La marmotte et l’ordinateur

Pour vous aujourd’hui, une histoire ancienne… que j’ai retrouvée, dans mon petit carnet. Elle a été publiée il y a quelque temps déjà, ce n’est pas la peine de la copier…

La marmotte et l’ordinateur

Là-bas, dans la vallée de l’Ubaye, il n’y a pas bien longtemps, un drôle de petit animal s’installa un matin, bien au chaud, tout au fond d’un terrier…

Il faisait bien froid dehors, vraiment très froid. Une épaisse neige blanche avait recouvert les versants de la montagne.

Vous les connaissez bien… on les appelle « Alpes », ces montagnes, là-bas !
Elles dressent très haut vers le ciel leurs pitons rocheux, comme s’il était possible de l’atteindre un jour. Mais le ciel n’en a cure, il les recouvre d’un doux manteau blanc et le soleil vient volontiers s’y reposer et jouer à cache-cache avec les arbres.

Seulement, le petit animal n’en savait rien. Il était né en ville… Là d’où il venait, de grandes tours grises et tristes l’avaient empêché de voir qu’il existait un ciel bleu, un soleil et de petites fleurs multicolores cachées sous l’herbe tendre ! Il ignorait ce que la nature a de merveilleux et de coloré, il ne connaissait que le gris du béton et de l’acier. Il n’avait expérimenté que le dur et le froid…

Lui, il était tout triste… Alors, il était parti, sans vraiment savoir où il poserait sa valise… Il était parti de nuit, parce que c’était plus facile. Personne ne le verrait franchir les portes vitrées de l’immeuble où il passait des journées monotones… à obéir au doigt et à l’œil à tous ceux qui le sollicitaient. D’ailleurs, son quotidien était souvent bien amer. Personne ne lui faisait de compliment lorsque tout allait bien… et lorsque quelque chose n’allait pas, c’était toujours de sa faute. On lui avait trouvé une maladie récurrente qu’ils évoquaient toujours comme une excuse irréfutable : « Ah c’est encore ce virus ! Il débloque complètement ! »… Mais lui n’y était pour rien, puisqu’il ne faisait que ce qu’on lui demandait !

Il était donc parti. Il avait franchi furtivement les contrôles, au nez et à la barbe des gardiens. Il n’était pas bien grand, c’était plus facile de se glisser entre deux portes.
Il était allé à la gare et s’était mélangé aux bagages qui accompagnaient les groupes d’une colonie de vacances… Un jeu d’enfant que de se cacher parmi les sacs à dos et les duvets ! Il avait donc voyagé sans que personne ne l’aperçoive. Un sac de couchage vert prairie lui avait fait un lit douillet…
Au petit matin, alors qu’une aube pâle pointait à l’horizon, tout en restant le plus possible à l’abri du porte-bagages, il s’était penché vers la fenêtre pour essayer de regarder le paysage… mais il n’avait pas assez assuré sa prise et il était tombé sur le parapet d’un pont…
Le choc l’avait laissé un instant étourdi. Il avait eu très peur ! Il avait vraiment froid et ne comprenait pas pourquoi tout ce blanc l’entourait.

Dans la grande ville, la neige, il n’en avait jamais vue… et dans le bureau où il passait ses journées encore moins !

Il s’était dépêché de trouver un abri et il était tombé dans un trou…

Ce qu’il avait ressenti alors était encore pire que lorsqu’il était tombé du train. Il lui semblait que ce gouffre n’avait pas de fond !
Il faisait noir… il n’y était pas habitué avec tous ces projecteurs au néon qui illuminaient son bureau lorsqu’il fallait travailler le matin. Il faisait moins froid que dehors, mais, à choisir… il ne savait pas du tout ce qu’il eût préféré ! De toutes façons, il était beaucoup trop tard pour réagir. Il n’avait nulle aspérité à laquelle s’accrocher. Il tombait, irrémédiablement.
Brusquement, il se rendit compte que sa chute semblait moins rapide. Et quelqu’un le saisit au passage.
La surprise lui fit perdre connaissance.

Lorsqu’il se réveilla, quelque temps plus tard, il était dans une chambre tapissée d’aiguilles de mélèze et de foin parfumé.
Il se demanda d’où venait cette odeur qui lui rappelait vaguement celle du chemisier de la dame près de laquelle il travaillait. Souvent, le bord des manches le frôlait doucement et cela le rendait un peu chose… Il aurait bien aimé qu’elle restât davantage près de lui mais le plus souvent, elle lançait un programme et allait se réfugier auprès de la machine à café ! Oh ! Comme il l’enviait, cette machine toute colorée qui pouvait retenir de longs moments celle qu’il trouvait si jolie, et qui sentait si bon ! Ici, l’odeur persistait, un peu plus forte pourtant.

– C’est de la lavande ! lui dit celle qui l’avait sauvé de l’abîme.
– Mais, qui êtes-vous ?
– Je m’appelle Mary Marinet… Je suis une marmotte.


Alors, il se gratta la tête… enfin, l’écran qui lui servait de tête ! Et fit jouer toutes ses connexions… Car, vous l’avez peut-être compris, notre drôle de petit animal était en fait le petit ordinateur portable de notre amie Quichottine…

Voyons, voyons… Mary Marinet, cela lui disait quelque chose… il devait retrouver rapidement car c’était très important pour lui. Il avait l’impression que de cela dépendait son amitié avec la petite marmotte.

Il était tombé amoureux d’elle au premier regard… et peut-être même avant de l’avoir vue, quand il avait senti sa main sur la sienne, là-bas dans le noir, quand il avait entendu le sifflement aigu de son alarme.
Elle était très belle cette marmotte… et son pelage lui avait semblé très doux. En tous cas, ses petites mains fines l’avaient empoigné avec beaucoup de force et elle avait été très efficace. Il ne s’était pas brisé et visiblement tout fonctionnait… Sauf peut-être sa mémoire, ce qui est le comble pour un ordinateur ! Comme il cherchait activement tout en rétablissant une à une les connexions défaillantes, Mary Marinet poursuivait son verbiage apaisant.

– Tout va très bien… Ici, il fait beau tu verras. Le printemps nous permettra de sortir. Je t’emmènerai voir les amandiers en fleurs, les châtons qui ressemblent à des chenilles velues sur les branches des saules et des peupliers… Je te montrerai les primevères qui se cachent parfois au détour d’un chemin, les bruyères et les gentianes… si nous avons beaucoup de chance, nous trouverons peut-être un jour un édelweiss… Ce n’est pas sûr… Ici, nous sommes au-dessus de la vallée de l’Ubaye…
– Mais oui, je sais… nous nous sommes déjà rencontrés !

Il l’avait interrompue. Il savait maintenant pourquoi ce nom de Mary Marinet ne lui était pas étranger. Il lui avait tant écrit !

– « mary-marinet@fond de la vallée de l’Ubaye » ?
– Mais oui, c’est bien mon adresse électronique ! Comment la connais-tu ?
– Mais enfin, tu ne me reconnais pas ? Nous avons pourtant échangé bien des messages… même si j’écrivais davantage, il t’arrivait de me répondre…
– Ah…

La petite marmotte brune se frotta son joli nez en signe de perplexité… Elle n’avait jamais pensé que celui qui lui écrivait ces messages pleins de poésie puisse être ce petit animal curieux qu’elle avait sauvé d’une mort certaine. En plus, il était vraiment très différent d’elle. Sa tête était disproportionnée, il n’avait pas de pattes…

Il était vraiment, mais vraiment différent. Elle se demandait tout à coup si elle n’aurait pas mieux fait de le laisser se briser au fond du gouffre… au lieu de vouloir à tout prix le ramener à la lumière ! Mais elle
avait bon cœur, notre petite marmotte.

– Ah ! Je ne savais pas vraiment à quoi tu ressemblais. Mais je pensais bien qu’il y avait quelque chose qui clochait dans ta tête pour que tu écrives autant et que tu sortes si peu ! Tu sais, même quand il pleut la nature est belle. Moi, il n’y a que lorsqu’il fait trop froid que je ne sors plus… je prends mes précautions auparavant, nous faisons de nombreuses fêtes et banquets avec les copines… et nous faisons tout l’été mille agapes pour avoir suffisamment de réserves pour résister ensuite, quand la nature ne peut plus nous nourrir. Au mois d’octobre, nous allons dans nos terriers, bien cachées, après avoir parcouru une bonne dizaine de mètres de galeries, le froid nous laisse tranquilles… Alors, nous dormons, jusqu’au printemps, parfois davantage s’il fait trop froid. Nous préférons le soleil et la chaleur ! Là je ne dormais plus, j’avais dû sentir que tu aurais besoin de moi !

L’ordinateur portable l’écoutait bavarder et il se disait qu’il avait bien de la chance de l’avoir trouvée sur son passage, cette marmotte du fond de la vallée de l’Ubaye, qui était gaie comme du vif-argent et jolie comme un arc en ciel au-dessus de la Tour Eiffel… Il en était vraiment définitivement amoureux ! Pourtant, maintenant qu’il était auprès d’elle, il ne pouvait que constater leurs différences. Comment une marmotte et un ordinateur pourraient-ils vivre ensemble ou même être seulement amis ? Cela le rendit soudain morose. Il aurait tant voulu que celle à laquelle il avait tant écrit soit aussi un bel ordinateur aux touches souples et chaudes, à l’écran lumineux… Mary le vit pâlir et se dit que le sourire qu’il arborait malgré tout était bien contraint… Elle avait bien compris les craintes de cet ami lointain. Elle les partageait un peu mais son bon cœur reprit rapidement le dessus.

– Puisque nous ne dormons pas, il faut en profiter pour faire la fête. Il fait un peu trop froid dehors, mais on peut tout arranger. Tu vas voir…

Mary Marinet connaissait, près de là, une grande maison aux volets verts… Elle savait que dans le fond du garage, il y avait un grand sac de vêtements qui attendaient patiemment leur futur propriétaire… Alors, elle profita d’un rayon de soleil qui jouait à cache-cache avec les arbres du jardin pour s’y glisser. Une jeune femme avait oublié une veste de fourrure sur le dossier d’une chaise, sur la terrasse. Comme elle était en train de peindre le paysage qu’elle apercevait du balcon de la chambre, elle ne vit pas Mary qui s’enfuyait à toutes pattes vers son terrier, en emportant le vêtement délaissé…

Il n’avait même pas fallu ouvrir le garage… Notre marmotte en aurait été incapable, elle ne savait pas où se trouvait la clef ! La veste ferait bien l’affaire de Mary Marinet et de notre ordinateur. Mary avait déjà regardé la jeune femme travailler, elle savait comment il fallait s’y prendre pour retailler un vêtement.

Elle confectionna pour l’ordinateur une jolie housse de fourrure. De loin, il aurait pu passer pour la sœur jumelle de Mary Marinet. Ils sortirent ensemble pour skier dans la neige (ce qui pourrait sembler très étrange pour tout autre que nous) et firent d’immenses bonshommes de neige (ce qui n’était pas très prudent en ces périodes d’avalanches)… puis, ils rentrèrent au terrier en attendant les beaux jours qui leur permettraient de visiter les environs sans plus se poser de questions…

Et si vous croisez un jour une petite marmotte rigolote qui bavarde gaiement avec un ordinateur emmitouflé dans une housse en fourrure mordorée… vous pourrez dire à Quichottine que vous les avez retrouvés. Mais surtout, ne vous approchez pas trop près, vous pourriez les faire fuir… ou ils pourraient avoir envie de changer leurs vêtements pour les vôtres.

Soyez-en sûrs : il vaut mieux se méfier des marmottes et des ordinateurs !


Merci à mon amie A.A. pour ses images…

104 commentaires à propos de “La marmotte et l’ordinateur”

  1. Très jolie histoire … et merci pour le conseil 😉 !
    Bon jeudi ! Bisoux.

     dom

  2. tiens moi aussi je sors de mon village pour venir te saluer,bonne journée et merci de ce sourire mêlant les animaux a une autre vie @+

  3. moi aussi,je me méfie des ordinateurs,c’est capricieux et lunatique,la marmotte est peut-être de meilleure compagnie mais,bien que je n’en connaisse aucune,je suppose que ce n’est pas avec elle que j’écrirai mon blog

    • Morte de rire…

      je te vois très bien dictant tes articles à une marmotte qui les prendrait en sténo…

      Bonne journée, Gazou !

  4. C’est sûr je ne m’étonnerai pas de les rencontrer à « La barre des Ecrans » … à la fin de l’hiver prochain…
    Et à l’automne l’ordinateur en fourrure qui surfe sur les bogues c’est mieux que d’être pas Net à cause des bugs …
    Avec la marmotte en mode veille ils font un sacré couple !

    Farfamotte du Klavier 😉

    Bises es montagnes …

    • Chouette ! Tu me diras alors, si tu les vois ?

      Que j’aime tes jeux de mots ! … il faut dire qu’en ce qui concerne les bugs, nous sommes plutôt servis en ce moment…

      Grand merci pou ta visite, Lucquiaud !

  5. Un bien joli conte qui me laisse songeuse. En cas de rencontre, tu pourrais me fournir une lettre de recommandation ?

    • Ben.. je ne sais pas, tu sais, mon ordinateur m’en veut un peu en ce moment… il préfère batifoler avec son amie Mary… mais c’est une marmotte !!!

      J’aurais préféré qu’il batifolât avec toi. Au moins je saurais qu’il n’est pas perdu !

  6. Joles les photos de ton amie….. Je ne sais pas si on peut faire confiance aux marmottes, j’ai un a priori positif en ce qui les concerne. Par contre il faut se méfier des caprices des ordinateurs. Bises

    • Elle fait de très belles photographies.

      … pour les ordinateurs, je suis d’accord, le mien est plutôt capricieux en ce moment !

      Bonne journée, Martine

  7. Rhooo ma Quichottine tes histoires sont merveilleuses…
    Un gros bisou doux en passant
    Amitiés, Flo

  8. J’aime ces Grands Moments de Bonheur que tu nous fais vivre, Quichottine. C’est délicieux. Comme l’amitié.
    Gros bisous, Amielle

  9. Je suis entrain de piquer du nez sur mon ordinateur à cette heure tardive pour moi…. je suis très matinale…. la marmotte et l’ordinateur cela me parle. BIses

    • Merci, Tilk d’être passé… Je sais que tu as beaucoup de travail, et cette visite me touche beaucoup !

      (Tu sais, si tu les croises, la marmotte voudrait peut-être aussi te voler tes pinceaux… et ce serait dommage !)

  10. Pour mon blog, t’inquiète pas : je mettrais des articles de temps en temps et je ne serais jamais bien loin …
    Je continuerais à vous faire de petites visites, ( surtout que tu es un de mes plus fidèles visiteurs) mais ponctuellement 😉
    Bonne fin de semaine ! Gros bisoux.

    dom

  11. Une marmotte et un ordinateur qui deviennent amis: ça ne peut être que dans les contes, dira-t-on!
    Je ne suis pas si sûre. La vie fait parfois se rencontrer des gens que tout différencie mais qui s’apprivoisent si facilement qu’on dirait qu’une baguette magique est passée par là.
    Bisous du jour Quichottine!
    Alrisha

    • C’est vrai qu’on peut étendre le conte à la réalité… Je le fais très souvent dans l’autre sens 😉

      Merci d’être là, Alrisha ! Passe une belle journée

  12. Ta petite histoire de marmotte m’a beaucoup plu dame Quichottine. Je connais une marmotte très sympa qui fait de superbes montages photos, mais des marmottes au naturel, point hélas.
    Bonne soirée
    Bises
    Santounette  

    • Je connais une marmotte très sympa aussi… elle s’appelle Annie. Je crois que c’est sa bonne adresse, parce qu’elle a changé de terrier…

      Merci d’être passée, Santounette ! Bonne soirée à toi aussi

  13. Hé bien, c’est sur ce conte plein de tendresse que je vais quitter mon ordinateur pour me transformer en marmotte… je vais sûrement faire de doux rêves, emmitouflée dans une housse en fourrure dont pointera le nez d’une souris… à moins que ce ne soit l’aile d’un petit colibri… Bonne nuit, Quichottine (« qui-tient-cho-copine », en version dyslexique…). 🙂

    • … Un petit rat de bibliothèque… ou un petit colibri, tout me va ! Merci à toi, Ptitsa, j’adore quand tu te perds dans les allées de ma bibliothèque !

      …morte de rire pour ta version dyslexique ! Merci tout plein !

  14. Et bien je dirai dans quelques temps si j’ai croisé un ordinateur déguisé en marmotte.
    Ça y est c’est la transhumance de monsieur et madame alphomega. Partir pour quelques jours (un peu moins de trois semaines), sans ordinateur mais avec un appareil photo bourré de vitamines et la mémoire gonflée à bloc.
    A bientôt pour reprendre mes flâneries dans la bibliothèque
    Amicalement et bloguesquement

    • ;-))

      Bonnes vacances à tous les deux… Je suis sûre que tu rapporteras de belles images !

      Que vos journées soient belles

  15. ici il y a pas tres loin dans la montagne, une marmotte tres sympa et pas sauvage du tout, alors lorsque je la verrais de plus pres, je regarderais si jamais elle n’a pas avec elle un joli ordinateur  bien envellopé dans une fourrure syntetique (normal) et je lui demanderais si par hazard son compagnon ne serait pas tombé d’un avion arrivant de france pour me voir et faire du ski avec elle.

    trop mignon cette histoire Quichottine

    grosses bises

    • Normal, pour la fourure synthétique… ;-))

      Je suis contente que l’histoire t’ait plu…Gros bisous, Oursonne !

  16. Je t’imagine en marmotte, maintenant que tu as tricotté des mitaines pour l’hiver  😉
    Est-ce pour mieux couver ton ordi et publier toujours plus, de belles histoires pour nous enchanter ?
    Gros bisous, Amielle.
    Belle journée

    • Des « couvre-mains » plus que des mitaines, tu sais ! ce sont les accessoires mode ! mais ils tiennent chaud, comme l’écharpe assortie ! ;-))))

    • Passe de bonnes vacances, Annie ! Je suis contente de voir que je ne me suis pas trompée pour l’adresse !

  17. J’ai lu ce conte avec infiniment de plaisir…coin lecture à garder…pour le merveilleux! Cette vallée est bien jolie et l’été, c’est magique d’entendre siffler les marmottes…il y aura un autre son…diffférent! Belle journée Quichottine***~~

    • Grand merci pour ta visite, D’Océan ! J’ai adoré venir chez toi et en remercie Siratus !

      Je suis heureuse que mon histoire t’ait plu !

  18. J,ai beaucoup aimé et trouvé par l’entremise d’annie la marmotte.
    Beau travail et bonne continuation!
    MaySue
    Bon week-end!

  19. Quelle histoire, Mary Marinet ça me plait bien comme nom mais surtout, je suis impressionnée par ton imagination Quichottine sans parler de l’humour que tu y es… je sais qu’il y a une suite alors je continue :-)))

    ps : je viens de voir pour le clin d’oeil dans la marge de droite, incroyablement bien structurée ta bibliothèque, on n’est jamais au bout de nos surprises

  20. Jolie histoire, irréstiblement remplie d’humour. J’aime, j’adore!
    En plus, tu parles des différences… il est pas génial ce texte?

    Moi je veux skier avec eux! Je suis sûre qu’ils vont dans des tas d’endroits à couper le souffle et pas remplis de touristes pressés et inconscients!

    bisous Quichottine

    • Génial ? … Ce n’est pas moi qui te dirai le contraire, parce que je l’aime bien ! (sourire)

      Skier avec eux, oui, tu pourrais… J’en suis certaine !

      Bisous, Zarbifa’

  21. Alors je t’enverrai les photos!
    Et on ferait de superbes goûters, avec de grandes tasses de chocolat chaud, pas meilleure chose après une bonne journée fatiguante de ski!

    bisous Quichottine

    • Chouette ! Des photos de votre trio ! Et je viendrais vous rejoindre pour le chocolat !

      Bisous Zarbifa’

  22. Tout simplement génial… Belle histoire et ptit clin d’oeil en conclusion;-) Merci de m’avoir mis en lien cette histoire

    • Je pensais qu’elle te plairait… et il y a trop de temps que je ne t’ai pas raconté d’histoire…

      Je suis contente de ne pas m’être trompée.

  23. Des ordis je m’en méfie … des marmottes ? sais pas ! j’en connais pas !!!! bisous

  24. Merci d’être passée sur mon blog et d’y avoir laissé un bien long commentaire. Plus qu’un commentaire d’ailleurs, une rencontre.
    Les trois dernières fiches que j’y ai déposées ont été écrites vite fait pendant mon petit séjour à la mer avec mon petit-fils (5 ans) Je précise son âge pour comprendre qu’il ne m’a pas laissé beaucoup de temps pour lire et me reposer ! J’ai emporté ces petits romans pour être sûre de pouvoir les lire jusqu’au bout !
    Auparavant j’avais un petit carnet « moleskine » où je consignais mes lectures (avec ou sans commentaires) Je l’ai abandonné au profit d!un fichier le jour où mes enfants m’ont offert un ordinateur. Ca me permettait de les partager avec d’autres lecteurs de la bibliothèque. Un seul m’en retournait de ses lectures à lui. Me vint alors l’idée de ce blog pour un partage plus grand … et je suis si heureuse maintenant. Je me demandais si mon blog allait marcher ou si je devais retourner à mes anciennes habitudes. C’est vrai que mes avis personnels sur mes fiches sont très courts et que je pourrai y mettre davantage de moi. Pudeur ou timidité, je ne veux pas y laisser de vie personnelle, ce n’est pas le but. Nous sommes toujours touchés, au travers de nos lectures, par ce qui a composé notre expérience. Peut-être que j’y mettrai quand même plus de « coeur » dans les prochains … je vais essayer.
    Bonne journée !
    Et encore merci pour votre visite ! J’espère qu’ily en aura de nombreuses !
    Jo

    • Je sais qu’avec un enfant près de soi, ce n’est guère possible de trouver le temps de bloguer !

      Je sais aussi que ce n’est pas facile de faire la part des choses lorsqu’on commence à mettre un peu de soi dans ce que l’on écrit. Mais je pense pourtant que cela rend le partage plus chaleureux, plus sincère aussi.

      Ceci dit, je suis aussi consciente du fait que c’est aussi quelque chose de très différent. C’est à vous de choisir ce que vous désirez pour votre blog. Comme je l’ai dit, vos fiches de lecture sont extrêmement bien faites.

      Merci d’être passée…

  25. Moi aussi, comme la marmotte, quand il fait froid, je ne sors plus et je prends mes précautions aussi, j’emmagasine quelques réserves pour l’hiver

    Bisous ma reine des histoires
    Bonne journée

    • Tu me fais rire… est-ce pour cela que je grossis en ce moment ? J’espère que je ne vais pas me prendre pour une vraie marmotte !

      … sinon, je vais dormir tout l’hiver ???

      Bisous à toi, ma Reine des Blogopotes !

  26. quelle belle idée de « resortir » des histoires anciennes!! Celle-ci est toute mimi… ah.. nos ordis ont une vie? et il n’y a bien que les petits animaux pour le comprendre, nous, nous les utilisons au maximum et quand ils ne sont plus bon à rien, on les met au rébus! Vive les ordis qui voyagent et prennent la poudre d’escampaette… Qu’il est doux de rêver……..

    Bisous Quichottine

    • Je ne l’avais jamais mise sur OB… mais il y a beaucoup d’autres histoires dans mon petit carnet… tu peux visiter si tu veux.

      Bisous à toi aussi Mahina !

  27. j’ai tout…lu
    et attendu la fin avec suspense !
    diou quelle imagination !!!
    et dire que quand je me lance dans de telles genres d’histoires ( racontées , mais non écrites ) .. narcisse me dit : arrête ,arrête je veux pas entendre tes histoires on sait quand elles commencent jamais quand elles s’arrêtent , il me prend pour une folle dingue , mais alors ? y a pas que moi !
    et y a pire y a celle qui les écrive !!!

    elle trop mignonne cette histoire , je la raconterai à ema
    merci
    bisous d’iris

    • Avec moi non plus on ne sait jamais quand ça va s’arrêter…

      Tu diras à ton époux qu’il peut venir me lire !

      Gros bisous, Iris, et merci d’être là !

  28. Bon, ben voilà, c’est à mon tour de mettre les doigts de pieds en éventail. Après un dernier billet demain soir, je mets mon blog en vacances pour trois semaines. Il n’y aura pas d’articles programmés cette année, je vous laisse fouiller mes archives pendant mon absence. J’espère que vous serez encore nombreux à pousser ma porte que j’ai de la lecture en revenant …

    A bientôt ma chère Quichottine
    Bisous

    • Je vais donc te souhaiter de bonnes vacances, Cali ! Tu les mérites bien !

      J’essaierai de passer, mais je ne te promets pas de le faire chaque jour…

      À très bientôt !

  29. Tiens au sujet de la marmotte j’ai croisé la marmotte du québec qui est un peu différente de notre marmotte… euh… je l’ai prise en photo bien évidemment, mais encore dans l’appareil…

  30. Le col de MARINET  et le col de Marinet en  UBAYE ! Aah ! coquine …coquine ….j’ai trouvé ! bonne fin de semaine ..bises

    • Bravo ! Tu es vraiment une bonne enquêtrice… Agent 008 !

      Bonne fin de semaine à toi aussi, Nymphea !

  31. Je ne suis pas dans la même vallée, mais j’ai bien vu des marmottes très curieuses, et parfois même délurées qui rigolent de nous voir si maladroits sur les sentiers; ça me plairait bien de les rencontrer… promis, je les observerai de loin d’abord et peu m’approcherai, et un jour peut-être je pourrais leur raconter quelques contes de la bibliothèque.
    Je t’embrasse fort Quichottine.

    • Il faudra les apprivoiser… La méthode est dans Le Petit Prince.

      Je t’embrasse fort aussi, Polly… merci d’être là !

  32. alors là ! si jamais je croise une marmotte et un ordi en manteau de fourrure je retourne me coucher en me jurant de ne plus jamais boire de vin chaud……. enfin pour un certain temps car c’est trop bon… bizzzz

    • Coucou Estelle ! Te voilà de retour ?

      Merci ! Je me disais bien aussi que tu saurais me faire rire !
      Gros bisous à toi aussi

      (Du vin chaud en bas des pistes, en hiver, quand il fait très froid… il paraît que c’est divin !)

  33. Je viens de finir la lecture depuis quelques minutes, et je suis toujours sous le charme…..
    Bravo ma Quich’
    des tonnes de