Passager de la pluie

Je suis passée ce matin
tel un passager de la pluie.
Je me suis allongée près des lavandes,
pour oublier l’odeur de ma terre
des rues
celle qui borde ma maison
celles où je marche sans raison
celles où je voudrais pouvoir rêver
à un soleil de Provence
qui chasserait tous les nuages
et qui rirait de mes tourments !

Anne A. Lavandes, juillet 2006

© Quichottine, Les images et leurs mots, 2007

18 commentaires à propos de “Passager de la pluie”

  1. Mer et vagues de lavande, j’aime, Amielle ! Déjà je peux revenir devant l’écran de mon ordi (sans abuser ;)) et aussi je vais pouvoir plonger à nouveau, bientôt ! Après la pluie, vient le beau temps ! Gros bisous, tout plein

    • Sans abuser… Alors, je suis d’accord.

      Je suis heureuse de savoir que tu vas pouvoir plonger… j’avais si peur que tu ne le puisses pas !

      Tu as raison, après la pluie, le soleil !

      Gros bisous tout plein à toi aussi !

  2. Je m’allongerai bien, à même le sol, sentir la chaleur de la terre, la respiration des fleurs, le murmure des insectes, être UN avec la nature………

    (il faudra que tu m’expliques un jour comment tu fais .. je te demanderai cela par msn… 😉 )

    • Un sourire… Je ne sais pas. Ne dis rien, mais ce sont les images qui me parlent.

      Folie, peut-être, ou seulement possibilité de lire autrement.

      Merci d’être passée ici aussi.

      Je t’embrasse très fort.

  3. j’irai bien m’allonger près des lavandes… mais l’hiver pince les terres gelées et bientôt ces gros nuages seront chassés.. il faut parfois laisser l’hiver faire son travail pour que le printemps se déride jolidement. Je t’embrasse Quichottine.

    • Tu as raison, Polly.

      L’hiver doit faire son travail. Imagine comme il sera beau le jardin au printemps !

      Je t’embrasse fort…

  4. un champ de lavande…c’est sûrement un champ cultivé pour faire du parfum à base de lavande…mais ça je ne connais pas..içi c’est ballot on cultive plutot les « patates »…c’est moins joli. on pourrait en cultiver des choses pour avoir le plaisir de les récolter, les broyer en poudre et les jeter aux quatre vents afin de les voir disparaitre de cette terre…mais rien ne meurt, tout se transforme, alors il faut être philosophe de la vie, relativiser le bonheur, et prendre juste ce qui te convient pour être heureux en toi-même,toi-même. Vivre par rapport ou en opposition à autrui n’est que blabla et perte de temps. Il est des matins comme cela ou un champ de lavande …

    • Relativiser le bonheur…

      Est-ce ce que tu ressens lorsque tu contemples tes couchers de soleil ?

      Je crois qu’au contraire tu t’en appropries la moindre des sensations, pour en faire ta force, pour pouvoir affronter le quotidien.

      On vit, c’est vrai, aussi pour soi, mais l’on n’est jamais vraiment seul.

      Gros bisous, Pat. Prends tous ces mots, et laisse-les s’échapper dans le vent, j’ignore encore ce qu’il en fera.

  5. Je suis venue ici passagère du matin dire bonjour au petit lutin J’aime ce que tu dis. C’est un côté de toi que je n’avais pas vu ailleurs Tu vois ce sont des mots qui me parlent et qui me font tellement défaut depuis quelque temps… Et merci pour ce champ de lavande qui vient d’embaumer ma maison et qui a chassé pour un temps les … »virus » présents, quels qu’ils soient. Bonne journée.

    • Je suis contente d’avoir pu t’apporter quelque chose ce matin.

      Chacun d’entre nous a des possibilités que les autres ignorent. Un jour, on les découvre… et c’est bien.

      Bonne journée à toi aussi, Petite Elfe !

  6. je viens m’étendre avec toi près de ce champs de lavande ^^ Moi c’est près de lui que j’aimerai rêver au soleil de provence, ou d’ailleur même 😉

    • Près de lui… il n’y a pas de meilleur endroit, Loralie !

      Merci d’être là…

  7. C’est beau un champ de lavandes sur le terre de Provençe… C’est beau comme les chants du poète Mistral : Mireille ou Calendal qui se déclament en langue Provençale . C’est beau comme la Pastorale de Noël jouée par les fifres et les tambourins… C’est beau comme la farandole dansée par les brunes Arlésiennes…. Tu vois Quichottine ta note aujourd’hui parle à mes racines ..Merci

    • Merci.

      Je crois que je savais que tu aimerais.
      Tes mots chantent aussi !

  8. Coucou Quichottine, le programme est très alléchant et s’il te reste un peu de place à l’ombre des lavandes, je veux bien faire l’école buissonnière. Je te souhaite une très bonne soirée. Gros bisous,

    • Sourire… Il y a autant de place que l’on peut le souhaiter.

      Merci pour ce clin d’œil, Muad.

      Gros bisous et très bonne journée à toi…

  9. passage… Un passager du temps qui trace son chemin comme il peut droit ou sinusoïdal mais toujours en avant avec le passé dans le coeur…