Rencontre autour d’un livre (1)

Il y a quelque temps, grâce à un « tag » (celui de la page 123) je mettais dans la bibliothèque un livre que j’avais reçu quelque temps avant mon départ pour Naples.

Bien sûr, ce « tag » était insuffisant…
Bien sûr, ce que j’ai dit de ce livre était aussi insuffisant…

Et… bien sûr, est arrivé ce qui devait l’être….

C’est vrai, il suffit de lire les commentaires pour voir que la bibliothécaire n’avait pas fait correctement son travail !

Alors, je vous propose aujourd’hui d’assister à une rencontre, une rencontre autour du livre de Pascal Quignard, Le Sexe et l’effroi.

Disons que je vais essayer de gommer l’impression que j’ai laissée à mes visiteurs ce jour-là…

Vous êtes prêts ???

Mais non, ce n’est pas la peine d’apporter des friandises, une glace ou de ces boissons un peu gazeuses dont on parle partout… Nous n’allons pas nous crêper le chignon, nous n’allons pas croiser le fer ou nous rouler sur un ring. Nous nous sommes attablées sous un parasol, il fait beau, il fait chaud… Chut ! Ne protestez pas, nous sommes encore au mois de juin !

•••

Nicole attend Quichottine, depuis déjà longtemps. Elle commence à bouillir intérieurement. Il faut dire qu’avant l’heure, ce n’est pas l’heure… mais qu’après l’heure, ce n’est pas l’heure non plus. Il faut dire aussi que ce n’est pas son habitude d’être en retard comme ça !

Nicole regarde désespérément sa montre… commence à tapoter nerveusement des doigts le plateau de la table…

Auprès d’elle, un livre… mais ce n’est pas celui dont elle désire parler.

(Pour celui-ci, nous verrons plus tard !)

Enfin !

Quichottine arrive, un peu dans ses petits souliers… Elle sait qu’elle est en retard… Sourire d’excuse, bafouillage… les mots qui disent qu’elle s’est dépêchée, le plus possible.

— Mais les transports, tu sais…

S’il n’y avait eu les transports, il y aurait eu les bouchons, la difficulté à se garer… que sais-je ? Nicole la regarde… Un pli entre les sourcils marque le léger doute qui l’assaille : « Tu cherches des excuses, ou… ? »

Elle ne le dira pas. Quichottine est son amie après tout… malgré tout. Elle sourit avec indulgence.

Bises sur les deux joues. Tout va bien !

Elle pose sur la table l’objet du délit : un livre de Pascal Quignard. Nicole le lui a envoyé.

— Euh…

Voilà, c’est par ce mot d’enfant que tout commence. Ce mot qui dit l’hésitation. Quichottine, qui n’a pas l’habitude de garder sa langue dans sa poche, ne sait pas par où commencer.

— Euh… tu sais…

Oui, bien sûr qu’elle le sait, Nicole. Elle a lu dans la bibliothèque le petit mot que son amie avait écrit. C’est d’ailleurs pour cela qu’elle a pris ce rendez-vous…

— Tu es libre mardi ?

C’est un flash-back…  Mais oui… Quichottine est toujours libre le mardi… libre et seule, à ruminer parfois des souvenirs.

Quichottine prend son courage à deux mains. « Quand faut y aller… » Dans ces cas-là, vous devriez pouvoir vous transformer, passer rapidement sur les préliminaires et aller droit au but, quelles qu’en soient les conséquences.
Mais ce n’est pas si facile. Ce n’est pas qu’elle refuse d’assumer ses actes, c’est qu’elle refuse de faire de la peine, de décevoir.

— Tu vois… ton livre… je m’étais dit que je te le rendrais…
— Ah ? Pourquoi ? Cela ne se fait pas de rendre un cadeau !
— C’était un cadeau ? Pas un prêt ? Mais, Nicole, c’était ton livre à toi…
— Je sais. Mais j’avais envie de te l’offrir… Je n’avais pas le temps d’en trouver un autre. Tu partais… Tu comprends ? Moi, depuis, je m’en suis offert un autre.
— Ah…

Quichottine se mord la langue ! Voilà sa première bourde… Elle a écrit qu’on lui avait « confié » le livre. Ce n’est pas vrai. Son amie le lui a offert… C’est un très beau cadeau. Elle n’aurait pas « donné » son exemplaire d’un livre, quel qu’il fût, en aucun cas… sauf à quelqu’un de très cher.

— Pardon ! Je ne savais pas…

— Tu n’as pas à demander pardon… il n’y a pas de « faute », pas de « péché »…

Quichottine est mal à l’aise, parce que ce sentiment de culpabilité, elle le connaît bien. Il débarque un peu n’importe quand, au détour d’une remarque, d’un commentaire un peu sec, la réponse interpelle.

— Tu es un peu dure là…
— Dure moi ? Non. Je me suis mal exprimée…

(C’est un exemple…)

Et le plus souvent, c’est vrai. Employer un mot sans en avoir mesuré toute la portée, parce que c’est celui qui s’impose à ce moment-là… cela lui arrive plus que « de temps en temps » !

(à suivre)

83 commentaires à propos de “Rencontre autour d’un livre (1)”

  1. ça c’est ce qui s’appelle tenir son auditoire en haleine :-)) à quand la suite? suis curieuse moi :-))
    big bisous

    • Tu as raison, René, ce n’est pas facile du tout !

      Merci de ton passage, et bonne journée à toi aussi

  2. J’ai lu ton billet du jour avec beaucoup de plaisir, j’attends donc la suite avec impatience. Bises

  3. Hé hé, quand tu me disais que tu avais besoin de soleil, je ne me doutais pas alors que tu allais pour se faire nous faire faire un voyage jusqu’en Juin pour la lecture d’un bon livre…
    Je m’installe à la terrasse. Gros bisous à toi et douce journée, Syl

    • Merci de venir t’installer avec nous… ne t’en fais pas, il y a beaucoup de place sur cette terrasse !

      Douce journée à toi aussi, Sylviane !

  4. C’est là qu’est la richesse de la langue française. Bien souvent les « synonymes » le sont dans le terme mais pas dans le sens de la phrase !!

    Bonne journée. Bisous.

    • C’est vrai… tu as tout à fait raison.

      Merci, Patriarch !

      (vu l’heure où je te réponds, ce sera une bonne nuit !)

    • Intimité et partage… oui, c’est un peu ça, mais à ciel ouvert…

      Bonne journée à toi, Canelle !

  5. Moi je n’aime PLUS prêter mes livres, car on ne me les rend jamais…Ce sont des amis dont j’ai du mal à me séparer, alors je les garde et j’offre les mêmes…oui j’offre beaucoup de livres pour faire partager mes passions :-)) C’est un signe de complicité, d’amitié partagée et au moins les choses sont claires à l’ouverture du paquet cadeau héhé!
    Bon allez je m’installe au soleil avec vous deux…J’adore observer Quichottine marcher sur des oeufs et peser ses mots!! :-))

    • Je sais que j’ai de plus en plus de mal à les prêter… je les offre lorsque je peux les racheter.

      Nous fonctionnons un peu de la même manière

      Merci, Nickyza… j’espère que je n’en ai pas cassés au passage !

  6. bonjour
    magnifique cette bibliothèque .
    désormais , quand je voudrais acheter un livre ,
    je viendrais d’abord ici prendre des idées de lecture .
    bonne continuation !

    • Merci d’être passée… Bonne continuation à toi aussi… j’ai bien aimé ce que j’ai vu sur ton blog.

    • Le problème est là… J’essaie le plus possible de me tenir à cette vérité. Mieux vaut ne rien dire que de mentir.

  7. Je vois que l’indigestion a été suivie de moults beautés… Oui, oui, début de semaine assez occupé, me revoilà, je reprends mes visites 🙂
    Hop, en une fois rattrapé plein de retard..; et là, je vais piaffer d’impatience pour savoir ce qui va se passer ensuite…

    Oh, je sais que c’est mal de faire de la pub, surtout que cette fois, cette pub est pour moi…
    J’ai commis cette petite chose, il y a quelques mois, et même si je m’inspirais plus d’un Rincevent de Pratchett pour imaginer ce personnage de chevalier pleutre, je me dis qu’à la réflexion, ton célèbre ami aurait pû également être source d’inspiration… Je te laisse découvrir ça :
    http://fanesdecarottes.canalblog.com/archives/2008/04/14/8252957.html

    • Ce qui est bien, quand on arrive « après », c’est qu’on peut tout lire en même temps

      Je suis allée voir ton billet… rapidement… et j’y retournerai ! Merci. J’aime bien quand tu fais de la pub.

      Là-bas… j’étais déjà passée. Il me semble. Parfois, ma mémoire me fait défaut. :$

  8. je vois que je ne suis pas la seule à utiliser le langage spontané !
    avec les mots ont fait des bourdes, pour sûr, mais avec d’autres mots on les rattrappe, ces bourdes !
    et moi, les mots, je les aime ! grâce à eux, on dit, on écrit, on charme, on fait rire….à l’infini
    bisous du soir Quichottine

    • Tu as raison d’aimer les mots, Cecilou… Ils peuvent tant !

      Ce seront des bisous du matin, Cécilou !

  9. Parfois les « cadeaux » ne sont pas assez clairs…et on pense « prêt » mais à tort…et ce n’est pas très grave après tout…ce ne sont que quelques feuilles…Biz& belle soirée***~~

    • Tu le sais, toi, c’est vrai…

      J’ai aimé celui que tu m’as offert et j’en parlerai bientôt. :)

      Passe un bon weekend, D’Ocean !

  10. Des situations désagréables mais qu’on peut corriger tout de suite, tandis que par écrit c’est plus difficile. J’ai hâte à la suite.

    • C’est vrai… par écrit ce n’est pas si simple. Mais, oraux ou écrits, les mots sont toujours là.

      Merci d’être là, Solange.

  11. Ah ! les mots qui vont à la rencontre ou qui se perdent dans l’oubli, qui glissent parfois de travers ou résonnent de mille cris…mais on les aime tant, les mots !

    • C’est vrai, Balaline… Toi, tu sais bien ce qu’il en est, tu les manies avec tant de bonheur !

      Merci d’être là.

  12. Le plus difficile c’est … de se pardonner.
    Je comprends les sentiments de Quichottine (je me place en spectateur, comme si j’assistais à une scène) parceque les livres (MES) livres, j’ai déjà du mal à les prêter alors les donner. Je les aime tant que, à la seule idée d’en déposséder quelqu’un je ne pourrais pas.
    Alors ils s’entassent le long des murs, en piles, que dis-je en forteresses inexpugnables et de temps en temps j’enlève une de ces briques pour le relire.
    Mais je m’égare et je parle de moi alors que je ne suis que spectateur, non je ne vais pas faire comme ces pièces où le spectacle est dans la salle. Je vais me rasseoir tranquillement et attendre la suite…

    • Oui, c’est sans doute cela… Mais tu sais, ne t’en fais pas, elle m’a dit qu’il n’y avait rien à pardonner…

      Le spectacle peut être aussi dans la salle… Et tu feras sans aucun doute partie de ma « conférence de presse ».

      Merci d’être là, Alphomega.

  13. Tu as raison il ne faut jamais laisser s’installer un doute ou malentendu, mais je pense que nous sommes nombreux à avoir la langue qui fourche parfois… l’essentiel c’est d’en prendre conscience et de pouvoir mettre les choses au clair dès que possible ;-)))
    Bisous Quichottine

    • J’essaie, j’ignore ce que cela donnera… Mais là, était-ce un lapsus ?

      Merci d’être là, Joëlle.

  14. Houla ! Les rapports féminins , tout en subtilité et quand en plus ce sont femmes de lettre , faut faire gaffe à ce qui sort de sa bouche … à s’en vriller la langue … et toujours ce soucis de ne pas blesser avec des mots … je vois,  et la mimique  qui suit  le propos à lui coller la peau …  ( le pro peau  … quoi …)
    Bon il faudra lire la suite  …
    Bises du soir des Frafadets

    • J’espère que tu viendras la lire…

      Je crois que les rapports féminins ne sont pas si différents des rapports masculins, si ?…
      Tout doit être uns question de personnalité.

      Merci pour tes bises du soir, Lucquiaud, je t’envoie mes bises du matin

  15. Je suis arrivée à l’origine de l’histoire, juste le temps de te souhaiter un bon début de semaine Quichottine et de te faire de gros bisous … Comme on tourne les pages d’un livre, je sais que vous saurez toutes les deux tourner la page, si ça n’est déjà fait 😉

    • Merci d’être allée jusqu’au début de notre rencontre…

      Cela me touche beaucoup, je sais que tu manques de temps !

      La page est tournée, je crois, pour moi en tout cas.

  16. J’avais déjà lu cet article et je l’ai relu avec plaisir… Le choix des mots est important. On peut tout dire mais pas n’improte comment et à n’importe quel moment…. J’ai beaucoup de mal à faire cela !!! BIses

    • Merci pour ces mots-là, Martine.

      Je crois qu’il y a effectivement une manière de dire, surtout quand on aborde certains sujets qui peuvent choquer.

      Mais n’y vois aucune allusion à des articles récents.

      J’ai personnellement adoré ta routine.

  17. Voilà ! C’est moi qui me suis trouvée… :D

    J’étais tout simplement au café en train de bavarder !

    • Et tu as laissé le chevalier se débrouiller tout seul avec tes blogopotes ??? Tu n’as pas honte ?

      … Bon, d’accord, tu savais qu’ils n’allaient pas le dévorer…

  18. ne pas mesurer l’importance des mots …. Misère..que ça arrive trop souvent cela! Les mots ne sont pas toujours perçus comme on les entend soi-me^me, ce qui peut provoquer parfois des tensions… et l’on s’en mord les doigts, pas toujours facile de se faire comprendre… mais faut-il pour cela toujours « tourner 7 fois sa langues » avant de parler et perdre sa spontanéité? je préfère encore parfois mes bourdes… sourire…
    Bon… faudra que je retourne au mois de juin… aie aie Mahina, t’as déjà oublié? euh..oui… ma mémoire….

    • Je les préfère aussi… :)

      Tu n’as pas à retourner au mois de juin, c’est la photo qui a été prise à ce moment-là. Tu vois, j’avais besoin de soleil.

      C’est une photo prise par mon amie Anne, et, tu vois, je la trouve très belle !

      Bisous, Mahina…

  19. Tu sais combien on est là?
    7 dans tes allées!
    C’est vrai que les mots sont d’importance, mais quand tu parles tu peux te reprendre, tandis que quand tu l’écris….. bernique!
    Cette histoire de livre m’a fait sourire!
    Moi j’ai eu le culot de réclamer un livre à ma soeur!
    -Mais tu me l’avais offert non?
    – ah bon ????? la cata!
    Bises dany

    • Tu as raison… quand on écrit, c’est difficile.

      Mais peut-être pas impossible ?

      Sourire… Il m’est déjà arrivé la même chose aussi ! … Il faudrait que je marque ! :?

      Merci, Dany !

  20. Alors ça c’est bien vrai !!! et moi je suis la reine des bourdes !!! quel embrigglio je déclanche parfois !!! bisous

  21. Ah! Si elle te l’avais offert c’est qu’il était important.
    Je sais que Quinard est parfois … impénétrable… mais c’est aussi un musicien, il faut savoir se laisser aller à ses harmionies et ses discordances.
    J’attends la suite avec impatience, c’est un livre que je n’ai pas lu et dont le titre m’efffraie aussi 😉

    • Eh oui… et je suis un peu passée « à côté » de quelque chose d’important.

      Tu as raison pour la musique… harmonies mais aussi discordances, c’est très vrai. Si la musique n’était qu’harmonie, ce serait sans doute lassant !

      Le titre est plus effrayant que le contenu… 😉

      Merci, Polly…

  22. Je regarde la photo, très belle!
    bises et bon jeudi!

    • Merci, Fancri… C’est vrai qu’elle est très belle. Mon amie Anne est une excellente photographe, en plus d’un peintre talentueux.

      Bon jeudi à toi aussi

  23. Moi aussi, il m’arrive souvent de faire des lapsus … qui sont quelques fois extrèmement gênants !
    Bon jeudi ! Bisoux.

    dom

    • Je me demande s’il y a quelqu’un à qui ça n’arrive jamais… J’échangerais bien sa place contre la mienne… de temps en temps !

      Bon jeudi à toi aussi, Dom !

  24. Moi aussi, il m’arrive souvent de faire des lapsus … qui sont quelques fois extrèmement gênants !
    Bon jeudi ! Bisoux.

    dom

  25. Oh comme je comprend bien ce sentiment , d’être mal a l’aise, parce que je m’exprime moi aussi un peu trop vite. Je suis une spécialiste, mais je me bonifie avec l’âge. j’apprend  a tourner ma langue sept fois  :( 

    Et il est vrai qu’une remarque parfaitement anodine pour moi , suivant mon interlocuteur peut être souvent mal prise . c’est pas facile la communication 😉
    Bonne journée Quichottine ^^

    • Je crois que pourtant il faut garder sa spontanéité…

      … même si la communication n’est pas facile.

      Je reconnais que c’est tout de même plus facile oralement !
      Bonne journée à toi, Loralie ! Merci pour ta longue visite !

  26. Si tu savais les bourdes que je commets…. et c’est sans cesse, mais je me dis que je ne suis pas la seule et ça me console
    Bisous, Flo

    • Oui… je suis contente de pouvoir me le dire !…

      Merci Flo. En ce moment, tu vois, je voudrais avoir plus de temps pour tout ce qui me reste à faire… alors, j’évite de penser à ce que je devrais refaire ! :)

      Bisous à toi aussi

  27. quel beau cadeau, le don d’un de ses livres. Un livre qui a déjà raconter son histoire, et qui s’offre à un autre regard.
    ton histoire me touche, elle est si fragile, à fleur de peau…
    tendresse

  28. Les mots sont comme les oiseaux, une fois lâchés on ne peut plus les rattraper
    Bon, et la suite?

    • La suite… ce sera bientôt fini. Ensuite, vous comprendrez le « pourquoi » je préfère les fées de ton monde.

      Merci d’être là, Kri.

  29. Et oui, quelle gêne quand cela arrive.
    Je passe très vite Quichottine; bonne fin de soirée et à +, bises!

  30. Avant d’écrire j’ai lu tous les commentaires.. je ne vais donc pas répéter tout ce qui a été dit…. J’attends la suite…par contre, je suis allée voir de quel livre il s’agit (au passage, personne n’en parle..prem donc!) …. Euh…aussi… Bonne soirée.

  31. grrrrrr je déteste quand tu fais ça (oups mais je l’ai fait moi aussi :D ) ça doit te faire rire dans ta barbe (ben non je sais bien que tu n’en as pas, QUICHOTTE oui..) bizzzzz

    • Oui… je sais que je suis un peu « casse-pied » parfois… :$

      Sourire… Sais-tu si je n’en ai pas ???

      Bisous du weekend, Bidulette… Que le tien soit beau !

  32. Coucou Quich’
    Ah qu’ ils sont traîtres les mots !
     Dans ma tête, ils ont un sens, un impact, et sitôt formulés, voilà que je ne les reconnais plus comme étant les miens.
     Ils ont un autre son, un autre sens, un autre impact. Et parfois, ça coince. Alors, selon les gens, je suis gaffeuse, méchante ou cynique, alors que je n’ avais aucune des ces intentions…..
    D’ où la nécessité de rexpliquer pour rectifier ces mots traîtres.
    Je ne pense pas que cela t’ arrive plus souvent. Simplement, je pense que tu y accordes plus d’attention selon tes interlocuteurs, ou que tu culpabilises davantage quand ça t’ arrive :))
    Gros bisous ma Quich’ et bonne nuit
    PS : Merci de m’ avoir signalé mon erreur d’ adresse 🙂

    • Les mots… ils sont comme ils sont… je dois dire qu’il m’arrive souvent de ne pas les reconnaître non plus.

      Je sais que tu n’es ni méchante, ni cynique. Tu es ma grande soeur à moi, et cela me plaît !
      Merci d’être là…

      Passe une belle journée, ma Clo.

  33. Un exercice difficile … j’attends la suite
    bises

  34. Quinard, pas vraiment ma tasse de thé! il y a des auteurs comme ça! moi je suis avec Les années d’Annie Ernaux et bien que le sujet me passionne, je pense que j’ai mal choisi la saison pour le lire!
    Mais toi, c’est vrai, tu n’as aucune excuse, il faisait un soleil magnifique!
    Mais j’attends ta suite!

    • Annie Ernaux, j’adore… je crois avoir lu dans la foulée les premiers de ses romans, une fois que l’on m’a offert le tout premier. Ensuite, j’ai acheté tout ce qu’elle publiait. Mais pas les deux derniers, je ne sais pas pourquoi.

      Tu as raison, peut-être y a-t-il une saison pour tout…

      Et puis… il faisait un temps splendide, j’aurais dû continuer !

      Tu n’auras pas trop de temps à attendre pour en avoir la fin…