Amadeo Modigliani

Il est là, il joue. Il se laisse porter par la musique.

Modigliani, le violoncelliste
Amadeo Modigliani (1884-1920) « Le Violoncelliste« 
Huile sur toile, 130 x 81 cm – Collection particulière
(image wikimedia)

Chaque dimanche soir, c’est le même rituel, immuable depuis plus de vingt ans.

Il arrive à seize heures. Ni la pluie, ni le vent, ni même la neige ne l’ont jamais empêché d’être à l’heure à son rendez-vous.

Il pose dans l’entrée la longue boîte vert sombre, un peu renflée. Un à un, il défait les six fermoirs.

Il sort son violoncelle, et en positionne la pique à la bonne hauteur.
Ses gestes sont précis, mais il s’attarde et caresse le bois sombre du regard. Comme une femme qui serait pleine de promesses, chaque jour tenues.

Il prend l’archet et règle la tension de la mèche, sans hâte. Il ne faut pas troubler le cérémonial.

Il entre dans la chambre où elle se tient. Il sait que, toute la journée, elle a attendu sa visite.

Au début, elle l’accueillait debout, elle lui ouvrait la porte, elle souriait en repoussant d’un geste rapide la mèche qui tombait sur son front et lui cachait une partie de son regard. Il aimait la voir se dresser sur ses pointes de pieds pour déposer un baiser sur sa joue. Ce timide baiser, si léger, si doux, il en gardait la chaleur quand, dans la nuit, il rentrait chez lui.

Plus tard, elle n’avait plus pu rester debout. Elle l’attendait, assise dans un fauteuil, près de la fenêtre. Elle guettait.

Un jour, ceux qui s’occupaient d’elle avaient arrêté de la lever. Elle s’était mise à rougir à son arrivée. Elle cachait sa maigreur sous un grand châle de laine noire qui faisait ressortir la pâleur de son teint.

Elle devenait de plus en plus transparente.

Mais il ne cédait pas.

Il ne devait pas couper le fil ténu qui les unissait encore. Qui la liait à la vie.

Il s’asseyait sur une chaise, tout près du lit, et il jouait, rien que pour elle, les morceaux qu’elle aimait tant.

Des bribes de concerto, des passages de sonate… ou l’une des suites de Bach. C’est elle qui décidait. Elle lui chantait les premières mesures… Elle n’avait jamais retenu le numéro des opus. Mais elle savait à quel moment ses larmes couleraient.

Elle ne les avait jamais retenues. Lui, il savait aussi, et, à ces moments-là, il fermait un peu les yeux comme s’il s’abîmait dans ces passages en mineur qui la troublaient. Il la voyait pourtant, comme le premier soir.

Ce jour-là, dans la salle de son premier concert, elle était au premier rang, et, tandis qu’il saluait, après son récital, il l’avait vue sourire à travers ses larmes.  Elle l’avait rejoint ensuite, pour le féliciter. Il lui avait demandé pourquoi elle avait pleuré. « Je ne sais pas, mon grand »… Il n’avait pas obtenu d’autre réponse.

Mais elle était venue souvent. Des années. Elle se mettait toujours à la même place.

Un jour, elle n’avait plus pu. C’est lui qui lui rendait visite désormais.

Il le ferait jusqu’à la fin.

138 commentaires à propos de “Amadeo Modigliani”

  1. Merci; c’est  très beau;  bonne nuit    bisous

  2. Merci; c’est  très beau;  bonne nuit    bisous

  3. Très triste, cette histoire … J’adore Modigliani …
    Bon mardi ! bisoux.

    dom
  4. L’histoire inspirée par ce superbe tableau de Modigliani est belle et j’avoue que le temps d’un instant j’ai été transportée aux côtés de cette dame pour laquelle ce violoncelliste joue avec tout son coeur.
    Bisous à toi et bonne semaine, Syl

  5. Une fidélité sans faille …
    Entre la première rencontre et la musique triste de la fin de cette communion, certainement beaucoup de bonheurs partagés, dont ces moments magiques …
    Merci Quichottine, bisous légers à toi …

    • Beaucoup de joie et de sourires, de bonheur aussi, tu as raison.

      Merci, Midolu. Je prends tes bisous légers… et je t’envoie les miens.

  6. C’est très émouvant… comme la musique peut adoucir une fin de vie. Merci de tes visites, j’espère que tu as passé de bonnes fêtes aussi. Gros bisous.

    • Merci, Marie.

      J’étais contente de pouvoir prendre le temps de passer chez toi. Et je le suis de te lire aussi ici.

  7. très belle histoire triste qui nous met la larme à l’oeil ! le tableau est très beau   aussi, il t’a bien inspirée! bonne soirée

  8. Merci Quichottine pour ce beau moment d’ intimité entre deux êtres.

  9. C’est une belle histoire triste mais si pleine d’amour. Qui était cette dame? Sa mère?

    • Tu me ravis… Merci, Solange !

      C’est effectivement à sa mère que je pensais.

      Ce pouvait être quelqu’un d’autre, mais elle seule pouvait lui dire « mon grand ».

  10. coucou
    oh si je te disais que j’ai eu des frissons en te lisant, tellement l’histoire est belle
    On l’imagine en train de jouer, c’est si bien écrit

    bravo

    Je te souhaite une belle soirée

    bisous

    • J’y suis allée… C’est dommage, on ne peut pas laisser de commentaire. C’est fermé ?
      J’ai regardé son blog sur Canal.

      Merci pour le lien. Je ne connaissais pas du tout.

  11. Je n’aime pas la musique mais j’adore ce tableau….. Très jolie histoire … Merci

    • Ah… Tu  n’aimes pas le violoncelle, ces morceaux-là, ou la musique en général ?

      J’ai beaucoup aimé ce tableau… Merci à toi !

  12. J’aime, j’aime, j’aime….Amadeo et ta musique des mots qui s’égrènent en tendre mélodie, si fort que je m’imagine dans l’attente de sa venue, espérante et comblée !
    Merci Quichottine, c’est très beau !

  13. Jusqu’à « mon grand », j’ai cru que c’était une bien-aimée , une amie qui s’en allait doucement et qu’il voulait consoler avec sa musique, lui donner de beaux moments….C’est sa mère, dis-tu…Beaucoup de tendresse. Bises   VITA

    • C’était une bien-aimée… mais depuis tant d’année ! Elle assistait à son premier concert, elle l’a suivi longtemps, et, là, elle ne peut plus, depuis plus de vingt ans, tu imagines ? Qui pouvait le faire tenir si longtemps…

      C’est plus qu’une amie, mais c’est aussi son amie. Elle lui a donné la vie.

      Il est là, si présent, au moment où la sienne s’en va. Elle a mis tout l’amour du monde dans son sourire.
      Ce sont de bons moments. C’est vrai. Un cadeau merveilleux qu’il lui fait.

  14. Une bien belle histoire que dans ma naïveté j’ai cru authentique, ho pas longtemps ! Juste le temps de la lire et y croire….
    Merci à toi quichottine…

  15. Cette toile est lumineuse et ton texte joliment inspiré en fait une toute autre proposition qui nous emmène sur une tendresse fragile
    Bisous Quichottine

  16. Quichottine, j’ai bien fait de venir te voir  aujourd’hui.
    Comme le choix est vaste voici Modigliani, les violets et les jaunes, le violoncelliste, un petit concert et … un texte de toi.
    Ah que nous sommes bien accueillis dans cette bibliothèque
    !

    Merci pour tout.

    PS J’aime beaucoup ce peintre et le violet et le jaune et le violoncelle ... C’est presque Noël ou mon anniversaire !
    Mais qui est-elle ?

    • Elle… Dans ma pensée, sa mère… Quelqu’un qui croit en lui depuis le premier concert, et quelqu’un qu’il aime plus que tout.

      Mais ne le dis pas… ce pourrait être une marraine, une amie très chère… Comme tu veux.

      Bonne soirée, Ellemra.

  17. ahh tes articles !!!!! quand j’entends Modigliani, c’est douceur le mot qui me vient en premier….

  18. joli prélude ! qui fait bien entendre la complainte du violoncelle.
    J’adore les faire en sculpture, je suppose que tu les as vus sur mon blog. Bises et bonne journée

    • Je ne les avais pas tous vus… mais j’ai réparé l’oubli en allant voir l’ensemble de tes sculptures.

      Tu fais de belles réalisations. Merci de me les avoir remises en mémoire.

      Bises et bonne journée à toi aussi.

  19. Cette photo t’as inspirée une bien belle histoire, en la lisant, on s’imagine bien la dame en train de guetter derrière sa fenêtre son joueur de violon. C’est très beau. 

  20. Cette photo t’as inspirée une bien belle histoire, en la lisant, on s’imagine bien la dame en train de guetter derrière sa fenêtre son joueur de violon. C’est très beau. 

  21. Bonsoir,

    Et merci d’être passée sur notre blog des Cahiers des Diables bleus et d’avoir laissé un petit mot… Je sais que je ne passe plus guère sur ton blog mais je n’oublie pas… Modigliani bien sûr… j’aurais tant de choses à dire ! Un des peintres les plus douloureux… sa vie misérable… la pauvreté… l’angoisse de chaque jour… la mort de tuberculose je crois… Enfin tout ce que la création nous réserve à nous autres qui ne sommes pas dans le coup… Je dis nous mais je ne me compare pas tu t’en doutes…
    Et puis cette peinture qui me touche tant… Je le préfère à Picasso que pourtant j’adore et j’ai chez moi une de ses peintures image de femme envoyée par un ami perdu depuis… Ne sais pas le titre mais c’est aussi proche de moi que les femmes du Greco… La finesse des traits. La transparence des nuances… Ces bleus de neige et de ciels… Ses ocres… Ses roux pâles à la Cézane… Ses fuite vers le gris et le vert jade… De peinture et de peintres je pourrais écrire… écrire… Tu le sais…
    Te répondre enfin quelques mots… Non… les ennuis de fric et de job ne m’ont pas lâchée… Ne suis pas la seule et je galère un peu… pas mal… enfin comme ça quoi… pas du genre à me plaindre y a pire !
    Si pire ailleurs en Afrique… en Palestine… et autres… J’écris toujours et plus que jamais… Critiques littéraires et pour moi… Je publie moins mes Petites Chroniques sur notre blog c’est vrai… Pas le temps avec tout le reste à assurer… Mais j’essaie d’y être le plus possible et d’y mettre ce que je peux qui me semble essentiel…
    C’est un temps grave pour les gens engagés… un temps de désengagement social et humain terrible ! Ne croyais pas vivre ça un jour… Qu’est-ce que c’est que ce monde d’autistes et de mort à crédit qui ne nous laisse plus qu’un choix ; nous battre oucrever ?
    L’art nous sauve de la haine et de la honte, une chance… J’aime quand tu passes laisser un petit mot… C’est aussi ça la présence solidaire. Malgré tout, on continue ! A bientôt. Dominique

    • Merci à toi… Je m’inquiétais.

      Pas pour ton absence dans la bibliothèque, parce que je sais que tu manques de temps pour ces visites (même si elle me font plaisir), mais pour ton absence chez toi. Tu ne m’as pas habituée à la non-réponse. Je voulais savoir comment tu allais. Me voilà -à demi- rassurée !

      Dieu que j’aime quand tu parles peinture !

      … moi qui ne sais pas dire les couleurs comme toi ! J’aime te savoir là, sur ce tableau. J’aime savoir que tu l’as choisi, pour me répondre, plutôt qu’un autre billet. Merci.

      Je suis désolée pour la galère… je le craignais un peu, mais j’espérais tout de même que tu avais pu trouver quelque chose de solide.

      Je sais ton engagement, ton courage. J’admire. J’aime les armes que tu utilises, je sais que tu ne baisseras pas les bras. Personne ne pensait vivre cela un jour… personne.

      C’est vrai que tu as de la chance de pouvoir te servir des mots… Parce que c’est quelque chose que personne ne peut t’enlever.

      J’aime bien quand tu dis que l’art sauve… je crois que d’autres ici pensent comme toi.
      L’art est un engagement. Je le crois de plus en plus.

      N’arrête pas de te battre, Dominique. C’est important.

      Je sais que je reviendrai chez toi.

      À très bientôt.

  22. Bonsoir,

    Et merci d’être passée sur notre blog des Cahiers des Diables bleus et d’avoir laissé un petit mot… Je sais que je ne passe plus guère sur ton blog mais je n’oublie pas… Modigliani bien sûr… j’aurais tant de choses à dire ! Un des peintres les plus douloureux… sa vie misérable… la pauvreté… l’angoisse de chaque jour… la mort de tuberculose je crois… Enfin tout ce que la création nous réserve à nous autres qui ne sommes pas dans le coup… Je dis nous mais je ne me compare pas tu t’en doutes…
    Et puis cette peinture qui me touche tant… Je le préfère à Picasso que pourtant j’adore et j’ai chez moi une de ses peintures image de femme envoyée par un ami perdu depuis… Ne sais pas le titre mais c’est aussi proche de moi que les femmes du Greco… La finesse des traits. La transparence des nuances… Ces bleus de neige et de ciels… Ses ocres… Ses roux pâles à la Cézane… Ses fuite vers le gris et le vert jade… De peinture et de peintres je pourrais écrire… écrire… Tu le sais…
    Te répondre enfin quelques mots… Non… les ennuis de fric et de job ne m’ont pas lâchée… Ne suis pas la seule et je galère un peu… pas mal… enfin comme ça quoi… pas du genre à me plaindre y a pire !
    Si pire ailleurs en Afrique… en Palestine… et autres… J’écris toujours et plus que jamais… Critiques littéraires et pour moi… Je publie moins mes Petites Chroniques sur notre blog c’est vrai… Pas le temps avec tout le reste à assurer… Mais j’essaie d’y être le plus possible et d’y mettre ce que je peux qui me semble essentiel…
    C’est un temps grave pour les gens engagés… un temps de désengagement social et humain terrible ! Ne croyais pas vivre ça un jour… Qu’est-ce que c’est que ce monde d’autistes et de mort à crédit qui ne nous laisse plus qu’un choix ; nous battre oucrever ?
    L’art nous sauve de la haine et de la honte, une chance… J’aime quand tu passes laisser un petit mot… C’est aussi ça la présence solidaire. Malgré tout, on continue ! A bientôt. Dominique

    • OB a « bissé » ton message… Mais je le laisse là.

      J’en profite pour remettre ici le lien vers Les cahiers des diables bleus. C’est là que ceux qui liront tes mots pourront te trouver.

      Merci pour ta présence, Dominique.

  23. Quand tu sais que j’ai une photo du monument de Montserrat  dédié à Cazals, tu piges de suite que c’est un de mes instruments favoris… (toujours dans les basses, comme pour les voix, on ne se change pas hé, hé)
    Bizarrement, cela me fait penser à une nouvelle sur un peintre et son modèle, sans la fin tragique (du modèle qui meurt au fur et à mesure que prend vie le tableau) j’aime bien ce genre de « duo » entre l’interprète et l’auditeur… le lien est indéfinissable, comme le dit le personnage féminin de ton récit…
    Allez, je file au reste… je me fais un devoir de me secouer les puces, (marre de jouer les feignasses !)

    • Sourire… Ce doit être pour ça que j’ai bien aimé aller chez toi. Nous devons avoir beaucoup plus en commun que je ne le croyais au départ !

      Les peintres et leur modèles… oui, c’est un très bel argument que celui dont tu parles. J’aimerais la lire. Tu pourrais m’en retrouver le titre ? Je pensais au « chef d’oeuvre inconnu » de Balzac… mais ce n’est pas vraiment ça. « Le peintre et son modèle » non plus…

      Ne te secoues pas trop les puces, tu ne vas plus t’en sortir.

  24. Tu veux lire un de mes auteurs préféré ? Poe ? Alors tu devras chercher au titre « le portrait ovale »
    Nan, mieux, j’te fais la fleur de te ficher un lien

    http://www.bourillon.name/spip.php?article28

    (mais si tu es comme moi, ce que je souopçonne de plus en plus, tu voudras acquérir les nouvelles « papier » et non « virtuelles » (j’ai un contacte aussi fort avec les bouquins qu’avec les suppports audio.

    • Merci… Je vois que tu commences à savoir qui je suis… alors, merci pour le lien, mais j’irai chercher la nouvelle, format papier. Bisous tout plein.

      Poe, c’est une bonne idée aussi pour la bibliothèque !

      (… et grand merci pour le titre de la nouvelle)

  25. bonjour Quichottine,j’aitardé pour venir te rendre visite,jepassepeude temps en ce moment aux blogs… je vois que tu as une production des plus florissantes!
    promis,je reviens pour mieux voir de près…et merci de tes commentaires

    • Je viens d’aller sur ton blog et je suis désolée de ce que j’ai pu y lire… Le plagiat ne devrait pas exister !

      Ne t’en fais pas pour ici, il n’est absolument pas obligatoire de me rendre mes visites. Prends soin de toi.

  26. Bonsoir Quichotine,
    En ton absence je voyage et ce soir j’ai tapé page 5 et j ai été jusqu’en bas et vu ce violoniste j ai cliqué et quel bonheur… Le musicien sort de la scène du tableau, j ai lu avec beaucoup d attention une fois et la deuxième fois là les images défilent au son du violoncelle dont j ai mis en marche la musique…
    On ferme les yeux et je me remémorre tes mots, frissons garanties émotionnels bien sur…
    Merci, tu es la dernière personne que je visite et je me détend chez toi…
    Bises amicales en espérant que ton petit voyage ce passe bien et que tu vas bientôt revenir…

    • Bonsoir, Maïlyse.
      Je suis émue, tu vois, parce que chaque soir tu es passée, fidèle.

      J’aime beaucoup ce tableau. Je l’ai aimé dès le premier regard. Comme d’autres, il m’a parlé. Je suis contente que ses mots t’aient plu.

      Merci.

  27. J »arrive du billet de Gazou et je découvre ce merveileux tableau de Modigliani que je ne connaisssais pas. J’espère qu’un jour je pourrai l’admirer et je suis certaine que je me souviendrai de cette histoire. merci.

    • Merci pour cette visite, Nicole.

      … et pour ces mots.

       

       

      J’espère que vous le verrez pour de vrai un jour.

  28. De quoi m’offrir de belles larmes ! Ce partage en portée qui n’ont de point d’orgue que l’amour vécu….

    J’ai souvenir d’un film sur Modigliani : était ce avec G. Philippe je ne sais plus mais résonnent en moi ces quelques mots : je suis Modigliani disait l’homme ivre en tendant  ces toiles…. Magnifique : je le reverrai avant de mourir alosr je ne le cherche pas, un peu par peur.

    Merci de tes lignes.

    • Je ne l’ai pas vu… mais grand merci pour ce partage.

      J’imagine bien Gérard Philippe dans ce rôle…

      Tes mots me touchent beaucoup.

      Passe une belle soirée.

  29. Comme c’est beau Quichottine ! C’est très émouvant. Une de mes contes préférés qui illustre merveilleusement cette belle toile de Modigliani. Bisous

  30. J’aime vraiment beaucoup…

    J’aurais bien vu ce texte

    publié dans

    le Petit monde de Pénéloop…

    Bon dimanche

    Pénéloop

     

    • J’avais dit que je ne rejoindrai plus d’autres communautés… mais en allant lire les mots de ton premier message sur ta communauté toute récente, j’ai changé d’avis.

       

      Passe une belle journée, Peneloop.

  31. Que j’aimerai lorsque je diminuerai, rapetisserai, m’agrandir de cet amour, celui qui s’empile sans jamais se casser ni s’ébrécher. L’amour d’un fils attentionné oui c’est beau. Il a bien fallu qu’elle lui en donne de l’amour, la mère, pour qu’il puisse, le fils,  à son tour donner, accompagner… Belle tendresse dans cette belle écriture. Pour moi rien de triste mais émouvant à en pleurer oui !

  32. Il est vraiment beau ce tableau…et le texte  sonne avec la majestueuse douceur d’ un adagio …

    Je sens que je vais revenir du côté d’ici 🙂

                                                                                           H

    • Merci pour ce beau compliment, Hécate.

      Tu sais que tu peux venir t’installer ici quand tu le désires.

  33. Tu vois Quichottine , je visite et viens me laisser bercer par le violoncelliste.J’ai croisé Maurice Baquet sur un sentier dans l’Oisans, il portait son violoncelle dans  un refuge, nous descendions je n’ai donc pas eu la chance de l’entendre le soir!

    http://www.lalpe.com/2009/01/a-table-avec-maurice-baquet/

    C’est l’instrument qui ressemble le plus à la voix humaine et je comprends les attentes de cette femme, l’émotion de l’abscence, des silences et mots qui n’ont jamais été dit

    passe un bonne journée.

    • Ma fille joue du violoncelle et je voulais lui offrir ce livre…

      Je l’ai longtemps cherché car je n’avais pas internet  l’époque et j’avais lu un article dans un journal… sûrement dans la salle d’attente d’un médecin.

       

      Alors, là, tu me remets tout cela en mémoire et je t’en remercie infiniment.

      J’ai une tendresse particulière pour ce billet… merci de l’avoir lu et de m’avoir laissé ces mots.

  34. C’est joliment raconté, et on se laisse transporter par cette musique tendre et délicate jusqu’à la fin du concert! Chloé

    • Ta visite me ravit… merci pour les mots laissés ici ou là…

      C’est l’un de mes personnages préférés… je suis heureuse qu’il t’ait plu.

  35. C’est avec plaisir que je relis cette histoire et que je contemple à nouveau ce tableau, l’un et l’autre pleins de douceur et de nostalgie

    • C’est l’un de mes préférés…

      Merci, Gazou. Tes mots me font très plaisir.

      Bisous et douce soirée à toi.

  36. Bonsoir Quichottine,
    Passes une douce soirée.
    Ce tableau me plaît bien.
    Bisous

  37. C’est triste ce matin et pourtant … tellement plein d’amour!

  38. Merci de m’avoir fait commencer la journée avec Modigliani.

    M.

  39. Très beau et fort de conter l’histoire imaginée de ce tableau! Il prend vie une nouvelle fois! Merci!

  40. Magistrale interprétation que celle que tu nous offres avec cette image. Et cet accompagnement au violoncelle ne fait qu’accentuer la mélancolie présente…
     Bonne journée Quichottine.

    • Elle fait écho au billet que tu as écrit et que j’ai mis dans ma boîte à rêve… et à cet autre aussi… qui aurait pu y trouver naturellement sa place.
      Tu avais la vieille dame, je lui ai donné un autre visiteur.
      Bonne journée, Petite Elfe. Merci.

  41. Bonjour Quichotine,
    j’aime beaucoup Modigliani, et je suis trés contente de voir que ton blog fonctionne toujours, un vrai plaisir.

    Amitié

  42. Merci. J’avais fait le rapprochement…
    Juste un petit mot: ne t’inquiète pas (je sais que tu t’inquiètes pour tes amis blogueurs quand ils ne donnent pas de nouvelles) si je suis moins sur mon blog pendant quelque temps. Je vais partir en voyage samedi matin très tôt. Je ne programmerai rien et n’annoncerai  pas mon départ. Je préfère être discrète.
    Bon après-midi et merci pour ta gentillesse et ta présence. Et… je suis encore là….

    • Tu ne pouvais pas ne pas le faire… L’idée a fait son chemin grâce à toi. Merci.

      Et merci aussi de m’avoir prévenue. Je préfère le savoir. Passe de belles vacances et repose-toi bien.

      Bonne soirée, Petite Elfe.

  43. UN BEAU TEXTE EMOUVANT ET PESSIMISTE MAIS LA MUSIQUE DE MON COMPOSITEUR PREFERE ATTENUE LA TRISTESSE DU SUJET QUOIQUE BACH NE VERSE PAS NON PLUS DANS LA GAIETE.MERCI QUICHOTTINE POUR CETTE HISTOIRE DE PARTAGE ET D’EMPATHIE.BISES A TOI.

    • Le violoncelle a une voix chaude et pleine… J’aime ses accents.

      Le sujet est triste, oui, un peu. Tout dépend du point de vue où tu te places. J’ai focalisé sur le violoncelliste, mais imagine la femme… Et là, moi, je ne suis plus triste. Elle part, mais c’est notre lot à tous, et elle a de la chance, il sera auprès d’elle, jusqu’au bout.

      Bises à toi aussi, Morsli. Tu as écouté les deux morceaux ?

  44. j’adore ce tableau si chaud et si intime, il colle parfaitement avec ton histoire ! le tout donne l’impression d’être dans un cocon de notes et de sentiments tendrs!
    bises Quichottine

  45. Belle et triste histoire entre ces deux êtres.
    Passe une bonne nuit Quichottine, bises

  46. J’ai écouté les dix premières minutes, faute de temps.Cependant Bach étant mon « idole », je connais presque tout de lui.Je viens en revanche de découvrir une version extraordinaire du choral « le veilleur » sur la radio et le journaliste n’a même pas eu le tact de donner le nom du chanteur.Cela dit Rostro, dans une église, c’est quelque chose.
    Bisous (la fesse en chocolat de Sancho était plus grasse que celle du Quichotte, premier arrivé, premier servi, je t’avais prévenue, je suis gourmand et égoïste.Si jamais il y a un morceau de Gargantua en chocolat et un morceau de Peter Pan, promis, je me sacrifie et te laisse le second…lol).

    • Je suis d’accord, on devrait toujours préciser le nom des interprètes.

      Merci pour Rostropovitch.

      Tout va bien pour le chocolat… Pas de souci, je te laisse le Gargantua qui se mange et garde celui qui se lit…

  47. Gorge nouée et larmes aux yeux …..
    Trop tendre et émouvant ce récit …….
    Bisous ma Quich’ plein de bisous

  48. Coucou Quichottine, merci pour cette magnifique histoire qui sublime le tableau de Modigliani.
    Comme j’aime quand tu nous racontes les histoires murmurées dans le secret de ta bibliothèque par ces tableaux qui retiennent toute ton affection …
    Je t’embrasse,

    • Je sais que tu les aimes, ami Muad. Tu étais là dès mon premier tableau. Merci de continuer à me suivre ainsi, d’image en image.

  49. … en tout cas, les couleurs de ce Modigliani me ravissent !

    BreizhBizz

    • Je vais faire remonter mes tableaux pour ta communauté, je crois bien… certains ne sont plus nulle part…

      Heureuse qu’il te plaise.

      Bisous et douce soirée à toi.

  50. Quant on parle Modigliani j’ai tjs en tête le film le tatoué…. Ici rien à voir, un autre « couple » qui aime le violoncelle et s’apprécie mutuellement…. Dommage qu’il y ait le mot fin à tout… merci à toi, bises, jill

    • La fin est nécessaire à toute belle histoire… mais certaines arrivent bien trop tôt.
      Je t’embrasse très fort, Jill.
      Prends bien soin de toi et de ceux que tu aimes…

  51. Je ne la trouve pas triste du tout, cette histoire, je la trouve formidable, c’est si précieux les amis qui sont là jusqu’au bout, et sans faire dans le pathos, tu as magistralement orchestré ton histoire, j’aime à fond.

    • Merci, Aude.
      Je suis contente qu’elle te plaise.
      La tristesse n’était pas mon propos, juste l’Amour… avec un grand A, celui qui dure au-delà de l’absence.

      Passe une douce journée.

  52. C’est toujours un bonheur de relire cette belle histoire
    et d’écouter la musique en même temps

    • Merci, Gazou.
      Je suis contente qu’elle t’ait plu assez pour la relire.
      Passe une douce journée.

  53. Curieux. J’ai regardé, j’ai lu et j’étais persuadée d’être déjà venue ici. Mais non.
    Belle histoire d’amitié aussi forte que l’amour. Celle où l’on accompagne jusqu’au bout. Il suffit de partager.
    Bisous.

    • Tu l’avais peut-être déjà lu malgré tout… 🙂
      Bisous et douce journée Pimprenelle.