Les deux armées (4)

Il ne faudrait pas que je vous laisse trop longtemps sans nouvelles de mon chevalier, don Quichotte, et de son pauvre écuyer, Sancho Pança. Vous  souvenez-vous ? Nous l’avons laissé, en haut de la colline, en train de décrire à Sancho les futurs protagonistes d’un choc sanglant.

Deux armées face à face. Et des noms… comme s’il en pleuvait !

Je vous avais quittés, l’autre jour, sur une question embarrassante :

« Pendant ce temps, Sancho ? »

Sancho ? Ah ! C’est vrai… vous voyez bien qu’il est là, toujours prêt, comme un bon petit Scout…

Voyons, voyons, Dame Quichottine !
Si, en ces temps reculés, il y avait bien des louveteaux dans les forêts, ils n’y campaient point sous la bannière de Baden Powell et n’en appliquaient point les préceptes. Pas de bonnes actions, seulement l’attente, dans la tanière, du retour de leurs parents… les grands méchants loups dont nous parlait l’aïeule le soir à la veillée…
Vous savez bien ? Celui qui guettait le Chaperon rouge… et même la biche aux abois

Cela ne vous dit rien ?

La petite biche est aux abois.
Dans le bois, se cache le loup,
Ouh, ouh, ouh ouh !
Mais le brave chevalier passa.
Il prit la biche dans ses bras.
La, la, la, la.

Pourquoi est-ce que je parle de loups, Moi ? C’est tout simple, à cause des brebis ! Je suis d’accord avec vous, il est temps de retourner au texte, d’oublier notre chanson douce…

Voyons ce qu’écrit Cervantès…

 

Sancho Panza restait, comme on dit, pendu à ses paroles, sans trouver moyen d’en placer une seule ; seulement, de temps à autre, il tournait la tête pour voir s’il apercevait les géants et les chevaliers que désignait son maître ; et comme il ne pouvait en découvrir aucun :

« Par ma foi ! seigneur, s’écria-t-il enfin, je me donne au diable, si homme, géant ou chevalier paraît de tous ceux que vous avez nommés là ; du moins, je n’en vois pas la queue d’un, et tout cela doit être des enchantements comme les fantômes d’hier soir.

– Comment peux-tu parler ainsi ? répondit don Quichotte ; n’entends-tu pas les hennissements des chevaux, le son des trompettes, le bruit des tambours ?

– Je n’entends rien autre chose, répliqua Sancho, sinon des bêlements d’agneaux et de brebis. »

Ce qui était parfaitement vrai, car les deux troupeaux s’étaient approchés assez près pour être entendus.

« C’est la peur que tu as, reprit don Quichotte, qui te fait, Sancho, voir et entendre tout de travers ; car l’un des effets de cette triste passion est de troubler les sens, et de faire paraître les choses autrement qu’elles ne sont. Mais, si ta frayeur est si grande, retire-toi à l’écart, et laisse-moi seul ; seul, je donnerai la victoire au parti où je porterai le secours de mon bras. »

En disant ces mots, il enfonce les éperons à Rossinante, et, la lance en arrêt, descend comme un foudre du haut de la colline. Sancho lui criait de toutes ses forces :

« Arrêtez ! seigneur don Quichotte, arrêtez ! Je jure Dieu que ce sont des moutons et des brebis que vous allez attaquer. Revenez donc, par la vie du père qui m’a engendré. Quelle folie est-ce là ? Mais regardez qu’il n’y a ni géant, ni chevalier, ni chat, ni asperges, ni champ, ni écu d’azur, ni quartier d’écu, ni diable, ni rien. Par les péchés que je dois à Dieu, qu’est-ce que vous allez faire ? »

[Don Quichotte de la Manche, I, XVIII]

Nous voilà de nouveau entraînés dans une aventure à la mode Cervantine. Nous pouvons désormais délaisser tous les héros qui depuis l’Antiquité s’affrontaient en combats plus ou moins singuliers, nous pouvons oublier Roland à Roncevaux, le Cid et même tous les chevaliers de la Table Ronde, le seul affrontement dont nous serons les témoins indirects, grâce à Cervantès, c’est celui de don Quichotte et de deux troupeaux de moutons !

Il fonce… Comme le bon chevalier qu’il croit être, il se jette sur ses adversaires… et il est évident que les bergers ne vont pas le laisser faire !

Gustave Doré
Illustration pour Don Quichotte
1863

Gustave Doré, 1863

En disant cela, il se jette à travers l’escadron des brebis, et commence à les larder à coups de lance, avec autant d’ardeur et de rage que s’il eût réellement frappé ses plus mortels ennemis. Les pâtres qui menaient le troupeau lui crièrent d’abord de laisser ces pauvres bêtes ; mais, voyant que leurs avis ne servaient de rien, ils délièrent leurs frondes, et se mirent à lui saluer les oreilles avec des cailloux gros comme le poing.

Qu’est-ce que je disais ? Le voilà… lapidé !

Nous avions déjà assisté à de nombreux combats mais, jamais, nous ne l’avions vu succomber à une pluie de pierres !

 

En cet instant arrive une amande de rivière qui, lui donnant droit dans le côté, lui ensevelit deux côtes au fond de l’estomac. À ce coup, il se crut mort ou grièvement blessé ; et, se rappelant aussitôt son baume, il tire la burette, la porte à ses lèvres, et commence à se verser dans le corps la précieuse liqueur. Mais, avant qu’il eût fini d’avaler ce qui lui en semblait nécessaire, voilà qu’une seconde dragée lui arrive, qui frappe si en plein sur sa main et sur sa burette, qu’elle fait voler celle-ci en éclats, lui écrase deux doigts horriblement, et lui emporte, chemin faisant, trois ou quatre dents de la bouche.

Telle fut la roideur du premier coup, et telle celle du second, que force fut au pauvre chevalier de se laisser tomber de son cheval en bas.

Est-il mort ?

Imaginez les bergers regroupant sans plus attendre leurs troupeaux ! Ils fuient… parce que tout de même, à cette époque, cela ne se fait pas, de trucider un chevalier, fût-il de comédie, comme don Quichotte.

Ils fuient donc. Et, pendant ce temps-là…

(Je sens que vous allez me maudire !)

Que fait Sancho Pança ?

 

48 commentaires à propos de “Les deux armées (4)”

  1. Je suis morte de rire en te lisant et en imaginant la scène…
    En plus, le Normand Ionard t’a fait sa réponse de normand  😉
    A plus tard, amie Quichottine. Je reviendrai.  Doux rêves bleus. Bisous
    (Tu n’as pas eu besoin de compter les moutons cette nuit , fussent-ils ceux du Quichotte ;))

    • Tu as raison, Siratus… sur tous les points !

      Bonne nuit à toi aussi… Fais de doux rêves, pas trop bleus…

  2. mais non on ne vous maudit point gente dame
    nous aurons la delicatesse d’attendre avec sagesse
    la suite de votre savoureux recit

    besos
    tilk

  3. Mais non il n’est pas mort c’est la seule chose dont je suis certaine mais ne me demande pas où est sancho, secret juqu’au prochain article. Bises et bon week end

    • OK… Tu te défiles ??? Mais tu as bien raison ! Don Quichotte n’est pas mort…

      Bon week-end à toi aussi

  4. Bonjour de Canton en Chine,j’aime bien l’illustration de 1863, et tu laisses les lecteurs dans l’angoisse , bon week end bye

  5. J’apprends ici le départ de Kinou, c’est vraiment dommage…
    J’étais venue chez toi pour te dire que j’attaquais le chapitre VIII des aventures de Quichotte. (Moulins en vue…)
    C’est grâce à toi Quichottine, que je me suis décidée à entrer dans ce livre . En fait, je le regardais depuis longtemps, mais je n’avais pas l’envie de l’ouvrir….
    Je crois que ce que chacun sème sur son blog éveille chez les autres curiosité, désir d’en savoir plus. Cet échange de connaissances, de compétences, de sentiments est un vrai bouillon de culture qui nous pousse à aller plus loin. 
    C’est vraiment dommage d’y perdre Kinou qui nous apporte beaucoup…

    • Tu vas être déçue… les moulins, ce n’est pas très long… (morte de rire)

      Tu en est déjà là ? Quelle version as-tu ?

      Kinou va me manquer… Beaucoup. J’espère qu’elle reviendra…

  6. Coucou Quichottine … Je n’arrive pas à laisser de mot sur ton dernier billet … Je suis allée voir Kinou que je découvre aujourd’hui … Quel gâchis ! Alors je vais te dire sensiblement la même chose qu’à elle … Je sais que la blogosphère nous prend du temps, que nos états d’âmes sont faits de bas et de hauts et de hauts et de bas, que la vie réelle ne doit pas passer à la trappe, que le printemps nous donne des envies très réelles et que les uns et les autres, fatalement, je le sais, je le sens, allons nous éloigner un peu de ce monde virtuel … Pourquoi le quitter Quichottine … Entre tout et rien, il y a tout un monde qui offre des possibilités immenses de bonheur et de découvertes … Réfléchis … Je prenais un immense plaisir à me promener au milieu de tes rayons et j’espère connaître encore longtemps ce plaisir, même si tes rayonnages se remplissent de façon moins régulière  … J’espère te lire bientôt et longtemps encore … Bon courage à toi, je t’envoie plein d’énergie et te fais de gros bisous ! Tu me manques déjà 😉

    • Tu es adorable, Bandolera…

      Comme tes images, sur ton blog, comme les clins d’oeil complices que tu lances à tes visiteurs…

      Merci à toi…

  7. Fichier hébergé par Archive-Host.comje vois que beaucoup sont passées pour te dire ce que je t’aurai moi-même dis…ça ne sert à rien de répéter les choses…je suis de l’avis de Chana…Pourquoi ne pas faire de pause au moment où ça s’impose, et revenir…ensuite…Nous en avons tous et toutes envie à un moment donné…Il faut se garder de décisions hâtives…Kinou reviendra sans doute , je l’espère…et toi quand tu auras besoin prend ce recul…mais ne pars pas tout à fait…un petit mot de temps en temps peut-être…puis un retour..Allons de dramatisons pas…Quichottine est indispensable à cette blogosphère…repos si tu veux….(je m’aperçois que j’ai répéter ce que tout le monde te dis)……gros bisous….et profite de ce beau soleil…

    • J’espère qu’elle reviendra, je n’en sais rien…
      Pour moi, je ne sais pas encore comment je vais m’organiser… J’ai seulement besoin de réfléchir.

      Gros bisou à toi aussi… merci d’être là

  8. J’ai la solution:
    Tu fais juste une fermeture provisoire pendant ma pérégrination sur Le Camino del Norte, ainsi, tu pourras venir me tenir compagnie, je gagnerai 75 g de poids dans mon sac en ne prenant pas de MP3; tu le remplaceras haut la main…!
    Chemin faisant on causera de nos Biblis et si au retour tu décides de ne pas rouvrir, j’espère que je t’aurais assez baratiné pour que tu me lègues tes bouquins…!
    Hein! Que voilà une idée qu’elle est bonne…!
    Pour une fois Hue et Dia ont fait hyper forts…!
    En récompense demain je les laisse au repos.
    Bisous étoilés…!

    • Ah ! Suri… j’aime bien lorsque Hue et Dia te soufflent tes « grains de sel » !

      Te tenir compagnie sur les chemins de Saint Jacques… ?? Euh…. tu ne sais pas à quoi tu t’engages !
      Imagine… … Non, tout compte fait, il ne vaut mieux pas !

      Tu ne remplacerais pas ton mp3 par Quichottine… bien que je sois peut-être capable de te fredonner un certains nombres de morceaux de musique.

      Par contre, je suppose que discuter avec toi tout le long du chemin serait un vrai plaisir ! (En rentrant, je soutiens une seconde thèse… et je rédige en une nuit ton discours d’entrée à l’Académie.)

      Merci à toi pour ces rires du soir.

      Bisous reconnaissants…

  9. Pour répondre à ta question: « l’ingénieux Hidalgo Don Quichotte de la Manche »Traduction d’Aline Schulman aux éditions Seuil (deux tomes) ».
    On me l’avait offert pour Noël, il y a  trois ou quatre ans.
    J’ai bien aimé le chapitre où l’on « vide » la bibliothèque de Don Quichotte.

    • Cette version est géniale… Je dois dire que c’est sans doute la moins rébarbative pour les adultes actuellement…

      Moi aussi j’ai bien aimé… Je suis contente de voir que ça t’ait plu…

      Une chose : si à un moment de ta lecture tu te lasses, n’hésite pas à faire la pause et à reprendre un peu plus tard…  C’est un livre dont certains chapitres supportent une lecture en différé.

  10. Sans internet et sans d’autre lien avec le monde qu’une mauvaise liaison téléphonique épisodique (« vous n’avez pas de réseau ») je me suis donc rabattu sur la lecture et les photos dans les quelques moments de liberté entre les « quarts » de jours, les « quarts » de nuit et les rares moments de possible sommeil.

    Je retrouve donc avec un immense plaisir ce compagnon qu’est Don Quichotte et les immenses ressources de LA bibliothèque de Quichottine.Bon dimanche

  11. Dame Quichottine, que fait Sancho pendant ce temps là ???
    Il reflechit, pèse le pour et le contre, prépare comme un fidèle écuyer, la suite des folles aventures d’un Maître qui sans aucun doute se relevera.
    San s’énerver, Sancho, prend son temps, balourd et pourtant si habile, il se dit qu’à cette allure ils n’arriveront pas au bout, alors je crois qu’il va proposer à Don Quichotte de ralentir un peu. Moi je vois bien l’Histoire continuer, mais les deux protagonistes se sépareront tous les week-end, pour rentrer souffler un coup, chacun se reposant de son côté. Il vivraient ainsi une double vie, celle du Roman et leur vraie vie, pour ne pas se tuer à la tâche.
    Voilà, j’espère que c’est ça, j’ai beau participer à tous les concours bloguesques, je ne gagne jamais. Bien sûr ce com n’a rien à voir avec ton article « Départ ? »

    • Forcément… Tu m’as rattrapée. Et, comme je ne vais pas publier pendant un petit moment, tu vas tellement avancer dans ta lecture que tu pourras raconter à ma place… 

      Gros bisous à toi !

  12. Et voilà, on s’emporte dans sa lecture, et on écrit n’importe quoi. pour une instit, ce n’est pas sérieux…
    Lire dans le com précédent: je ne le dirai pas! 
    Franchement, les enseignants ne sont plus ce qu’ils étaient…

    • Morte de rire… si tu savais le nombre de fautes que je faits en ce moment…!!! Tu es toute pardonnée.

  13. Nous te maudire?
    Que nenni!
    Sancho Pança pendant ce temps là
    que faisai t il?
    Bonne question!
    Je vais réfléchir!
    A question de normand
    Réponse de normand!
    Belle nuit
    Dany

    • J’adore ton humour, Dany !… Tu as raison, c’était une bonne question et il convient d’y réfléchir… pas trop longtemps tout de même… (sourire !)

      Belle nuit à toi aussi…

  14. Je viens ici laisser un commentaire car je ne pouvais le faire dans ton article « Départ ».
    Je n’ai pas envie de m’étendre. Je reviens de chez Kinou qui a décidé de partir. J’espère qu’elle reviendra.
    Quant à toi qui réfléchis je te dis juste ceci et j’avoue que c’est égoïste de ma part mais tant pis : tu es une des personnes qui m’ont donné envie de revenir. Je comprends ce besoin de pause (je l’ai eu moi-même). Mais…..reviens. Mieux : ne pars pas. Tu ne te rends pas compte de l’importance que tu as pour moi et pour beaucoup d’autres. Les coups de blues et les bleus à l’âme nous font nous poser mille questions dont celle de l’intérêt de continuer nos blogs. Rien que de très légitime jusque-là. Si je suis revenue c’est parce que tu (et d’autres) me manquais. Mais, j’ai ralenti mon rythme et me sens nettement plus sereine par rapport à la publication d’articles ou à mes visites. Je parviens aujourd’hui à faire la part des choses, à prendre du recul tout en gardant le plaisir de lire mes commentaires et de partir en visite (quand je n’ia pas de problème de connexion bien sûr).
    Si tu as, comme Kinou, besoin de repos, repose-toi ma Quichottine. Mais sache que nous sommes nombreux à t’attendre, à t’apprécier et à te lire.
    Voilà !
    Ce commentaire est quelque peu « inconfortable » je l’admets. Je ne suis pas très délicate aujourd’hui mais c’est ma façon d’exprimer ma déception. Je fais ce que je peux.
    Souviens-toi de la raison pour laquelle tu prétendais avoir fait ta « méchante » quand je suis revenue. Eh bien, c’est pareil pour moi.
    Passe une belle journée Grande Dame. J’espère que tous les « grands » ne s’en iront pas. Ou alors, qu’ils reviennent vite.

    • Chana… Tu es adorablement gentille au contraire, comme toujours !

      Réponse bientôt… Je sais que tu m’as beaucoup manquée quand tu n’étais pas là…

      Merci…

  15. Tu vois Quichottine, je comprends parfaitement mais comme Chana, je suis très inquiet du chemin que tu pourrais décider de suivre (sur un coup de tête) …
    Je t’ai laissé un message dans ton jardin et j’en laisserai d’autres s’il le faut …
    Je voudrais seulement que tu saches combien l’espace que tu as su créer au sein de ce monde virtuel est important pour nombre d’entre nous.
    J’aime ta bibliothèque où toutes les rencontres sont possibles et je ne voudrais pas qu’elle disparaisse.
    Je t’embrasse,

    Que la sagesse de la chouette athénienne t’accompagne !

    • Muad… Toi aussi, tu es là… ça me touche beaucoup. Ne t’en fais pas, je ne fermerais pas sur un coup de tête… je réfléchis à une autre manière… peut-être un autre rythme, je ne sais.

      Là, je dois dire que j’ai eu un peu trop de choses à gérer en même temps.

      Merci pour ta présence chaleureuse, et ta fidélité…

  16. Comme on ne peut pas mettre de com sur l’article concernant le départ de Kinou, j’en mets un ici… J’espère que tu ne m’en voudras pas…
    Comme tous ceux qui la « connaissent » je suis triste, mais je suis passée par là. ; et toi aussi… comme  des raisons xyz…
    Comme elle le dit, les bleus à l’âme nous bloquent et ça, on n’y peut pas grand chose si ce n’est la douceur des mots qu’on pourra déposer sur son blog et comme tu es une grande dame, à l’égal de Kinou, je sais que tu sauras trouver les mots qu’il faut pour la réconforter….
    On n’aime pas « perdre  » quelqu’un qu’on apprécie…
    A très bientôt Quichottine.

    • Tu sais toi aussi trouver les mots… Je le sais bien.

      Tu te souviens ? La Fileuse m’avait retenue, elle aussi.

      Tu as publié ces jours-ci… et c’est absolument splendide ! Merci.

      Merci d’avoir été là aujourd’hui.

  17.  » la peur trouble les sens….. »

    C’est ma foi vrai !

    Mais Don Quichotte a une habileté pour retourner ses omelettes assez remarquable…

    Sancho, pendant ce temps, téléphone au dentiste pour prendre un rendez-vous urgent ….et déballe son nécessaire de premier secours….

    • Wouaouh !!! Tu as lu la suite ? C’est pas possible !!!!

      … pour Sancho, c’est presque ça ! Merci à toi, Chris

  18. Tu n’as pas l’air franchement en pleine forme. Qu’est ce qui t’arrive ? Je peux faire quelque chose ? Enfin, je te souhaite quand même un bon we, gros bisous

  19. Bonsoir Quichottine, quelle aventure.. mais pas gentil.. le vilain chevalier qui attaque les gentils moutons… en lisant ton article je me suis mise à fredonner une chanson douce que j’aime tant… mais notre Don Quichotte n’est pas très doux.. là…. mon dieu que fait Sancho ?? that is the question… je suis amoureuse de ta bannière..
    je te fais plein de bisous
    chantal

    • Pour la bannière, tu n’es pas la seule… moi aussi !

      Pauvre Sancho… tu ne l’aides pas beaucoup !

      Merci, Chantal, pour ton passage. Bisous à toi aussi

  20. « C’est la peur…l’un des effets de cette triste passion est de troubler les sens et faire paraître les choses autrement qu’elles ne sont ». La peur, n’est pas une passion, mais c’est dans ce discours que Don Quichotte décrit le mieux son aveuglement. Quand j’étais petite on répondait « c’est çui qui dit qui est ».
    Oui, je languis Quichottine. Et Le Greco avec Alonso ne suffira pas à apaiser mon impatience.
    Bisous.