Viviana Villalonga, Hablando de Amor

Un día me dijo él: « Escriba un artículo en castellano »… Y me pensé que no era posible. No entenderían lo que escribiría.

Lui, c’était Tilk. Il me mettait au défi d’écrire un billet en espagnol… Tout en sachant que mes lecteurs, pour la plupart, n’étaient pas hispanisants.

Pero, aquí, es una ocasión que no se puede perder.

Aujourd’hui, j’avais cette opportunité, il me fallait la saisir !

Se llama Viviana, Viviana Villalonga. Es poeta y es mi amiga.

Viviana… Cuando venía, antes, firmaba “Simplemente Yo”. Simplemente… Nada más que Yo. Este Yo que tanto me importa.

Elle, c’est Viviana… J’en ai déjà parlé ici, plusieurs fois. La première fois, elle signait « Simplemente Yo », « Simplement moi »… Rien que moi ? Mais ce qui m’importait le plus, c’était ce « moi » que je voulais découvrir.

Participó con otros en el libro “Paysage Pluriel”…. Con dos poemas, una idea de poema plural y compuso la cubierta. Nunca pensé que era “Simplemente Yo”. Era Viviana. Un poeta con dos países. Un personaje plural. Ella con sus dos patrias: Argentina y Francia.

Elle fit partie des auteurs de « Paysage pluriel ». Ce paysage au singulier raconté par des auteurs pluriels… Il m’a beaucoup appris. Elle, c’était alors pour moi deux poèmes, une couverture, et cette idée de poème à plusieurs mains… « Simplemente Yo » avait maintenant un prénom et un nom. Viviana, Viviana Villalonga. C’était une sensibilité à fleur de peau, des mots à comprendre pour ce qu’ils m’apportaient de souvenirs.

Vivre entre deux patries… la sienne, l’Argentine… et cette autre, qui prend tant de place, la France.

Poèmes de celui qui hésite entre deux amours, qui a toujours au fond de soi un manque : le pays où il n’est pas.

Amor a los dos… Un pie en cada uno, y el corazón que hace las despernadas entrambos.

Aimer les deux… avoir un pied sur chaque et le cœur qui fait le grand-écart entre les deux.

Être orphelin à demi… sans possibilité d’être « complet » ici ou là.

Comme tous les poètes de l’exil, mais sans exil. Un choix assumé, mais vécu avec cette douleur latente, l’impression de n’être plus vraiment nulle part à sa place.

Là-bas, on pourrait lui reprocher sa « francisation »… Quand on vit depuis longtemps quelque part, on en adopte finalement quelque chose, un peu plus que des coutumes. Le mimétisme gagne.

Lorsque je suis rentrée d’Espagne, avec cette langue que j’avais adoptée, je truffais mes écrits d’hispanismes. Et, pourtant, je ne suis pas espagnole. J’ai, au fil des ans, corrigé mes erreurs, celles qui étaient « fautes de français » mais j’ai gardé certaines tournures de phrases, comme si c’était important pour moi de ne pas tout effacer.

Ici, on pourrait lui reprocher ce qu’elle garde de là-bas, elle aussi, cette fougue, cette « encre de sang du sud » où elle trempe sa plume quand elle écrit.

Elle est faite de feu, de soleil, et, ici, là où elle vit, on préfère tout enfouir sous une épaisse couche de neige, enrober les sentiments…

Salió otro libro de poemas. “Hablando de amor”. Allí, en Argentina. Poemas de los que quiero hablaros hoy.

« En parlant d’Amour »… C’est le titre de son dernier recueil, celui dont je veux vous parler aujourd’hui. Il n’est pas en français, alors qu’elle manie parfaitement notre langue… Il est paru là-bas, dans le pays de son enfance, en hommage à ceux qui l’ont vue naître, qui l’ont choyée, qui l’ont faite ce qu’elle est. Mais c’est l’amour qui est au centre de ses écrits. Un Amour majuscule, celui qui transforme et qui peut tout donner, l’amour ou l’amitié.

L’Argentine, c’est loin… mais c’est tout près dans notre monde. Juste en un clic…

Poemas de amor… sí. Lo dice ella.

“Aquí tienes un pedacito de mí, en versos e imágenes; no hay duendes ni hadas, pero encontraras olas, playas y caracolas… Todo eso bañado de alegrías y tristezas.”

Ce sont des poèmes d’amour… oui. Elle me l’a écrit en dédicace.

« Voilà un petit morceau de moi, en vers et en images. Il n’y a ni lutins ni fées, mais tu rencontreras les vagues, les plages, les coquillages… tout cela baigné de joies et de tristesses. »

No encontré hadas o duendes… es verdad. Pero encontré mucho más.

C’est vrai, je n’ai pas rencontré de fées ou de lutins. Mais j’ai rencontré davantage.

La vida, sin adornos inútiles.

La vie, sans ornements inutiles.

La vida que se vive, con más fuerza, únicamente con los sentimientos y las sensaciones que se destacan de cada palabra escrita. Hay que ver, sentir, oír, aprovechar, tocar, también, más: acariciar.

La vie, celle que l’on vit, avec plus de force, avec les sentiments et les sensations qui se détachent de chaque mot écrit. Il y a à voir, à sentir, à entendre, à goûter, à toucher… aussi… et plus : à caresser.

Me gustaron sus poemas, y no sólo porque es mi amiga, porque trabajamos juntas durante meses, escribiéndonos cada día.

Ses poèmes m’ont plu, et pas seulement parce que c’est mon amie ou parce que nous avons travaillé ensemble pendant des mois, en nous écrivant chaque jours, parfois plusieurs fois.

Busqué un poema para mostrárselo.

J’ai cherché un poème pour vous le montrer.
Juste un, au milieu de tous, en écartant de façon volontaire ceux qui auraient été difficiles à traduire.

Je l’ai déjà dit ici, je ne suis pas traductrice.

Hilando deseos

Silencio iluminado
Que se pierde en azules de todos los tonos
Atados a mi corazón con hilos de sentimientos
Claridad marina
De una composición azar
En el silencio iluminado de este amanecer
De todos los azules
Estelas, nubes y destellos de cometas
Hilvanando en cada nube un deseo de mar
Hilvanando en cada rayo un capricho de viento
Silencio iluminado de añil
Que teje deseos. (p.37)

Traduire  ce poème ? Non, pas vraiment… juste vous dire. Le titre, c’est « En filant les désirs »… et ensuite, on regarde un silence illuminé qui se perd dans tous les tons de bleus, liés à son cœur avec des fils de sentiments, dans la clarté marine née du hasard. C’est un silence illuminé d’une aurore bleutée. Tous les bleus sont présents… ceux que l’on peut imaginer en la lisant. Sillages, nuages, étincelles de comètes… Ce pourraient être des éclairs, des lueurs… Pourquoi ai-je choisi ces étincelles qui paillettent mon image de lueurs fragiles et fugitives ? Je ne sais pas. J’ai seulement envie, là, de ces étincelles qui pourraient illuminer le ciel de cette plage que j’imagine, là-bas, si loin !

« Faufilant dans chaque nuage un désir de mer… dans chaque rayon un caprice de vent ». Merveilleuse image. J’imagine ces mots à peine effleurés. C’est un silence de lumière où l’indigo tisse mes désirs…

Je n’ai pas traduit le poème, j’ai seulement raconté ce
que j’ai ressenti en le lisant. Viviana nous montrait sa vision d’une aurore marine… Moi, je l’ai faite mienne.

Nombre de mes lecteurs ont raison quand ils écrivent en faisant vivre autrement mes mots et mes personnages. Publier, c’est cela : donner à chacun le droit de s’approprier un texte, de l’interpréter, de le transformer, d’en rédiger un autre éventuellement.

Avec, en arrière plan, celui qui est support de ses pensées, laisser son imagination courir, créer, avec ce petit peu de soi que l’on offre à son tour à ceux qui viendront lire.

Viviana Villalonga
Hablando de Amor
Editorial Birkar Elohym, Argentina, 2009

 www.birkatelohym.com.ar

Pour lui laisser un message.
« Mis sensaciones »

Pour l’écouter, même sans comprendre.

 

112 commentaires à propos de “Viviana Villalonga, Hablando de Amor”

  1. Sourires !! Je me sens vivre un peu dans ces écrits, comme si mes sentiments, mon mode de vie était un peu conté. La vie nous offre beaucoup et pas besoin de demander plus, consommons déjà ce qu’elle nous offre. Sans toutefois admettre l’exploitation de sa personne ou de son travail. Se respecter est le premier « commandement » à respecter, le reste vient en sus !!!!

    Bonne journée avec bises de nous deux.

  2. Passe une après midi agréable, pour ce qui est de ton billet du jour, un grand bravo
    Amitiés, Flo

  3. Merci Quichottine pour ces écritures et ces lectures « plurielles » …

    La langue espagnole est si belle, elle résonne, elle chante et roule comme les galets. Et, à mon avis, parce qu’aussi je peux (presque) la lire sans traducteur, une des plus « aisées », comme si elle coulait avec autant de limpidité sur le papier qu’à travers mes yeux qui voient les images des mots …

    Viviana, c’est beau. Merci …

    Des bisous, dans les embruns, pour toi Quichottine

  4. une langue que j’adorais à l’école, mais que j’ai complètement perdue, puisque je ne l’ai pas parlée… j’aime le son , même si je ne la comprend pas…Heureuse tu es de connaitre cette langue..et je te fais confiance ce livre doit être excellent… bisous Quichottine… bonne soirée…

    • On perd toujours un peu ce que l’on ne pratique pas, mais ça revient. Comme le vélo… 🙂

      Bisous et bonne soirée, Bigornette.

  5. Clap clap clap !!!

    Oui j’applaudis très fort à ce que tu proposes là…

    Le coeur en grand écart , j’ai déjà lu cette expression quelque part…je ne sais plus où elle est tout simplement belle.

    Le bleu et les désirs…cette couleur associée à ce qu’il y a de plus difficile à trouver

    Comprends-tu pourquoi mon blog est bleu…

    Merci pour cette page

    • Je ne sais pas… je suppose que c’est une expression souvent employée.

      Mon blog aussi était bleu, tout bleu, en ses débuts. Il est devenu un peu gris au fil du temps. Mais il est toujours bleu quand on le dépousière.

      Merci à toi d’être là.

  6. Je ne comprends pas tout de l’Espagnol mais c’est une langue qui chante et qui se laisse lire. J’aime beaucoup ce billet où tu uses des deux langues à la perfection … et ce titre du poème « En filant les désirs » résonne à souhait.
    Besitos Quichottine

  7. Une langue aux belles sonorités…merci de présenter des textes dans leur langage d’origine,on peut en apprécier la saveur avec la traduction a coté qui guide…
    belle soirée

  8. l’espagnol est une belle langue qui chante, j’arirve à lire presque tout ,car il y beaucoup de similitudes avec le corse ; le comprendre quand on ne parle pas  trop vite ..mon mari était  d’origine espagnole  et ma belle-mère n’écrivait qu’en espagnol . tu as raison de ne pas traduire, il est difficile de traduire sans dénaturer un peu l’harmonie des mots   ,si ce n’est  la pensée de l’auteur.
    Mais tu en parles très bien . Cette femme doit avoir beaucoup de sensibilité  .
    bisous

    • La poésie est un art difficile… et sa traduction, je le crois pas vraiment idéale. Quand je peux l’éviter, j’évite.

      Viviana est quelqu’un de très sensible, c’est vrai.

      Merci d’être là.

  9.  » En filant les désirs « ….on se laisse envahir par tout ce qui palpite, vibre et balbutie…on ouvre grand les yeux, les mains et les sourires….c’est grand comme un poème, c’est beau comme l’amour ….

    belle nuit Quichottine, merci à vous deux

  10. J’ai oublié, je te prie de m’excuser, mais quand je te lis je ne pense plus à rien : merci pour le lien oui merci (quand j’ouvre la marche, j’ai souri)

    Je t’embrasse

  11. Je ne comprends pas l’espagnol ,mais il y a beaucoup de mots que je saisis. C’est un billet très intéressant, c’est fantastique de pouvoir échanger ainsi de belles choses.

    • C’est ce que j’aime dans mes voyages bloguesques… cet échange qui existe.

      Merci, Solange, pour tes mots. Ils me touchent beaucoup.

  12. Je ne comprends pas l’espagnol ,mais il y a beaucoup de mots que je saisis. C’est un billet très intéressant, c’est fantastique de pouvoir échanger ainsi de belles choses.

  13. C’est un très beau billet que tu signes aujourd’hui, au dela de la présentation de ce recueil de poèmes, j’aime ce que tu écris sur les déracinés qui ne se sentent chez eux nulle part. Dans leur pays d’accueil ce qu’ils ont gardé de leurs racines fait toute leur richesse. Vive la diversité et le mélange des cultures. Bises

  14. Quel bel article et comme il me fait plaisir !
    J’ai bien apprécié que tu écrives en espagnol et que tu mettes la traduction ensuite..J’aime bien cette langue mais je ne l’ai jamais apprise…
    Merci encore !

    • Merci à toi, Gazou, d’être venue lire.

      Ne pas connaître une langue n’est pas toujours une barrière.

  15. Je la comprends tout à fait.
     En effet, Claudine, ma belle soeur, vit depuis une trentaine d’années au Maroc et nous parlons souvent de cette dualité de vie, ces regrets d’expatriée, ses bonheurs de retrouver d’un vol d’avion la France et ce Limousin qui lui manquent tellement.
    On lit dans ses poèmes la souffrance de l’exil où elle vit pourtant un grand amour.
    Bel hommage ce matin à Viviana.
    Je t’embrasse fort Quichottine.

    • C’est tout à fait cela… Merci de cet exemple qui me touche beaucoup.

      Je t’embrasse fort, Sophie.

  16. J’ai lu avec bcp d’émotion ce billet..Il me parle intimement..Je ne suis pas hispanisante mais le texte et tes phrases se complètent, et j’en ai eu un ressenti….comme si j’en comprenais chaque ligne. Bises   VITA

  17. pas moyen d’avoir une réponse compréhensible par OB sur le forum un tas de blablabla…
    bises

    • Je sais bien… C’est un bug récurrent et signalé depuis longtemps. Mais depuis les dernières modifications, c’est de plus en plus souvent.

      Bises à toi.

  18. L’exil est un souffle de non compréhension, fait de silence, d’oubli de l’autre. On suggère souvent une conduite à suivre sans vraiment la formuler clairement. Et c’est dommage Quichottine!

    • Incompréhension, silence, oubli… oui, je crois que ces mots-là conviennent bien.

      Est-ce pour cela que l’on peut se sentir étranger à son propre pays ou exilé dans sa patrie ?

      Passe une bonne soirée, Patricia. Merci pour ta présence.

  19. notre adorable tilk t’a lancé un défi mais, crois moi tu t’en sors bien! bravo!!!

  20. Je suis émue de ce bel article, pas seulement parce qu’il parle de mon petit livre. Mais parce que ce le style d’article que j’adore chez toi. Tu as un talent inégale sur la blogosphère pour donner envie de lire, de raconter et partager tes lectures.

    Merci à tous tes lecteurs qui sont passés sur mon ancien blog. Je suis passée à autre chose tu le sais bien mon amie et je n’aime pas y retourner là bas.

    J’ai essayé de te laisser un petit audio. Cela ne marche pas. Je sais que tu le trouveras dans mon petit monde secret là bas ou il faut connaître le mot secret pour y entrer J comme dans les contes des fées et des magiciens

    Bisous d’Argentine… et de France … 😉

    • Grand merci, Vivi.

      Je suis heureuse que ce billet t’ait plu, même si ce n’est pas seulement pour toi que je l’ai écrit, il me plaît de savoir que tu l’as lu et aimé. J’ai aimé ce livre, tes poèmes, les mots que j’ai lus et entendus. J’aurais écrit ce billet, de la même façon, même si nous n’avions pas été amies.

      Bisous tout plein pour toi. Ici et là-bas.

  21. Coucou, Amielle. Je ne suis pas dépaysée avec ce billet de si beaux poèmes, j’arrive d’Espagne et ne sais plus parler français !
    Je reviendrai plus longuement.
    Gros bisous, tout plein.
    Douce soirée.

    • Sourire mon Amielle… Je crois que tu le sais encore.

      Mais comme je te comprends !

      J’espère que tu as fait un bon séjour là-bas.

      Gros bisous tout plein pour toi aussi. Douce nuit.

    • Una sonrisa y un beso para ti.

      No necesitabas hablarlo para entenderlo todo.

      Merci pour tes mots. Passe une belle journée d’anniversaire.

  22. Merci… Merci mille fois pour ce magnifique billet et de nous avoir permis d’effleurer la sensibilité de Viviana Villalonga…
    J’aime la langue castillane, elle donne de l’intensité à la poésie. Cela fait longtemps que je n’ai lu des poèmes de Lorca… je ne sais d’ailleurs pas pourquoi je pense à lui soudain. J’essaierai peut-être de découvrir le recueil de Viviana… peut-être… peut-être car cette magnifique langue s’échappe peu à peu de ma mémoire. J’ai peur, sans guide pour dessiner quelques images comme tu l’as fait, de m’égarer un peu dans le feu de cette poésie castillane…

    Bonne journée Quichottine…

  23. J’ai pris plaisir à lire ton article, trébuchant parfois sur certains mots en espagnol dont j’ai oublié le sens. Bonne soirée à toi et amitiés…
    Brigitte

    • Ils étaient repris en français ensuite… mais ça me fait plaisir que tu aies pu lire même l’espagnol.

      Bonne soirée à toi, Brigitte.

  24. Je n’ai pas étudié l’espagnol malgré mon attirance pour cette langue, aujourd’hui je le regrette de plus en plus.
    Gros bisous

    • Chaque langue a ses richesses… Celles que tu as apprises t’ont sans doute apporté beaucoup aussi.

      Gros bisous.

  25. Et bien moi par contre je ne résisterai pas à l’envie de demander à ma fille aînée, ma douce, de me le traduire…Parce que c’est une richesse supplémentaire. Et elle prononce si bien…Pour moi c’est absolument impossible. C’est une langue avec de belles sonorités, tout comme l’italien d’ailleurs et j’aime aller voir des films en espagnol, en italien et dans toutes ces langues étrangères. Entendre les voix, la langue propre à chacun, c’est un cadeau de plus…
    Cela me fait penser aussi à cette soirée d’ouverture au théâtre, ici. Il ya toujours un spectacle gratuit avec des extraits de pièces, des extraits musicaux. Et là il y avait un conteur italien, très connu là-bas, quelques traductions mais peu parce que la langue, chantante, se suffisait à elle-même. Voilà, Quichottine, tu m’as même rappelé ce souvenir !
    Je te souhaite une bonne fin de soirée.

    • Je suis sûre qu’elle t’apportera ce qui manque.

      Merci pour tes mots, Petit Poucet. Ce partage est un beau cadeau.

      Bonne soirée à toi aussi.

  26. MErci pour ton aide précieuse à la traduction. J’aime beaucoup la langue espagnole, malheureusement je ne la connais pas assez . Sans toi je n’aurai pas pu lire ce poème sans faire de contresens.
    Quand un livre ets publié, c’est vrai, il ne nous appartient plus totalement. Nous n’en sommes pas cependant dépossédé(e)s,  nous accédons enfin au partage.

  27. on peut dire ce qu’on veut de tilk mais il a su s’entourer de vrais artistes pour ce « paysages pluriels » j’ai été très sensible à ses deux textes parlant de l’amour de sa terre
    bises Quichottine

  28. Je ne parle pas espagnol mais italien (un peu). Ce sont de belles langues qui chantent et toi tu as très bien chanté, comme toujours. Et mille excuses pour mes passages épisodiques… manque de tonus en ce moment et très peu de visites sur les blogs… deux ou trois /jour… c’est peu…
    Bonne soirée.

    • Ne t’en fais pas Petite Elfe… je comprends très bien…

      J’espère que tu iras mieux bientôt, surtout pour la vraie vie. Ici, tu sais, ce n’est pas si important.

      L’important est ailleurs. Prends soin de toi.

      Bonne soirée à toi aussi.

  29. même si je n’y comprends rien ou presque, je suis bien content de te voir écrire l’Espagnol.

  30. comme je la comprends!! pour les deux pays certes! mais aussi la langue que j’adore

    les_trois_chemins

    tu as bien fait de ne pas traduire il y a dans une poeésie bien autre chose que du sens !!

    • Merci pour cette page que je ne connaissais pas. Tu dis si bien ce que l’on peut ressentir.

      La poésie est un tout… je n’aurais pas traduit.

  31. Coucou Quichottine, la langue espagnole, a l’air bien jolie même si je ne la comprends pas.
    Je suis désolé d’être moins présent mais j’ai beaucoup de mal à me concentrer dans la semaine désormais..
    Tu sais, j’ai même failli tout envoyer promener en début de semaine à la lecture d’un article …
    Un petite égratignure est tout ce monde virtuel est remis en cause.
    Gros bisous et très belle soirée,

    • Elle est belle…

      Je sais que rien n’est facile pour toi en ce moment… Je me tâte également.

      Nous attendons beaucoup de ce monde où nous investissons encore plus. J’ignore si c’est un bien.

      Gros bisous et bonne soirée à toi aussi.

  32. dans toute les langues la poesies fait chanter les mots, mais en chinois rien n’est dit presque tout est suggerer, il faut decoder.
    ainsi le chevalier des vertes forets (bandit de grand chemin) une visite sur le bateau fleurs (le bordel)…..etc
    bon jeudi
    qing et rene

  33. Un beau billet mais j’aime pô trop la langue espagnole…c’est une critique professionnelle trop longue à expliquer

    • Bon, alors, si tu as un contentieux avec elle, je ne dirai rien…

      Moi, c’est avec l’anglais que j’en ai un…

      Merci,  Kri.

  34. El  Castellano es un idioma para hablar de amor ….

  35. Cet article est …magnifiquement bien écrit et équilibré ….

    De plus , il traite d’un argument que je ne connais que trop bien ….en français , en espagnol ou …en italien … :0010 :

    • Merci, Chris.

      Tes mots me touchent.

      Tu le vis à Naples, Viviana en France, et d’autres encore ailleurs… Je crois que ce n’est jamais facile de quitter son pays.

      Merci d’être passée.

      (Ton bisou ne peut ps fonctionner, tu as laissé un espace après le dernier zéro… mais je sais qu’il est là. )

  36. je trouve ta méthode pour humer et sentir un texte sans en comprendre la langueest fabuleuse, les émotions avant tout, c’est ça le monde le notre Quichotine. Je te souhaite une très bonne soirée en t »envoyant des bigs bises.
    Dans un mois je pars à Barcelone et j’espère pouvoir communiquer de ta façon, mais cela ne va pas facile car les espagnols parlent trop vite, ma belle fille est espagnole.

    • Eh oui… Mais je montre le chemin, libre à vous de le suivre ou non.

      Bigs bises à toi aussi, Lili.

      En Catalogne, si tu as de la chance, tu auras auprès de toi des personnes prévenantes qui te parleront castillan doucement pour que tu comprennes. Sils te parlent catalan, il faudra que tu essaies de suivre.

      J’aime Barcelone.

  37. je trouve ta méthode pour humer et sentir un texte sans en comprendre la langueest fabuleuse, les émotions avant tout, c’est ça le monde le notre Quichotine. Je te souhaite une très bonne soirée en t »envoyant des bigs bises.
    Dans un mois je pars à Barcelone et j’espère pouvoir communiquer de ta façon, mais cela ne va pas facile car les espagnols parlent trop vite, ma belle fille est espagnole.

  38. Cet article est si beau, m’a si profondément émue, que je préfère écrire mon commentaire sans lire les autres, pour ne pas être parasitée par ce que je pense qu’ils doivent contenir d’émotion eux aussi.

    J’ai deux correspondantes argentines en ce moment, dont l’une (Marcela) qui m’avait offert une photo sur laquelle j’avais écrit mon poème « Bonjour à Vous » sur mon blog, et je pensais à elle, et à Maedes, en te lisant.
    Cette chaleur espagnole (ou argentine), cette faculté de voir le beau… j’y adhère complètement, comme à ce que tu dis des exilés, comme à cette façon que tu as, avec tes mots de toucher à l’intime..

    Merci pour cet article merveilleux Quichottine.
    Je te serre dans mes bras. 

  39. tu touche un point sensible, qing ne sais pas m’expliquer et moi je connais rien au crochet, donc je montre simplement, mais je sais que le porte bouteille, elle la fait sans suivre de modele
    bonne journee
    qing et rene

    • Cela peut donner des idées à tes lectrices, mais, sans les explications des modèles, tu auras moins de lecteurs que les sites qui les fournissent.

      Bonne journée à toi aussi.

  40. j’ai mis en ligne un autre travail de qing, je suis obliger de copier un livre, a l’epoque je n’ai pas penser a faire plus de photo des travaux de qing
    bonne journee
    qing et rene

    • Si tu copies un livre, renseigne-toi sur le copyright.

      Je ne sais pas quelles sont les règles là-bas.

      Bonne journée à toi aussi.

  41. Tilk qui fait tilt avec ses mots et ses maux, je l’aime infiniment qu’il écrive ou qu’il fasse courir ses pinceaux ou sa plume de vautour sur des feuilles de papiers. Et c’est vrai qu’il y a des poèmes qui perdent de leur signification lorsqu’ils sont traduits.. et je m’en veux encore de n’avoir pas choisi Espagnol en langue étrangère lorsque j’étais jeune
    bisous tout plein
    le matelot de la terre ferme

    • Merci.

      Tu n’avais pas vraiment besoin de l’espagnol pour comprendre ici… Heureusement ! Sinon, j’aurais perdu aujourd’hui de nombreux lecteurs…

      Bisous tout plein pour toi aussi.

  42. Tu as raison Quichottine, il ne faut surtout pas traduire ce poème ! j’ai la chance de comprendre l’espagnol et j’assure pour ma part qu’il est magnifique.Quelles belles images ! en y réfléchissant un peu, je dirais que le passage en français ne serait pas si dommageable que cela, notamment en ce qui concerne les sonorités.D’ailleurs, les seuls poèmes que j’ai pu goûter malgré la traduction en français sont ceux de Garcia Llorca : les langues sont d’origine latine.Je vais laisser un mot à Viviana.
    Merci et porte toi bien surtout : bisous !

    • Merci, Morsli.

      Je crois que même sans l’avoir « traduit », je n’ai pas laissé ce poème dans l’obscurité.

      Ceux qui ne connaissent pas la langue ne peuvent pas être perdus… j’espère.

      Bisous, Morsli.