Carlos Castaneda

Il manquait à ma bibliothèque une étagère… voilà que je dois l’ajouter.
Il s’agit de celle des livres « à lire« , ceux que l’on achète sur les conseils d’un(e) ami(e) et que l’on n’a pas encore lus.

Celui-ci, je viens de le découvrir. 
Quelques lignes sur un blog, pas plus… et pourtant, ces quelques lignes en Espagnol apportent peut-être des réponses à mes questions.

Chaque chemin est un chemin parmi un million d’autres chemins. Donc, il ne faut pas oublier que ce n’est que cela, seulement un chemin. Si tu penses que tu ne dois pas le suivre, n’y reste pas, sous aucun prétexte.

Un chemin n’est rien d’autre qu’un chemin. Que tu l’abandonnes lorsque le cœur t’en dis n’est pas une marque de mauvaise grâce (de faiblesse ?) ni pour toi ni pour les autres. Mais ta décision de suivre cette voie ou de t’en éloigner ne doit pas être le fruit de la peur ou de l’ambition.

Je t’avertis (Suis mon conseil ?), examine attentivement chaque chemin. Essaie-le autant de fois qu’il te paraîtra nécessaire (que tu le jugeras bon ?). Ensuite, pose-toi cette question : « Ce chemin a-t-il un cœur? »

Tous les chemins sont égaux, ils ne mènent nulle part. Ils traversent la brousse (les broussailles ? la forêt, comme le suggère la photo jointe à l’extrait ?), s’y enfoncent ou s’y enfouissent. Si ce chemin a un cœur, c’est qu’il est bon. Si non, il ne te servira à rien.

Voilà… ce n’est qu’une traduction imparfaite, je ne suis pas traductrice et je manquais d’outils fiables. Il me faudra compléter, quand j’aurai lu le reste de ce texte.

Les chemins sont nombreux, il arrive que l’on s’y perde. Mais il arrive aussi que celui que l’on suit depuis tant d’années soit celui qui nous convienne le mieux. Il faut seulement avoir essayé d’autres routes, d’autres sentiers. Ce n’est qu’alors que viennent les certitudes. Tout le reste est question, comme celle que l’on doit se poser d’après Carlos Castaneda, Enseignements de don Juan

Ce chemin a-t-il un (du ?) cœur ?

 

Michka, Forêt de Blanchefort

 


L’original de cet extrait a été déposé sur le blog de Sancho… Pourquoi Quichottine n’aurait-elle pas, comme son parrain Don Quichotte un Sancho Pança qui pourrait lui montrer une autre vision du monde ?

Merci à Michka… Grâce à l’image qu’il m’a prêtée, ce billet est maintenant plus accueillant.

 

94 commentaires à propos de “Carlos Castaneda”

  1. Bonjour et bravo pour ton blog. A ton avis pourquoi les chemins mènent-ils nulle part? Si tel est le cas, alors pourquoi partir sur un chemin?

    • Je crois que la plupart des chemins peuvent conduire où nous voulons aller. Nous mettrons plus ou moins de temps, il faudra plus ou moins d’énergie pour aboutir. Il faut toujours essayer, quitte à revenir sur nos pas.

  2. j’ai lu quelques bouquins que j’adore…j’aimerais tellement que tout le monde les lise tellement ils son géniaux, ils ouvrent des portes à la vie au voyage à la tolérance…hihi je les ADORE!!
    Dalva la route du retour et de Marquette a Veracruz…de Jim Harrisson on peut déjà commencer pas ces 3 là? l’écriture est simple nette sans fioriture, on ne se regarde pas écrire en se rengorgeant devant de si jolis mots comme beaucoup d’écrivains européens, non c’est du roman écrit comme on parle qd on parle bien;))

    • Tu es une super lectrice tu sais ? Tu m’as donné envie d’aller voir… et je le ferai !

      Passe une belle journée, Chrw !

  3. Quichottine noctambule! Alors, ton chemin passait cette nuit sur la Terre vue du sol? Tu sais, de jour c’est bien aussi, surtout sous un beau soleil comme aujourd’hui. Attention, à toujours me rendre visite à des heures si tardives, tu risques de te faire over-blogo-zombéifier, rappelle-toi !… Merci d’avoir inauguré la rubrique « commentaires » de notre petit blog globe-trotteur. J’avais essayé de lire Castaneda il y a quelques années mais je crois que je n’étais pas prête. Après un détour par « Les secrets de l’aigle » (Luis Ansa/ Henri Gougaud) et les livres de Don Marcelino (je suis en train d’en traduire un), je pense que maintenant je pourrais réessayer. Merci de m’en avoir donné l’idée… Bonne journée !

    • J’ai beaucoup aimé ce que j’ai découvert chez vous… je viens quand je le peux, parfois très tard, c’est vrai.

      La Terre vue du sol est magnifique… Je suis sûre que je retournerai flâner sur vos pages.

      Tu traduis des livres ? C’est magnifique ! J’adore les passeurs de rêve… (enfin, c’est comme ça, moi, que je vois certains traducteurs…)

      Merci pour ces pistes de lecture !

  4. Bon, il vaut mieux que je repasse demain. Là, un gros dodo s’impose (je n’arrive plus à suivre) !
    Bise et bonne nuit à toi, Quichottine !

  5. Très beau ce texte traduit de l’espagnol……
    Si nos chemins n’ont plus de coeur il faut en changer….. En quête de vérité je ne fais que cela car la vérité se trouve au coeur de nos chemins..
    Bises

  6. je connaissais de Castaneda son expérience chamanique et sa connaissance des plantes magiques pour acceder à la transcendence … on ne peut malheureusement pas tout lire il faut choisir et les choix ne sont pas toujours heureux…

  7. Ah! Les chemins…? Tout un programme, perso, j´aime partir à l´aventure loin des autoroutes, par des petits sentiers, de ceux qui te permettent de découvrir ce que beaucoup négligent. Ce n´est pas pour rien que j´ai aimé le chemin des étoiles en l´ayant parcouru à mon rytme, à ma façon, en n´hésitant pas à m´en éloigner pour en découvrir des lieux magnifiques, loin des sentiers battus; la récompense est à ce prix, mais quel plaisir…! Bisous am Wegs von Deutschland…!

  8. Quelle jolie prose pour accompagner les belles photos de notre ami pirate …
    ma bibliothèque s’étoffe surtout pendant les vacances …
    Un p’tit coucou …. et des gros bisous pour un week-end ensoleillé et doux

    Pascaly Ecole pour les parents

    • Il y avait trop longtemps que je ne l’avais pas invité dans la bibliothèque.

      Il y en a pourtant plein, des histoires de pirates, sur mes étagères !

      Merci d’être passée, Pascaly ! Bon weekend à toi aussi

  9. J’aime bien cette histoire de chemin. Je suis pas sûr d’avoir vu de ces voix romaines qui passent les millénaires. Ces vieux chemins physiques de bâtisseurs hors pairs. Dommage.

    Le chemin de l’homme, quant à lui,  c’est un chemin unique parmis de dizaines de milliards d’autres. Chacun étant unique depuis que l’homme est homme. Il sera éphémère et ne restera pour la plupart d’entre nous que quelques temps au chaud au creux d’autres chemins,  qui eux-même…

    J’aime ta vie. J’aime quand tu dépoussières, que tu pousses un peu les meubles, que tu rajoutes une jolie étagère que Chris a longuement poncée. Que tu redécouvres un vieux livre « oublié » dans un coin. Tu chemines aussi, et nous, et bien… on te suit.

    Et là sur cette page, on retrouve toute la problématique des chemins, certains tout tracés et d’autres plutôt de traverses - une traduction c’est à travers des brousailles. Des croisées aussi, où tu te demandes quelle image sera la mieux. Et la sente, ce sera soit juste une vague sur l’herbe folle. Soit une jolie voie romaine bien pavée, pérenne. Celui du soldat inconnu ou celui de Napoléon.

    Quant à savoir si un tronçon donné a un coeur, je dois dire ne pas avoir d’avis. Pour moi il est ou il n’est pas, point. Choisis-t-on vraiment ? C’est à prouver.

    Bien merci de m’avoir fait fréfléchir un peu en mangeant mon quatre heures, je retourne dehors jouer à la petite guerre avec mes copains.

    • Merci… Sois le bienvenu par ici, PhiL.
      Sans adresse, ni site, je ne pourrai pas en savoir un peu plus sur toi, mais ce message que tu as laissé sur ma page me fait très plaisir.

      Merci d’avoir lu… et merci pour ce bout de chemin que tu as fait avec moi.

      Reviens quand tu voudras !

  10. Bonjour,
    Chacun parcours son propre chemin à sa manière, moi je randonne par les sentiers de France et d’ailleurs, mais mon chemin intérieur est bien plus complexe, je n’ai pas encore pris le temps de m’y promener, un jour peut-être…
    Merci à toi.
    Bonne fin de semaine.
    D@net.

    • Le temps n’est pas encore venu, sans doute. Il n’y a rien d’urgent. Merci.

      Belles journées de repos pour toi.

  11. Merci chère Quichottine pour le lien qui m’a permis de rendre visite à Michka pour une délicieuse ballade en forêt . Que ses photos sont belles…le parfum y était avec le chant de l’oiseau. Cela est bien reposant. Je t’embrasse , toi la douce .

  12. Fichier hébergé par Archive-Host.comsi tu savais comme parfois j’aimerais que l’on me dise si c »est le bon…chemin…je suis passée revoir ton pote…je suis heureuse mais il a un sacré talent car son texte sonnait vrai…je te fais des gros bisous..;bonne soirée Quichottine

    • C’était une blague… un peu…

      Bon, Roland écrit vraiment merveilleusement bien !

      Moi aussi, parfois, j’aimerais…

      Bonne soirée à toi aussi !

  13. Abandonner un chemin qui n’a pas de cœur pour en suivre un nouveau.
    Ah ! Que c’est aisé sur le papier et dans les rêves.
    Chris parle de rails, j’ai la même vision. Pour en changer il faut espérer atteindre un aiguillage, on ne prend pas la tangente comme ça, pas moi en tout cas, je ne suis pas seul et une telle décision implique d’être partagée.
    Aujourd’hui je sais que mon chemin ne ressemble plus à celui que je m’étais inventé et sur lequel je gambadais, libre. Je ne sais pas où est ce fameux aiguillage, je ne l’aperçois même pas, existe-t-il encore ? Je l’espère, mais y arriverais-je à temps ? Et si je déraillais avant, l’idée me trotte dans la tête depuis déjà plusieurs années, j’en parle, je prépare le terrain, mais c’est souvent si facile de se laisser guider sur les rails et de laisser le temps rendre les événements irréversibles, d’avancer pour les autres et de se dire que c’est pour eux qu’on continue ce qui ne nous convient plus.
    Moi, c’est simple, je veux arrêter de bosser, apprendre à naviguer, acheter un bateau  et partir sur les mers. J’ai simplement envie de fuir la société dans laquelle je me noie. Faut-il envisager un retour ?
    • Décidément… Je voulais un échange d’opinions, je l’ai !

      Je crois que peu d’entre nous ont la chance d’avoir exactement la vie dont ils rêvaient. Je crois que nous ne serions pas des hommes (ou des femmes) si nous n’avions pas quelque part un rêve inaccessible.

      Se laisser porter… se laisser faire… être sur les rails en se disant que nous avons des « obligations » du seul fait du choix que nous avons fait de ne pas être seul… oui, sans doute.

      Solution de facilité ? Je ne sais pas. Je crois que c’est seulement parce qu’on obéit à une certaine vision de soi, et qu’on a du mal à admettre qu’on s’est vraiment trompé. Tu sais, ce qu’on dit toujours « mieux vaut un tien que deux tu l’auras », c’est tout à fait ça. Il faut que ce qu’on laisse soit vraiment insupportable pour qu’on se lance une nouvelle fois à l’assaut d’autres montagnes.

      Partir… Ce que je te souhaite, c’est de pouvoir le faire sans que ce soit une déchirure pour tous. Il y en a qui l’ont fait… Brel… tout laisser tomber… Mais il l’a fait en se sachant condamné. Je crois que c’était une façon de pouvoir vivre encore.

      Je connais des familles qui sont parties, tour du monde à la voile… ensemble. Je crois que c’est un énorme défi. S’aimer assez pour préparer le voyage, pour tout mettre en oeuvre, et pour accomplir l’exploît… en ne laissant rien d’important derrière soi.

      Je comprends ce que tu ressens… 

      Ici, nous voyageons dans un cyber-espace où tout est possible, tout est permis… Mais lorsque nous délaissons nos écrans, il faut oublier nos rêves et retrouver ces êtres « réels » qui ne nous comprennent pas, qui ne partagent pas nos envies, nos émotions. Ici, tout est trop beau, trop parfait.

      Partir, en vrai, c’est beaucoup plus difficile… mais pas impossible.

      Essayer un chemin, et peut-être, s’il ne nous convient pas, faire machine arrière, ou emprunter un chemin de traverse pour rejoindre celui sur lequel nous nous sentirons bien.

       

      Passe une belle soirée, Ruegy.

  14. Désir, Hasard, Choix, Contraintes…
    Tout semble avoir été dit…
    Mais, en ce qui me concerne il reste deux petits points qui m’ont conduit dans le choix de mes chemins…
    Le premier, c’est une interprétation personnelle de la maxime « Tous les chemins mènent à Rome »… J’ai fait mienne ce principe en considérant que la Rome visée était le bonheur…Mon bonheur, mais aussi le bonheur des autres, et cela m’a fait faire des détours sans jamais sortir vraiment des chemins.
    Le second c’est de chercher à ne pas cheminer seul… Je n’ai jamais cru qu’il vaut mieux être seul que mal accompagné…
    On a les compagnons que l’ont mérite sur le bout de chemin qu’on a choisi…et chaque carrefour sera une occasion de changer de chemin et de se faire d’autres compagnons…
    Alors, avancer sur les chemins de la vie, prendre parfois des chemins de traverses, et tout me semble préférable à l’immobilisme.

    • Je pense que tu as raison, tous les chemins peuvent nous conduire là où l’on est bien et je pense aussi qu’il vaut mieux ne pas être seul… Ceci dit, je préfère être bien accompagnée !

      Le tout est d’avancer… le mieux possible. C’est ce que je crois.

      Merci de ta visite, Yvon.

  15. Un chemin qui a du coeur, sinon il ne mène nulle part..voilà qui me parle! Visiblement, le tien en a un, qui touche le mien. J’espère que mon chemin a un coeur!!!

    • Je crois, il en a…

      Je viens de m’abonner chez toi. Ce sera la meilleure façon de ne plus oublier de te rendre visite !

  16. Hihi, deuxième clic depuis « la terre est bleue », je suis déjà venue ici, j’ai donc adoré deux fois…je deviens une vrai pro de ta bibliothèque! Bisous

  17. Je suis toujours attirée par les photos de chemin, on dirait que ça me parle. Comme il est difficile parfois de choisir le bon chemin.

    • Je suis d’accord avec toi, ce n’est pas du tout facile…

      Je continue à répondre avec beaucoup de retard… et là, vois-tu, je suis émue par ta fidélité !
      Merci, Solange…

  18. en effet il faut toujours une étagère de livres à lire, il y en à même qu’on ne lira peut-être jamais, d’autres qu’on ne pensait pas lire, et ceux qu’on aurait dû lire depuis longtemps, Castaneda fait parti de ces derniers.

    • Tu as raison. … Celui-ci, je ne l’ai pas encore lu. Je sais que je devrais.

      Merci de t’être promené dans mes allées…

  19. J’ai suivi le chemin que tu nous a indiqué et je me suis retrouvée sur le blog de Sancho mais en espagnol, je suis revenue sur le tien pour lire la traduction, c’est un texte qui fait réfléchir.
    Je suis ravie de pouvoir enfin te laisser un commentaire après de vaines tentatives ces jours derniers.  

    • OB a de gros problèmes je crois avec sa fenêtre de commentaires.

      Merci d’avoir ainsi insisté.

      J’aime bien ce texte aussi. Décidément, il faudra que je lise ce livre !!!

  20. je recommence à explorer tout doucement ton univers bien mieux balisé que ceux que proposait Castaneda. On peut être fasciné par ses écrits, à condition de …
    J’ai lu une bonne partie de ses bouquins par nécessité, pour comprendre …
    Il recommande lui-même la plus grande prudence, mais qui les lit quand ils cherchent au contraire une justifications à leur consommation de substances !
    J’ai lu un livre que je crois sérieux sur sa biographie.
    Cela s’est très mal terminé pour ceux et surtout celles qui l’ont suivi vers la fin quand il s’est pris pour un gourou.
    D’autre part se pose toujours la question de la pertinence de sa recherche. Et là, vrai chercheur ou talentueux inventeur, c’est du grand art !

    • Je crois qu’il ne faut pas se prendre au sérieux, même quand on est un bon écrivain.

      Je n’ai toujours pas lu ce livre. Chaque jour j’en trouve de nouveaux et mon temps passe sans que je prenne celui nécessaire pour Castaneda.

      Un jour viendra… Ce que tu me dis est important, surtout si tu l’as beaucoup fréquenté.
      Merci.

  21. L’auteur, non, heureusement ! Mais j’ai été amenée à m’interesser aux lectures d’un de mes fils qui était à la dérive. Dans ses premiers livres, Castaneda décrit son « expérience chamanique » avec du peyot et des champignons allucinogènes. Je mets entre guillemets car la réalité de ce qu’il a fait validé par un diplome comme recherche en sociologie est fortement sujette à caution. Plus tard, d’autres livres de maturité lui font écrire sans ambiguité que les substances ne sont pas nécessaires. Et il a toujours insisté sur leurs dangers ainsi que sur les dangers de l’expérience chamanique. Encore plus tard, il a versé dans le sectarisme.

    • C’était en fait quelqu’un de peu recommendable… qui s’est fourvoyé sur certains chemins. Merci de toutes tes précisions, Jeanne.

    • Alors, il faudrait nous montrer plus raisonnable… ou entrer moins souvent dans une librairie.

      Bisous.

  22. Allo.. nous sommes le chemin.. nous créons note chemin à chaque seconde de nos décisions.. Je t’embrasse

    • C’est vrai que nous le créons… mais nous devons aussi choisir qu’y mettre.

      Je t’embrasse, ma Dame de Neige. J’espère que tu vas bien.

  23. il n’y a que les chemins pris par erreur, par manque de confiance ou par manque de conviction qui ne vont nulle part, mais nulle part pour soi: c’est souvent une expérience à faire pour trouver ENFIN le chemin qui NOUS convient, ainsi mieux se connaître fera que le BON chemin est là, sous nos yeux, on ne l’avait pas vu. Très bien ton blog Quichenottine, beaucoup de maturité je trouve.

    • Je suis vraiment désolée de ne pouvoir répondre qu’ici. Les chemins que tu as indiqués pour te suivre ne mènent… nulle part ! Comme quoi, communiquer n’est pas toujours aussi facile qu’on le voudrait ! Merci pour ce commentaire.

  24. Sorry chère Quichottine, oublié de préciser que je suis une SBF :-)) c’est à dire « sans blog fixe ». Je vais de çi de là, je dépose toujours un com quand un blog me touche. je suis une farouche indépendante, mais mon chemin me mène toujours là où je suis bien. Biz.

  25. cet extrait de texte me fait penser à Antonio machado, poète espagnol que j’aime beaucoup….

  26. Bonsoir Quichottine
    Je me suis perdue en chemin……. sui restée un temps chez Michka à écouter les zoizeaux……
    Bon pourvu que je puisse revenir sans encombre dans ta bibliothèque, me poser là sur un coussin et t’écouter …. Bises et douce nuit
    Dany

    • Tu as bien fait… les oiseaux de Michka sont superbes !

      Merci d’être là ! Douce nuit à toi aussi.

  27. Certains appellent ça « chemins »…..moi, j’ai toujours appelé ça « rails »…..
    C’est très différent, en fait….parceque, des rails où l’on s’engage peu à peu, dans la vie, on ne peut pas sortir aussi facilement que d’un chemin…..

    L’acquis reste et contraint….et limite les choix……et les possibilités…

    Non ?

    • Jusqu’à présent, je croyais plutôt aux chemins… mais c’est vrai qu’il arrive qu’on se sente machine, qu’on soit sur des rails… mais il reste les aiguillages, non ?

  28. Bonne idée que d’ajouter une nouvelle étagère sur ta bibliothèque … j’y ai appris que Castaneda avait écrit un ouvrage inconnu de moi … Mais on ne peut tout savoir … J’aime cette idée de chemins de la vie : ceux embroussaillés, ceux de traverse, les voies romaines ou royales, peut importe ! Le chemin de la vie est long et plein d’embûches … L’important est de s’y promener, parfois d’en éviter certains, de sauter les buissons de ronces et puis surtout, de musarder, chaque fois qu ‘il est possible ! LIZAGRECE

    • C’est vrai qu’on ne peut pas tout savoir, Liza.

      Musarder… c’est vrai que c’est agréable, quand on le peut !

      Merci d’être passée…

  29. Comme toi, je pense en effet que chaque chemin, même ceux perdus dans les ronciers, ceux qui vous égratignent et vous blessent, les plus douloureux ne sont pas vains ni inutiles. Bien sûr, ils y a les chemins qui s’ouvrent à nous comme cette voie romaine (encore que pour les gens qui l’ont bâtie…), les chemins qui sont évidents et puis il y a les autres… Mais tous ces chemins que l’on emprunte, contribuent à construire des parcelles de notre être, à faire de nous ce que nous sommes. Pour ma part, je ne regrette pas d’avoir emprunté les chemins que j’ai croisés, quels qu’ils soient !
    Bise et bonne journée à toi, Quichottine !

    • Merci d’être revenue, Sogo…
      Tu as raison, tous les chemins sont nécessaires, même ceux qui blessent…

      Bonne journée à toi aussi

  30. je suis très heureux de participer à tes articles!
    merci
    bisous

  31. Bonjour Quichottine. J’ai ton article mais n’ai pas envie de bacler le commentaire que j’ai envie de laisser, aussi repasserai-je en ayant quelques minutes de tranquillité.
    Bon samedi gente Dame.

  32. Coucou Quichottine … Je passe juste te souhaiter un très beau samedi … J’espère me remettre rapidement en selle mais ça n’est pas ça encore … Merci pour tes passages qui me font chaud au coeur …  

  33. Bonjour, lire en marchant sur le sentier……
    c’est plus facile avec son appareil photo , moi j’ai choisi   lol
    Bon samedi Bises.

    • Tu as raison… c’est plus facile pour marcher !

      … en plus, tu fais de belles photos ! Bon samedi à toi aussi.

  34. J’aime beaucoup la photo de la voie romaine (merci Michka) et c’est un chemin que j’emprunterai volontier … 
    En fait, je crois te l’avoir déjà dit pour un autre article, l’important ce n’est pas le chemin en lui même. L’important, c’est le cheminement qui permet de faire de belles rencontres et de progresser …
    J’ai croisé ton chemin il y a plusieurs mois déjà et je suis ravi que nos routes virtuelles soient restées parallèles.
    Je t’embrasse,

    • J’en suis ravie aussi… Même si notre rencontre fut virtuelle, elle m’a beaucoup apportée.

      Merci d’être là…

  35. Aaaaaah, Castaneda, j’ai dévoré et adoré.  Dans le même ordre, as-tu lu le Manuel du Guerrier de Paulo Cuelo.  Il a été mon livre de chevet pendant tout un temps.  J’adore ces livres dont on ne sort pas indemne.  Qui croisent donc notre chemin à bon escient, au bon moment.  

    Et pour finir, ci-après deux petits cadeaux :

    Primo, l’un de mes textes intitulé « Images »

    J’ai la tête peuplée d’images
    Apposées sur les murs de ma vie
    Pour égayer le fond de mon ennuie
    Lorsque sur le chemin je m’engage

    Ces images sont belles et nues
    Tel le vol d’oiseaux de nuit
    Qui par l’ampleur de leur mues
    Perdent leurs plumes en gerbes de pluie

    C’est le printemps en hiver
    Des fleurs parmi la neige
    Du blanc mêlé de vert

    C’est le gris et le beige
    Le triste manteau de la terre
    Quand l’oubli se fait arpèges

    Deusio, voir aussi la très belle photo intitulée « Le chemin » en page d’accueil de site de Dominique Brynaert : http://users.skynet.be/fa890094/cariboost1/

  36. Histoire de chemins, c’est un mot que j’aime parce que les chemins de mon pays, je les connais si bien. Ils ne font pas que promener mes pas, ils me permettent de réfléchir à tous ceux empruntés jusqu’ici puis abandonnés. Tout chemin pris apporte, même les sans coeur. La métaphore des rails de Chris n’est pas mal non plus, mais alors j’ai dû dérailler souvent.
    Bisous.

  37. Coucou, me revoilou ! T’as retrouvé ta verve !!! j’en suis ravie ! Gros bisous

    • Bon retour chez toi, Plume !

      J’ai vu que tu avais passé de bonnes vacances… Tes photos de neige sont bien jolies !

  38. je suis mon chemin, mais je n’ai pas la certitude que c’était le bon. En tout cas il n’est pas si mal, d’autres auraient pu être meilleurs, mais pires peut être.

  39. Je ne sais pas si les chemins mènent nulle part, je pense au contraire, que parfois ils nous ramènent à la case départ avec ce quelque chose en plus qui nous fait voir les choses différemment. Mais Paolo Coelho le dit bien mieux que moi.
    Les chemins nouveaux, qu’ils soient lisses ou sinueux ne m’ont jamais fait peur. Et heureusement car peut-être serais-je passée à côté de tas de choses. Des belles, des moins belles et des franchement moches. Pourtant, de toutes ces choses, j’ai essayé (avec beaucoup de temps, un peu de réflexion et un brin minuscule de sagesse – eh oui, il m’arrive d’en faire preuve de temps en temps) d’en retirer le meilleur.
    Suivre un chemin balisé, c’est confortable et bien sûr j’ai parfois fait ce choix. Mais les autres, ceux que l’on appréhende, ceux qui font un peu peur parce qu’ils bousculeraient bien des choses, ceux qui troublent ou ceux qui nous feraient prendre un sacré virage, ceux-là il m’est arrivé de les prendre aussi. Je suis parfois tombée, j’ai parfois fait demi tour ou alors j’ai fait des pas de géant.
    Le plus important, ce sont les rencontres qu’il m’a été donné de faire. Là encore, des belles, des moins belles et des franchement moches. Mais c’est la vie avec son cortège de surprises et de déceptions.
    Et puis, il y a aussi ces petits chemins (« qui sentent la noisette ») qui, pour quelques secondes à peine, laissent des empreintes qui ne nous quittent plus jamais. Le temps (dans les deux sens du terme) ne fait à mon avis rien à l’affaire. Qu’il pleuve ou qu’il vente, que l’on ait du temps devant soi ou pas,  le chemin emprunté marquera notre existence dans un sens ou dans un autre. En ce qui me concerne, je préfère les empruntrer et ne pas juste rester devant à imaginer ce qui aurait pu arriver si…et puis si….
    Mais….c’est juste mon avis.
    J’ai beaucoup monopolisé l’espace aussi je rends l’antenne (lol).
    Passe une bonne soirée Quichottine. Je t’embrasse.

    • J’aime bien quand tu es là, Chana. J’aime bien quand tu t’arrêtes, que tu repasses… que tu laisses ici tes mots…

      Alors, tu peux, tu peux prendre autant de place que tu voudras !

      Merci, Chana. Bonne soirée à toi aussi.

  40. les chemins escarpées sont des routes qui nous ménént vers d’autres demeures qui nous aident à mieux comprendre qui nous sommes.
    amitiés

  41. Bonsoir Quichottine, les chemins de la vie, comment savoir lequel nous est destiné.. et il faut savoir parfoir prendre un autre chemin. mais il faut parfois tout une vie pour découvrir le bon.  Et à un moment où à un autre on est à la croisée des chemins, et là il faut toujours suivre son instinct… et voir si le chemin que l’on choisit a un coeur..
    La photo de Michka est du plus bel effet pour clore ton billet.
    Je t’embrasse ma douce amie poétesse.
    chantal

    • J’aime bien ce que tu dis, Chantal : « suivre son instinct »… Mais ce n’est pas toujours le plus simple !

      Merci…

  42. Les livres sur les chemins, les voyages, les errances, sont des métaphores de quêtes de soi… Sûrement une lecture intéressante, tu nous raconteras chère QUICHOTTINE! Bonne fin de week!