Histoire de Sans-Voix et de Sans-Oreille

Je cherchais une histoire, une histoire à vous raconter…

Alors, j’ai fouillé dans mes archives, parce que je suis un peu paresseuse en ce moment… je crois que j’ai un peu trop à faire, comme vous tous.

Le jardin fleurit, les mauvaises herbes aussi, et les pensées vagabondent ici ou là, marquant les journées trop courtes de rêves un peu fous. Il paraît que c’est ça le printemps !

Histoire de Sans-Voix et Sans-Oreille

Sans-Voix et Sans-Oreille formaient un couple parfait. Si elle ne pouvait parler, il ne pouvait entendre : ils n’avaient pas de problème de communication. Ils coulaient des jours tranquilles dans leur pavillon de banlieue. Sans-Oreille partait chaque matin pour son emploi de fonctionnaire ponctuel tandis que Sans-Voix s’occupait de son intérieur propret et sans originalité. Ils n’avaient pas eu d’enfants car ils pensaient que les enfants sont sources de malentendus. Tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles…

C’est alors qu’IL arriva dans la maison, sombre et majestueux. IL passa quelque temps dans l’entrée : on ne lui avait pas trouvé de place. Sans-Voix et Sans-Oreille ignoraient les rapports qu’IL instaurerait entre eux. IL était là, imposant, et sa prestance les troublait. Elle le fit entrer dans le salon. Il semblait à Sans-Voix qu’IL pourrait s’adapter à leur façon de vivre. Elle passait de longs moments, seule et immobile, à l’admirer, elle hésitait à l’approcher… comme un rêve dont la réalisation aurait été trop longue. Son mari n’y voyait pas de mal et continuait à suivre son petit bonhomme de chemin : il partait le matin et rentrait le soir, trouvait son repas prêt comme d’habitude, son journal, ses pantoufles. Pour lui, rien n’avait changé.

Mais peu à peu, Sans-Voix s’enhardit. IL lui parut moins inaccessible. Elle osa LE toucher, doucement d’abord, étonnée de LE voir rompre le lourd silence de la villa. Elle l’écouta et sa voix résonna merveilleusement à ses oreilles… Son mari ne lui avait jamais parlé : à quoi bon puisqu’elle ne pouvait lui répondre ? Une tendre complicité s’établit progressivement entre Sans-Voix et l’intrus du salon. Elle passa de plus en plus de temps avec LUI, trouva dans ses doigts des mots pour tout dire, ses chagrins, ses désirs, sa solitude désespérée. Et LUI, sans arrêt, répondit à son attente, la charma de sa voix mélodieuse. Elle oublia tout de la monotonie de sa vie d’épouse et s’oublia jusqu’à sourire, jusqu’à rire…

Le jour où Sans-Oreille rentra pour la trouver radieuse dans le salon, assise devant l’Autre, inattentive à ses propres désirs, il comprit tout. Il sut que plus jamais il ne pourrait lui faire confiance… Elle l’avait trompé toute la journée, à aucun moment elle n’avait pensé à lui qui pourtant travaillait dur pour subvenir à leurs besoins, pour payer cet Autre qui lui prenait tout. La jalousie l’aveugla. Il saisit cet intrus qu’il ne pouvait plus supporter et en frappa Sans-Voix…

Le lendemain dans le journal, en première page, chacun put lire que Sans-Oreille avait tué Sans-Voix, d’un coup de piano, là, juste entre les deux yeux.

[Cette histoire bénéficie d’un copyright
Elle a été publiée dans un recueil de nouvelles en 1989
Merci de ne pas la copier sans mon autorisation]

158 commentaires à propos de “Histoire de Sans-Voix et de Sans-Oreille”

  1. J’en reste sans voix…
    Mais je n’ai pas besoin d’oreilles pour comprendre.
    J’ai même relu deux fois… C’est bien ça.
    Je te souhaite une journée pleine de belles notes qui chantent à tes oreilles…

    • J’ai réussi à te priver de mots ? Impossible !

      Je pense que tu n’as eu besoin que de tes yeux pour comprendre, et ton regard est acéré !

      Pas de souci… des notes, lorsque j’en manque, tu en trouves à foison !

      Il y en a dans tous tes livres !

      Bonne journée à toi aussi…

  2. J’aime beaucoup ton histoire qui montre que les choses établies sont fragiles et qu’il existe un ailleurs, redoutable et attirant à la fois. Cela dit, une femme sans voix, c’est comme une licorne, tout le monde en rêve, mais personne n’en a jamais vu 😉
    (j’ai hésité à mettre un e à vu, mais mon Girodet est formel, il n’en faut pas) 

    J’aime bien aussi le pavillon de banlieue, mais tu sais, moi, un rien m’amuse ;-Þ

    • Ah… Tu ne sais pas ? Pour te répondre, je viens de m’y reprendre à trois fois ! Bug sur Bug… et j’avais oublié de faire un CtrlC… mea culpa !

      Tu rêves d’une femme sans voix, toi ?… mais serais-tu sans oreilles ? Je ne le pense pas !

      Par contre, je suis sûre qu’une femme qui ne dit mot… ne consent pas forcément !

      Tu te souviens de Haroun ? Le jour où sa mère s’arrêta de chanter, ce fut le début des catastrophes…

      … Les accords du participe passé, moi, je les vérifie dans le Grevisse… il n’est pas mal non plus ! 😉

      … et puis, j’ai souris, en pensant à ce « pavillon de banlieue » qui t’amuse… Tu ne serais pas un Chat, toi ?

  3. comme c’est beau et triste à la fois ! j’ai adoré ! tu penses bien sans voix et sans oreille un problème de communication c’estpour moi ça !
    c’est un recueil que tu as publié ? tu en as en vente ?
    bravo quichottine ! j’ai a-do-ré !

    • « Communiquer, dur, dur » … Je me souviens bien que c’est ce titre de ton blog qui m’avait attirée chez toi, lorsque nous avons fait connaissance sur le forum d’OB !

      Je n’en ai pas en vente, mais je te dirai, c’est promis, où tu pourras le consulter… dès que je fermerai mon blog ;-)))

      Merci, D’Eli !

  4. Ce texte me laisse… sans voix ! lol Mais heureusement il me reste les oreilles pour aller écouter le chant des oiseaux sur ma terrasse… lol.
    Un peu comme toi, l’envie me manque un peu en ce moment pour rester sur l’ordi, il fait si beau… dehors !
    Gros bisous à toi,

    Syl

    • Merci d’avoir pu passer quand même !

      J’espère que tu vas vite retrouver ta voix…

      Gros bisous à toi aussi, Syl !

  5. et on dit que la musique adoucit les moeurs !  (lol)

    belle histoire , belle moralité .

    la pensée du jour :
     » si la musique de ta vie ne te convient pas, il te faut surement jouer une autre partition « 

    bonne journee  

    • « Quichottinière » ? Chouette ! un mot de plus pour mon petit dictionnaire !

      Il faut que beaucoup de conditions soient réunies pour que je puisse écrire…

      Bisous, toi !

    • C’est vrai qu’en un sens, je suis d’accord avec toi… mais La Leçon de piano date de 1993… Tu crois qu’ils ont copié ?

      (morte de rire !)

      Bisous, Ptitbouchon… J’adore quand tu es là !

  6. Eh bien, elle n’est pas inoffensive, votre douce petite histoire ! Comme quoi l’ocarina reste plus recommandable que le piano !

    • Merci pour cette note d’humour… J’aurais pu utiliser ta phrase en « morale de l’histoire » ! (sourire)

      … Merci d’être passé, Georges !

  7. c’est drole j’ai pensé dès le début que « IL » c’était la télévision…mais le piano c’est mieux c’est plus lourd!

    • Dis-moi que tu te moques, Seb ? Tu n’as pas lu ?

      … Je ne t’en veux pas, tu es amoureux ! Tu as le droit d’être étourdi !

  8. Moi qui étais persuadé que la musique adoucit les moeurs.
    Non seulement il était sans oreille mais en plus il était sans coeur… Triste
    Bonne soirée

    • Je crois que la musique ici n’était pas la bienvenue…
      J’espère que je ne t’ai pas rendu vraiment triste.

      Sinon, j’en suis désolée !

      Bonne soirée à toi aussi…

  9. C’est une histoire si triste mais très belle … Une histoire qui fait réfléchir aussi … Douce nuit Quichottine ! Gros bisous !

  10. Ton « IL » peut être interprété de tant de façons différentes selon le moment, l’humeur du jour… mais quelle que soit celle-ci… ce « IL » dérange les habitudes…

    Passe une belle fin de soirée Quichott’

    • Je suis d’accord, Kinou… Chacun peut y mettre ce qu’il veut.

      Merci d’être passée ! Belle fin de soirée à toi aussi…

  11. Sans-oreilles, Sans-voix, on reconnaît là des situations à risques, alors forcément un jour… arrive l’étincelle qui met le feu aux poudres…
    En voilà une belle manière de faire passer un message, une leçon de vie.
    Mais quel talent ! Hein ? L’air de rien…
    Charly…

    • Merci…

      Je crois qu’il faut apprendre à écouter et à parler aussi… la communication est importante.

      Je suis contente que tu sois là, Charly !

  12. Moi je croyais qu’IL était un chat…. plus léger à soulever…
    Un texte qui laisse une drôle d’impression, mais qui fait réfléchir. Drôle de couple!

    • Je pense qu’il y en a…

      Je crois que ça aurait pu être autre chose, mais, le chat ne pouvait pas servir d’arme…

      Merci d’être passée, Pandora !

  13. Superbe histoire… Moi j’avais pensé que IL était un … chat.
    Hélas, il y a beaucoup de Sans-Voix et de Sans-Oreille…
     Moi non plus je ne savais pas que tu avais publié des nouvelles mais… je n’en suis pas du tout étonnée.
    Je suis un peu paresseuse aussi depuis ma pause.
    Bonne journée

    • Un chat… ou autre chose. En fait, le piano, je trouvais ça plus impressionnant et plus « surréel »

      Je vous en ai déjà montré une, il y a quelque temps… au sujet des oranges bleues… tu te souviens ?

      Mais… je ne suis pas un « écrivain » (sourire). Mes nouvelles faisaient partie d’un recueil où d’autres que moi avaient écrit.

      Bonne journée à toi aussi

  14. Je pensais qu’ils allaient se réconcilier à la fin pour parler d’une même voix. Elle est écrite cette petite histoire, j’ai adoré.
    Bises
    Santounette

  15. J’aime bien cette nouvelle qui incite à la réflexion.
    Je pensais aussi que c’était un ordinateur et que lui aussi s’y mettrait…

    • Ah… oui, après tout, on aurait pu modifier…

      Mais je n’ai pas le talent de pb-r pour pouvoir faire intervenir mon ordinateur… ;-)))))

  16. Merci aussi à toi d’être là 😉 Tu sais, on a tous gardé une âme d’enfant et c’est un peu notre Madeleine de Proust ces histoires que tu nous racontes … 😉 Douce soirée et gros bisous Quichottine !

  17. toujours pas d’accès à mes coms et pas de réponse encourageante sur le forum.
    Bon ça ira mieux demain.
    Mais non je n’ai pas été si triste à la fin de l’histoire alors n’en prends pas ombrage.
    Je me suis mis au lecteur MP3…

    • Ah ? je vais aller voir ce que ça donne !

      J’espère que tu pourras bientôt reprendre tes réponses, tu les écris avec humour !

  18. J’ai beaucoup aimé ton histoire mais je n’avais pas du tout imaginé que l’intrus fut un piano….Bravo quichottine!

  19. J’en reste sans voix… il n’y a rien de nouveau chez toi ! Bon pas grave, il me reste les yeux pour aller visiter quelques pages anciennes lol…
    Gros bisous à toi,

    Syl

  20. Bonjour Quichottine
    Non elle était ENORME..c’est pris en macro !
    jolies tes images
    Bon vendredi
    Bises
    a+

  21. Tu cultives très bien les fleurs de ton jardin : à commencer par les pensées! Merci infiniment pour tes visites régulières et tes compliments!

  22. Belle histoire, je ne m’attendais pas à une fin comme celle-là.
    Bonne soirée Quichottine.
    Bizzzzz

  23. Merci pour ton gentil commentaire, qui me touche d’autant plus que tu es experte en belles histoires, notament celle-ci. A+.

  24. Elle est géniale cette histoire ! Drôlement bien menée et tellement juste, avec une chute inattendue comme j’aime. Bisous Quichottine.

  25. Je trouve ce texte magnifique…une belle histoire que tu nous contes là…Tu as une belle imagination…dommage que Sans oreille n’ai pas aprécié l’intrus pour sa beauté….Car ça finit mal…Mais c’est d’une logique imparable…BRAVO Quichottine…

  26. Sous le choc de ce texte…j’ai oublié de te faire les bisous du samedi…des gros bisous bien sûr….

  27. Wouaohhh ! Quichotine ! quelle imagination, c’est absolument génial ! idée originale et si bien écrit, ce qui donne au lecteur sa propre interprétation ! Bravo à toi Douce Quichotine et je te souhaite un agréable week-end ! merci pour tes mots ! Bisous à toi,

  28. una historia muy representativa de lo que se vive destruidos por lo cotidiano….el amor si no se inventacada dia se muere
    o se mata…besos muy fuertes
    tilk

    • No sé, Tilk… Me parece que a veces no logra el sueño aliviar las penas.

      Gracias por tu presencia… Besos, muy fuertes también.

  29. Pour le tag de Kinou, je suis sûre que tu trouveras… Et merci pour Yvon… J’y vais de temps en temps Tu as bien fait de me prévenir… Bon samedi quichottine.

  30. J’ai cru au début qu’IL était un chat, silencieux et élégant… Peut-être que l’image d’un couple qui ne se parle pas m’avait rappelé le film « Le Chat » avec Gabin et Signoret ? Je ne sais pas.
    La fin est excellente : le coup de piano entre les deux yeux a un côté incongru qui me plaît beaucoup 🙂

    (Et merci pour ton passage, en écho au billet d’Yvon 🙂

    • Merci ! Je vois que nous avons certains souvenirs communs ! 😉

      Le côté incongru… oui, c’est tout à fait le terme que je cherchais ! 🙂

  31. Juste un petit coucou aujourd’hui pour te souhaiter un excellent week end…
    Bisous à toi,

    Syl

  32. Je vois que tous ceux qui ont eu l’honneur d’être cités par Yvon, ont eu par la suite celui d’être avertis par toi ;-Þ

    Je te remercie à mon tour, et j’envie ton temps libre (il a quand même cité 24 articles !), moi qui peine à trouver le temps de faire un nouvel article 😉

    • Tu vois, Maître Po, ton message a précédé de peu la parution de mon avant-dernier article.

      Comme tu le dis si bien, j’avais encore un peu de temps libre, je n’en ai plus.

      Que tes journées soient belles…

  33. C’est un très beau texte, Quichottine ! Je devrais venir plus souvent chez toi de nuit, j’y fais des trouvailles encore très  différentes de celles du jour ! Certaine sperles luisent mieux dans le noir… 😉

  34. Elle est triste ton histoire, surprenante aussi. Je n’attendais pas un piano. Elle fait réfléchir, en tout cas.

    • Il faut surtout que je pense à t’inscrire dans mon « carnet d’adresses » !

      Merci pour ton passage !

  35. Jalousie aurait dû être soignée mais elle est insidieuse, beaucoup la prennent pour un défaut alors qu’elle n’est que « plus fort que soi ».
    Jalousie détruit, jalousie assassine, pour une fois sans oreilles et sans voix auraient dû échanger d’une manière ou d’une autre … et non se complaire ainsi.
    Belle très belle symbolique

    • Merci… Ils auraient pu, c’est vrai. Il suffisait de trouver le moyen de dire chacun et d’écouter aussi… Nul besoin de voix ou d’oreilles pour ce faire, il suffit de le vouloir très fort.

  36. au début de l’histoire j’aurai cru finalement à une histoire banale ,
    mais la fin me lisse pantoise et dubitative  !!
    bisous d’iris

    • Tu as bien raison d’être dubitative…

      A l’époque, lorsque je l’ai écrite, je cherchais une fin qui puisse montrer la force de la jalousie, du désespoir….

      Voilà tout.

  37. Beaux clins d’oeil, Amielle 😉
    Ton histoire est fabuleuse !
    Belle nuit. Gros bisous 

  38. Coucou Quichottine, tu vas rire mais j’étais persuadé qu’IL était un ordinateur …
    Gros bisous et merci pour cette histoire,

  39. Triste fin. C’est vrai que Sans oreille, qui ne pouvait bénéficier de la sonorité d’un tel intrus, s’est senti tellement exclu. Ce qui ne l’excuse pas… argh! la jalousie! Quelle plaie parce que s’il l’avait aimée, il en aurait été heureux de son bonheur.

    • Je suis d’accord avec toi, Polly !

      S’il l’avait aimé… mais je ne suis pas sûre qu’il y eût ici de l’amour… peut-être seulement la force de l’habitude et des compromis.

      Merci d’être passée…

  40. quand tu auras finie de désherber le jardin, je pourrais te prêter le mien car maintenant je suis rassuré puisque tu auras eu de l’entrainement…bonne journée de jardinage – pat

  41. ce passage m’interpelle deux fois… en premier lieu… combien d’hommes passent les uns à coté des autres sans se voir, sans se parler… combien de fois…les mots restent « dans ma gorge » alors qu’exprimer serait le mùeilleur moyen de communiquer vraiment entre deux coeurs….
    La 2ème, ce’st que les notes d’une symphonie , d’un modetste piano, de l’oiseau qui passe, deviennent mélodie du bonhueur et amènent un sentiment d’apaisement dans cette vie…

    Bisous quichottine

    • Ton commentaire m’interpelle aussi… tu as raison. L’indifférence est vraiment souvent présente.

      Si la musique pouvait apporter le bonheur à tous, ce serait bien !

      Merci d’être passée, Mahina !

  42. C’est vrai qu’uncoup de piano entre les yeux, ça doit faire mal §
    lizagrece

    • Morte de rire !

      Je dois dire que l’on m’a surtout demandé comment Sans-Oreille avait pu se servir du piano comme d’une épée… Mais bon, moi, je ne voyais pas la fin différente !

      Merci d’être passée, Liza !

  43. J’ai bien aimé ton histoire… Originale
    Bises

  44. Belle histoire pleine de morale.
    La jalousie est une vraie maladie.
    Bonne soirée.
    Avec toute mon amitié.

  45. Mais tu as des trésors dans tes archives!

  46. J’ai lu d’une traite, et je ne me suis pas ennuyée une seconde . c’est une merveilleuse « fable » à méditer en plus 😉

    j’avoue que jusqu’au bout je me suis demandé qui était ce « IL » ^^

    • En fait, j’aurais du trouver le moyen de laisser le lecteur dans l’ignorance…

      Mais, je n’ai pas voulu changer la fin !

      Merci d’être passée, Loralie.

  47. Belle histoire et chute surprenante, félicitations
    je t’invite à passer chez moi samedi 17 mai pour une petite surprise party
    bonne soirée quichottine devant ton écritoire
    Charline

  48. Je n’ai pas eu le temps, hier…..mais j’ai lu….et, maintenant, j’ai relu….
    Très belle histoire, surtout très bien écrite…..mais je n’ai pas aimé l’épilogue…..j’aurais certainement écrit le contraire !

  49. Je suis … sans voix ! magnifique histoire …. c’est fou comme ça me rappellel des choses !!! Je t’embrasse

  50. la chute est parfaite, à aucun moment je ne m’attendais…. à un piano. mais cette histoire est comme je les aime. merci pour ce petit moment… j’ai adoré
    bonne soirée

    • Merci Estelle ! Je suis contente d’avoir pu te surprendre à mon tour…

      Bonne soirée à toi aussi !

  51. Un petit bonjour du vendredi. Bonne journée Quichottine.

  52. Bonjour,
    Un petit coucou pour te souhaiter un bon week-end !
    Amitiés,
    Christian

  53. Pourtant ils auraient pu s’entendre, puisqu’elle ne parlait pas et lui n’entendait rien, ou est ce le contraire?
    Tendresse, Flo

    • Non, ce n’est pas le contraire… tu as tout bien lu…

      Ils auraient pu, mais non. Je crois qu’il avait oublié la tendresse, justement…

      Bisous tendres, Flo !

  54. J’aime beaucoup ton histoire ! je me la mets dans mes beaux textes persos …
    Bonne fin de semaine ! Bisoux et à lundi…

    dom
  55. Coucou Quichottine, c’est vraiment gentil d’être passée voir mon jardin.
    Gros bisous et très bonne journée,

    • J’étais heureuse de pouvoir y passer avant de partir…

      Gros bisous à toi aussi… que tes journées soient belles.

  56. Coucou Quichottine, voici une petite fleur pour célébrer toutes les mamans. 
    Où que tu sois en ce moment, je voulais partager les émotions de cette journée avec toi. 
    Je te souhaite une très bonne soirée.
    Gros bisous,