Cervantès (premier chapitre)

À tout seigneur, tout honneur…

Quichottine se devait de commencer la longue liste de ses auteurs par Miguel de Cervantes Saavedra, l’auteur de Don Quichotte.

Cervantès, dans sa version française, est un ancien soldat reconverti en collecteur d’impôts qui eut de nombreux déboires à l’époque où la dynastie des Habsbourg régnait en Espagne, faisant de ce pays l’un des plus importants d’Europe, juste avant qu’il ne sombre. Le Siècle d’Or espagnol laisserait alors place au Grand Siècle français.

Né en 1547, alors que Charles Quint règne en maître sur tout le Saint Empire et sur l’Espagne en particulier sous le nom de Charles Ier, Cervantès sera le sujet de Philippe II puis de Philippe III d’Espagne avant de mourir, en 1616, la même année qu’un autre géant, William Shakespeare.

On raconte qu’il combattit à Lépante (7 octobre 1571) et y  perdit un bras… ce qui l’empêcha de continuer à servir son roi en tant que soldat mais qui le contraignit à faire de son passe-temps un métier…

(Là, j’avoue, je brode,
et fais de mon auteur un héros de roman…)

Prisonnier des pirates barbaresques, commissaire aux vivres de l’Invincible Armada… excommunié alors que la Sainte Inquisition œuvrait encore contre les hérésies de toute sorte, emprisonné, malmené par ses détracteurs, Cervantès pourrait être à lui seul l’avatar de tous les héros picaresques jamais imaginés.

(Il s’agit là d’une opinion toute personnelle
que je confie à ce blog qui n’engage que moi…)

Dans sa version Espagnole, Miguel de Cervantes Saavedra est avant tout le créateur du roman moderne, un écrivain complet, capable d’exceller dans tous les genres… En fait, ce serait le Victor Hugo espagnol…

(Ici, je schématise… mais c’est à peu près ça !)

Il faudra sans doute que je pousse plus loin la comparaison… Mais je vais plagier un jeu qui a fait les beaux jours de nos ondes radiophoniques à l’époque où elles n’étaient pas encore encombrées et vous dire :


À demain… si vous le voulez bien !


Photo de la statue de Miguel de Cervantès (1547–1616) à l’entrée de la Bibliothèque Nationale d’Espagne, à Madrid. Sculptée en marbre blanc d’Italie par Joan Vancell Puigcercós en 1892.

34 commentaires à propos de “Cervantès (premier chapitre)”

    • oops !!! Il faut que je l’écrive !!! je n’ai pas fini…Mais c’est super gentil de m’y faire penser…

  1. Quelle belle introduction (oui je sais on l’a déjà dit)…
    Rien que sur cet article, il me faut une semaine de temps libre (quelques minutes par ici ou par là) pour recadrer le personnage dans l’époque, car si pour toi, les éléments se positionnent naturellement pour moi, il va falloir repartir à l’école…

    Partant du principe que tu ne vas pas laisser ton lecteur se perdre dans des détails, je vais te faire confiance, et profiter de mon retard pour passer au chapitre suivant…

    • C’est gentil de t’être arrêté là. J’avais mis l’essentiel, je crois. Je ne suis pas revenue à la biographie de Cervantès… mais je vais y penser, lorsque j’aurais suffisamment avancé dans la lecture de Don Quichotte.

  2. C’est sympa un cours de littérature sous cette forme légère. Loin d’être fastidieuse, cette présentation nous accroche facilement avec ce ton un peu désinvolte.
    J’ai envie de revenir, puis-je ?
    Charly…

    • Bien sûr… je laisse toujours les fenêtres ouvertes et il y a même, de temps en temps, la clef sous le paillasson pour que mes blogopotes puissent venir dépoussiérer…

      Bonne soirée lecture, Charly !

  3. il paraîtrait même selon fernando arrabal que cervantes aurait dirigé un bordel….
    mais je n’ai pas lu le texte ou il le dit….
    en tous cas c’est quand même lui qui a écrit le plus grand livre de l’histoire de la littérature…
    besos
    tilk

  4. Bel anniversaire de blog, Quichottine !
    Tu ne pouvais mieux le célébrer avec nous qu’avec ce billet qui n’a pris aucune ride en un an. Je suis heureuse de retrouver Cervantes et …bientôt, le Don !
    Gros bisous, Amielle

    • Grand merci, Siratus ! C’est vrai qu’il va revenir, bientôt, mais tranquillement, pour que chacun s’y retrouve.

      Gros bisous à toi aussi, Amielle…

  5. Je continue la visite de ton univers, mais si je m’autorise en plus à aller cliquer  chez tes commentateurs, je crois que je vais y passer ma vie!

    • Là… il faut dire que je te comprends.

      Mais c’est ainsi que l’on se fait des connaissances… C’est en cliquant sur des liens que je les ai rencontrés, pour la plupart !

      Merci…

  6. Bonjour Quichottine,

    Je n’avais pas fait gaffe que l’histoire de DonQuijote debutait ici.

    Voilà, j’ai donc decidé de suivre l’histoire depuis le debut, je vais prendre mon temps en flanant et me perdant un peu dans la lecture des textes et de tous les commentaires enrichissants au demeurant sans oublier la comtemplation des images.

    Alors je vais remonter doucement et petit a petit vers le jour d’aujourd’hui.

    Ainsi donc , je contribue un peu au « depoussierage » de ta bibliotheque 😉

    Bonne journée ! 

    • C’est gentil de dépoussiérer…

      C’est vrai que la bibliothèque en a besoin.

      Merci… et vraiment, je suis touchée.

      Bonne soirée à toi.

  7. Dans mon blog, j’ai un Don Quichotte personnel……..virtuel et assez émouvant…. que j’ai un peu malmené ! je le reconnais…..j’adore vivre dans ce qui n’existe pas !

    • Ce n’est pas très facile de vivre avec don Quichotte. Il est à la fois virtuel et tellement réel qu’on a du mal à faire la part des choses parfois. Je suis vraiment contente qu’il nous ait permis de nous rencontrer ! Merci pour ce commentaire.

  8. Rien sur ton blog ce matin. Mais il y a tant de trésors à découvrir ici. C’est ce que je suis en train de faire en visitant ta trpemière page. Bisous !

  9. Coucou Quichottine, voici une belle introduction pour caractériser ton style que j’aime tant : un grand respect pour l’oeuvre et l’auteur tout d’abord mais aussi un désir profond de prendre son lecteur à part pour l’amener à réagir / dialoguer …
    Rendez-vous est pris pour demain.
    Bises,

    • Merci.

      Demain, Ami Muad… il y aura un billet. Après, il faudra attendre lundi !

      Merci aussi pour ces visites fidèles…

  10. Je souris en lisant ces 2 premiers articles.
    l’ambiance si particulière de ce qui va devenir ton blog est déjà là.
    Une atmosphère de contes, de lectures au coin du feu.
    Inimitable !
    Merci Quichottine 🙂

    • Merci à toi, Clo… tu ne peux pas savoir comme tu me fais plaisir en étant là…

      Et merci infiniment pour cette belle image…

  11. Je ne connaissais pas la version « Française » autour de la biographie de Cervantès …
    Donc je n’ai pas gagné les  » mille francs » …
    Mais je reviendrai demain !
    LIZAGRECE

    • Merci Liza pour ce rire ! Tu peux revenir, au contraire, et je sais que tu n’as pas besoin de gagner pour revenir, ce qui me plaît infiniment !

      Gros bisous à toi…

  12. Coucou Quichottine, comme tu as bien fait de rajouter cette photo.
    Il va falloir que je crée des nouvelles rubriques de mon ascenseur (2007) pour y ajouter cette magnifique statue de Cervantès.
    Merci de me la faire découvrir.
    Gros bisous,

  13. he leido un extracto de un libro de fernando arrabal donde habla e cervantes
    y dice que de vuelta a madrid dirigio una casa de mujeres de « mala vida » pero se siente en ese libro toda su admiracion por Cervantes
    muchas gracias por tu visita por mis paisajes interiores
    le naufragé

    • C’est vrai… Il faudra aussi que je parle d’Arrabal un jour ici !

      No me extraña que admire a Cervantes.

      … et j’adore ton blog, Naufragé !