Les questions dans l’Orangeraie

Mercredi 27 juin 2007
11h36 – Pas de fleurs…
-[Petits riens]

Pas de fleurs ce matin… quelques fruits !
Pour Patou qui s’inquiétait.

En fait, fatigue, je ne sais pas.

Hier, j’ai refait du ménage sur mes blogs, ôté quelques messages.
Je me dis que les messages n’aiment pas rester sans commentaire, alors, je les enlève.
C’est si simple.

Dans la réalité, tout est plus dur que dans le monde virtuel que nous construisons.
Il ne suffit pas d’appuyer sur une croix pour tout effacer.

Nous pouvons jeter un texte, un poème, mais c’est comme une déchirure.
Avez-vous écouté le bruit que fait dans votre coeur la feuille qui se déchire ?

C’est différent. On hésite davantage. Tout y prend un caractère un peu définitif.

Ici, chacun peut rendre un visiteur « indésirable »… ou le prendre à la rigolade.
Cela n’engage à rien.

Dans la réalité, il y a des contraintes qu’on ne maîtrise pas.

Passez une bonne journée.

080228_Citronniers

Samedi 30 juin 2007
21h02 – Quand se vide le blog… – [Textes et poèmes]

Voilà.

Je me demandais si un blog pouvait mourir… je crois que oui.
Un jour, on ne peut plus rien y lire, on l’enlève de ses favoris avec comme un pincement au coeur, comme une espèce de « regret ».

Pourquoi ?

Quand des messages disparaissent on peut toujours s’interroger.
Il m’arrive aussi d’écrire et d’effacer, de transformer ma réalité à travers les mots qui sourient ou qui pleurent… seulement pour me sentir vivante.

VIVANTE

Vivante… comme est toujours vivant pour moi le chevalier de mes lectures adolescentes.

Mais quel que soit le texte, le poème ou le blog qui se vide de sa substance, l’auteur est toujours libre d’effacer.

 

080228_Nuages_4
17 juillet 2007
08h32 – Un café ?
– [Petits riens]

Un coucou du matin à ceux qui passeraient…
Il va falloir que je trouve une façon de blogguer sans crainte de développer un sentiment de culpabilité.
Comment gérer les interférences entre le réel et le virtuel ?
Y arrivez-vous ?

Me mettre moins souvent devant mon ordinateur…
…et risquer de ne pas trouver tout de suite, le poème ou l’image d’un de mes « amis »,
de ne pas lui dire aussitôt qu’il nous a touché ou ému ?

… ou risquer d’être finalement « trop » là et pas assez ailleurs,
dans ce monde réel qui est pourtant si joli !

080228_Soir

4 commentaires à propos de “Les questions dans l’Orangeraie”

  1. Bonsoir Quichottine, suis-je déjà passée ici ? Je découvre ce blog avec plaisir, pourtant il me semble… Comme tes mots sont justes, pas facile de faire un choix.

    Au début, je devenais esclave du virtuel, j’ai fait un choix difficilement. Bises

    • Je ne crois pas que tu sois déjà passée par ici…

      Tu es la bienvenue.

      Faire un choix, ce n’est pas facile… surtout lorsque le virtuel apporte beaucoup.

      Bises à toi.

  2. Je crois que tu as bien cernée les difficultés que peut entrainer le monde du virtuel sur celui du reel. ainsi que leur différence 😉

    Et oui sur nos blogs tout est si facile, un monde façonné à notre gout, avec tout ce qu’on aime. le meilleur de ce que l’on veut. Avec le choix d’effacer ce que l’on ne veut pas. Un moyen d’échapper au quotidien ou tout est si compliqué ^^

    Le tout étant de savoir doser, et de ne pas se noyer dans le virtuel.

    • J’aime ce que tu dis, Loralie…

      Oui, la difficulté est de faire la part des choses.

      Pourtant, tu vois, je crois que c’est important d’avoir ce petit coin où l’on est certain d’être écoutée, de pouvoir dire sans crainte… d’être complètement soi, sans avoir à rendre de comptes…

      Je ne sais pas si ça rend le quotidien plus facile, mais ça aide à passer à autre chose… quand c’est difficile.

      Merci, Loralie