Va voir ailleurs si j’y suis !

Dans le tiroir aux secrets… au milieu du petit carnet, il y a une longue, très longue histoire… Ce soir, je vous la confie.

Le quinze de ce mois de septembre, nous ferons le point sur mon défi, je fouillerai dans mon tiroir pour y chercher ma propre fable, mais d’ici là, je ne sais pas ce que je ferai… alors, c’est bien simple, si je ne suis pas là, il faudra aller voir à Yeur si j’y suis…

Et s’il avait été une fois…

Cela ce serait passé à Yeur, bien sûr !

Yeur est une ville agréable, géniale même, où les mères n’hésitent pas à envoyer leur progéniture parfois trop encombrante : « Va voir à Yeur si j’y suis ! ». En fait, chacun rêve d’y être un jour, à Yeur ! …Bien que beaucoup écrivent cela « ailleurs », il ne s’agit que d’une grossière faute d’orthographe et de la preuve d’une totale méconnaissance de la géographie.

Yeur, ville méridionale de l’île de Nullepart, en est aussi la capitale, le seul port, et le carrefour de toutes les routes. Les côtes très escarpées de l’île en interdisent l’accès, sauf à Yeur.

Je vous vois déjà ouvrant avec fébrilité votre atlas… Cherchez bien, tout près du cap de Bonne Espérance, vous voyez, ce petit point ? C’est là. Si les auteurs de votre atlas ne l’ont pas nommée, c’est sans doute parce qu’ils ont trouvé que « Nullepart », pour une île, cela ne faisait pas sérieux ! Et pourtant, croyez-moi, c’est une île magnifique qui bénéficie d’un microclimat très semblable à celui de nos zones tempérées. La flore se diversifie au rythme de trois saisons seulement : l’hiver est inconnu. La nature ne semble pas y avoir besoin de repos. L’automne voit les fleurs se faner, les fruits naître, mais, dès qu’on les cueille, un autre bourgeon apparaît : c’est le printemps. Miracle biologique sur lequel les savants se penchent depuis des années sans trouver de solution. L’équilibre de la faune est surprenant : il n’y a pas d’espèce en voie de disparition, pas de surpopulation non plus. En fait, si ce n’étaient les personnes envoyées à Yeur contre leur gré, il n’y aurait là-bas aucun problème.

Lorsqu’on arrive à Yeur, il faut obligatoirement aller au service d’accueil des résidents temporaires. Il faut y valider une carte de séjour. Pour cela, on doit obtenir un avis favorable des trois responsables : Mademoiselle Personne, monsieur Quelqu’un et madame L’Autre. Ils reçoivent les visiteurs successivement et sans concertation préalable. En cas d’échec, à défaut de leur agrément, on reçoit un billet de retour au logis, sans recours possible.

Le bureau de mademoiselle Personne est tout petit… mais ne vous y fiez pas. Au premier regard de l’hôtesse, on oublie l’exiguïté de la pièce, sa médiocrité. On ne voit plus que cet être au regard perdu, cette fillette dont on veut à tout prix faire son amie. On lui raconte ses rêves d’enfant, ses rages d’adolescent, ses craintes de toujours, ses espoirs de jamais, tout ce qui fut soi avant soi… Avant que la vie n’ait tué en soi tout cela, on était elle. C’est tout cela que l’on veut lui montrer pour la faire sourire, pour qu’elle comprenne. Dans l’eau bleu vert de ses yeux, on voudrait se perdre aussi. Si l’on a réussi à capter son attention, on le sait bien vite : la pièce a grandi. On y retrouve ses souvenirs vivants, réels, disposés sous leur meilleur jour dans des coins de la pièce qui n’étaient pas éclairés auparavant. Si l’ensemble lui plaît, elle vous invite à traverser le bureau pour pénétrer dans le suivant. Sinon, on se retrouve dans l’antichambre avec, à la main, le billet de retour.

Le second bureau est immense. C’est celui de monsieur Quelqu’un. On défaille en découvrant son mobilier. Il est presque identique à celui que l’on vient de quitter. Presque… car, dans ce bureau, rien ne manque. Tout ce que l’on a oublié, tout ce que l’on a effacé de sa mémoire est là, intact. Juxtaposés, superposés, enchevêtrés, les moments d’égarement, le moindre des soucis, les incertitudes, les désespoirs, la monotonie de certains jours… et l’être qui vous examine est comme le négatif de votre portrait. On hésite. Que faut-il faire ? On suffoque car ce n’est pas vraiment ainsi que l’on se voyait… Chaque partie de la pièce est plongée dans un brouillard déformant : il y manque les couleurs. On prend sur le bureau la palette et les pinceaux qui semblaient attendre et, d’un geste hésitant, on colore ses souvenirs, on inonde de lumière l’ombre de la pièce. Chaque instant que l’on a vécu, même le plus noir, comportait un coin de ciel bleu, un parfum fugace, quelques notes de musique. Le temps n’existe plus. Sans se lasser, on peint. Tout va bien. En face, l’être qui sourit semble plus jeune. Il s’est dressé et ouvre l’accès au troisième bureau.

Madame L’Autre s’y trouve. On n’aurait pas grand chose à faire pour franchir ce dernier pas. On doit seulement lui sourire et lui pendre la main… seulement ! … mais toute une vie d’indulgence et de compréhension n’ont pas été une préparation suffisante.

Écoutez et vivez-le comme moi…

Jamais vos terreurs d’enfant ou d’adulte ne pourront vous préparer à la vision de l’être qui est devant vous. Tout votre corps se rebiffe, pourtant, vous savez que le moindre recul, le moindre malaise, vous privera à jamais du bonheur d’habiter cette merveilleuse ville qu’est Yeur. Cet être qui vous agresse à travers chacun de vos sens, vous ne voulez pas l’approcher. Mais que veut votre esprit ? Votre âme est la plus forte et vous montre, derrière madame L’Autre, votre image enfin apaisée. Cet autre qui vous fait peur, vous allez enfin pouvoir l’affronter, l’accepter. Vous avancez. Bientôt vous pourrez saisir cette main… C’est alors que votre bourreau se met à rire. Le rire est cruel, sardonique… toutes les railleries qui ont blessé votre jeunesse fusent des coins d’une pièce dont vous ignorez le contenu. Pour vaincre, il faudrait pouvoir faire abstraction de toutes ses facultés : ne plus voir, ne plus sentir, ne plus entendre. Mais surtout, il faudrait s’arrêter de penser, de ressentir le moindre chagrin, la moindre honte…

Vous n’aurez pas assez de toute votre vie pour regretter d’avoir échoué… et sur le pont du bateau qui s’éloigne, vous contemplez une dernière fois le paysage magique de l’île de Nullepart, les toits dorés de la ville de Yeur. Jamais vous ne vivrez à Yeur. Il faudra vous contenter de votre quotidien qui est parfois si accablant qu’un jour, bien sûr, vous en mourrez !

© Quichottine, juillet 1996

100 commentaires à propos de “Va voir ailleurs si j’y suis !”

  1. ah ! c’etait donc là !
    en fait je connais tres bien l’endroit , j’y suis tres souvent, mais je ne le savais pas sans doute .
    tres content de t’y retrouver d’ayeurs j’y trouve beaucoup de gens que j’aime .
    bisou

    • Un sourire… je croyais naïvement que tu connaissais… et me voilà rassurée. TU connais.

      Bisous et douce journée à toi. Merci pour tout.

  2. j’y ai accosté un jour, et je n’en suis jamais revenue……
    Plein de bonnes pensées pour toi

    • Quel bonheur pour toi…
      Merci, PbC. J’avoue que je suis heureuse que tu aies aimé.

       

      Passe une douce journée.

  3. J’ai adoré cette histoire…..qui n’est pas une histoire…et est formidablement écrite !
    Tu dois savoir….mais, peut-etre le sais-tu déjà, que je suis née à Yeur et que j’y ai ma résidence principale!……que plein de gens, depuis mon enfance, essaient de me convaincre à aller sur le Continent !…..mais je résiste !!!!

    • Tu fais partie des gens que j’aurais aimé y rencontrer…

      Mais, puisque tu es là aussi… tout va bien !

    • ça… ça m’aurait étonné ! Il n’y a qu’à Yeur qu’on trouve ce qu’il faut pour ça ! (clin d’oeil complice)

      Je conseille à ceux qui ne comprendraient pas ton commentaire d’aller faire un tour sur ton blog !

  4. Ton île elle me colle les pétoches. Et puis j’ai besoin de l’hiver pour renaitre au printemps. Il me faut de la neige pour apprécier les bourgeons. Une fable ma foi fort efficace. Bonne semaine.

  5. C’est un drôle de lieu où je convie souvent les importuns en leur demandant "d’aller voir à Yeur si j’y suis". Ils en reviennent souvent bredouilles.
    D’ailleurs les vistes à Yeur sont souvent précédées d’un "dans une seconde" voir même "dans une minute".

  6. Bonsoir, je viens de chez Quichottine et c’est un lien direct de cet autre ailleurs qui m’a conduit direct ici.
    Pourquoi irai-je voir à Yeur si j’y suis quand on est si bien ici.
    Pourquoi chercher l’herbe plus verte à Yeur?
    D’ailleurs qui nous dit que l’herbe y est plus verte?

    Puisque c’est comme ça je rentre d’où je viens, dans cet ailleurs avant que je ne vienne à Yeur!

    Bonne journée.

    • Personne… Il suffit seulement de croire à ce qu’on dit… ou de ne dire que ce à quoi on croit.

      Bonne journée, Alphomega !

  7. Chère Quichottine…tu ne serais pas un peu psychologue de profession toi ?…j’ai lu très attentivement , je t’ai suivie dans ce récit extraordinaire…d’où ma question. Je t’ai suivie , j’ai vu ce que tu nous présentait , d’en nous-mêmes – et tu le fais d’une façon si délicate , sans blesser personne qui consente à se regarder intérieurement…je suis très étonnée, enchantée, admirative …Tu vois Quichottine, par contre , si vivre a Yeur est impossible dans ce monde , j’ai l’espèrance inébranlable que, passé la Grande Porte de cette Vie , nous irons tous, absolument Tous vivre à YEUR…parce que c’est le Paradis que tu décris et il est destiné à tous les êtres vivants ( Humains et Animaux ) – rien n’interdit d’ailleurs de le penser dans le Grand Nord des Glaces éternelles pour les Inuits par exemple . Merci pour ce très beau récit qui m’a reposé de tracas informatiques matinaux …sans grâvité heureusement. Bisous tout doux.

    • Grand merci…

      J’aime bien les bisous quand ils sont doux !

      … et non, je ne suis et n’étais pas psychologue dans la vraie vie… mais j’aime bien ce que tu dis de mon « à Yeur » à moi…

      Bon weekend à toi…

  8. Trois heures du mat’ quand même !

    je savais bien que tu étais à Yeur…

    A+

    • Euh… monsieur mon ami… tu crois que c’était si grave d’être à Yeur ?

      Je t’embrasse, puisque tu y es aussi !

  9. Bon, je sais que je ne voyage pas beaucoup mais ce dont je suis certaine c’est d’être allée à « yeur » et d’en être revenue chaque fois plus forte! Que d’efforts pour ces voyages, que de douleurs mais que de lueurs d’espoir…

    Ces textes que je découvre ce matin me touchent beaucoup!

    Il y a tant de découvertes à faire ici, je n’en verrai jamais la fin…Sourire.

    Je t’embrasse fort

    Sophie

    • C’est vrai… tu suis les liens souvent et tu prends le temps de me lire. Cela me touche beaucoup aussi.

      Tu n’es pas arrivée depuis longtemps, et j’ai beaucoup écrit… Je ne sais pas, mais tu prends de l’avance quand je ne suis pas là !

      Je t’embrasse très fort, Sophie. Merci d’être là.

  10. je viens de refaire un petit tour à yeur ! Epatant !
    çà fait du bien de se plonger dans tes récits ! merci quichottine :0010

  11. en te lisant je comprends mieux pourquoi je voyage si souvent dans la lune et pas à yeur :-)))
    big bisous

  12. Je n’étais pas encore passée par ici, en suivant le lien de ton dernier article j’ai un pincement au coeur et je fais connaissance avec Yeur- Une île, est-ce long pour y arriver, si un jour nous la trouvons ? Peut-être que nous nous y croiserons. Gros bisous

    • Chacun à son « à Yeur »… Et ils sont bien heureux ceux qui arrivent à y accoster. J’espère le faire un jour.

      Ton île, je suis sûre que tu la trouveras aussi.

  13. Quelle élégante manière de dire une souffrance….des souffrances.

    Quel pessimisme aussi car à Yeur il y a un « autre » très intéressant, passionnant.
    Et il se trouve à Moy !

    Excellent texte ma « Quiche aux Tines »

    Bisous

    • Ce texte est un peu ancien, mais je crois que si je devais l’écrire aujourd’hui, il ne serait guère différent. Mon « à Yeur » est ainsi, fait de ce que je trie en moi, de ce que je cherche auprès des autres.

      J’ignore si je le trouverai.

      Je crois que, sans en être tout à fait consciente, je me suis beaucoup découverte en l’écrivant.

  14. Je crains que tu n’aies beaucoup de commentaires à lire à ton retour. Ce texte est superbe. Mais l’Yeur est Ysi peut-être, à aprivoiser en soi.
    Bises

    • Beaucoup, c’est vrai… mais les commentaires se sont raréfiés au fil des jours, rassure-toi.

      Yeur… c’est un peu ce que l’on doit accepter de soi et des autres. Pour se construire en harmonie.

      Merci pour ces visites faites en mon absence.

  15. Coucou Quichottine,
    Etant une rêveuse et une voyageuse hors du temps, je viens d aller faire un tour sur l’île de Nullepart et quel plaisir j ai eu de voir Yeur devant mes yeux d adulte sourire à Mme Lautre en passant voir Mr Quelqu’un et avant bien sur  Mme Personne qui m’a fait de suite pénétrer en son paradis d’Yeur.
    La flore est splendide vue par mon regard d’adulte avec mon âme d’enfant…
    Merci pour ce voyage fantastique où je viens de m’évader en deux temps trois mouvements.
    Quel talent tu as, de tes mots, je pénètre immédiatement en ton écrit… Bravo j aime ton Univers et chaque jours je découvre un peu plus…
    Bises amicales et reviens nous vite…
    Passes un bon séjour

    • Je suis contente que cet univers te plaise… et que tu t’y sentes tellement à l’aise.

      Les adultes à l’âme d’enfant sont mes lecteurs préférés !

      Je t’embrasse amicalement.

  16. Tu vois, je viens de le relire ce texte, et je le vois différent à ce jour. Pourquoi, ça je ne sais pas… je vois le bateau qui m emmène vers cette île de Nullepart, car j ai besoin probablement de repos et d’évasion et arrivée à Yeur, mes yeux s’écarquillent devant tant de beauté que je n’ai pas envie de repartir… Rester avec Mme L’Autre, lui tenir la main et qu’elle m’emmène dans une de ces boutiques qui seraient remplies de livres qui soudainement prendraient vie…
    Ne serait-ce pas un moment merveilleux…
    Oh que si!!!
    Je vais te laisser et te souhaite une douce soirée
    Heureuse d avoir pris un peu de temps et savourer ta plume qui nous enivre tant…
    Merci pour ce partage
    Gros bisous Quichottine
    Maïlyse

    • Je crois que comme tous les textes, nous mettons beauoup de nous dans une lecture.

      Là… tu as lu différement, parce que depuis la dernière fois, tu as eu d’autres choses à lire et à vivre et que tout cela a fait du chemin.

      Merci à toi, Maïlyse. Je te souhaite une belle soirée. Prends soin de toi.
      Gros bisous.

  17. Toc toc, c’est un mousaillon qui pointe sa tignasse emmêlée dès qu’il entend parler d’aventures !!!
    Bonne soirée a toi Dame Quichottine.

    • Tu es venue lire ? Comme je suis contente ! Merci, Ptitbouchon.
      Bonne soirée à toi aussi.

      Tu es un superbe moussaillon !

  18. Maintenant je sais ou tu es. Je te souhaite une belle fin de semaine dans ton à Yeur.

  19. Je n’irai pas à Yeur, Quichotine, même si l’île est très belle. Plutôt que d’être refoulée dans les cales d’un quelconque bateau, je préfère errer, au gré des jours et du vent, dans cette bibliothèque.

    • C’est gentil… merci pour cette préférence.

      Ce texte est très ancien, mais, curieusement, je ne m’en suis pas détachée.

  20. Il faut en passer des épreuves pour se sentir bien à Yeur . Il doit falloir développer avec acuité des dispositions ou qualités que l’on n’a pas sans faire un effort sur soi-même !

  21. Ton texte est génial ! Un vrai régal !
    Qu’ il doit faire bon vivre a Yeur quand on a la force de s’ affronter soi-méme…….

  22. J’adore aussi ton histoire…
    Qui n’a jamais été envoyé à Yeur, qui n’a  tenté de rester sur l’île de Nulle part ?
    En te lisant, je retrouve la Force. Merci, Quichottine ! 

    • Merci Siratus… je crois que nous sommes nombreux à l’avoir désiré un jour ou l’autre…

      Moi aussi.

      Bisous Siratus

  23. Magnifique et envoutant! J’adore cette petite histoire…

    Je lui trouve un gout de Préver dans le ton légèrement ironique, enfantin et moralisateur tout à la fois… Et comme j’adore Préver, venant de moi ce n’est pas une insulte très chère!

    Bon lundi et merci d’avoir égaïé ma journée avec cette fantastique histoire fanstique! ^__-

  24. Un petit bonjour rapide. Je suis de retour…. J’ai justement voulu aller sur  cette île mais je ne l’ai pas trouvée.. C’est  ma quête depuis un certain temps. ..
    Sublime texte! Bonne fin de journée.

  25. Coucou Quichottine, quelle magnifique histoire qui donne vraiment envie d’aller voir à Yeur, ne serait-ce que pour la beauté du geste sans aucune parole …
    Bises et très bonne soirée,

    • Merci, Muad… je t’invite… quand tu veux, nous irons ensemble. Tu es mon petit Prince du désert, cette semaine, je ne l’oublie pas…. Comment le pourrais-je ?

  26. Merci pour ce petit conte philosophique c’est un régale. du coup je ne suis allé nulle part sinon à yeur. 😉

  27. Bonjour Quichottine ! Les coms ne passent pas sur ton article précédent . Je t’embrasse .

    • Si, ils sont passés, ils étaient seulement cachés… ils vont sans doute revenir, un peu plus tard… Quand tout sera arrangé. Ce commentaire-là, je le laisse… mais tu ne m’en voudras pas d’avoir supprimé les deux cartes de visites supplémentaires… merci infiniment, Clerval, pour ton inquiétude, ton amitié me touche plus que je ne saurais te le dire.

  28. Bonjour de retour de vacances. On découvre ici un fort beau texte très bien rédigé…c’est vrai qu’à Yeur, on peut tout trouver et parfois même se trouver bien mais sur l’ile d’Ici, il y a aussi tant de choses à voir et à faire aussi. Sans doute, irons- nous  à Yeur plus tard, mais nous retenons l’adresse…et reviendrons prendre des nouvelles
    bonne journée et à bientôt

  29. ce texte tombe bien; je suis toujours a YEUR , un jour on m’y  a envoyé , et j’y suis resté  …. 😉  
    bisous

    • Il me semblait bien t’y avoir aperçu… Tu as beaucoup de chance, moi, j’ai raté l’examen de passage… je n’ai pas eu ma carte de séjour…

      Gari.

  30. Juillet 96!
    Qu’écrivais-je en ces temps? Pas grand chose sans doute… et toi tu offres un texte d’une grande subtilité, comme un miroir que tu nous tends: mais regarde-toi: « personne, « quelqun », « lautre ». Tout ce qu’on est à la fois. Et bien sûr c’est « l’autre » qui casse tout, incapable de se voir dans les regards moqueurs, incapable d’humour, ou si blessé qu’on renonce à franchir ce cap.
    J’adore ce texte, tu devrais le dépoussièrer… il parle tant, je n’en aperçois qu’un bout pour l’instant, mais je sais qu’il va faire son bonhomme de chemin dans ma tête.
    Bisous Quichottine.

    • Le dépoussiérer ? Je vais y penser, Polly…

      Merci pour ta visite. Tu sais que j’aime quand tu es là…

  31. Je venais voir a yeur si tu y étais 😉

    Bon week-end Quichottine ^^

  32. Qui est à Yeur ? C’est bibi !
    Qui est le meilleur matelot de ma galère ? C’est toi, amie Quichottine qui met les poissons en cage et les oiseaux en aquarium ! mdr !
    Merci
    Gros bisous  de la Mer de Sulu aux Philippines

    • Ma Dame de l’Océan ! Tu es là-bas… pourtant toute proche, si proche !
      Merci à toi…

      Plein de bisous en ce samedi de Pâques ! Profite bien de ton séjour…

  33. OuF ! J’ ai retrouvé Yeur….
    Je me suis égarée ailleurs, en cherchant mal…..
    Bisous 🙂

    • Tu aurais dû me demander… je t’aurais donné le lien…

      Mais je suis heureuse que tu aies cherché !

      Bisous à toi !

  34. M’autorises-tu un jour à mettre cette page en lien?
    Bisous

    • Mais bien sûr, Mahina… C’est mon « à Yeur », j’y tiens, mais je ne vois pas pourquoi je t’empêcherais de le mettre en lien, surtout toi ! Merci d’être allée lire…

  35. Et voila…
    C’est à mon tour de suivre tes pas… A Yeur, je ne l’imaginais pas comme cela…
    Ravie, Quichottine, d’avoir un peu dévié de ton Quichottinier: cela me donne enfin l’occasion de TE lire toi…
    Quelle belle histoire, un peu inquiétante…
    Je t’embrasse.

    • J’espère que tu n’as pas été trop effrayée… j’en serais désolée.

      Merci tout plein, Hélène.

  36. M’en fiche, j’irais quand même un jour à Yeur. Da, da comme dirait ma voisine russe, Da aaaaaaaaYeur nous irons à Troyes, mon mari, ma minette et moi, mais on veut bien accepter d’autre copains pour y aller à Sète ! Caen ? faut voir ! surtout qu’on connaît déjà……………

     Moi, l’ex matheuse nulle en dissertation, j’admire ta facilité d’écriture. J’adore ce texte !

    Bisous à toi et un très bon dimanche

    • Merci infiniment pour ce commentaire… j’ai adoré tes mots !

      Nulle en dissertation, peut-être, mais avec un humour percutant.

      Bises à toi et bonne nouvelle fin de semaine.

  37. Mince j’avais même oublié que je ne m’était pas abonnée ou ré abonnée c’est chose faite car ce texte aussi me parle et m’émeut…Ce que tu écrit bien. Bises

    • Merci tout plein, pour l’abonnement et le compliment.

      Cela me touche beaucoup.

      Passe une douce soirée, Renée.

  38. mais je n’étais jamais venue jusqu’ici, belle découverte et comme tu écris bien, bon tu le sais déjà mais je le redis, j’aime !
    bonne journée, MIAOU !!!!

    • Merci, Mistigris… c’est trop gentil. 🙂
      Je t’embrasse fort.
      Bonne journée à toi aussi.