Quichotte (15)

Mes visiteurs ne savent pas tout de moi… C’est normal, je n’ai pas tout dit.

Mes visiteurs ne savent pas non plus tout de mon blog. Rares sont ceux qui ont tout lu…

Avouons-le, même en ayant tout lu, tout vu, on ne peut pas se souvenir de tout. C’est vrai. Il m’arrive d’oublier aussi !

(Mais j’ai beaucoup de chance, vous ne m’avez pas encore dit que je radote !)

Alors, lorsque Mahina m’a envoyé « son » Quichotte, j’en ai été contente. Je me suis dit : « Chouette ! Je vais pouvoir parler de ceux que je vous ai montrés il y a très longtemps, et que je n’avais pas vraiment mis dans cette « collection » où je les numérote consciencieusement ! »


Picasso, 1955

Mahina avait trouvé le sien chez Ptitsa… C’est drôle, parce que je vais souvent chez Ptitsa et je ne l’avais pas vu…

C’est normal, il était dans un diaporama et j’ai tant de mal à les charger que je finis par ne même plus essayer !…

Et puis, Ptitsa l’avait publié pendant ma semi-pause !

Donc, dans ce diaporama, il y avait mon « Don » préféré… (Merci, Mahina, tu es bien tombée !), celui dont j’ai fait longtemps mon emblème, celui qui ouvrait la quatrième partie de ma longue, très longue thèse de littérature comparée [voir note en bas de page]… Vous voulez voir ?

J’ai été obligée de « rogner » l’image, de couper ma page, parce qu’elle était un peu trop grande… Vous connaissez tous ce don Quichotte de Picasso, même si vous n’êtes jamais allé lire, dans la bibliothèque, l’épisodeSancho Pança apparaît pour la première fois.

Mais, parce que j’avais envie, aujourd’hui, de vous parler un peu de moi, je vais vous donner l’occasion de me lire, de découvrir ce qu’il y avait dans cet écrit de mille pages pour lequel j’ai donné six années de ma vie, une fois que les enfants ont eu grandi et qu’ils y ont, en partant, laissé un immense vide.

Si vous en avez envie, c’est là (clic).

(N’ayez pas peur, je n’ai pas tout mis…)

… Si vous n’avez pas le temps, allez plutôt voir les « couleurs » de Mahina, pour les mots qu’elle sait si bien vous offrir sur des pages bleues comme le ciel de ces montagnes qu’elle adore… et allez voir le diaporama de Ptitsa… Même si vous n’aimez pas Picasso, il y a là des mots à méditer :

“Il y a des êtres qui font du soleil une simple tache jaune, mais il y en a aussi qui font d’une simple tache jaune un véritable soleil.”

(Pablo Picasso)

Promenez-vous dans leur jardin, à toutes les deux…
Il y a plein d’espoir à récolter !


NB : Quelques mots « en plus »… pour expliquer.

J’ai longtemps hésité avant de publier ce billet.
J’aurais pu ne rien dire, juste montrer ce Picasso…
Mais pourquoi cacherais-je que je suis « docteur en littérature » ?

(Je ne serais même pas capable de soigner un ou deux écrits malades…
Je suis tout juste apte à les ausculter, à me demander s’ils « me parlent »,
si j’ai envie de les montrer à d’autres.)

… J’ai hésité… Cela ne change rien pour vous, je suis toujours la même… Et, comme le dit mon fils, cela ne sert à rien, c’est seulement un peu de « blabla »…

C’est vrai, ce ne sont que des mots, comme ceux que j’écris ici.

88 commentaires à propos de “Quichotte (15)”

  1. Quel beau billet, Amielle. Il dit toute la richesse des amis virtuels comme Mihana, Ptitsa, tous… et toi !
    Ne me gronde pas, non, je n’ai pas tout lu, mais presque !
    Douce nuit

    • Je vais te gronder… tu dois prendre soin de tes yeux !

      … et je sais que tu as lu… beaucoup plus que bien d’autres ! Merci, Amielle

  2. Il me semblait bien l’avoir déjà vu celui là… et je découvre que ce sont deux blogs que je connais bien qui sont à l’honneur aujourd’hui, rien que du bonheur alors.
    Gros bisous à toi et bonne fin de semaine.
    Désolée mais je n’arrive plus à suivre le rythme des blogs en ce moment… et je rate du coup pas mal de chose chez toi.
    Syl

    • Ne sois pas désolée… En plus, tu vas avoir un peu de temps pour te remettre à jour. (sourire)

      Bisous et bonne fin de semaine à toi aussi

  3. Je suis allée chez Mahina. Merci Quichottine de la découverte. Tu as raison on ne lit pas tout et on lit vite parfois on ne se souvient pas. Je ne savais pas que tu avais fait une thèse sur Don Quichotte et je te félicite pour ton doctorat. Bises

    • Don Quichotte n’est qu’un quart de ma thèse… mais c’est l’un des points les plus importants et que j’ai eu le plus de plaisir à écrire. Ne t’en fais pas, je ne l’avais pas encore dit !

      Merci.

  4. On ne peut pas tout lire à fond et il faut garder le plaisir….Une phrase, une idée m’accrochent, je pars, je reviens, je laisse aller mes émotions…Les blogs ne sont pas des cours à ingurgiter, pour moi des découvertes….
    Je savais déjà que tu étais une chercheuse….Bises   VITA
    PS:j’aime bien ton blabla….

    • Je suis d’accord avec toi, Vita… On prend certaines choses, on en laisse d’autres… L’important, ce sont les découvertes.

      (et je savais que tu savais…)

      Merci pour mon blabla… ça fait du bien !

  5. j’aime bien ce Quichotte qui ressemble à un gribouillage d’enfant ou à une ombre chinoise …bien croqué en tout cas
    bises

    • Je suis d’accord, Gaby. J’aime bien « ombre chinoise »…

      Cela me donne des idées ! Merci, Gaby…

  6. Je le savais quelque part en moi, que tu avais poussé les études jusqu’à l’extrême limite.Je le savais par ton style, et par ta pensée…

  7. J’apprécie encore plus cet amour de Quichottine qui lui a fait consacrer six années de sa vie à Don Quichotte, et nous apprendre, à notre tour à mieux le connaître.

    • C’était le but de ce blog, partager avec vous ce que j’aime.
      Je suis contente de voir que tu apprécies.

      Merci

  8. En tout cas ce ne sont que des mots comme dit ton fils, sauf que c’est un boulot que tout le monde ne saurait faire…Bravo Quichottine, surtout d’être si simple et de nous complimenter, quand nous écrivons des bluettes…Je me doutais bien que derrière tous ces mots que tu nous mets en ligne il y avait une grande intelligence….en plus du charisme qui se dégage de ton blog…gros bisous et bonne journée à toi…

    • Merci pour tes mots…

      Tu sais, j’ai lu souvent plus que de simples bluettes. Il y a de vrais écrivains sur le web !
      L’important, ce ne sont pas les diplômes (même s’ils sont importants pour exercer certains métiers), mais l’envie que l’on peut avoir de transmettre des émotions ou des savoirs.

      Quand un texte ou une image me parle, je ne me pose pas la question de savoir si la personne qui l’a mis en ligne a fait telles ou telles études. Je vois le résultat, et cela me suffit.

      J’ai beaucoup appris en regardant et en lisant chez vous.

      Bonne journée à toi aussi

  9. pour lire tout ton blog, il va me faloir demander une rallonge de 50 ans au « Très Haut » !!!!

    Bises et bonne journée.

    • Je lui envoie un mail de suite !!!!

      Tu es sûr que 50 ans de plus suffiront ? Allez ! Ne lésinons pas ! Je vais lui en demander cent ! (avec un bonus : te donner le droit de rester toi, comme tu es aujourd’hui… sourire…)

      Bonne journée à toi aussi, Patriarch !

  10. C’est courageux de seremettre aux études après le départ des enfants.
    Félicitations même si ton fils dit que  » ça ne sert à rien « , je pense que pour toi, c’était important de réussir.
    bravo !
    Amitiés

    • Oui, c’était important. Terminer ce que l’on a un jour commencé, c’est toujours important…

      Merci…

  11. Bravo…pour la passion,pour l’humour.. »un docteur en littérature » qui ne se prend pas au sérieux,mais qui fait avec sérieux ce qu’elle décide de faire,c’est magnifique

    • Wouaouh ! Merci pour ce résumé…

      J’adore ! Si ce n’était de moi dont tu parlais j’irais le voir, ce docteur-là ! (sourire)

      Merci infiniment, Gazou…

  12. Des mots qui demande travail et courage surtout après avoir élevé une famille. Juste à te lire on voit la différence.

  13. quoi de neuf docteur ? lol j’ai failli te l’envoyer çiu là il est si beau ! damned je me suis fait prendre de vitesse. !!!!

  14. hey, ça faisait longtemps 🙂 content de repasser chez toi, c’est toujours un plaisir.
    on en apprend tous les jours… lol

  15. bonjour jolie quichottine, oui tu seras toujours la même : la  jolie lutine coquine et mutine qui aime les lutins des moulins…

  16. Un petit bonjour de iloufou !

    Votre site ressemble aux jardins suspendus jadis à Babylone (parfums… mes yeux se sont perdus dans l’aromatique broussaille)..

    Un joli coup de soleil dans l’hiver qui s’annonce..

     

     

     

    • Bonjour Fleury ! Louis ? Comme je suis contente !
      Je suis toujours heureuse d’accueillir des nouveaux lecteurs. Merci !

      … c’est un très gentil commentaire, très poétique.

      Il ne pouvait pas en être autrement pour un artiste-poète comme vous !  Merci encore…

      Pour ceux qui voudraient venir vous rendre visite : on peut vous voir sur vos pages (clic) ou sur « Les cahiers des diables bleus » que vous illustrez de si belle façon !

    • Non, bien sûr que non que ce n’est pas grave…
      Mais tu sais, Bernard, si tu ne prends pas tous les médicaments que l’on t’a prescrits, tu ne seras soigné qu’à demi ! (sourire)

      Morte de rire !

      Ne t’en fais pas, je sais bien que tu ne peux pas ! Merci d’être passé

  17. Bonjour,

     

    Et d’abord merci de ton ou plutôt de tes passages sur notre blog des Cahiers des Diables bleus, pour le temps que tu prends à chaque fois que tu viens et pour les messages longs et tellement plein de choses que tu laisses… cette fois encore j’ai eu de la lecture… c’est magique ! Je prendrai moi aussi le temps ‑ ce que je ne fais pas toujours ‑ dès lundi de répondre à chacun de tes commentaires mais là je voulais avant la trêve du week-end t’écrire quelques mots tout de suite. Et puis également vu que c’est l’enjeu d’un blog écrire du même coup pour celles et ceux si nombreux et passionnés qui voyagent au fil de tes pages et donc qui aiment les livres j’imagine… Les livres et aussi ceux et celles qui les écrivent… qui ne sont sûrs de rien enfin je dis ça en pensant au scribouilleurs qui comme moi entreprennent un bouquin un poème un article comme une aventure qui peut toujours mal finir…

    C’est vrai comme tu dis à la suite d’un de mes articles j’ai beaucoup râlé dans mes derniers écrits du blog et à la suite de ce Salon des Revues qui m’a bien énervée faut le dire carrément ! Et c’est pas mon truc à moi ça de me mettre en colère après les gens… je les aime trop les gens surtout ceux qui n’lisent pas forcé mes gribouillis vu que souvent ils ne lisent pas du tout ou si peu… Non c’est sûr qu’après ces gens-là je n’ai jamais envie de me fâcher ou de la ramener vu que c’est pour eux que j’écris même s’ils ne le savent pas. “ Pour eux ” dans le sens où Artaud le disait : à leur place un peu comme un écrivain public qui noterait ce que les gens lui dictent… une sorte de scribe quoi… et puis à leur intention quand parfois ça arrive qu’on se croise et qu’ils aient l’envie de savoir ce qu’y a dans ces bouquins souvent si difficiles à mettre son museau dedans…

    Et figure-toi que ce qu’y a de merveilleux là-dedans c’est que le plus souvent quand je peux les rencontrer ces gens-là ça marche… Et c’est toujours de l’émotion garantie à fond… des fois même ils me redonnent le goût de l’existence qui me manque à la sortie des Salons justement. Mes plus grands souvenirs d’écrivaine je les ai eus quand j’avais des contacts à Montpellier avec une copine qui travaillait en relation avec des femmes d’origine maghrébines qui suivaient des cours d’alphabétisation. Pour que ça soit agréable comme apprentissage elles travaillaient à partir de textes d’auteurs qui avaient une écriture où elles pouvaient trouver des points communs avec ce qu’elles avaient quitté dans leur pays… Une idée et un projet formidables !

    Moi je n’ai jamais fait d’ateliers d’écriture ni rien du style vu que je trouverais ça très prétentieux que moi… j’apprenne à écrire à quelqu’un ça alors… Mais là j’ai adoré et j’étais comme Malika Mokeddem qui est le toubib des gens des cités dans cette ville et qui dans ses livres raconte comment ce sont eux qui la soignent par leur présence chaleureuse et si humaine… Je venais de publier mon premier p’tit bouquin Par la queue des diables dont tu as si bien parlé dans tes pages et soudain ces femmes qui pour certaines ne comprenaient pas ou presque pas le français me disaient : “ C’est vrai c’est comme ça… c’est comme ça chez nous… tu as écrit juste les choses qu’on vit… ” Et voilà que d’un coup grâce à elles mes petites histoires de Neïla et de Lakhdar le grutier s’incarnaient ! C’est là d’abord que j’ai pigé ce que c’est que cette forme de création qui est celle que j’aime et quel sens ça avait pour moi…

    Evidemment pas question de généraliser. Ensuite comme tu sais j’ai rencontré d’autres lecteurs dans les bibliothèques et à la Fac de Cergy entre autre et celles et ceux qui fréquentent les Salon du Livre et qui comme toi font circuler leurs découvertes et leurs émotions sont des alliés précieux. Ce qui me met en colère depuis pas mal de temps c’est que personne parmi les gens pour qui l’écriture… les bouquins… les histoires sont des choses essentielles dans leur existence et dans leur quotidien ne semble se rendre compte que tout ça est en complète dérive et que la plupart d’entre nous qui passons tout notre temps à écrire ne survivons qu’à peine et que nos revues elles sont en train pour la plupart de s’éteindre lentement et silencieusement…

    Moi j’ai toujours créé depuis que je m’en souviens pour me relier aux autres… à leur univers… à leur histoire. Et comme le disait le copain de la revue Brèves une revue de nouvelles qui fonctionnait bien jusqu’ici mais là ils n’ont pas fait un bon Salon non plus : “ les gens ne se rendent pas compte qu&
    rsquo;une revue ça vit avec ceux qui écrivent dedans et avec ceux qui l’achètent et la lisent… ” Ouais… je pourrais t’en causer des heures… Et du travail énorme que ça signifie quand tu écris pour publier des livres par ailleurs que d’écrire spécialement pour un blog tu le sais… Là je suis en train de préparer un nouveau bouquin à partir de mes petites chroniques algériennes pour février en plus de mes récits-contes de mes critiques littéraires et du reste… Et si je te disais ce que je gagne comme fric pour ça… c’est‑à-dire ce qui me permet de fabriquer nos
    Cahiers… Ouaouf ! tiens je préfère aboyer tant c’est comique et surréaliste complet !

    Je me plains pas j’ai choisi d’en vivre et voilà… et de ne pas en vivre aussi c’est comme ça… Y a une formidable liberté dans le fait de créer et tant pis pour la galère… après tout on est loin d’être les seuls à galérer nous autres ! Mais là où c’est raide et où je n’avale pas c’est le désintérêt… l’indifférence des gens qui passent et ne regardent même pas ou avec un air quasi dégoûté… blasé par ce qui a demandé des années de boulot et où on met sa peau faut bien le dire… Le star system ça va bien. Mais la poésie celle de Sénac de Darwich et de plein d’autres inconnus méconnus ça vaut quand même la peine de s’arrêter deux secondes ? De venir voir… d’échanger un regard avec… c’est pas aussi important qu’une bagnole qu’un écran plasma qu’un ordinateur ? C’est récent ça cette impossibilité à communiquer… échanger… partager de vive voix vraiment… faire circuler de l’émotion… donner recevoir… c’est un truc qui a commencé y a… cinq piges pas plus… et ça fait peur !

    Donc je râle… je gueule dans mon coin et voilà… Et c’est vrai que j’ai souvent envie d’arrêter et de me casser à Saint-Malo pour de bon et de planter là blog articles bouquins et tout… Pourquoi pas… Besoin de relancer la machine et heureusement tu est passée par là et les copains aussi ne me laissent pas tout planter ils sont là … chaleureux et vrais : vivants. Peut-être qu’y a des gens qui ont plus que d’autres besoin de se sentir reliés… utiles dans ce monde sans rêves… Si un jour on se rencontre on pourra en causer peut-être… s’il est encore temps…

    Je te parlerai de Camus un soir plus tard là j’ai déjà vraiment abusé ! Mon rapport à Camus c’est space… pas du tout celui de la plupart des gens qui le lisent. Moi je l’ai rencontré à travers L’homme révolté et puis à travers Jean Pélégri qui l’a bien connu… Mais c’est une autre histoire… Alors on continue ? Dominique

    • Bonjour Dominique ! Je rajoute ton lien pour ceux qui auraient envie de te rendre visite…

      Merci pour ce temps que tu passes aussi dans la bibliothèque quand tu viens. Je sais que tu en manques, comme nous tous, et cela me touche beaucoup.

      L’écriture comme une aventure qui peut toujours mal finir ? Je ne sais. Je crois qu’à partir du moment où tu as ne serait-ce qu’un lecteur, même toi, quelques jours ou des mois plus tard, l’écriture est importante. Si tu écris pour tout jeter à la poubelle, cela ne sert à rien, mais si tu écris pour partager, pour essayer de transmettre, d’une façon ou d’une autre (sur un livre, sur un blog, sur une simple feuille de papier envoyée à un(e) ami(e)…) quelque chose que tu as ressenti, je crois que cela sert toujours. Alors, bien sûr, on peut avoir l’impression de ne pas être lu, écouté, d’avoir perdu son temps… mais est-ce la réalité ?

      Tu peux avoir écrit un billet, que tu trouvais parfait, et ne pas avoir un seul commentaire… et puis, un jour, quelqu’un s’arrête, quelqu’un ose… répondre. Tu écris : « c’est magique »… et c’est vrai. Tu a instauré un dialogue… et tu as envie de le poursuivre.

      J’aime bien ce souvenir que tu partages avec moi des femmes maghrébines que tu avais rencontrées… Je ne doute pas de ce qu’elles ont pu éprouver en t’entendant lire « Par la queue des diables… Ne l’ai-je pas éprouvé moi-même, un jour à Cergy ?

      Partager… Je crois que si je n’avais pas trouvé ce moyen d’expression qu’est l’écriture, j’aurais aimé être peintre, ou sculpteur… créer. Faire ressentir quelque chose à d’autres. Ou alors, j’aurais été clown. J’aurais aimé.

      Je ne plaisante pas. Je crois qu’il y a dans la possibilité de faire réagir l’autre quelque chose de passionnant.

      Les livres que l’on envoie au pilon, les revues qui meurent, ce sont autant de mots perdus qui pourraient vivre dans un autre univers.

      Je sais qu’ils sont vraiment peu nombreux ceux qui vivent de leur plume… ceux qui ne galèrent pas… Je crois que le problème vient du « trop ». Le public croule sous ce qui lui est proposé, il ne fait plus la différence. Tu parles d’indifférence…

      C’est cela. Tu sais, dans les fabriques de confiseries, ou chez les pâtissiers, on écoeure les apprentis… ensuite, ils n’ont plus envie de prendre des bonbons, des chocolats… Je crois que c’est un peu ça aussi.

      Je me trompe peut-être, je ne sais pas.

      Je crois que nous sommes là pour essayer de parler de ce que nous avons découvert, pour essayer que ce que nous avons aimé ne meure pas. Toi, ce sont les poèmes de Senac et de Darwich… et c’est bien. Il faut continuer, ne pas se décourager.

      Un jour ou l’autre quelqu’un passe, quelqu’un que tu ne connais pas forcément. Il s’arrête, il feuillette, il découvre… Cela vaut tous les moments où tu te demandais à quoi cela servait. Ne crois-tu pas ?

      Alors, c’est vrai… il y a peut-être moins de communication, les personnes s’enferment davantage dans une « bulle » en colmatant les brèches… Peut-être pour ne pas risquer de perdre sa liberté de pensée ? Je ne sais pas…

      Ici, tu vois, je ne parle que de rêves… ou presque… et ils sont nombreux ceux qui viennent me lire, même sans forcément poser de commentaires. Je crois que le rêve est utile, et je crois qu’il y en a encore… mais, tu as raison, sans doute pas partout.

      Alors, je suis contente de savoir que tu as des amis qui te soutiennent, des personnes qui t’empêchent de tout laisser tomber. Si des personnes comme toi, qui croient si fort en l’entraide, en la possibilité de rencontres, se mettent à ne plus croire… Que restera-t-il ?

      Pense à ces histoires que l’on contait, que tu entendais lorsque tu passais près de la porte ouverte… Je crois qu’il ne faut pas fermer les portes !

      Camus… je sais que tu me le raconteras.

      Alors, bien sûr, on continue !

      Merci, Dominique !

  18. Ma Quichottine, je t’envies de pouvoir lire autant, qu’elle chance tu as… Merci de ton passage par chez moi, je te souhaite un agréable WE

  19. Merci Quichottine de te dévoiler un peu plus. Bien sûr, on ne doutait pas de ce fort attachement à Quichotte mais on ne savait pas quel était le lien qui vous unissait…

    • Disons qu’il y en a de nombreux, c’est pour ça que j’aurais du mal à m’en défaire ;-)))

      Merci, Val’r !

  20. Tout lu ? Certes non ! Lorsque j’ai découvert les allées de ta bibliothèque, tu avais depuis longtemps déjà commencé à les meubler de livres et de pages… Sans compter mes longues absences et parfois il faut bien l’avouer mon manque d’assiduité à me promener sur la blogosphère (par manque de temps ou parfois, il faut bien l’avouer, par simple paresse…), n’empêche que le Don Quichotte de Picasso est superbe et tu as largement raison d’en faire ton emblème : riche d’expression et de spontanéité (sans doute longuement travaillée aussi paradoxal que cela puisse paraître)…
    Gros bisous et bon week-end à toi, Quichottine ! :D :D :D

    • Tu sais, chacun fait ce qu’il peut. Tu t’es promenée ici quand tu l’as pu, et je t’en remercie. J’aime aller chez toi. Je le fais aussi, lorsque je peux.

      Pour Picasso… je pense que tu as raison (d’ailleurs, c’est toi la « pro »), il l’a sans doute très travaillé. Le résultat est superbe !

      Bon weekend à toi aussi, Sogo ! Merci.

  21. Je l’avais remarqué le Quichotte de Pablo qui passe à travers lta fenêtre de ta grande bibliothèque Quichottine, je le trouve très bien croqué, fluide comme une calligraphie, peut être à l’encre de chine qui sait…

    Je n’ai pas tout lu, j’ai beaucoup trop de retard mais ce que je sais c’est que je viens avec toujours le même plaisir me perdre dans tes allées

    Tendres bises pour toi chère Tisseuse de rêves

    • J’étais sûre que tu l’avais vue, toi qui as le regard si acéré !

      Je n’ai pas regardé la technique du tableau, je le devrais.

      Je sais bien que tu n’as pas tout lu… tu ne le pourrais pas, tu n’es pas là depuis assez longtemps et, lorsqu’on arrive alors qu’il y a beaucoup sur les étagères, c’est trop difficile. Il faut du temps, de la patience, l’envie… c’est un peu un travail d’archéologue !… de paléontologue (sourire)

      Tu imagines ce que ce sera au fil du temps ?

      Même chez toi… alors qu’il y a sans doute moins à lire, mais tant à regarder, je n’ai pas encore tout vu ! Nous venons l’une chez l’autre quand nous pouvons et c’est ainsi qu’il faut faire. Chez toi, je rêve… Merci !

  22. Et combien tu as raison de publier ce dessin de Picasso avec le mot à méditer qui l’accompagne.
    Il y a un dicton japonais qui y ressemble et dont j’essaie de me souvenir aux moments (-): Qu’on choisisse de passer sa vie à chanter ou à pleurer de toute façon elle passera.
    Bon dimanche et c’est vrai que les enfants… laissent du vide quand ils ne sont plus là

    • C’est vrai… de toute façon, la vie passe, alors, autant chanter, ne crois-tu pas ?

      Je ne peux que te souhaiter une belle fin de journée… je suis en retard pour te répondre :$

      Merci…

  23. Oui, j’ai toujours ce fond d’céran, c’est ma fille dans le désert tunisien, l’an dernier…merci de tes visites, c’est sympa…bonne soirée…

  24. Bonsoir,

    Comme promis j’ai commencé à te répondre à tes coms sur notre blog des Cahiers mais bien sûr je n’ai pas pu finir cette nuit, je suis dépassée, débordée… et c’est très bien… J’aimerais avoir à répondre à des commentaires comme les tiens chaque jour, ça voudrait dire que les gens ont drôlement changé et que notre monde peut enfin lui aussi voler vers ses utopies extras…
    Quant à cette longue réponse que tu m’as faite, celle-là je vais la relire et prendre quelques notes pour t’écrire car il y a beaucoup de points que tu abordes qui posent des questions et je ne sais pas forcément y répondre comme ça…
    En tout cas sache que la présence des gens comme toi pour celles et ceux qui comme moi écrivent de manière « vitale » depuis toujours est essentielle ! Sans lecteurs on n’est plus rien quel que soit le lecteur évidemment mais sans quelqu’un pour aider à transmettre et pour servir de passeur de mots, de premier lecteur en direction des autres on a un mal fou à creer du lien… C’est pourquoi je voudrais toujours travailler avec d’autres car seule c’est tellement nul et tellement sans aucun charme… sans la moindre passion commune à quoi bon…
    Merci beaucoup de ton passage sur le blog de Louis. Il est un exemple de ces êtres dont je pense qu’ils ont un vrai génie créateur en eux qui est complètement laissé en friche parce que un boulot trop prenant et épuisant par ailleurs… et parce que si peu de personnes pour s’intéresser à ses créations…
    Je te laisse pour cette nuit mais bien sûr on continue… Dominique

    • Bonjour, Dominique…

      Il va me falloir un peu de temps, à moi aussi… mais je pense que je vais faire un billet de tout cela. Tu dis des choses qu’il faut faire lire.

      Pour Louis, c’était normal… et je trouve que c’est un merveilleux artiste. J’aime beaucoup ce qu’il fait sur votre blog, et ce qu’il a fait sur le sien… Il faudrait qu’il continue.

      Merci… et bien sûr, oui, on continue !

  25. Bonjour Quichottine,
    Je suis allez « là » et j ai découvert pour la première fois ce jour ta thèse sur Don Quichotte ; oui c est la première que j ose cliquer sur ce personnage. J y ai lu de belles choses en particulier ce passage qui me plait beaucoup:
    « Etant donc sans arbres nettes…. le chevalier errant sans amour était un arbre sans feuille et sans fruit et un corps sans âme. » Cette dernière phrase est belle très jolie même elle a retenu mon attention.
    Je vais cesser de te dire que ton univers est fantastique car tu vas finir par me dire « tu me rabâches toujours la même chose » …il est bon vraiment de laisser son curseur glisser sur tes feuilles de papier. Merci.
    Je pense vraiment que je ne pourrais jamais tout lire mais grâce à tes trois images que tu laisses en dessous le navigateur nous pousse à aller dans les creux des tes pages…
    Bon samedi ensoleillé
    Gros bisous
    Maïlyse

    • Merci, Maïlyse.

      Tu vois, je suis étonnée, et à la fois ravie, que tu continues ainsi à te promener sur mes pages… C’est comme découvrir que l’on a un vrai lecteur, quelqu’un qui vient, qui s’installe, qui feuillette et qui soudain s’arrête pour lire plus longuement un passage qui retient son attention, qui lui « parle » davantage.

      Que te dire ? Je sais que l’on ne peut pas tout lire, je sais que je ne lis pas non plus tout chez toi, c’est impossible… mais, je sais que tes visites me font grand plaisir.

      Il est vrai que ce navigateur aléatoire installé grâce aux indications de Loralia me plaît beaucoup.

      Merci, Maïlyse, infiniment, pour ta présence.
      Gros bisous à toi aussi.

  26. Preum’s !!!!!!!
    A part ça, quoi de neuf, Docteur ?

  27. Cher docteur,
    ce matin j’ai un peu mal à ma solitude… un remède? Montaigne? Don Quichotte?
    Je t’embrasse.

    • Montaigne ferait l’affaire je crois… quel qu’en soit le motif.
      Don Quichotte est ma panacée… mais je ne sais pas s’il fera le même effet sur toi.

      Je t’embrasse aussi, très fort

  28. Je pensais que tu étais prof de Français ! Agrégée …
    Mais peut-être l’es-tu ce n’est pas incompatible !
    LIZAGRECE

    • Je ne suis ni Agrégée, ni prof de français…

      Il y a très longtemps, ici (clic), j’ai raconté ce que j’étais… Je ne le suis plus, mais j’aime toujours autant les enfants et raconter des histoires !

      Tu as raison néanmoins, Liza. Ce n’était pas incompatible.

  29. me revoilou, ici… apres être passé sur la page puis l’autre (sourire) en fait, oui, maintenant que tu le rappelles, ce dessin, cet article du 15 juillet, bien sur que je l’avais lu! mais quand j’ai sorti ce dessin de Don Quichotte du diporama, à ce moment là, je ne m’en rappelais plus (ah… mémoire, quand tu nous quittes….). Faudra que je t’envoie le dessin que j’avais essayé de faire un jour… mais à la seule condition ce’st que tu ne le mettes pas en ligne, il est trop moche! J’allais dire, on dirait un dessin de gosse et j’imagine la réplique de garou s’il passait lire ce que je viens d’écrire! « mais oh Mahina!!! , menfin, ce sont ces dessins là des petits nenfants qui sont les plus beaux »….
    Pour le blog de Cergy, je vais y retourner, mais mes souvenirs ne m’entrainent pas là, il faut que je recherche de « vieux » commentaires!
    Bonne journée!!!

    • Je savais que tu l’avais lu… c’est pour cela que j’ai dit qu’on pouvait aussi oublier…

      J’aimerais bien que tu m’envoies ton dessin… en me laissant le choix de ce que j’en ferai (et en étant sûre que si je ne le mets pas en ligne, ce ne sera que pour t’obéir !)

      C’est vrai… j’aime les dessins d’enfants.

      Tu sais, pour Cergy, c’était peut-être un autre blog que Cergyramma.

      Bonne journée à toi aussi.

  30. Bonsoir ma Quich’
    je commence ce com, et je ne sais pas trop ce que je vais dire ….
    J’ ai cliqué sur le lien qui mène à un extrait de ta thèse.
    Déjà, le fait d’ apprendre que tu as un doctorat de littérature me met dans mes  « petits chaussons », moi qui écris comme je parle, comme si mes lecteurs étaient à côté de moi, assis à la même table ….
    Je comprends que le jury aie lu ton manuscrit comme un roman. Tout s’ y enchaîne admirablement. Ton texte, les extraits … on dirait qu’ils font partie du même livre…..
    Ton titre est impressionnant (pour moi), mais, en fait je me demande quelle est la chose la plus admirable : que tu sois diplômée ou bien que tu aies eu suffisamment de pugnacité pour présenter cette thèse, bien des années après « avoir quitté les bancs de l’ école » …………………………………………………………
    ………………………………………………………………………………..
    Pendant les points de suspension, je suis allée m’ en fumer une dans le jardin :
    Ce qui force le plus mon admiration est que tu aies décidé de présenter cette thèse.
    Bien sûr, qu’ elle aie été couronnée d’ un doctorat est la juste récompense de tes efforts.
    Mais avec ou sans doctorat, tu es toujours ma p’tite frangine !
    Bisous ma Quichounette et bonne nuit.
    PS : je poste sans relire, car si je le fais, j’ effacerai tout.

    • Clo, depuis le temps que tu me connais, tu devrais savoir que j’écris aussi comme je parle… que je suis bien souvent à ta table… et que j’en suis heureuse… c’est vrai !

      …………………………………….

      Je t’ai laissé aller fumer ta cigarette… heureusement que c’était dans le jardin !

      … ouf !!!!!!!!!!!!!!
      J’avais peur que tu ne veuilles plus de moi comme petite soeur !

      Tu sais… ma thèse, c’est un défi que je me suis lancé, comme on dit un jour « chiche ! » et j’ai eu la chance de pouvoir y consacrer du temps, de l’énergie… pour tout cela, tu vois, j’ai eu auprès de moi mon mari, mes enfants (de loin) et des amies qui me soutenaient lorsque je faiblissais. Je leur dois beaucoup.

      Alors, bien sûr, c’est moi qui l’ai écrite après avoir réuni tous les ingrédients, avoir fait ce que je pouvais pour que ce soit bien… mais sans eux, je n’y serais pas arrivée.

      Tu vois, c’est comme dans la bibliothèque… sans vous, il n’y aurait pas de Quichottine !

      Tu as bien fait de ne pas relire… Ce sont des mots magnifiques ! Merci !

      Bonne nuit, ma chère Clo

  31. tu as l’air d’aimer les fleurs Quichotine

  32. Je prends toujours un réel plaisir de passer chez toi  ,j’y  trouve des livres surprenants  et  trés intéressants  !!!  bises  amitié

  33. Je le savais bien que tu étais  » docteur »… des mots et cela depuis longtemps déjà… Je t’envoie un avant-goût de mon billet prochain.. Bonne soirée

    • Merci pour ces bisous… Ton billet est splendide !!! J’adore… tout poésie !

      Bonne soirée à toi aussi, Petite-Elfe !

  34. Une thése sur lui ?  c’est vraiment une grande passion  alors ^^

    J’aurai choisis tout autre chose sans doute, mais je suis loin d’avoir un doctorat..vais faire gaffe à ce que j’écris moi  ; j’ai toujours cru que tu  étais professeur ou un truc du genre 😉

    Et non sur pas mal de blog ou je passe je n’ai pas tout lu, mais il me plait de regarder quelques articles ancien de fouiner de temps en temps, et si j’en ai justement du temps ^^

    Bises du soir 😉

    • Eh oui !… (sourire)

      Ne fais pas attention davantage… en fait, ne change rien. Je ne le voudrais pas !

      Merci, je sais que tu fais partie de ceux qui vont fouiller… et ça me fait très plaisir ! Vous n’êtes pas si nombreux à prendre parfois le temps. Tout le monde en manque…!

      Bises de la nuit pour toi, Loralie !

  35. Eh bien tu vois, tu as eu raison de cet article car je ne connaissais pas ce tableau, j’ai cru que s’était un dessin d’enfant !
    Bon week end. Bisous

    • Sourire… C’est vrai qu’à première vue on pourrait le penser…

      Mais non. C’est du Picasso, pour de vrai.

      Bon lundi à toi !

  36. Je comprends mieux cet échange, oui, cet échange, que tu as avec les livres … Un bon docteur doit aimer ses patients et tu es parfaite dans ce rôle 😉 Peut-être que nous ne le savions pas mais nous le sentions tous, cette alchimie entre toi et les livres, cette volonté de les découvrir tous sans ostracisme aucun …

    • Merci…

      Sourire. Me voici propulsée au chevet des livres… c’est vrai que certains font parfois grise mine tant ils sont délaissés !

      Bisous tout plein, Bandolera !

  37. je te trouve un peu tristounette Quichottine ….
    je te félicité pour être docteur … tu pourrais être le mien … sans mots à lire je serais malheureuse et cela a été le bonheur de ma vie d’être en première même G … le bonheur d’être avec un professeur de Français qui m’a littéralement fait fondre … j’en ai passé des heures dans mes lagarde et Michard … des heures … et si j’ai queuté en écrit … l’oral a été plus probant avec Fontenelle.
    aussi je te dirais honnêtement que je préfère lire dans mon lit et que si je lisais tous tes textes, je ne pourrais plus aller sur d’autres blogs … et certains même s’ils sont loin de la littérature, sont chaleureux … tu me comprendras certainement
    De plus Don Quichotte m’a toujours un peu effrayée par sa grandeur et sa noblesse … 
    tu es la gardienne des mots, … c’est important
    bises

    • Tu sais, tu n’es pas la seule à préférer lire dans ton lit ! Moi aussi… surtout en ce moment, il fait froid et rien de tel que de s’enfouir sous la couette avec un bon livre ! :)

      Je susi heureuse que tu aies pu avoir un professeur de français qui te laisse d’aussi bons souvenirs… Il n’y a rien de mieux !

      Ne t’en fais pas… je ne demande à personne de venir me voir tous les jours, c’est impossible. Je ne peux pas moi-même aller partout où je voudrais… Tu le sais bien !

      Don Quichotte n’est pas si effrayant… mais c’est vrai qu’il demande un peu de temps ;)

      Merci pour ton passage, il me fait très plaisir !

  38. En effet pourquoi nous aurais-tu cacher que tu étais Docteur en Littérature ??? une bagatelle n’est-ce-pas ??? je t’avais imaginée professeur de Lettres, alors … Je dois dire que tu as tellement bien défendu ton Don Quichotte!!
    je suis allée lire les pages.. mon dieu une thèse de plus de 500 pages, cela me parait incroyable. Bien sur que l’on ne sait pas tout de toi, mais au fil du temps on te devine, on t’aperçoit..
    merci de nous apporter tant de plaisir et j’avoue humblement que j’en ai encore de nombreux articles..
    bisous de haute savoie
    chantal

    • Merci… Pourquoi l’aurais-je fait ? Peut-être pour ne pas sembler autre…
      Je ne suis pas différente des autres.

      Ne te mets pas à parler « humblement », j’aime ce que tu écris, ce que tu montres chez toi.

      Gros bisous, Chantal, passe un bon weekend.

  39. – Alors là je dis MADAME ! Je me disais aussi , dans toute mes lectures de toi qu’il y avait un petit quelque chose de NOBLE …et le mot est faible… Bises

  40. Don Quichotte à mis son « empreinte positive » sur moi depuis ma jeunesse ! . J’ai pour mémoire une jolie statuette en bronze , « Don Quichotte sur son âne » …Et biensur à l’époque, comme il se doit;  lu le roman…Mais c’est une autre histoire

    • Je crois que tous ceux qui l’ont lu en ont gardé quelque chose…

      Merci, Alain-Julien, pour ce souvenir partagé.