Le grand cahier

Elle, c’est sa secrétaire… la gardienne de ses secrets.

Il n’en a guère pourtant, il est droit et fier, un vrai soldat, un homme comme il y en a peu autour d’elle.

Il ne la voit pas, il ne sait rien d’elle, seulement qu’il peut compter sur elle. Elle est toujours là, elle lui obéit, au doigt et à l’œil… au doigt plus qu’à l’œil.

L’œil… Elle aimerait bien qu’il pose son regard sur elle, de temps en temps. Elle aimerait qu’il la voie, non comme un objet de son quotidien mais comme la femme qu’elle est, même sans son grand cahier… surtout sans lui, ce cahier dont elle est esclave.

Elle y note tout ce qu’il a à faire, tout ce qu’il doit transmettre à ceux qui l’ont envoyé là… Il lui parle à chaque instant… mais il ne s’adresse jamais à elle, seulement au cahier.

Elle se sent très mal… Elle, moins importante pour lui que ces pages qu’elle remplit inlassablement sous sa dictée.

Elle voudrait…

Elle voudrait que son regard glisse de l’épaule qu’elle a dévoilée, vers cette poitrine que l’on devine ferme, mais si douce… Elle voudrait sentir de la tendresse en lui, elle se contenterait de son désir.

Lui, il n’a rien vu. Il ne verra rien.

Il n’a en lui qu’un seul amour, celui de sa patrie.

Image de Muad

Merci, Muad.

116 commentaires à propos de “Le grand cahier”

  1. Elle est belle, si belle…Allez Général, laisse donc un peu la Patrie et tourne ton regard sur d’autres collines!!!
    Ingrate fonction que celle de la secrétaire…
    Jolie idée que de faire parler cette superbe statue, Quichotine :-))…comme quoi une simple photo peut faire parler l’inspiration…

    • Ce n’est pas la première fois que je fais parler les statues de Muad… J’en ai déjà parlé, ici ou là… Vas donc te promener chez lui, ça m’arrive souvent !

      Merci d’être rentré ainsi dans mon histoire !

  2. Et toi, bien sûr, tu as imaginé cette histoire…
    Le bonhomme n’y tient pas le beau rôle. Quel couillon, une aussi belle femme… Il aurait pu ouvrir les mirettes ! Y’en a quand même… lol

    • Morte de rire, Monsieur mon Écrivain !

      Comme tu le dis, il y en a qui ne savent pas ouvrir les yeux !
      Mais, comme tu le dis aussi, ce n’est qu’une histoire… et non pas la réalité (lol)

      Gros bisous

  3. Oh, c’est joli, Quichottine, on en ferait presque une nouvelle s’il faisait moins chaud. Et puis zut, ce sont les vacances ! Mais c’est joli quand même. On regretterait presque d’être en vacances.

    • Tu fais comme tu veux… mais, si tu en fais une nouvelle, tu me cite en exergue, n’est-ce pas ?

      (Je plaisante… Il faudra aussi citer Muad, puisque c ‘est grâce à lui que je l’ai écrit !)

  4. Pb-r a réagit au quart de tour, à l’histoire du cahier 😉
    mdr
    Combien d’hommes, sans être Général , n’ont d’yeux que pour le cahier de la secrétaire, la liste de courses de la femme au foyer, etc… !
    Détentrice de ses secrets, ne serait-t-elle pas, plus tard, après la bataille,… le repos du guerrier ?
    Gros bisous, Amielle.

    • Comme tu dis… mais je suppose qu’ils ne sont pas tous comme ça 😉

      Repos du guerrier ? Elle ? Je ne crois pas… Je ne crois pas qu’elle arrivera à lui faire oublier son devoir… C’est peut-être aussi bien ! (sourire)

      Gros bisosu à toi, ma Dame de l’Océan.

  5. Elle aimerait, Elle voudrait, Elle attend, Elle espère et Il ne voit rien ! tragédie universelle sans cesse recommencée !!!

    • Comme tu le dis… Je crois que j’étais déjà allée chez toi… mais je n’avais plus ton adresse…

  6. Ah, ces secrétaires ! Combien crois tu, se sont languies pour leur patron? Des milliers je crois.

  7. tiens justement j’arrive de faire un tour dans le musée de muad
    besos
    tilk

    • Comme toi, Muad fait partie de ceux qui me sont chers. Je suis contente que tu sois l’un de ses visiteurs.

  8. C’est une jolie collaboration entre vous deux … Bravo Quichottine … Cette pauvre femme restera sur sa frustration … Quoique, peut-être, hors blog … 😉 Douce soirée et gros bisous !

    • Tu sais, le sculpteur l’a fixée ainsi pour l’éternité, mes mots ne dureront pas autant…
      Alors, qui sait ?

      Douce soirée à toi, Bandolera !

  9. J’avais bien aimé cette statue magnifique sur le blog de Muad! et elle est très bien ici aussi, évidemment.
    Bonne soirée et merci d’avoir modifié ton carnet d’adresses.

    • Je ne sais pas… je ne le crois pas… ou alors, c’est parce qu’il a peur de s’engager plus loin qu’il ne le voudrait, qui sait ?

  10. C’est souvent le problème des secrétaires… passer du statut d’interface homme-machine à celui d’être humain à part entière

    Bonne soirée et bonne journée

    • Tu as raison, Alphomega…

      Juste trouver une place qui permette d’exister.

      Bonne journée à toi aussi

    • Changer de métier ? Je ne suis pas sûre qu’elle le veuille…

      Je ne suis pas sûre qu’elle ne préfère pas vivre à l’ombre de celui qu’elle aime plutôt que de ne plus le voir…

  11. Leur offrir une autre vie, une autre histoire, d’autres attentes… Il faut juste le talent et l’imagination d’un(e) artiste pour faire revivre une création – même si sa beauté lui garantie l’éternité – et leur créateur, comblé, se réjouit et sourit. Si ! si ! J’en suis sûre.

  12. Salut!
    Joli texte, juste avec une image! Les mots font revivre de belles choses, un souvenir, une photo, une statue, une peinture, tout peut-être une inspiration à qui sait l’utiliser!
    Alala, ces hommes aveugles… c’est bien dommage…

    • Bienvenue à toi…

      Je suis contente si ça t’a plu.

      Je ne te connais pas mais je viendrai te rendre visite.

  13. Inexistante et pourtant bien présente; savoir souffrir en silence. Tes écrits laissent bien planer cette insatisfaction.
    Bisous et bonne journée Quichottine !

  14. Je vais lui acheter des lunettes à ce soldat, comment rester insensible à cet appel du coeur?
    J’ai adoré ton histoire Quichottine, je me demande, si tu en es d’accord si je ne vais pas la publier dans le prochain article, c’est une belle histoire.
    Gros bisou
    Santounette

    • L’histoire dont tu parles n’existerait pas sans les santons en toile de jute… alors, si tu veux la publier, bien sûr que tu le peux ! Il n’y a aucune obligation… mais elle aura besoin de tes images (sourire).

      Tu fais comme tu le veux, elle est à ces santons !

      Gros bisous

  15. Je l’avais vucette belle statue chez Muad.Tu as fait un texte merveilleux quichottine.
    Bon jeudi et A+

    • Merci… Je sais que nous fréquentons toutes les deux assidûment son musée !

      Bonne journée à toi aussi !

  16. Triste destin des secrétaires qui vivent dans l’ombre de leur patron souvent sans la moindre considération…. histoire moderne. Bises Quichottine

  17. Quelle imagination ! Bravo !!!
    J’allais écrire une con…ie mais je la garde pour moi 😉 j’ai l’inspiration bizarre, moi, ce matin … Vais prendre mes pillules …

    Bonne journée ! Bisoux.

    • Ben… égoïste ! Tu ne voulais pas me faire rire ??????

      (Je plaisante !)

      Bonne journée à toi aussi

  18. Dommage qu’il n’ai rien vu, elle est pourtant très joli
    C’est malheureuse le cas pour une secrétaire, accomplir son travail, dans le plus grand anonymat et parfois même sans reconnaissance
    Bisous et bonne soirée

  19. Bon, y’a plus de poussière, là…
    Normalement, tu dois écrire autre chose, nous parler d’un bouquin, d’une autre statue qui cause, je sais pas moi…
    Allez, au taf’ !
    Bisous…;-)

    • Euh… c’est vrai que tu as raison !

      Je ne vais pas te demander si je te manque…

      OK… je me mets au boulot de suite ! Après, c’est toi qui va avoir du boulot pour me lire ! (sourire)

      Bisous à toi aussi, Monsieur l’Écrivain !

  20. Un bonsoir à la bibliothécaire et un aussi à la secrétaire qui se morfond d’amour. Elle n’aura jamais autant attiré de regards que posée là, en première ligne…

    • Comme tu le dis, Alphomega… Merci.

      Je l’y ai laissée, je crois qu’elle est contente que d’autres puissent faire attention à elle !

      Passe une belle soirée…

  21. Voilà une statue révélée sous un autre jour. Bien plus poétique.
    Merci.
    Y aurait pas un peu de mobbing là-dessous, quand même?

    • Tu vois, grâce à toi, j’aurai appris que le « mobbing » était le harcèlement sur le lieu de travail…

      Je n’y avais pas songé.

      Somme toute, c’est elle qui le harcèlerait ?

      Je vais y songer…

      Merci pour ta visite, Arpenteur, soit le bienvenu dans la bibliothèque !

  22. Bonsoir,
    J’ai lu et relu ton texte… et il m’a fait frémir…

    Puis j’ai lu tous les commentaires, et j’ai pu de nouveau sourire…
    Seule Siratus dans son commentaire laisse croire qu’il pourrait en être de même dans la vrai vie, de tous les jours… en remplaçant « le grand cahier » par « une liste de courses »…

    Mais non, toutes et tous l’ont bien dit,
    cela n’arrive qu’aux secrétaires, interface entre « l’Homme » et la machine (j’adore cette image de alphomega)…
    Dans la vrai vie, cela n’arrive pas !

    Quand au poème de ce bon Victor, il se place bien dans la logique inverse, du petit jeune homme (qui n’a que seize ans et l’air morose) qui ne sait pas interpréter les « sourires » de sa Rose (qui tout de même a 20 ans elle, et l’oeil brillant…)
    Alors, espérons simplement que cette aventure lui aura permi de ne pas se conduire « comme un général », et qu’il aura ensuite pris le temps de regarder les femmes qui l’ont entourées…

    • Je me suis fait peur à moi aussi, mais je ne maîtrise pas ces textes-là.

      Lorsque je suis devant une oeuvre d’art, que ce soit une sculpture, un tableau ou parfois même un texte, je n’analyse pas ce qu’elle me dit. Il m’arrive de ne pas l’écrire; mais je peux rarement en modifier la teneur.

      C’est ce qu’ELLE m’a dit… Ce pouvait être un mensonge, ou une vérité légèrement travestie. Je l’ai seulement écoutée. Pour une fois, c’était lui donner la parole… à ELLE.

      Bonne soirée, Yvon. J’espère effectivement que ce n’est jamais ainsi dans la vraie vie… (sourire)

      Merci d’être passé

      (Pour le reste, je ne suis pas certaine qu’il soit en notre pouvoir de toujours tirer les leçons de nos erreurs… Le jeune homme du poème de Victor Hugo aura-t-il compris qu’il faut regarder ? Je ne sais pas…)

  23. Indispensable pour les grands de ce monde les secrétaires…et souvent oubliées surtout si elles sont d’une quelconque beauté….bon dimanche Quichottine….gros bisous…

  24. Je suis allée chez Muad hier voir la statue de l’aumonier militaire…. Merci de la découverte. Encore une belle statue que tu fais vivre par ton texte. Le comble je n’aime pas les statues : leur côté figé me perturbe. Bises

    • Je croyais aussi que je ne les aimais pas… je crois que j’ai fait beaucoup de progrès en allant au Musée de Muad.

      Merci pour ces visites, Martine. Elles me touchent beaucoup.

  25. Muad reviendra sûrement car toutes ces statues vont s’ennuyer sans celui qui sait les mettre si bien en valeur et les découvrir au public.

    • Il a créé un nouveau blog… mais je ne sais pas s’il reviendra vraiment. J’ai l’impression qu’une corde s’est brisée en lui et qu’il a du mal à se remettre…

       

      J’espère de tout coeur qu’il y arrivera.

  26. C’est curieux ce que peut déclencher une simple image !
    Je n’aurais absolument pas vu une secrétaire : peut être à cause du costume, bien élégant, de la poitrine découverte  ..
    Je voyais putôt une allégorie à l’Egalité, la Fraternité … 
    Comme quoi l’imaginaire des unes et des autres est fort différent … C’est ce qui en fait la richesse 
    LIZAGRECE 

    • Ça l’est sans doute… J’ai hésité, mais je me suis dit que j’avais le droit d’aller vers la fantaisie…

      Belle journée à toi…

  27. Il n’y avait plus de café …..je t’en ai fait un tout frais.
    Tu fais du détournement de symbole , coquinette …je vois bien la cuirasse de don quichotte …et je vois bien ce que tu veux dire , aussi ! bisous ….

  28. Coucou Quichottine, je la trouvais déjà si séduisante mais ton histoire lui donne encore plus d’ampleur.
    Le Général que tu évoques se dresse fièrement sur son cheval tout en haut du momument et ne lui prêtes vraiment aucune attention.
    J’ai repris la semaine dernière une photo du monument pour mieux se rendre compte de l’ensemble de la scène.
    Je te l’envoie …
    Gros bisous et bonne soirée,

    • Merci Muad… Je t’ai fait attendre un peu pour publier l’histoire…

      Je suis heureuse qu’elle te plaise…

      Bonne soirée à toi aussi…

  29. C’est pas possible qu’il existe des mecs aussi  « inachevés  » !!!!
    Qu’elle est belle !!!…B. de M. de B. de M.

  30. j’aime beaucoup quand Chris dit « des mecs aussi inachevés » :)))
    C’est tout à fait ça: on leur a appris la fierté d’être un homme érigé pour son devoir!
    Et la beauté à ses pieds rencontrera un jour un vrai regard et mordra le doigt pointé qui s’en repentira…
    me revient en mémoire un poème de Hugo, (incapable de te donner le titre) où il se promène avec Rose, il ne voit pas son beau bras blanc… et à la fin quand il réalise, il est trop tard… il faut que je le retrouve mais j’égare tout.
    Je me suis même égarée dans tes allées… impossible de retrouver la page que j’ai lue hier pour achever la lecture des commentaires!

    Passe une bonne journée.
    Bisous plein Quichottine.

    • Avant que je n’oublie… ton dernier commentaire est ici (clic).

      Pour le poème, tu as raison…

      Il s’agit de la « Vieille chanson du jeune temps », dans Les Contemplations.

      Je ne songeais pas à Rose;
      Rose au bois vint avec moi;
      Nous parlions de quelque chose,
      Mais je ne sais plus de quoi.

      J’étais froid comme les marbres;
      Je marchais à pas distraits;
      Je parlais des fleurs, des arbres;
      Son oeil semblait dire: -Après?-

      La rosée offrait ses perles,
      Les taillis ses parasols;
      J’allais; j’écoutais les merles,
      Et Rose les rossignols.

      Moi, seize ans, et l’air morose;
      Elle vingt; ses yeux brillaient.
      Les rossignols chantaient Rose
      Et les merles me sifflaient.

      Rose, droite sur ses hanches,
      Leva son beau bras tremblant
      Pour prendre une mûre aux branches;
      Je ne vis pas son bras blanc.

      Une eau courait, fraîche et creuse
      Sur les mousses de velours;
      Et la nature amoureuse
      Dormait dans les grands bois sourds.

      Rose défit sa chaussure,
      Et mit, d’un air ingénu,
      Son petit pied dans l’eau pure;
      Je ne vis pas son pied nu.

      Je ne savais que lui dire;
      Je la suivais dans le bois,
      La voyant parfois sourire
      Et soupirer quelquefois.

      Je ne vis qu’elle était belle
      Qu’en sortant des grands bois sourds.
      «Soit; n’y pensons plus!» dit-elle.
      Depuis, j’y pense toujours.

      (Paris, juin 1831.)

      Je crois que tu as eu raison d’y penser…

      Une question… Qui apprend aux hommes à être ce qu’ils sont ? (sourire)

      Passe une belle journée, Polly !

  31. C’ est le lot des secrétaires que d’ être amoureuse de leur petron.
    A moins qu’ elle ne lui saute dessus carrément, ça risque de continuer longtemps (rire)
    Bisous ma Quich’ et bonne fin de journée

    • Je ne crois pas qu’elle lui sautera dessus… Elle sait que ce serait la meilleure façon de le perdre. :-)))

      Bonne fin de journée à toi… Merci d’être là…

  32. Ce n’est pas dans mes habitudes mais exceptionnellement, vous aurez droit à un copier/coller. Ma connexion internet a été rétablie hier après un panne de quelques jours et je ne veux privilégier personne aujourd’hui aussi, ce sera un p’tit coucou pour tout le monde avant de reprendre mes activités bloguesques et mes visites régulières.

    Bisous et bonne journée Quichottine

    • Tu as tant de blogopotes à visiter que je comprends bien que tu y sois contrainte après ton absence.

      Merci d’être passée, Cali !

  33. j’avais vu cette statue dans le blog de Mua’d Dib – une bonne interprétation de ta part – bizz et à bientôt

  34. Ben c’est souvent comme ça..la secrétaire-confidente-amoureuse de son patron sui sacrifie son avenir pour servir son idole jusqu’au bout..j’en ai connu une comme ça, elle est restée vieille fille, car lui était marié, et n’a jamais voulu divorcer..bisous

  35. Merci Quichottine pour le poème d’Hugo; je le trouve léger, tendre et si nostalgique.

    ce sont les mères qui élèvent les garçons???? 😉
    Je te raconte un jour un peu des mes trois fils!!! en tous cas j’ai raté la fibre patriotique.

    Je suiis alée sur le clic! et j’ai peu lire le 2° com’ de Dominique. Il faudra que je prenne du temps pour visiter ce blog bleu. J’ai déjà parcouru quelques allées et puis j’ai oublié… et puis le temps… je n’en aurai même pas beaucoup ces vacances.
    Je le trouverai.

    je t’embasse.

    • Ben… je suppose qu’elles sont pour beaucoup dans leur formation… non ?

      Ou alors, je peux me tromper… Tu me raconteras 😉

      Le blog de Dominique est très riche… je n’arrive pas à suivre. Je crois que c’est encore plus difficile que chez moi ! ;-)))

      Je t’embrasse, Polly… Passe une belle journée !

  36. Je ne pense pas qu’ elle le perdra. Certains nigauds ont besoin d’ un électrochoc pour les réveiller …...hihihi

    • Un électrochoc ?

      Ah, ce pourrait être une idée… Mais attention au voltage ! (rire)

      Gros bisous ma Clo !

  37. Marrant ce texte, ça parle encore plus quand on a effectivement été secretaire… mon premier patron ne voyait que le cahier aussi. On a vraiment l’impression parfois de ne plus exister !!!!

    Bises Quichottine et merci pour ton passage hier il m’a bien ému.

    • Je n’ai jamais été secrétaire, mais j’imagine bien ce que l’on doit ressentir devant l’indifférence.

      Un être humain ne doit jamais être méprisé.

      Merci à toi, Bisous à partager avec Olivia !

  38. très joli… et très suave.
    mais peut être est elle tout simplement en train de penser que  qu’il a un peu grossi, ou au travail qui l’attend à la maison… ou que le petit bout de ceinture qui pendouille l’agace..
    oui c’est moins poétique, je sais… bizzzz

    • Morte de rire, Estelle…

      C’est plus prosaïque, je sais, mais pour le rire, c’est plus efficace !

      Gros bisous à toi aussi !

  39. Serait ce le rayon des amours impossibles?
    Bonne journée!

  40. C’est dans le grand cahier que je choisis de tracer en arabesques gigantesques de gros bisous.

  41. Je n’avais pas commenté ce billet… Certains m’ont échappé… Une très belle histoire. Merci.

    • On ne peut pas tout lire, Marie. Les liens vers d’anciens billets servent à ça…

      Merci infiniment d’avoir suivi celui-ci.