Le papillon bleu et le visiteur de la nuit (1)

On dit…

On dit qu’un soir, en Quichottinie, un papillon couleur d’azur fit une étrange rencontre.

Il voletait, de ci, de là, comme à son habitude.

Les fleurs avaient toutes, pour lui, des douceurs.

Chacune, pour l’accueillir, avait revêtu sa plus belle parure, s’était parfumée de ses fragrances les plus subtiles.

Celle-ci était douce et sucrée – un peu trop -, celle-là vive et poivrée – un peu trop aussi -, mais les deux avaient un charme fou et il se délectait de leur nectar.

D’autres frémissaient à son contact comme si le seul fait de se poser sur elles était suffisant pour les conduire à l’extase.

D’autres encore l’attiraient en lui offrant une telle palette de couleurs que le soleil lui-même en était jaloux.

Il était heureux.
La vie au jardin était si belle, même les jours de pluie !

Ces jours-là, il se posait sur le rebord d’une fenêtre, bien à l’abri, et il rêvait de faire des voyages…

Un papillon-voyageur… C’est ce qu’il eût désiré être s’il n’était pas né dans ce jardin.

Ici, tout était beau, il était sûr qu’aucun “ailleurs” ne pourrait lui offrir davantage.

Ce jour-là, alors que le soleil avait tiré à lui sa couverture de nuages, que la nuit peu à peu allait gagner le moindre recoin de son domaine, il vit une ombre se faufiler dans le jardin.

Qu’est cela ? pensa-t-il en redressant ses antennes.

L’ombre n’était pas bien grande, mais plus grande que lui. Pour un peu, il l’aurait prise pour un géant.

Un géant ?

Ses ailes se mirent à trembler comme lorsque le vent s’amuse à le porter un peu trop vite d’un pétale à l’autre.

Y avait-il des géants en Quichottinie ?

Un peu en équilibre sur l’appui de fenêtre, il se gratta la tête, entre les deux antennes, maintenant tout à fait défroissées.

Des géants…

Il en avait déjà vus sur le grand livre de Quichottine, quand elle s’endormait au jardin. Ces géants-là ressemblaient souvent à des moulins.

Ils étaient plus ou moins souriants, c’est vrai, et certains n’auraient certainement pas fait de mal à une mouche ou à un papillon… C’étaient des géants de parade, des géants magnifiques tout endimanchés, le cœur en fête.

(Merci à AneverBeen pour le moulin quichottinien.)

D’autres se dressaient très fiers, se découpaient sur le ciel et agitaient leurs bras comme s’ils voulaient mettre en garde les éventuels agresseurs. Ils resteraient en place, quoi qu’il leur en coûtât.

(Merci à Galet pour ce moulin.)

Mais, le plus souvent, les moulins se faisaient tout petits devant don Quichotte.
Lui, il était le héros infaillible…

(Merci à Donquichutte pour cette photographie de la girouette de la maison du Meunier,face au moulin de Rairé.)

… C’est ce que croyait le papillon bleu de Quichottine.

La dernière fois qu’il avait trouvé son amie endormie sur un livre, c’était devant  la magnifique image d’un moulin à rêves… ou d’un moulin de rêve ?

Le papillon bleu secoua ses antennes ce qui était un signe de grand désarroi.

Que fallait-il penser de ce moulin rosissant qui dessinait un chemin dans les nuages ?

(Merci à Joëlle pour ce « Rêver »qui complète si bien le Don Quichotte qu’elle m’a offert.)

Était-ce un moulin à rêve ? Celui qui veille sur nos nuits pour déposer sur nos pensées chagrines un voile de tendresse ? Celui qui chasse nos soucis par le souvenir d’un baiser ?

Était-ce un moulin de rêve, caché dans l’un de ces lieux enchanteurs qui n’existent que dans des contrées inexplorées ? Était-il si loin, là-bas, que même don Quichotte – qui le cherchait depuis longtemps – ne pourrait l’atteindre ?

Était-il là pour nous montrer le chemin ou au contraire pour le cacher ?

Tous ces moulins racontaient des histoires d’amitié sincère, de complicité. Il y en avait tant maintenant qu’il ne pouvait plus les compter.

Le petit papillon bleu s’était perdu en passant en revue tous les moulins de Quichottine. Ce faisant, il avait aussi perdu de vue ce géant d’un nouveau style qu’il n’avait fait qu’apercevoir dans la pénombre.

Qui était-il ? Que venait-il faire, en se glissant dans le jardin, comme un voleur, à la nuit tombée ?

Il fallait enquêter très vite, sous peine de ne pas pouvoir avertir Quichottine du danger imminent.

Le petit papillon bleu prit son courage à deux mains…

– Mais, il n’a pas de mains ! Ce n’est qu’un papillon !

Allons bon ! Voilà qu’il faut me réveiller ! C’est vrai qu’il na pas de mains. Il n’a pas de jambes non plus pour les prendre à son cou… et ce n’est pas ventre à terre qu’il arrivera à destination.

Quichottine sourit à ceux qui étaient là, qui venaient comme chaque soir écouter son histoire. Elle continua, de sa petite voix si douce qui obligeait ses auditeurs à faire silence.

Le petit papillon s’envola, il quitta son refuge, cet appui de fenêtre où il était si bien, et il monta très haut, le plus haut possible, pour tenter d’apercevoir l’intrus.

– Et ensuite ?

Ensuite ? Ah ! … Ensuite…

Quichottine s’était de nouveau perdue dans ses pensées. Était-ce rêve ou lassitude ?

Ses visiteurs se regardèrent, un peu inquiets tout de même.
Où était la bibliothécaire infatigable ? Fallait-il insister ?

Patriarch, le premier, se leva. Il dit d’un ton bourru… (le même dont il eût dit, autrefois, sur un chantier “allez, c’est l’heure”, en regrettant que l’on fût obligé de remettre à plus tard la suite du travail entrepris)

– Bon, pas la peine de le dire ! Nous attendrons demain !

121 commentaires à propos de “Le papillon bleu et le visiteur de la nuit (1)”

  1. Oh… la suite…
    Il me tarde d’être à demain et après-demain et même, tous les autres jours de la semaine, et semaines des mois à venir, et mois des années futures…
    Découvrir encore et encore et suivre sans se lasser les aventures des petits compagnons de Quichottine.

    • Sourire pour toi, AneverBeen.

      Je ne sais combien de temps durera tout cela. Mais, tant que je pourrai, je serai contente de te retrouver.

      Merci.

  2. oh oui vite à demain; comme j’ai hâte  de connaitre la suite de cette si jolie histoire; merci Quichottine et bonne et douce nuit dans ton merveilleux pays   bisous

    • Ah ! Bravo.

      Je vais venir bientôt, mais ma connexion fait des siennes, alors j’attendrai un peu que ce soit réparé pour voyager davantage.

      Passez une bonne journée.

  3. Mais voilà que le suspens est à son comble !
    hé hé, j’attends déjà la suite avec une certaine impatience. Des géants dans le jardin de Quichottine et un papillon bleu qui semble avoir un doute posé sur ses antennes, je redoute le pire demain ou le meilleur tu me diras, oui j’opte pour le meilleur.
    Bisous à toi et bonne semaine, Syl

  4. Moulin à rêves ? Pourquoi pas ? Et pourquoi ne les mettrions nous pas sur la toile….nos rêves ?
    Je dois reconnaître que je n’irai pas loin avec mes rêves, car: ou j’en fais pas, ou ma mémoire du lendemain est défaillante !!!

    Bonne journée gente dame Guichottine, je m’en vais de ce pas, chez la vampirette !!

    Bises de nous deux;

    • On ne se souvient pas forcément de ses rêves… alors, souvent, je me les invente…

      Je suis un vrai moulin aussi !

      Bisous à vous deux, passez une belle journée. Merci.

  5. Non Quichottine n’est pas lasse…Rêveuse, oui bien sûr, pour notre plus grand plaisir.
    Elle nous tient simplement si bien en haleine qu’attendre ainsi me fait sourire! C’est elle, c’est bien elle la conteuse infatigable. (Et même lasse, oui, elle en a le droit, elle est là pour nous offrir ces instants de plaisir).
    Je sens,que d’ici peu, demain, après demain elle va « nous l’amener » après nous avoir fait rêver, espérer. Ce sera la surprise, le cadeau d’un matin sans doute(pour ceux qui viennent ici pour s’éveiller doucement comme je viens de le faire).
    Belle journée ma Quichottine.
    Dame Sophie t’embrasse fort.

    • Sourire, Sophie.

      Il m’arrive pourtant de l’être, comme toi, dans la vraie vie.
      En Quichottinie, c’est autre chose.

      Je t’embrasse fort aussi. Belle journée à toi.

  6. Des histoires qui se mêlent, des moulins qui s’emmêlent les ailes, et qui vont s’envoler, vers un rêve, vers un conte … Doucement, je décolle, avec le papillon d’azur …
    A demain, à bientôt …
    Bisous tout doux, amie Quichottine …

    • Merci, Midolu. Je savais que tu serais là, et, je te lis comme toujours avec grand plaisir.

      Tu décolles aussi ? Quel bonheur !

      Bisous tout doux à toi, amie.

  7. Quelle merveille ce récit, et que de vérités énoncées sous jacentes.

    Une Quichottine d’une sensibilité extrême aussi fragile que les ailes de ce papillon révélée davantage.

    Je t’embrasse

    • Merci.

      Tes mots me touchent, tu le sais.

      J’aime les papillons, et, toi aussi… Ils sont partout sur ton blog.

      Je t’embrasse

  8. Vivement demain !!! C’est frustrant et à la fois exhaltant d’attendre la suite.
    Bisous.

    • Je suis navrée d’avoir dû vous faire attendre davantage… Mais la suite est là, et la fin le sera bientôt.

      Merci, Marité. Bisous.

  9. enfin de retour je passe te remercier de tonpassage pendant mon absence…j’ainme bien le moulin à rêves, on se les fabrique sur mesure !!
    bises

    • Merci à toi.

      Je suis tout à fait d’accord avec tes mots.
      On se fabrique ses rêves, et c’est le mieux. Ainsi, ils ne peuvent pas nous écraser.

      Bises, Gaby. Bon retour chez toi.

  10. Ils sont gentils, les lecteurs d’avoir laissé dormir la conteuse… alors qu’on ne sait toujours pas qui est ce géant… Est-ce que certains ont réconforté le papillon inquiet ?…

    J’aime beaucoup le moulin à rêves…J’essaierai d’en imaginer un pour ma petite Léane, pour qu’elle ne fasse plus de cauchemards…

    Bises
    Marie

    • Ils s’en sont beaucoup occupés.

      C’est vrai que le moulin à rêve est une bonne thérapie anti-cauchemardesque.

      Bises pour toi aussi.

  11. J’aime tes histoires surtout quand elles parlent de papillons et de lutins
    Tout gros bisous, amitiés, Flo

  12. coucou
    il est attachant ce petit papillon et quel courage il a, on éprouve de la tendresse pour lui

    Des moulins de rêves, oh oui c’est magique un moulin

    Je suis impatiente de connaître la suite

    bisous

    • J’en suis heureuse… Merci, Corinne.

      La suite est là, la fin arrivera très vite.

      Bisous pour toi.

  13. Tu es un vrai moulin à rêves.

    Car je suis là sur tes mots, je suis un peu fatiguée de ma journée, et je sais que celle de demain sera longue et rude, mais tu m’emportes et me fais rêver.

    Alors je m’en vais avec ce géant, qui est sûrement très doux et très enveloppant, me glisser sous la couette et rêver aux moulins de la Quichottinie.

    Bisous tendres.

    • J’espère qu’elle ne l’a pas trop été…

      Ce géant est doux, très… mais je vais bientôt en parler.
      C’est un rêveur, mais comment ne le serait-il pas en Quichottinie ?

      Je te souhaite une belle journée, Polly. Pardon pour mon retard.

      Je t’embrasse très fort.

  14. Bonsoir Quichottine, un bon moment passé avec ton papillon bleu dans ce beau jardin de paix. Les moulins, il me semble en avoir rapporté un dans mes valises
    … j’ai vu de beaux moulins modernes, les éoliennes. Bonne nuit

    • Merci d’avoir partagé cet instant avec moi.

      Les éoliennes vont faire partie de tous les paysages, maintenant.

      Passe une belle journée.

  15. Coucou Quichottine, je suis vraiment content de te retrouver en si grande forme.
    C’est une magnifique histoire et j’aime quand tu nous entraîne ainsi dans tes rêveries.
    Gros bisous et très belle soirée,

  16. Et demain je ne saurai pas dans mon pays sans « internet  » ! Alors demain soir à l’heure du clair de lune, je me dirai : « qu’est devenu le papillon bleu qui volait chez Quichottine? sans doute avait-il pris un coup de gris après un soir de blues ! ou….j’aurai ainsi plein de pistes à explorer et d’histoires à écrire, même loin de mon clavier; que des rêves en couleurs !
     Des beaux pour toi aussi et à bientôt , balaline.

    • Dans ton pays sans Internet, tu croiseras d’autres chemins, d’autres moulins, d’autres rêves.

      J’aime penser qu’ils seront en couleur.

      À très bientôt, Balaline !

  17. Excellente, l’idée de la dame pipi. Il va falloir que mouss’y pense (en vous l’attribuant, bien sûr!) C’est vrai que ça change des tous les papillons du monde, bleus comme les lutins, roses comme les levers du jour, noir, comme les têtes de mort.

    • Euh… Je ne suis pas certaine que le rôle me plairait !

      Mais merci pour votre réponse à mon commentaire chez vous.
      http://charlesdaney.over-blog.fr/article-35772038.html

      Les papillons de la Quichottinie ne sont guère différents de ceux de la vraie vie.
      Je suis contente que vous en ayez parlé aussi dans votre commentaire. Merci.

      Passez une bonne journée, Charles.

  18. Je ne sais pas si j’aurais la possibilité de prendre connaissance de la suite ce jour (la porte s’est ouverte…) mais il me tarde Quichottine…
    Que ton papillon fasse route et que de ses ailes, il nous emmène en balade dans un ailleurs.

    Je t’embrasse en attendant de pouvoir te retrouver.

    A bientôt.

    • Je suis si loin, AneverBeen.

      Et les mots ne peuvent pas toujours trouver la route de mon blog.

      Je t’embrasse.

  19. tu as l’art de nous envoûter : on se laisse prendre comme des enfants émerveillés et tout à coup , hop , tu nous chasses: » allez les enfants, il est l’heure de rentrer chez vous !! » si vous êtes sages demain je vous raconterai la suite! »

    je promets d’être sage; je reviendrai  écouter la suite de l’histoire du papillon bleu qui est devenu gris ; en attendant bonne sorée, bisous

    • Merci pour tes mots.

      Je sais que tu as été sage, c’est la conteuse qui ne l’est pas.
      Le temps s’étire un peu trop en Quichottinie.

      Bonne soirée à toi aussi. Bisous.

  20. A-t-on vraiment le choix que de devoir attendre demain ? La conteuse rêveuse entretient le suspense pour ses lecteurs …

    Bonne fin de journée Quichottine
    Bisous

    • Vous avez toujours le  choix… mais c’est gentil d’être là, ma Léa.

      Bonne fin de journée à toi aussi.

  21. Bon je ne sais pas qui esrt l’intru.
    Allons j’avais déposé un com ce matin, me disant qu’aujourd’hui finalement on était demain, et que j’aurai peut être la chance de savoir, sans avoir a patienter, me voilà bien punie ^^

    le commentaire n’est pas passé, les serveurs  sont fatigués.

    j’aimerai bien que les moulins a rêves existent pour de bon ,c’est un beau rêve justement 😉

    • Décidément, tu es comme moi, et sans doute comme d’autres !

      Si tu savais les tours que le Net me joue en ce moment !

      Un moulin à rêves, ce serait parfait pour moi aussi !

      Gros bisous, Loralie.

  22. quelque part, je crois que le fait d’attendre à demain, attendre que tes pensées rêveuses viennent enfin se coucher au creux de notre écran, fait partie de l’histoire et pour ma part, loin de m’impatienter, ces pauses me laissent le temps d’entrer dans l’histoire, de papillonner en bleu ou tout autre couleur le temps d’une lecture, d’une relecture juste pour le plaisir d’attendre à demain, fébrile mais sans impatience le fruit mur et sucré de ton imaginaire …..

    alors, je pars chercher au loin, dans mes images, un moulin que je ne t’ai pas transmis et qui , là, trouve enfin sa raison d’être ….

    arrrrrr, damned, mais il y en a trois et ce qui n’a rien à voir avec l’histoire, ils sont turques ….

    bisous à toi, fais de beaux rêves afin de nous les écrire …. demain ….

    • L’histoire ne peut exister que si je m’y investis, je crois.

      Vous pouvez y entrer ou non, mais je sais que votre présence m’est nécessaire.

      Merci pour ces moulins, Isabelle… Un jour tu trouveras celui que tu cherchais.

      Bientôt, la suite de l’histoire.

  23. Merci pour cette belle histoire!
    voici un moulin en ailes de papillons…
    belle soirée Quichottine

  24. J’ai bien aimé virevolté en compagnie de ce papillon bleu et visiter la Quichottinie avec ces magnifiques moulins ils sont superbes et j’adore les moulins. 

  25. Bonjour
    Un petit coucou que je n’ai fais depuis si longtemps. Mais je ne savais pas que de jolis papillons bleus venaient flâner sur des fleurs très sucrées ou poivrées. J’ignorais qu’en Quichottine un tout petit papillon venait se poser avec douceur pour devenir le héros d’un conte que même les adultes écoutent en silence.
    Un tout petit papillon qui frémit de crainte devant l’ombre d’un géant. Je vois des moulins partout. C’est sans doute cela qui fait le charme de cette bibliothèque merveilleuse. Depuis le passage de Don Quichotte ont est aux anges. Enfin, c’est l’impression que l’on a. Un monde merveilleux ouvre ses rouleaux de toutes les couleurs. Une plume légère et amicale a façonné de jolis mots. Pour une invitation à suivre un si joli papillon bleu… Il me faut absolument la suite de l’histoire…
    Je vais aller voir sur quelle étagère Quichottine a bien pu mettre ce beau livre.
    Tout comme Patriarch je me lève, et je quitte la salle des rêves.
    Mais je reviens très vite…

    • C’est vrai… mais tu es là, et cela me fait plaisir.

      La suite et la fin ont trouvé leur place sur mes étagères.

      Merci pour ce très joli commentaire, Sonja.

  26. Je crois bien que le commentaire que j’ai déposé ici il y a vingt minutes n’est pas resté… dommage
    Mais je vais essayer de m’y remettre car j’ai énormément aimé cette page
    Bises

    • Merci, Evy.

      Sois la bienvenue en Quichottinie. Tu n’étais pas déjà venue ?

      Je suis allée chez toi, et ce que j’ai trouvé m’a attirée. Tu as un très beau blog, Evy.

      Bonne fin de semaine à toi.

  27. J’aime bien cette histoire, je pourrai lire la suite mais je me la réserve pour demain. Bises

    • Merci Eglantine. Tu sais que tu es la bienvenue, tu passes quand tu veux/peux.

      J’en suis heureuse, même si j’ai plein de retard dans mes réponses.

  28. Bonsoir Quichottine

    Il y avait longtemps et oui, je délaisse depuis quelques temps l univers de la blogosphère….

    Ce papillon bleuté est merveilleux et comme toujours sous le charme mélodieux de ta plume les auditeurs ne peuvent qu’être assoiffés de la suite de tes mots…
    En Quichottinie, une bibliothécaire nous fait rêver en un instant nos soucis sont oubliés et l on peut en un clin d oeil partir vers une autre contrée….

    Je te souhaite une douce soirée gros bisous et à bientôt
    Amicalement
    Maïlyse

    • Bonjour Maïlyse.

      J’espère que cet éloignement te permet de savourer la vraie vie et qu’elle t’est douce.
      Je ne voudrais pas que tu aies trop de soucis.

      Merci pour ton passage… Prends soin de toi, Maïlyse, c’est le plus important.

      Bonne journée à toi.

  29. eh bien oui… je vais attendre demain pour la suite, je sais qu’elle est écrite mais j’ai du retard… ton texte est léger tes mots s’envolent , des ombres rodent… j’espère que ce papillon a un beau destin…je lirai la suite… c’est un plaisir de te lire…j’ai vu que tu avais fait des arrêts dans tes écrits… J’espère que tout va bien… tu as raison de prendre le temps… on a toujours besoin de temps pour soi… et puis il y a parfois des grosses vagues à passer il faut bien les prendre, pour ne pas couler… gros bisous mon amie, je lirai la suite de la belle histoire de ce papillon bleu…

    • J’ai fait des arrêts, oui, je n’arrivais plus à suivre, il me fallait un temps dont je ne pouvais pas disposer.

      Et puis, je ne sais pas comment tu fais, mais, moi, il y a des moments où je n’ai rien à montrer.

      Ne vole pas du temps pour moi, mon histoire ne va pas s’envoler, même s’il s’agit d’un papillon.
      Gros bisous à toi aussi

  30. oh oui vite à demain; comme j’ai hâte  de connaitre la suite de cette si jolie histoire; merci Quichottine et bonne et douce nuit dans ton merveilleux pays   bisous

  31. Des histoires qui se mêlent, des moulins qui s’emmêlent les ailes, et qui vont s’envoler, vers un rêve, vers un conte … Doucement, je décolle, avec le papillon d’azur …
    A demain, à bientôt …
    Bisous tout doux, amie Quichottine …

  32. Tu es un vrai moulin à rêves.

    Car je suis là sur tes mots, je suis un peu fatiguée de ma journée, et je sais que celle de demain sera longue et rude, mais tu m’emportes et me fais rêver.

    Alors je m’en vais avec ce géant, qui est sûrement très doux et très enveloppant, me glisser sous la couette et rêver aux moulins de la Quichottinie.

    Bisous tendres.

  33. Coucou Quichottine, je suis vraiment content de te retrouver en si grande forme.
    C’est une magnifique histoire et j’aime quand tu nous entraîne ainsi dans tes rêveries.
    Gros bisous et très belle soirée,

  34. A-t-on vraiment le choix que de devoir attendre demain ? La conteuse rêveuse entretient le suspense pour ses lecteurs …

    Bonne fin de journée Quichottine
    Bisous

  35. Bon je ne sais pas qui esrt l’intru.
    Allons j’avais déposé un com ce matin, me disant qu’aujourd’hui finalement on était demain, et que j’aurai peut être la chance de savoir, sans avoir a patienter, me voilà bien punie ^^

    le commentaire n’est pas passé, les serveurs  sont fatigués.

    j’aimerai bien que les moulins a rêves existent pour de bon ,c’est un beau rêve justement 😉

  36. eh bien oui… je vais attendre demain pour la suite, je sais qu’elle est écrite mais j’ai du retard… ton texte est léger tes mots s’envolent , des ombres rodent… j’espère que ce papillon a un beau destin…je lirai la suite… c’est un plaisir de te lire…j’ai vu que tu avais fait des arrêts dans tes écrits… J’espère que tout va bien… tu as raison de prendre le temps… on a toujours besoin de temps pour soi… et puis il y a parfois des grosses vagues à passer il faut bien les prendre, pour ne pas couler… gros bisous mon amie, je lirai la suite de la belle histoire de ce papillon bleu…

  37. un moulin à rêve…un moulin de rêve…j’aime la nuance… et j’imagine le petit papillon bleu perdu entre les deux…. une nuit en rêve ou une nuit à rêve? que resortira-t-il de cela…. l’ombre ne sera plus la même d’un cas ou l’autre… alors…je fais comme Patriarch… un « patriarche, ça sait tout, n’est-ce pas? alors…j’attends demain et j’irai rêver cette nuit…. d’un petit papillon bleu….

    • Sourire… Je savais qu’elle te plairait.

      Je te souhaite de jolis rêves tout en bleu Mahina.

      Patriarch sait beaucoup de choses, même s’il ne sait pas tout.

      Je t’embrasse fort.

  38. Merci pour m’avoir donné la solution hier de la transformation du papillon.  J’aime vraiment « beaucoup beaucoup et même beaucoup  » le dessin de Aneverbeen

  39. La Quichottinie est un univers hors du temps ,de l’espace et du réel . Et se laisser aller aux délires d’un papillon ,d’un lutin , d’un elfe ou de tout autre personnage est un moment de lâcher -prise qui apaise .De plus l’écriture évocatrice , aux mots bien choisis , qui viennent si naturellement qu’on ne peut en envisager d’autres comblent cet instant de lecture .
    Merci donc à toi Quichottine
    Bonne journée

    • J’aime bien cette analyse. Pour moi aussi, lorsque j’écris, ce que je cherche, c’est ce moment d’apaisement, hors du temps.

      Merci à vous de le partager si souvent.

      Passez une bonne journée.

  40. j’aime de plus en plus les contes, les beaux comme ceux que tu écris,

    je viens de dire la même chose à Aza

    merci pour ce joli moment

    plein de bises
    sarah

    • Aza a écrit un merveilleux conte, que j’ai beaucoup apprécié et qui vient de paraître.

      Cela confirme l’opinion que j’ai d’elle.
      C’est un merveilleux poète.

      Plein de bises pour toi aussi. Je vais passer très vite.

  41. Des géants et un papillon, en voilà une belle rencontre.Et ces moulins, ils me fascinent, j’en ai vu qquns au gré de mes voyages, les derniers ds la campagne hollandaise, en allant à amsterdam.Mais, je n’ai pas de photos….Bises du soir.   VITA

  42. J’aime…tout simplement. Parfois les mots manquent et là, pour une fois te diras-tu (si, si, je t’entends;-) Betty est en mode grande muette à te lire….
    belle nuit

    • Le mode « grande muette » ? Ce n’est pas si souvent entre nous deux. Mais je suis très touchée, sais-tu ? Les mots silencieux sont importants aussi. 😉

      Passe une belle journée, Betty.

  43. Il eût été décent de ne pas salir le mythe de Don Quichotte avec ce blog qui consiste en un banal gros plan sur ton nombril comme tous les blogs de merde.

    Encore une qui a vendu son âme.

  44. ton jardin ne me semble plus très sûr si un géant peut s’y glisser au grand dam du petit pillon bleu qui se perd dans tous tes jolis moulins, je connaissais le piège à rêves mais voilà que je découvre le moulin à rêves, si j’en pousse la porte y retrouverais-je mes rêves anciens? mais surtout je ne veux y trouver mes cauchemards…
    Vivement la suite charmante bibliothcaire. Très bonne soirée avec des bigs bises du soir.

    • J’espère que ce moulin-là a chassé les cauchemars…

      Une suite est parue, mais la fin tarde. Pourquoi le mot « fin » ne me plaît-il pas ?

      Merci pour cette jolie fée.
      Bonne soirée, Lili.  Bisous.

  45. ton jardin ne me semble plus très sûr si un géant peut s’y glisser au grand dam du petit pillon bleu qui se perd dans tous tes jolis moulins, je connaissais le piège à rêves mais voilà que je découvre le moulin à rêves, si j’en pousse la porte y retrouverais-je mes rêves anciens? mais surtout je ne veux y trouver mes cauchemards…
    Vivement la suite charmante bibliothcaire. Très bonne soirée avec des bigs bises du soir.

  46. Je prends un peu de temps pour me poser ici, comme le papillon sur l’appui de la fenêtre… j’ai pris tant de retard…
    Mais je vais aller voir s’il y a une suite à l’histoire, si le papillon va enfin savoir qui est ce géant..
    Bon après midi à toi ma Quichottine, et bisous tout doux. 

    • Merci d’avoir pris le temps…

      Moi aussi, j’ai tant de retard ici que j’ai honte !
      Bon après-midi à toi aussi, même si ce n’est pas le même.

      Bisous tout doux.