondre à ton commentaire, Quichotinne, la peinture et la photo (et des tas d’autres arts) peuvent se rejoindre; du moins moi j’ai un peu essayé d’y contribuer.

    Par contre je raconterai après les fêtes (u peu de paix quand même) quelques démélés avec des soit-disant photographes professionnels.

    dominique
     

    • Je ne fais pas de politique non plus, tu le sais bien.
      Il y a eu du froid bien avant lui, et des SDF depuis plus longtemps que lui…

      J’en suis tout à fait consciente.

      Mais… Le candidat s’était engagé, et je me souviens très bien de mots qui étaient emplis d’un idéal autre que celui que suit aujourd’hui notre président.

      Je ne sais pas ce qu’il peut faire… mais je sais que si personne ne dit ou ne fait rien, ce sera peut-être pire ensuite.

      Ce que je vois, c’est qu’il y a de plus en plus de monde dans la rue…

      … mais je ne compte pas plaider toutes les causes qui se présenteront.
      Je n’ai pas cette vocation sur mon blog, même si je m’appelle Quichotine.

      Passe un bon Noël, Dominique.
      Prends soin de toi.

  46. oui la roue tourne depuis si longtemps qu’il faudrait changer les pneus, mais peut-être qu’avant : il faudrait refaire la route………..longue histoire

    • Sourire… Sous couvert de ces mots qui peuvent paraître absurdes, tu dis des choses très censées.

      Merci, Pat.

  47. Une barbarie qui ne reconnaît  même  plus  ces sombres paquets au sol .

    L’état veux des corps dociles… ceux qui sont au sol  ne le sont plus – ils rampent pour l’exemple  et entretiennes  la peur des autres ..l’assujettissement à ses lois ..l’état ne s’y trompe pas..

     

    • C’est un peu ce que je ressens.

      Tu vois, cette place que l’on réservait autrefois au visiteur de Noël n’existe plus.
      Tendre la main à celui qui est devant sa porte, lui donner un peu de chaleur au coin du feu, comme on le faisait autrefois, est-ce encore possible aujourd’hui ?

      Je ne crois pas.

      Le ferais-je moi-même ? Je ne crois pas… et la honte m’empêchera de dormir. Mais, si je le faisais, j’aurais peur de ce qui pourrait arriver. Les médias ont fait leur œuvre. Celui qui est dans la rue est un « criminel en puissance », un « hors la loi », quelqu’un qui a perdu ses repères.

      Nous avons perdu la confiance en l’autre…

      Diviser pour mieux régner.

      Chacun pour soi… mais y a-t-il encore un Dieu pour pourvoir au bien des autres ?

      J’ai trop de questions dans la tête !
      Disons que j’en ai laissé sortir un peu ce soir.

  48. Je vois que tu fais partie aussi de cette chaîne de personnes qui se mobilisent pour rappeler jusqu’où peuvent aller les mensonges pour accéder au pouvoir.
    J’espère que nous serons nombreux à la publier et qu’un jour, peut-être, celui qui a osé dire cela sentira monter en  lui le rouge de la  honte.
    Un homme de 35 ans est mort de froid à Bordeaux  cette nuit .. Dans le 6e pays le plus riche du monde.
    La Grèce est mise à mal en ce moment par les médias … Le cancre de l’Europe a même écrit un journaliste du Monde. Peut-être. Mais ici personne ne meurt  dans les rues. 
    Merci Quichottine

    • Un maillon… j’espère que la chaîne sera longue.
      … parfois je me demande si les chiffres ne mentent pas.

      Sommes-nous si riches ? Ou, au contraire, avons nous plutôt brassé beaucoup de vent ?

      Nous distribuons… un peu n’importe comment.

      Nous voyons la paille qui est dans l’oeil de nos voisins et pas la poutre qui est dans le nôtre.

      D’autres mourront encore…
      Aider ceux qui peuvent agir…

      Merci à toi.

  49. Non les chiffres ne menten pas (enfin ceux du PNB et du PIB) … La France est l’un des pays les plus riches du monde … Mais malheureusement les richesses ne sont pas réparties équitablement. Les riches s’enrichissent chaque jour davantage et els pauvres s’appauvrissent un peu plus chaque jour … Je sais que tu n’aimes pas parler de politique … Ni d’ailleurs beaucoup de  tes lecteurs,  à en juger par leurs commentaires…  Mais, faire son  marché c’est faire de la politique . Le SMIG va augmenter de 0,04 cts de l’heure ce mois-ci … Et les bonus des traders de combien vont-ils augmenter ?

    • Non, c’est vrai. Je n’aime pas parler de « politique », parce que je ne me sens pas à l’aise sur ce terrain que je ne connais pas.

      Pourtant, je suis d’accord avec toi. La politique du quotidien, celle qui nous fait nous conduire d’une façon plutôt que d’une autre, celle-là, je la comprends.

      Dans le temps… on appelait cela « morale »… nous avions des « valeurs » qui étaient celles de la République et qui remplaçaient un peu ce que le cathéchisme aurait pu enseigner.

      Le respect du prochain, du travail de l’autre et du sien… Nous étions heureux de partager nos joies, nous faisions notre possible pour soulager les peines. Enfin, cela peut paraître bizarre, mais c’est ce que l’on m’a appris.

      Aujourd’hui… nous sommes tombés bien bas puisque la part est faite belle à ceux qui trichent, qui s’enrichissent sur le dos des autres. On admire et l’on met en avant l’argent facile.

      … et l’on regarde de haut ceux qui travaillent de leurs mains ou qui vivent comme ils peuvent du fruit de leur labeur.

      Mes lecteurs sont comme nous… ils ont besoin de se changer les idées, de voir la vie un peu plus belle… et, ce soir, ce n’est pas le lutin bleu qui racontait.

      Merci pour ta présence, Liza.

  50. Il y a tant de choses injustes dans ce monde… Les médias nous en montrent tous les jours… hélas. Se taire et agir et non gesticuler dans tous les sens…

    • Je suis d’accord avec toi.

      Et je sais que beaucoup se taisent et agissent.
      Merci à toi de le faire aussi.

  51. Je viens de chez Renard et ce cri de détresse se fait de jour en jour de plus en plus prenant.
    Les politiques feraient mieux d’arrêter de faire des promesses. Agir est le plus important.
    Bises de la nuit Quichottine !

    PS: j’ai honte devant cette pauvreté qui prend de plus en plus d’ampleur.

  52. c’est pareil en belgique avec les hommes politique
    bonne journee

    • C’est pareil partout, mais faut-il l’accepter ?

      De droites ou de gauche, quels sont ceux qui ont su tenir leurs promesses ?

  53. juste des mots, mais des mots criés, ou parfois seulement murmurés car la peine et la souffrance sont trop grandes………….

  54. Bonjour Quichotine,
    Je te remercie pour ton soutien, je ne pensais pas rencontrer un tel soutien lorsque j’ai écris mon article et que Renard s’est dépensée sans compter pour lancer le mouvement.
    Merci pour eux, il ne faut pas lacher, faire connaitre, noyer le Web jour après jour de sa promesse.
    Encore merci
    Amicalement
    Pat59

  55. Les cartons

     

    Enfoui dans mes cartons aux airs de couvertures,

    J’en oublie les frissons de ma triste aventure ;

    La table est desservie de l’ultime bouteille,

    Voici venir ma nuit et je n’ai pas sommeil.

     

    Epuisées, les lumières s’effacent autour de moi ;

    Quand s’endort la dernière il fait un peu plus froid ;

    Ce soir nul n’est venu me parler de chaleur,

    Les sons de l’avenue se ferment sur mon cœur.

     

    Demain je m’en irai vers d’autres boulevards,

    Des ruelles, des quais ou bien vers le hasard ;

    Lorsque viendra  le soir, l’ombre sur vos maisons,

    Je vous dirai bonsoir d’un vieux porche ou d’un pont.

     

    Enfoui dans mes cartons aux airs de couvertures,

    J’en oublie les frissons de ma triste aventure ;

    La table est desservie de l’ultime bouteille,

    Voici venir ma nuit et je n’ai pas sommeil.

     

    KERFON LE CELTE
    (« Panne des Sens »)

  56. tu veux que je te dise ? Ca me met en rage de savoir que, dans une société soi-disant évoluée, il y a encore des gens qui on froid, qui ont faim. Que l’accès à un trône donne la grosse tpête, mais pas la cervelle mieux remplis, de constater que l’état emprunte à tour de bras pour… pour quoi, au juste ? Q’il y a des dizaines de logements inoccupés, d’établissements publics fermés, qui se dégradent dsans que l’on pense à les ouvrir.Et que l’on se fout royalement de ces pauvres gens !  Que Coluche et l’abbé pierre sont morts bien trop tôt…. je peux en rejouter des tonnes……….. bises rageuses

    • Ils sont morts bien trop tôt… trop.

      Mais leurs compagnons agissent et ce sont eux qu’il faut aider.
      Je sais que ce n’est pas suffisant, je sais que l’État aide dans la mesure où il prend en charge une partie de nos dons… mais il pourrait, effectivement, leur prêter les bâtiments qui ne servent plus… les aménager pour que ceux qui n’ont plus rien y trouvent un « chez eux » provisoire, une adresse, celle qui est si importante pour exister dans notre société, pour y obtenir un travail…

      Je ne veux pas faire de ce blog un lieu de politique politicienne, mais seulement un lieu pour échanger sur ce qui est possible ou non, pour donner la possibilité de s’exprimer dans le respect de tous.

      Le candidat avait promis, il n’a pas été le seul à le faire, mais il ne faut pas qu’il oublie qu’il peut encore agir.

      J’espère qu’il entendra cette supplique.

      … pour qu’il n’y ait pas dans la rue des personnes qui n’avaient pas vocation d’y être et qui seraient heureux de retrouver un toit et un travail qui leur permette de vivre humainement.

  57. Tu fais bien de rafraîchir la mémoire à notre cher Président débiteur de discours à longueur de journée, sur tout et tout en même temps…oui, rien n’a changé, ils meurent toujours de froid dans la rue…il devait y avoir plus de centres construits, plus de structures d’accueil, renforcement du samu social…ben, comme pour le reste, des paroles paroles paroles…Les promesses du monsieur n’engagaient que ceux qui y croyaient, donc pas moi..Faut dire que les moyens financier dont on fait cadeau aux uns, manquent évidemment là où ils avaient été soi-disant promis…Que ce soit dans ce domaine ou dans bien d’autres, les gens pourraient-ils enfin y voir clair et ne pas conforter ces diseurs de bonne aventure…toute cette troupe et ses numéros de claquettes quotidients nous fatigue, et moi ça me met en rogne pour la journée…bises, et bravo pour cette belle photo que tu nous montres..

    • Je passe un relai… et je veux que nul n’oublie.

      Mais je ne fais pas le procès de notre Président. Je lui demande de revoir sa copie, comme tout citoyen a le droit de le faire.

      La politique me fatigue, les mots dont on veut nous faire croire l’importance me gênent, parce qu’ils font du tort à ceux qui voudraient agir pour le bien de tous et non pour quelques uns.

      Je crois que le jour où nous arriverons à mettre de côté les pensées partisanes, et où nous pourrons tous nous poser les bonnes questions et essayer d’y répondre ensemble sans essayer de tirer à soi la couverture, ce sera un grand pas vers plus d’humanité.

      Qui sait ? J’espère que ceux qui nous gouvernent ou auraient envie de nous gouverner sauront trouver le bon chemin et œuvrer ensemble.

      Que cela ne t’empêche pas de garder le sourire, celui qui est nécessaire pour donner aux autres en partage un peu de chaleur, celle du cœur.

  58. Tu fais bien de rafraîchir la mémoire à notre cher Président débiteur de discours à longueur de journée, sur tout et tout en même temps…oui, rien n’a changé, ils meurent toujours de froid dans la rue…il devait y avoir plus de centres construits, plus de structures d’accueil, renforcement du samu social…ben, comme pour le reste, des paroles paroles paroles…Les promesses du monsieur n’engagaient que ceux qui y croyaient, donc pas moi..Faut dire que les moyens financier dont on fait cadeau aux uns, manquent évidemment là où ils avaient été soi-disant promis…Que ce soit dans ce domaine ou dans bien d’autres, les gens pourraient-ils enfin y voir clair et ne pas conforter ces diseurs de bonne aventure…toute cette troupe et ses numéros de claquettes quotidients nous fatigue, et moi ça me met en rogne pour la journée…bises, et bravo pour cette belle photo que tu nous montres..

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    – Bonjour Quichottine, tu sais , je ne suis pas désenchanté comme beaucoup de gens  des propos et des gesticulations de notre PENTIN DE PRESIDENT! Je n’ai pas voté pour lui !!!!! Il nous en réserve , bien d’autres encores pour 2010! Dans ses mensonges ce sont les jeunes et les vieux qui souffrent, les extrémités, … le scandale c’est qu’ils y à dans notre beau pays des très jeunes travailleurs qui dorment dehors au froid à proximité de leur lieu de travail ….Le scandale c’est que c’est toujours en périodes de fête que nous pensons à eux…..Bises

    • Je sais, pour les très jeunes travailleurs… comment trouver un logement quand on est considéré comme « non solvable » parce que trop jeune ? Et pourtant, l’État s’engage, il y a des organismes qui se portent caution et aident à payer la garantie que les propriétaires exigent.

      C’est insuffisant.

      Je sais pour les vieux… La société a changé et les familles ont éclaté. Les entreprises licencient ceux qu’ils estiment trop âgés… Certains ne peuvent pas se « recaser », quel vilain mot !

      Nous devons lutter pour que ceux qui le peuvent encore retrouvent la dignité que peuvent leur conférer le travail et le logis… sans quoi ils ne sont rien dans notre système économique.

      Ou modifier notre façon de vivre pour accueillir correctement ceux qui n’ont plus rien.

      Tu as raison, nous nous en préoccupons en ce moment… et il est fort à parier que plus personne n’en parlera ensuite jusqu’à l’hiver prochain…

      Mais si, pour une fois, les choses bougeaient dans le bon sens ?

      Rêvons… à un monde meilleur… si tu veux bien !

      Bises, Alain-Julien. Merci d’être là.

  60. Il ne fallait pas le croire, car il a dit « …si je suis élu Président de la République.. »!
    Ca veut dire quoi ? Qu’on ne peut agir que si on est Président de la République ?
    Les Don Quichotte n’ont rien de Président, ils ont juste suivi à la lettre ce que rapelle Le Renard « que ceux qui ont du pain, aient faim de justice et d’amour » et j’ajouterai toute l’année.
    Car c’est toute l’année qu’il faut oublier son nombril et l’estomac sur lequel il trône.
    C’est bien de penser à ceux qui ont tellement froid qu’ils ne remarquent même pas qu’ils sont morts.
    Mais nous, qu’avons nous faits pour éviter cela ? Faut-il compter sur Saint Nicolas?
    Je ne suis pas comme Renard, je n’ai pas honte, car faut arrêter d’attendre qu’un autre agisse pour vous.
    Faut arrêter de penser que être humain serait une qualité que l’homme politique doit avoir.
    Faut arrêter de dire qu’ils devraient les aider avec vos impôts, car pendant qu’au Ministère on compte les gros sous, les autres comptent les piecettes qu’ils leur restent au creux de la main.
    Certains paient même leurs impôts et finissent au Resto.
    Alors faites passer, c’est très bien, faites passer l’envie d’agir, pas la promesse qu’un hurluberlu parmi d’autres a faite un jour en campagne.
    Tu écris qu’en en faisant des assistés, on ne résoud pas le problème.
    Ils ont besoin d’assistance, surtout ceux qui sont depuis trop longtemps dans cette situation.
    Tu crois que reprendre un boulot, après uen longue et extrême pauvreté est facile ?
    Tu ne penses pas qu’il ou elle aura besoin d’être assisté, un temps plus ou moins long ?
    Tu écris aussi que personne ne peut rien, car au plus au niveau de l’Etat on ne peut rien non plus !
    C’est défaitiste, c’est déléguer une part de responsabilité à un autre. Cette part se nomme humanité, elle est en nous tous, il faut juste s’en servir et pas confier la patate chaude à une grosse huile.
    La patate nous brûle tous les mains, mais certains sont visiblement insensibles à la chaleur.
    Tu n’est pas à l’aise en politique ? Tu dois certainement en connaitre l’etymologie, tu dois donc savoir qu’il s’agit d’organiser, un terme qui pour moi équivaut à agir pour que ce ne soit pas bordelique, par tous les moyens.
    Faire passer les mots d’un homme politique, c’est sans saveur, c’est stérile, c’est parler de l’homme de pouvoir,…c’est faire de la politique, dans le sens le moins noble du terme.
    Malgré cela, j’y vois un moyen de susciter des voquations humaines, celles qui se perdent de plus en plus, dans des actions sans verbe.
    Que demanderai-tu si tu devenais sans-abri, sans le sou, sans visage, sans intérêt pour l’homme politique ? Ne voudrais-tu pas voir inconnus te tendrent leurs mains?

    • Merci, Yoyo.

      Tu vois, lorsque j’ai lu ton commentaire, j’ai dû relire tout ce que j’avais écrit, ici ou là.
      Je me suis dit que tu avais raison quelque part.

      Ne pas le croire… oui, j’aurais pu. Ne pas croire que cet homme qui parlait en espérant qu’on l’écouterait mais pas trop, pour ne pas risquer de se souvenir ensuite de ses paroles, pouvait, pour une fois, être sincère.
      J’aurais pu.

      Agir… je n’ai pas attendu cette campagne pour le faire, moi, pas Quichottine, bien sûr.
      Quichottine a été créée pour satisfaire mon besoin de douceur et de tendresse, pas pour faire la guerre ou pour défendre autre chose que sa croyance en l’humanité, en un homme qui serait amour et respect de l’autre.
      Elle est beaucoup plus idéaliste que moi.

      Arrêter de vouloir que ceux qui veulent gouverner soient « humains » ? Arrêter de vouloir que nos impôts servent aussi à répartir les richesses ?

      Tu vois, je ne peux pas m’y résoudre. Mais j’ai sans doute tort.

      Je sais que ceux qui sont dans la rue ont besoin d’aide… mais je me refuse à penser « assistance ». Une main tendue vers eux, la possibilité de retrouver confiance en la vie, la possibilité d’être accompagnés pendant le temps nécessaire… je n’appelle pas ça de l’assistance dans le sens que l’on donne quand on parle d’assistés.

      Euh… pour ce qui est de ne rien pouvoir… je ne suis pas sûre de l’avoir dit ainsi.
      Je pense que chacun peut faire quelque chose, mais je pense que tant que ce ne sera pas aussi pris en charge par ceux qui ont encore plus de moyens que nous, ce ne sera qu’une goutte d’eau à peine suffisante pour humecter les lèvres de ceux qui sont assoiffés.

      Je n’ai pas cherché à faire de la politique politicienne, je n’ai pas non plus pris position pour ou contre notre Président. J’ai seulement relayé ses mots. Ils n’ont pas été modifiés ou détournés.

      Enfin… quoi que je pense ou dise, cela ne m’empêchera jamais d’offrir ce que je peux à ceux qui n’ont plus rien.

  61. Commentaire n°85 posté par geo hier à 21h55 sur le blog le blog de Philippe.

    Ma réponse chez Géo… « Merci de votre intervention sur le blog de Philippe… Le problème des sans abris n’est pas d’aujourd’hui… il n’y a qu’à se rappeler la date de l’appel de l’abbé Pierre… Tous les hivers, sous n’importequel mandat présidentiel, il faut relayer cet appel pour les sans abris… Faire des promesses…ce’st si facile! Faire quelquechose ici, là où j’habite, qu’est-ce que je fais? ( le Je… étant… chacun de nous)« 

    Je ne suis pas écrivain, je suis peu de choses, une « françaisemoyenne » comme beaucoup de français et parfois ( mais surement pas assez souvent) j’ai honte parce que je regarde, je compatis, je prends part aux colères contre le manque d’humanité, mais…concrètement… qu’est-ce que je fais…?

    • Merci pour ce lien vers le commentaire de Géo sur le blog de Philippe.

      Les sans abris ont existé même avant l’abbé Pierre et cet hiver si rigoureux de son appel.

      Je sais qu’il est loin d’être facile d’agir quand on est seul… ce le serait davantage dans le cadre des organisations, et plus encore si l’État s’y mettait, avec tous les partis derrière lui.

      Concrètement… Toi seule peux répondre à cette question. Elle est importante.

  62. Coucou, je t’ai répondu, chez moi, par moment y a des trucs qui m’énervent, j’avoue de toute façon ne pas trop agir ce temps-ci, fatigué.
    Pour me faire pardonner et pour aussi dire que je veux tellement de choses en même temps et parfois inaccessibles, que je peux froisser certains.
    Alors je lis La Fontaine et ça me calme:

    Les vertus devraient être sœurs,
    Ainsi que les vices sont frères.
    Dès que l’un de ceux-ci s’empare de nos cœurs,
    Tous viennent à la file ; il ne s’en manque guères :
    J’entends de ceux qui, n’étant pas contraires,
    Peuvent loger sous même toit.
    A l’égard des vertus, rarement on les voit
    Toutes en un sujet éminemment placées
    Se tenir par la main sans être dispersées.
    L’un est vaillant, mais prompt ; l’autre est prudent, mais froid.
    Parmi les animaux, le chien se pique d’être
    Soigneux, et fidèle à son maître ;
    Mais il est sot, il est gourmand :
    Témoin ces deux mâtins qui, dans l’éloignement,
    Virent un âne mort qui flottait sur les ondes.
    Le vent de plus en plus l’éloignait de nos chiens.
     » Ami, dit l’un, tes yeux sont meilleurs que les miens :
    Porte un peu tes regards sur ces plaines profondes ;
    J’y crois voir quelque chose. Est ce un bœuf, un cheval ?
    – Hé ! qu’importe quel animal ?
    Dit l’un de ces mâtins ; voilà toujours curée.
    Le point est de l’avoir ; car le trajet est grand,
    Et, de plus, il nous faut nager contre le vent.
    Buvons toute cette eau ; notre gorge altérée
    En viendra bien à bout : ce corps demeurera
    Bientôt à sec, et ce sera
    Provision pour la semaine. « 
    Voilà mes chiens à boire : ils perdirent l’haleine,
    Et puis la vie ; ils firent tant
    Qu’on les vit crever à l’instant.

    L’homme est ainsi bâti : quand un sujet l’enflamme,
    L’impossibilité disparaît à son âme.
    Combien fait-il de vœux, combien perd-il de pas,
    S’outrant pour acquérir des biens ou de la gloire !
     » Si j’arrondissais mes Etats !
    Si je pouvais remplir mes coffres de ducats !
    Si j’apprenais l’hébreu, les sciences, l’histoire ! « 
    Tout cela, c’est la mer à boire ;
    Mais rien à l’homme ne suffit.

    Pour fournir aux projets que forme un seul esprit,
    Il faudrait quatre corps ; encor, loin d’y suffire,
    A mi-chemin je crois que tous demeureraient :
    Quatre Mathusalems bout à bout ne pourraient
    Mettre à fin ce qu’un seul désire.

    C’est un peu moi, un peu aussi tout le monde

    • Merci, j’y ai lu ta réponse.

      Tu n’avais rien à te faire pardonner, tu sais. Je crois que de toute façon, ce que tu dis est toujours plein de bon sens.

      J’en manque un peu.

      Merci pour La Fontaine. J’ignore ce qu’il écrirait aujourd’hui, mais j’ai tout lieu de penser qu’il ferait un blog où certains ne verraient que le rire sans penser que derrière chaque fable il y a beaucoup à réfléchir.

      Merci, Mr Yoyo.

  63. J’ai préparé mon article de demain sans avoir encore lu le tien…Et , ils se répondent en qq sorte…Ces lumières, certes et à côté les morts de pauvreté. Bises   VITA

    • J’ai vu ton superbe billet.

      Je crois que chacun d’entre nous fait ce qu’il peut…

      Entre le « Trop » et le « pas assez », le fossé se creuse. Merci d’être là, Vita.

  64. Un coucou tardif avant de partir me mettre sous la couette…avec une pensée pour tous ces sans abri…et un grand coup de chapeau à tous ces bénévoles qui arpentent les villes pour les secourir..bisous

    • Heureusement qu’ils sont là, ces bénévoles.

      Heureusement que certains sont dans la nuit froide avec eux.

      Merci à toi d’être passée.

  65. Un coucou tardif avant de partir me mettre sous la couette…avec une pensée pour tous ces sans abri…et un grand coup de chapeau à tous ces bénévoles qui arpentent les villes pour les secourir..bisous

  66. Je passe en trombe, car j’ai tellement de mails sur le buzz que je n’ai pas encore lus (plus de 300), mais je voulais te remercier pour le relais, nous sommes actuellement 12000 blogs à le faire, et ça augmente sans arrêt au delà de toutes considérations politiques, car il est ici juste question d’humanité…
    Je fais ce que je peux dans le réel, mais je pensais que ça bien aussi de prêter nos voix à ceux qui n’en ont plus…
    Alors, merci pour eux.. et ça continue.
    Gros bisous à toi 

    • Je l’ai compris, ne t’en fais pas, Renard.
      Je ne fais pas de politique, j’ai seulement transmis le relai, et fait ce que je pouvais faire dans le monde virtuel que je me suis créé.

      Dans le monde réel, l’action continue aussi, autrement.

      Merci à toi… et bisous doux.