Influence

Dans quelle mesure sommes-nous influencés, « conditionnés » par nos lectures ?

En réfléchissant bien…

Chacun se fait sa propre vision des choses. Même en ce qui concerne les livres et la lecture.

Prenez un livre, quel qu’il soit.

Y a-t-il vraiment une lecture objective ?

Personne ne peut – je crois – entrer dans un livre en se séparant au préalable de toute son expérience. Nous mettons dans nos mots des pensées, des idées, qui sont le fruit de notre vécu, de nos souvenirs aussi, de ce que nous avons lu ou vu auparavant.

Un mot n’aura pas forcément la même signification mis dans la bouche ou dans la pensée d’un autre.

Le texte prendra un autre sens dans un autre contexte.

En allant plus loin, les paysages, les objets, les êtres qui nous entourent ne sont jamais perçus de la même façon. Il suffit d’un instant pour tout changer. C’est pour cela que les photographies mentent. Elles capturent un instant, un seul instant… et à peine prises, elles sont déjà mensonge. Ce qu’elles nous montrent n’existe déjà plus.

(Image de Clerval)

On ne peut pas avoir deux fois la même image de la réalité, on ne peut pas non plus écrire deux fois le même article.

Je crois qu’en fait, je pensais… mais que ce devait être la conclusion évidente.

Si je voulais aujourd’hui recommencer l’article que j’ai écrit avant-hier sur Le Petit Prince, je pourrais le faire, mais cet article ne serait plus le même.

Deux journées ont passé.

90 commentaires à propos de “Influence”

  1. Quand on relit longtemps après les livres qu’on nous a « obligés » à lire quand on était petits, on les re-découvre, ils prennent un autre sens ce ne sont plus les mêmes textes. Il se crée  une alchimie entre le lecteur et l’écrivain, chacun y mettant un peu de soi…même si le travail de création, c’est l’écrivain qui le fait bien sûr

    • Tu as raison, sans aucun doute. Je crois que c’est valable pour tout texte.

      Et que se passe-t-il quand l’alchimie ne se fait pas ?

  2. Pour moi qui n’étais pas là (malheureusement) au début de ton blog, je découvre avec plaisir tes anciens articles… que dis je, tes chefs d’oeuvre.. même ceux non publiés lol. Mais si je te crois, tu vois bien.
    Bisous à toi,

    Syl

    • Je suis morte de rire, Sylviane ! Mais non, ce ne sont pas des chefs d’oeuvre… mais je suis contente de les avoir écrits !

      Alors, je suis heureuse de voir que vous venez les lire, bien sûr !

      Bisous à toi aussi

  3. Ton article est passionnant chère Quichottine , j’aime particulièrement le fait qu’il oblige à réfléchir ,si cela n’a pas déjà été fait , et à approfondir la réflexion si elle a déjà eu lieu . Je vais revenir prendre le temps de lire cet article dont la disparition t’a ennuyée , parce que c’est tout à fait vrai , il y a des écrits dont on sait bien qu’on ne pourra jamais les réécrire ! cela m’est rarement arrivé mais ….ça craint !!! Je viens de chez Chris , je suis pliée de rire ! Ah celle -là  , tu peux la couver de ta tendresse , elle en vaut mille ! Bisous sérieux pour toi Quichottine  :-))

    • Chris est mon amie… Elle en vaut mille, tu as bien raison !

      Ne sois pas trop sérieuse, toi, elle préfère quand tu es toi… Bisous impressionnés…

  4. On ne peut pas écrire le même article,on ne peut pas lire le même livre de la même façon,on est influencé par tout ce qu’on a vécu auparavant…Comment se permettre de juger quoiq ue ce soit quand on prend conscience de tout ce qui nous influence ?

    • Je crois que justement, on ne peut pas vraiment juger. Comment dire « c’est bien » ou « cest mal » ? La seule chose que je peux dire, c’est qu’au moment où je parle, au moment où j’écris, ce dont je parle a éveillé en moi l’envie d’en parler… Comme toi et tes écrivains, ce matin !

      Bonne journée, Gazou.

  5. J’ai lu avec intérêt certains commentaires, celui de Patlapoint « diche tribill », entre autres. Autant je suis d’accord avec sa vision du temps, autant je dirais qu’il est faux de dire que l’on va interpreter une oeuvre, sinon la plupart des auteurs, surtout les peintres et photographes, ne passeront pas leur temps à expliquer ce q’ils on crées, lui-même rajoute une légende à ses photos, pour nous guider. Je suis d’accord avec toi, à propos des écrits, le genre ( roman, nouvelle, etc) ne se lira pas de la même manière, mais c’est le sujet apparent qui fera ou pas que l’on va interpreter. Si je lis un Agatha Cristie, je ne fais que suivre l’intrigue policière proposée, il n’y a pas de place à l’imaginaire, ou alors on dira « j’ai pas aimé ».
    Par contre Le Petit Prince ou Don Quichotte, sont ouverts, l’imagination du lecteur y est vivement invitée. Je ne sais pas, par ex, si Saint Ex, à donné des conférences de presse et des séances de dédicaces, avec explications de sa vision de son livre.

    • Je dois dire que tout le monde s’acharne à « expliquer » ce que les uns ou les autres ont écrit, ou peint, ou… Je préfère dire les émotions que ces toiles, ces sculptures, ces textes, ont suscités en moi.

      Tu vois, je crois qu’il est vain d’essayer de se mettre à la place de quelqu’un d’autre. Personne ne peut y arriver. Par contre, réagir, ça, c’est possible.

      Pour Saint-Exupéry… il faudrait demander à des « pros », ils te répondraient peut-être. Il en a probablement parlé.

      Les auteurs contemporain ont tendance à évoquer leur travail, peut-être justement pour qu’on ne puisse plus les interpréter…

      Merci…

  6. Je ne connaissais pas encore ton blog, merci de m’avoir laissé un commentaire, je vais faire un petit tour dans ton univers qui au premier abord me semble extrêmement riche!   Merci également pour cette merveilleuse blibliothèque.
    A bientôt
    Sophie

  7. Je suis d’accord avec toi..à un moment M on va écrire quelque chose qu’on ne pourra pas refaire s’il disparait, ça m’est arrivé tant de fois sur Orange que j’ai quitté Orange, je faisais souvent du spontané, non enregistré…Jai écrit des choses que je suis incapable de réciter même des choses courtes…hier soir encore quatre alexandrins dont je n’ai pas réussi à me souvenir ce matin pour en parler à une amie…comme si quelqu’un nous soufflait les mots au moment où on les écrit..sensation curieuse..quand on les lit c’est évident qu’on les lit avec l’humeur du moment et les mots ne résonneront pas de la même façon si nous sommes tristes ou gais….je te fais des gros bisous Quichottine…bonne journée…

    • C’est un peu ça… et aussi l’une des raisons pour lesquelles j’ai cessé la publication dans l’orangeraie.

      Tu as bien raison, les mots ne résonnent pas de la même façon selon notre humeur.

      Bonne journée à toi aussi

  8. Je viens de te mettre un long com mais je dois aussi déposer ce petit texte à tes pieds…même si je n’adhère pas à ce genre de chaine…il est si joli….
    Si les bisous étaient de l’eau , je te donnerais la mer Si les câlins étaient des feuilles je te donnerais un arbre > Si la vie était une planète je te donnerais une galaxie Si l’amitié était la vie , je te donnerais la mienne C’est la semaine de la famille et des « meilleurs ami( es) envoie ce message à ceux que tu considères comme des amis , à moi si j’en fais partie s’il te revient plus de 3 fois tu es quelqu’un d’adorable.
    Bises

  9. Ds l’univers,rien n’est stable même la matière est influencée par notre regard….Mais pourquoi vouloir être comme hier?Le mouvement est la vie…Ce ne sont pas des mensonges mais une réalité à un moment donné…Bises  VITA

  10. Influence?
    Nous referais-tu l’histoire de la poule et de l’oeuf?

    Nos lectures sont-elles influencées par notre ressenti ou influencent-elles celui-ci? Zat is eu goude kouestion!

    Je répondrai sans ambage… « les deux mon général!!! »

    Bonne soirée

    • You are the best ! (morte de rire !)

      Il fallait bien que tu arrives pour donner la solution, déjà évoquée tout doucement par d’autres. Tout est influence…

      Merci, Alphomega ! J’adore quand tu es là… Bonne soirée à toi aussi…

  11. Heureusement que l’on écrit pas le même article, sinon nous serions des robots, des ordinateurs qui font du copier-coller. A+

  12. Quelque soit le livre, nos émotions et notre vécu inventent les images. Même un Agatha Christie, est matière à interprétation, mais ça ne change pas l’intrigue du roman ni l’impression qu’on va en avoir.
    Pour avoir souvent perdu des textes que j’avais en tête ou que j’avais notés sur une feuille volante envolée je puis assurer qu’il est impossible de réécrire deux fois la même chose.
    L’instant a changé, l’inspiration, nos neurones, et surtout on a déjà écrit le truc qu’on ne retrouve plus.
    Lorsque j’écris, les mots que je note représentent les images que j’ai en tête, je cherche l’expression qui représente au plus juste mon idée et quand je me relis ces images reviennent avec tout le décor.
    Mais toute la vie est sujet à interprétation.
    • C’est ça ! ça t’arrive aussi ? Je n’en suis pas étonnée, lorsque je vois les textes que tu sais écrire !

      Merci, Ruegy…

  13. Un livre en appelle un autre, comme un film en appelle un autre … c’est pareil pour les rencontres . les choses arrivent …. elle arrivent et la magie doit opérer simplement . Felix

    • J’aime bien le parallèle que tu fais entre la lecture et les rencontres.

      Magie ? Je ne sais pas, mais rencontre, oui. Il faut que deux êtres séparés par une feuille de papier ou un écran puissent se trouver.

      Merci Felix pour ta présence…

  14. Je voulais revenir à ta première question :
    « Dans quelle mesure sommes-nous influencés, « conditionnés » par nos lectures « …
    Mais, les commentaires nous ont entraînés sur un autre débat, pour savoir si notre vécu influence notre appréciation de ce que nous lisons…
    Alors, je dirais, pour répondre à ta question, que oui, je pense être influencé par mes lectures. Je fais un choix, mais ensuite, c’est l’auteur qui me guide où il veut m’emporter…
    Et après l’avoir lu, je ne serai plus le même car il m’aura nécessairement influencé (mais heureusement pas « conditionné »)…
    Quand à la photo « mensonge », je constate avec un immense plaisir que la lecture des commentaires qui t’ont été fait t’a suffisamment influencée pour que tu changes d’avis et que tu arrives à la voir comme « l’image de la vérité d’un instant »…

    • Je pense que nous sommes influencés par bien des choses, par nos lectures, par ce que nous vivons, par ceux que nous rencontrons…

      Photo, vérité d’un instant… mais ce n’est pas incompatible avec ce que je continue de penser… elle ne fixe que l’instant : un peu plus tôt, un peu plus tard, on peut la contredire… Mensonge, non mais ça y ressemble pourtant un peu…

      Qui te dit que ce que l’on appelle « mensonge » n’a pas été « vérité » l’espace d’un instant ?

       

      Je plaisante… ne t’en fais pas ! J’aime les photographies pour cet instant qu’elles savent prendre et rendre à jamais immortel.

      Merci d’être là, Yvon

  15. Comme j’aime cet article ! Et j’irai plus loin encore, aucun homme n’a de véritable sosie comme il a été aussi constaté qu’aucune goutte d’eau ne ressemble à l’autre

  16. Tu as bien raison, tout est différent à chaque seconde, bonne soirée de musique et de joie

  17. Et on peut relire un livre où un article  et en avoir une opinion différente de la première fois.  Bonne nuit.

    • C’est vrai aussi… Merci pour ces visites que tu rends à mes anciennes lectures.

      Passe une bonne semaine, Solange !

  18. J’ai voulu suivre un fil, oups, je me suis emmélée,
    j’ai voulu cliquer, ça a coupé.
    Bref, j’y suis pas arrivée,
    pas douée…
    je reviendrai et serai moins déroutée
    amicalement

    • Je crois que tu n’es pas perdue, mais hier, OB avait de gros problèmes… même moi ai eu du mal à accéder…

      Merci pour ta visite, Ceriz.

  19. Les images permettent le transfert et le fantasme, personne n’a le même, chaque être est unique…mais il est des fonctionnements communs.

  20. Hier, j’écrivais un long mail quand tout à coup, le connection wifi a cédé..  Je réussis à reprendre ailleurs pour voir qu’il me manquait beaucoup de ces idées jetées sur ce mail. Je n’étais pas tellement contente de tout recommencer parce que, comme ton second texte qui ne te plaît pas, j’étais en peine d’avoir perdu mon premier jet qui prenait corps d’un long cours énergétique dont je suivais le fil, et je savais que oui, je pouvais continuer, mais le fil étant rompu.. Et je constate que ça m’aurait pris beaucoup d’énergie pour me replacer dans ce même courant, énergie que je n’avais plus, trop fatiguée. 

    On peut donc voir la même chose tout près mais avec des mots différents, des situations proches mais encore, chacun son répertoire. Nous avons des repères en nous autour desquels nous regardons autour de nous, si nous revenons au point X après être passé par le point Y, évidemment que le point Y aura changé un petit peu notre vision en revenant à notre point X. Lla vie est mouvante, notre regard aussi, mais nous avons toujours nos repères, même s’ils changent un petit peu aussi. Je crois que ça s’appelle l’évolution ce parcours incessant. Mais je peux me tromper, ce que je fais souvent avec plaisir..  Tourlou Madame!

    • J’aime bien ce que tu dis… Tu sais, j’ai récris le texte qui avait disparu dans les limbes obéiennes… Mais je n’en étais pas contente, j’étais comme en manque de ce que je n’avais pas sur redire…

       

      La vie bouge, mes mots aussi… Les repères ne changent pas, c’est vrai, du moins je le crois, mais ils ne sont que les premiers traits d’un tableau, quelques traits qui permettront de le reconnaiître, mais qui sont insuffisants pour susciter la même émotion…

      Un fil d’énergie… Crois-tiu qu’on puisse le garder sans le rompre ?… ou le retrouver quand il est rompu ?

       

      Je t’embrasse, Snow. Merci d’être là.

  21. Il est très intéressant de reprendre des lectures auxquelles ont s’est intéressé dans un passé plus ou moins lointain . C’est en quelque sorte comme si l’on SE relisait soi-même . Comme si on revoyait quelqu’un qui serait nous, mais en même temps un autre , avec une vision des choses différente, d’autres préoccupations, d’autres passions .

    • Je suis d’accord avec toi, Clerval. Nous changeons et ça nous permet aussi de voir ce qui change et ce qui reste, immuable !

  22. Ce soir je vais encore plus loin dans ton blog.  En ce qui concerne cet article, je pense que nous ne sommes pas totalement « vierges » de tout lorsque nous lisons un livre. On ne peut faire l’impasse sur notre propre histoire, notre entourage, notre passé, en bref, notre vécu.
    Avec le temps nous évoluons et c’est la raison pour laquelle, je pense, nous n’appréhendons pas de la même façon une relecture.
    Comme tu le dis pour les photos, ce que nous lisons ne vaut qu’à un instant T. C’est toute la magie des livres qui nous plaisent et que nous pensons redécouvrir à chaque fois sous un autre aspect, voire avec d’autres yeux. Mais il y a beaucoup à dire. Je te souhaite de passer une bonne soirée. Bises à toi Quichottine

    • Chana, tes visites me font toujours plaisir. Elles m’obligent à envisager aussi l’impact que peuvent avoir certains de mes articles sur mes visiteurs.

      Là, tu vois, je suis contente… Et je t’imagine lisant, ici, pendant que, moi, je lisais, chez toi !

  23. Lecture objective……des blogs, certainement pas !…..lecture trop rapide, souvent superficielle, de bribes, au hasard de la page d’accueuil, sans contexte…..

    …..de la poésie…..lecture TOUJOURS subjective en tant qu’ART…..comme la peinture ou la musique…

    …..de la littérature…..lecture objective, je pense….si l’on a l’habitude
    de lire vraiment, pas seulement avec les yeux……mais je crois que cela dépend aussi beaucoup de la force de l’écriture….

    …..des personnes…….lecture subjective….qui devient objective avec un peu de temps…..mais surtout selon l’intéret qu’on y porte..

    En somme, tout ça est une question d’AFFINITES …..

    • Je pense que tu as raison quant à la lecture des blogs…. même s’il arrive que certains ne s’en tiennent pas qu’à la page d’accueil, ils sont bien rares ceux qui retournent aux sources, ceux qui fouillent.
      (J’en ai eu quelques-uns pourtant, et je les en remercie ici)

      Pour la poésie… lecture subjective, j’aime bien comment tu en parles ! (tes lettres majuscules, comme autant de points d’exclamation !)

      Pour la littérature, je dirai que ça dépend aussi de l’oeuvre que tu lis. Pour moi, un essai, ou une biographie, ne se lit pas de la même façon qu’un roman, par exemple. Le roman va nous toucher ou non, toi, tu dis en fonction de la force d’écriture, moi, je pense en fonction de notre propre expérience, de ce qui va nous permettre ou non de nous identifier à l’un de ses héros. Pour rester « objectif », il ne faut pas qu’il y ait d’identification possible.

      Je ris en t’imaginant en train de lire « les personnes »… Je suis d’accord avec les « affinités » !!!

      Gros bisous, Chris…

  24. Se poser des questions , douter , continuer …
    Il suffit de reecrire un texte sur un sujet identique ; le fond restera , je l espere , mais de nouvelles orientations , d autres angles apparaitront .
    Selon notre sensibilite , nous recevons les ecrits de facons tres differentes .
    Je ne pense pas que la photo mente , elle est la realite d un instant , d une fidelite absolue , mais juste de l instant , et de l angle qu a choisi le photographe .
    C est a une belle reflexion que tu nous invites la ; la chimie de nos cerveaux aux dosages si aleatoires et changeants , les connexions neuronales capricieuses (je sais , cela manque un peu de …poesie – sourire ) donnent des resultats assez etonnants .
    Une grande richesse .
    Je te souhaite une bonne journee et te fais un grand sourire !

    • Question de sensibilité, je suis d’accord avec toi.

      Pour les photos, je crois que tous les « photographes » que je titillais dans mon billet de ce matin semblent d’accord. Ce n’est pas un mensonge, c’est la réalité d’un instant.

      C’est vrai qu’aujourd’hui, nous prenons une photographie et nous avons le résultat tout de suite sur l’écran de notre appareil numérique… mais, même ainsi, si nous prenons, immédiatement, la même photo, ce n’est déjà plus la même. Il y a toujours quelque chose qui a changé.

      Ensuite, quand tu la regardes, tu l’interprètes aussi. Tu y mets ce que tu as vu, toi qui a pris la photographie. Celui qui la verra sur ton album, ou sur la page de ton blog, y verra autre chose.

      Je pense que c’est pour ça qu’on est parfois déçu en montrant des images, ou des textes…. L’impression de ne pas avoir su transmettre cet instant…

      Merci d’être là, Vagabond… Bonne journée à toi aussi … et immense sourire !

  25. Mon avis n’a pas changé entre mon premier commentaire et celui-ci.
    Je persiste et signe. Lol
    Bonne journée et sache que je comprends ton premier chagrin de blog, il m’est arrivé le même au début et depuis je prends toutes les précautions. Avant de publier, je copie le tout dans mes documents. Juste au cas où. Sinon, il y a toujours la solution de l’écrire d’abord et de l’importer ensuite. Mais je ne t’apprends rien. Tu es vieille de la vieille sur OB à présent. Lol et re lol.
    Toujours un plaisir de te relire. Je ne dirai pas que l’impact fut différent lors de cette relecture car il ne s’est écoulé que quatre mois. Tout de même. Cela aurait pu.
    Belle journée à toi. Je t’embrasse.

    • Merci de revenir sur ce billet que tu connais déjà !

      Il me semble que tu as été la première à visiter de façon aussi systématique les archives de mon blog… j’ai bien aimé ! Je regardais ta progression avec un sentiment mitigé de tendresse pour cette inconnue qui faisait l’effort de me lire depuis le début alors qu’il y avait déjà tant à lire… et la crainte de te voir te lasser, fuir ce blog déjà un peu trop garni. Depuis, d’autres t’ont suivie : Roland, Polly… au moins en partie. J’espère qu’il y en aura d’autres, parce que…  ça fait du bien !

      Je ris ! Non, je crois qu’il y a de plus anciens que moi, sur OB… j’en suis sûre, même !

      Merci d’être là, Chana… Belle journée à toi aussi

  26. les photographies ne mentent pas…Elles immortalisent un instant  » T », qui sera différent de l’instant suivant ou de la vision d’un autre…C’est pour cela qu’il existe des peintres qui ont beau peindre et repeindre, ne peigne jamais pareil que leur voisin…L’oeil interprète, la pensée transforme, pour un livre c’est bien pareil, il plait ou ne plait pas…mais il reste un livre, et de toute les façons les esprits le transforme, aussi…bises.

    • Je pensais bien que tu dirais ça ! Toi…

      Tu vois, lorsque je regarde, à travers tes photographies, même toutes petites, le monde qui t’entoure et que tu nous décris avec tant d’humour, je ne suis pourtant pas sûre d’y voir la même chose que toi.

      Tu as raison, la pensée transforme… même une image !

      Je t’embrasse, Pat… et Amulette aussi ! Bonne journée à tous les deux…

  27. Si les bisous étaient de l’eau , je te donnerais la mer Si les câlins étaient des feuilles je te donnerais un arbre > Si la vie était une planète je te donnerais une galaxie Si l’amitié était la vie , je te donnerais la mienne C’est la semaine de la famille et des « meilleurs ami( es) envoie ce message à ceux que tu considères comme des amis , à moi si j’en fais partie s’il te revient plus de 3 fois tu es quelqu’un d’adorable.
    Bises

  28. Je ne crois pas que les « photographies » mentent … Elles correspondent à « instantatané » de la pensée .. Pour les textes ils en est de même … Pas d’obectivité donc, mais une vérité : « la sienne propre » et c’est déjà pas mal … Et pour conclure, réécrire le même texte, ce serait de la copie et non de la littérature ! LIZAGRECE

    • Je sais bien, Liza… et je me doutais de ce que les photographes, que je visite avec tant de plaisir, me répondraient.

      Tu vois, je me dis que je ne cherchais pas à récrire le texte perdu, mais à retrouver la magie de l’instant où je l’avais composé, la tendresse qui m’habitait, la profonde communion que je ressentais en l’écrivant.

      C’est un peu bête de le dire, mais la seconde fois, ce n’était pas aussi intense… peut-être à cause d’une impression absurde de « déjà vu » ? Pourtant, je ne pouvais pas ne pas avoir Le Petit Prince sur mes pages…

  29. De retour…un peu…je passais te remercier.
    Bonne semaine
    Bisous

  30. Olalah!
    Je ne lis surtout pas les com’ précédents… je sais bien qu’il n’y a aucne subjectivité dans nos lectures. Déjà, juste le choix d’un livre, d’un auteur, d’une couverture, d’une odeur aussi peut-être…(à l’exception des grands classiques imposés au lycée et qui ont fait leur bonhomme de chemin en nous).
    Il est pourtant des balises communes, un socle en quelque sorte sur lequel on se pose pour mieux s’envoler avec, comme tu dis, notre soi et tout ce qui va avec d’expérience et de ressenti. Oh! que j’aime les livres… ma respiration. Je suis tombée dedans à 10 ans (un peu avant mais pas de la même façon) et pourtant il n’y avait pas de livres à la maison. Et on lit avec soi-même toujours. Le bon petit diable me ressemblait tant, comme j’ai pleuré sur lui en pleurant sur moi.
    Un récit , un poème, une pièce, fait sens en soi, parce que la littérature, toute la littérature est le Grand Livre de toute la condition humaine.
    Oulah, je m’arrête Quichottine parce que j’en ai pour des heures.
    Gros bisous à toi.

    • Tu fais bien de ne pas les lire !

      Je ne sais comment te répondre si ce n’est en te disant que les mots que tu m’as écrit aujourd’hui traduisent exactement ce que je pensais lorsque j’ai rédigé ce billet.

      Merci Polly !

  31. Toute personne est unique, donc toute lecture l’est aussi…
    Personne ne pourra ressentir la même chose et personne ne saura vraiment ce que l’auteur lui ressentait au moment où il l’écrivait.
    Je lisais l’autre jour un livre (mince j’ai d’ailleurs oublié lequel !) dans la préface l’auteur avait mis une page supplémentaire en nous disant que quand la version poche a été prete à imprimer il a relu son livre et qu’il a voulu changer certaines choses par rapport à l’originale… pourquoi ? Car nous dit il, son état d’esprit n’était plus le même et il trouvait que ça ne lui correspondait plus.

    Je sais que tous les livres que j’ai lu et que j’ai vu ensuite adaptés au cinéma m’ont souvent bien déçus. Dans mon imaginaire souvent les personnages et les décors ne correpondent pas 😉

    Sur les blogs, mon problème… mon manque de temps donc parfois je lis en diagonale…

    Grosses bises Quichottine.

    • Tu vois, c’est ce que j’aime avec toi : tu ne mens pas.
      Je sais bien que beaucoup n’ont pas vraiment le temps de tout lire, et c’est pour ça que j’apprécie le moment où ils s’arrêtent vraiment, comme tu le fais aujourd’hui.

      Merci d’être toi, et merci d’être là.

  32. Ce phénomène de re-création est intéressant.
    On ne peut pas refaire exactement la même chose ( à mon avis ).
    L’ inspiration est différente, la sensibilité aussi, les stimuli externes aussi, et ce que ce soit en cuisine, photo ou littérature, la création est UNE et inimitable.

    • Comme tu le dis bien, Clo !

      … je n’avais pas pensé à la cuisine, mais c’est vrai que c’est pareil…

  33. Interpréter une oeuvre…. la ressentir…..quel beau sujet de philo.
    Tant de paramètres entrent en jeu.
    Le temps est tellement fugace, que le temps d’ écrire ou de photographier, la magie de l’ instant a déjà disparu…..il n’ en reste que l’ illusion du moment….

    • Tu vois… J’ai eu peur que ce soit un peu ardu comme discussion… mais je suis contente de voir que beaucoup réagissent…

      J’aime bien ce que tu en dis : « l’illusion du moment »… c’est tout à fait ça !

      Merci, Clo… merci d’être là.

  34. Comment un photo pourrait mentir ? n’est pas justement la concrétisation de ce que l’on a vu, à un moment bien précis  ?

    si la photo ment c’est que le photographe l’a travesti, et pas autre chose, en ce cas c’est l’artiste qui ment 😉

    Quand à mes saines lectures, non je ne crois pas qu’elles m’influencent. mes gouts changent, mon état d’esprit aussi, et sans doute les mots n’auront ils pas le même impact suivant l’humeur du moment ^^

    ce que j’écris moi, est influencé par mon humeur. Un jour je trouverai un texte que j’ai écris pas mal du tout, et le lendemain nul et complètement à l’inverse de ce que je pense. 

    J’ai d’ailleur fait du ménage sur mon blog. Quand je l’ai commencé mon état d’esprit était tout autre de celui d’aujoud’hui, et  certains articles ne me correspondait plus. Je l’ai fait sans états d’âme, et après avoir sauvegarder les quelques commentaires qu’il y avait dessus.

    Bonne journée quichottine ^^

    • En fait, je crois que je me suis mal exprimée… Une photo raconte un moment qui n’est plus, que personne ne pourra vérifier.

      C’est vrai que l’on change, que ce que l’on écrit ne garde pas toujours la même importance.

      « Faire le ménage », ce n’est pas toujours évident… Tu as été très courageuse !

      Bonne journée à toi, Loralie

  35. je ne pense pas que la photo du moment puisse être considérée comme un « mensonge », je pense comprendre ce que tu veux dire, mais pour moi elle est la vérité à ce moment là…. c’est tout.
    Pour toi :

    Si les bisous étaient de l’eau, je te donnerais la mer. Si les câlins étaient des feuilles je te donnerais un arbre. Si la vie était une planète je te donnerais une galaxie. Si l’amitié était la vie, je te donnerais la mienne.

    C’est la semaine de la famille et des « meilleurs ami( es), envoie ce message à ceux que tu considères comme des amis , à moi si j’en fais partie et s’il te revient plus de 3 fois tu es quelqu’un d’adorable.

    bizzz – Estelle

    • Tu rejoins ce que tous ont dit. La vérité à un moment précis…

      Une vérité qui ne dure pas.

      Merci pour ces bisous déposés sur ma page, je vais les poser à mon tour chez toi.

  36. Coucou Quichottine, merci pour le lien vers l’article de Chana sur mon blog.
    Tu vois, je suis allé faire un tour sur la toile pour trouver le site de Jean-François Leroy.
    Le voici si tu veux : http://www.leroy-sculptures.com/ (il est en lien sur mon blog dans la colonne de gauche)
    Bonne soirée,

    • De rien, j’avais beaucoup aimé cette statue et le poème de Chana.

      Merci pour ce lien… Le site est splendide !

      Bonne soirée à toi aussi, Muad.

  37. Merci généreuse dame d’avoir inscrit le lien de l’article auquel je faisais allusion dans mon commentaire laissé ce matin chez Muad.
    Je n’aurais pas osé le faire, n’étant pas encore une « régulière » chez lui. Et pourtant, comme j’aime les sculptures, les statues. J’avais d’ailleurs un jour publié un article en hommage à ce Rodin si talentueux. Je sais qu’il en existe un aussi dans tes archives.
    Bref, merci Quichottine.
    Passe une bonne soirée.

    • De rien, comme je répondais à Muad, j’avais beaucoup aimé… il n’y avait pas de raison de ne pas le montrer…

      Gros bisous à toi, Chana… Belle soirée !

  38. Pas de lecture objective sinon nous aurions le même avis et la même appréciation sur tout ce que nous lisons…
    Ecrire est subjectif, comprendre aussi… Et comme nous n’interprétons pas de la même manière, ça enrichit, nourrit l’échange, cause des quiproquos aussi… LE propre de toute communication: imparfaite… NOus sommes dans l’incommunicable permanent, nous essayons de trouver des codes communs, c’est tout! @mitiés

  39. Les images ne mentent pas … Elles ont leur vérité : instantanée !!!
    LIZAGRECE

  40. quand j’ai lu cet article je n’avais pas voulu lire les autres commentaires. Aujourd’hui j’ai déroulé, j’ai été parfois d’accord, parfois non.
    En ce qui concerne la photographie, ce n’est pas qu’elle ment, mais elle n’a pas plus d’objectivité qu’un texte, parce que c’est un regard personnel, celui qui a cadré, qui a réglé la lumière, qui a inséré dans sa vision tel plan ou tel plan, ne peut pas dire qu’il l’a fait en toute objectivité. Il a fait des choix qui lui appartiennent en propre. Et pourquoi a-t-il photographié ce moment là plutôt qu’un autre…
    Je ne crois pas à l’objectivité. Sauf peut-être dans les textes scientifiques (et encore… on peut en reparler parce que la science n’est pas reçue de la même façon en occident et en orient… vaste débat).
    « moi à cette heure, et moi tantôt sommes bien deux mais quand meilleur » écrivait Montaigne.

    • J’aime bien ta citation…

      Il va falloir que je relise Montaigne, il a dit tant de choses !

      … et j’aime bien ce que tu dis aussi… je crois que tu as bien compris ce que je pense. Merci